Scénarios arborescents
Arborescence du scénario 1492

L'Homme est devenu végétarien. Rien de plus naturel !

Les divers problèmes liés à la consommation de viandes, d'animaux ont pris de plus en plus d'importance. Peu à peu, nous en avons pris conscience et avons finalement cessé d'en consommer. En devenant végétarien, l'Homme a considérablement amélioré sa santé- son mental- sa durée de vie... Il s'est vu répondre à de nombreux problèmes tels la famine dans le monde- l'environnement- le sort des animaux. La liste des effets bénéfiques, apportée par cette nouvelle alimentation, est on ne peut plus longue. Notre humanité a depuis évolué physiquement et spirituellement. Une meilleure connaissance des effets causés par les plantes a également permis aux médecins et aux amateurs de drogues d'abandonner leurs produits chimiques. Hormis le fait que tout ceci a favorisé la production d'OGM, l'Homme s'est rendu compte que la nature répondait à tous ses besoins. En changeant son mode de nutrition l'Homme s'est naturellement bonifié.

Créé par Zephira le 29/01/2003 | Evaluer ce scenario
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Plus de terre plus de plantes Secheresse, famine, detresse.

An 2060, après le cyclone qui a ravagé la majeure partie ouest de la france, notre pays a perdu presque le tiers de ses terres cultivables. Les autorités se trouvent devant un dilemne, comment nourrir une population de 100 millions d'habitants tout en ayant les possibilités de les loger? Après une réunion au sommet de l'organisation des etats eurasiens, le projet est de faire reculer le desert qui s'etend de la mer noire au detroit de gibraltar pour offrir des terres agricoles aux pays les plus touchés.
A Paris après 5 mois de secheresse les gens commencent a mourir de faim malgré l'aide de la communauté d'aide africaine. La fatalité s'est jetée sur nos familles crie une femme en pleurs tenant son enfant mort dans les bras. Il y a 50 ans nous vivions en paix, nous etions un grande nation. Mais le petrole a été épuisé, l'economie s'est effondrée, la terre n'assimile plus la pollution que nous avons accumulée, tout ça pour quelque dollars qui n'existent plus aujourd'hui.
Le comité des super-puissances africaines prevoit la mise sous tutelle des pays désirant l'aide humanitaire.
L'histoire semble se répéter mais aujourd'hui nous sommes les colonies, aujourd'hui le monde connait un nouvel ordre, pour le meilleur ou pour le pire dans le meilleur des mondes.

Créé par Zhothaqquah le 01/04/2003 | Evaluer ce scenario
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Réunion dans une salle de rédaction de télé

Salut !
Allez au boulot, on boucle le JT dans 2hrs.Va falloir pulser parce qu' on est lege a la bourre.Qui commence ? Toi ? Vas y !
Ben moi j' ai un communique de l'OMS, une equipe sanitaire a ete envoyée d'urgence dans une communauté sur le Larzac. Ils ont trouve une centaine de gus a poil, bleus de froid. Le pire, c'est qu'ils etaient completement anemiés, incapable de bouger ou de parler. On n'en sait pas plus, y en a pas un qui a pu emettre un mot, une phrase tellement ils etaient faibles. Tout ce qu'on sait c'est qu'ils se nourrissaient de legumes, ils en ont retrouve quelqu'uns evanouis une carotte ou un poireau dans la bouche. Cru en plus !

Créé par vatensavoir le 10/03/2003 | Evaluer ce scenario
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Réunion dans une salle de rédaction de télé - suite

Le Larzac ? Tu veux dire pres de Millau, la ou il y avait ces anciens camps de beatnik ?
Moi, j'ai mieux, un article du quotidien local, rapporte que ces camps se sont vu refleurir comme ca, d'un coup. Ils ont vu arriver des centaines de mecs, planter des tentes, planter des piquets et jeter une toile dessus. Ils on cru, au depart, a une rave sauvage. Mais non, que des chants et des prieres. Les voisins ont alerté la marechaussee quand ils ont entendu une sorte de murmure constant, une sorte de vrombissement. Il y a des temoignages comme quoi certains auraient vu les gars se balader a poil en murmurant.
Murmurant !?

Créé par vatensavoir le 10/03/2003 | Evaluer ce scenario
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Réunion dans une salle de rédaction de télé - suite et fin !

Ouais,comme des boudhistes, une sorte de OMMMMM.
Attends! Dans le coin, les chasseurs s'en donnent a coeur joie, ils ne comptent plus les lapins, biches ou sangliers qu'ils abattent. Jamais ils n'en avaient vu autant. Les paysans se sont plaints des degradations sur les cultures, du coup le prefet organise des battues tous les WE !
Vous delirez la, vous m'faites marcher,allez arreter de vous foutre de ma gueule !
On va pas faire un JT la dessus, c'est pas les infos regionales, la! Reveillez vous, on rigole plus !
Des beatniks nostalgiques... oh ! Les gars !On a un metier nous !

Créé par vatensavoir le 10/03/2003 | Evaluer ce scenario
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ET SI... on se rendait compte que les végétaux sont aussi des êtres vivants ?

Il faudrait arrêter de croire que sous prétexte que les végétaux ne nous ressemblent en rien, ils ne sont pas capables d'échapper à un danger, de crier leur volonté de survivre, on peut les exterminer sans problème. Tuer des êtres vivants (végétaux ou animaux) n'est pas mal en soit si cela est fait dans l'unique but de survivre et sans éxagération. Si le végétal ne souhaitait pas autant survivre que l'animal, il ne chercherait pas le maximum de lumière, d'eau... Je ne sais pas si les plantes ressentent des émotions (même si il y a la nouvelle de B.W.), mais ils forment un monde bien à eux: le fait de ne pas le comprendre ne nous donne pas le droit de le détruire !

Créé par proctor-k le 31/01/2003 | Evaluer ce scenario
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ET SI… nous fondions des scénarios sur des vérités scientifiques ?

Chez tous les êtres vivants, nous pouvons observer des structures et des processus physiques et biologiques semblables, voire totalement identiques. Ex: l'ADN, ce serpent cosmique constitué des mêmes nucléotides que nous retrouvons chez toutes les espèces vivantes, et qui obéit à un processus de réplication inchangé depuis que la vie est sur Terre, et ce en dépit de toutes les variations écosystémiques que nous lui connaissons. Sans parler des vingt acides aminés qui constituent les protéines, et présents également chez toutes espèces vivantes, du virus à l'homme.
Faut-il pour autant appliquer à ces végétaux nos préjugés moraux, comme "échapper à un danger", " crier (!) leur volonté de survivre", ou un quelconque "droit" ?
Peu importe donc que nous tuions des animaux ou détruisions des végétaux si ces destructions ne sont que les bases nécessaires à une création supérieure ayant pour objectif principal le maintien de la vie. A nous d'être les acrobates du futur ayant pour tâche de maintenir ces fragiles équilibres écosystémiques et thermodynamiques tout en érigeant un modèle de civilisation supérieure.

Créé par yannick.borin1 le 04/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Acrobaties périlleuses

Végétaux, animaux et hommes sont constitués par la même matière. On peut en déduire que nous formons un tout: la biosphère. Si nous sommes un méta-organisme, nous ne pouvons nous détruire réciproquement: un organisme n'attaque que des éléments étrangers à lui ou devenu tels (comme les cellules cancéreuses). Si l'homme pille les ressources, il n'appartient plus à ce méta-organisme mais devient un parasite. Et lorsque le parasite épuise son hôte, il meurt à brève échéance.
C'est un équilibre respectueux qu'il faut rechercher et sans doute pas tenter des acrobaties. L'acrobate se casse presque systématiquement la figure quand il tente un nouveau numéro. L'histoire a montré qu'en matière d'écologie, les conséquences d'une mauvaise gestion peuvent être considérables.

Créé par KarlOckard le 09/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Fausse logique et immobilisme

Végétaux, animaux et hommes ont des STRUCTURES et des PROCESSUS physiques et biologiques communs, mais ils ne sont en aucun cas constitués par la même matière (quel organe humain fabrique donc de la chlorophylle ?). Arrêtons de croire que nous sommes tous égaux ! En outre, virus, bactéries et autres "parasites" appartiennent également à la biosphère, que cela nous plaise ou pas et, loin de nos préjugés moraux, ils luttent pour leur survie et leur prolifération, selon leur propre programme génétique. Ainsi l'homme appartient-il PLEINEMENT à ce méta-organisme bien que, par son histoire, il s'inscrive en NEGATIF par rapport à celui-ci. Son but, si cette téléologie peut toutefois avoir un quelconque sens, est d'accéder à la Connaissance et, pour arriver à ses fins, l'homme n'a d'autres moyens que d'observer/imiter/scruter/disséquer la Nature avec tous les outils que son cerveau sera à même de concevoir. L'expansion extraterrestre de l'Homme sera aussi une nécessité. Faudra-t-il l'empêcher de terraformer d'autres planètes et, a fortiori, de terraformer la Terre ? Ou devra-t-il subir les futurs catastrophes naturelles parce qu'il aura "péché" ? Nous trouvons peut-être injuste et immoral que les lions s'attaquent aux gnous les plus faibles (i.e. les plus jeunes et les plus vieux), mais les lions s'en moquent. Telle est la première Loi de la Nature.

Créé par yannick.borin1 le 10/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Logique destructrice et inconséquences 1

Il est parfaitement évident que l'ensemble de la biosphère (végétaux, animaux et hommes) sont constitués par la même matière, les mêmes éléments chimiques, ceux-là même nés au coeur des étoiles.
Les molécules formées à partir de ces éléments universels peuvent effectivement être différentes entre plantes et animaux par exemple,
de la même manière que les cellules différentes du corps humain produisent des molécules propres à elles-mêmes.
Par exemple, les neurones produisent de l'acétylcholine, de la sérotonine. Ce sont des molécules que l’on ne trouvera jamais dans d’autres cellules du corps (de même qu’une racine de plante ne contient pas plus de chlorophylle qu’un globule rouge humain).
Et pourtant, corps humain ou plante constituent des organismes dont toutes les cellules coopèrent dans l’unique but de sa survie. Par conséquent, l’hétérogénéité moléculaire n’implique en rien le fait que la biosphère ne puisse constituer elle aussi un méta-organisme. On peut tout à fait proposer ce point de vue. Quant aux virus et bactéries pathogènes, elles appartiennent autant à ce méta-organisme, ils sont vecteurs génétiques et éléments de régulation nécessaires.
Par ailleurs, affirmer donc, que plantes, animaux et hommes sont constitués par la même matière (comment le nier ?) n’a jamais impliqué l’égalité des êtres vivants. La hiérarchie des réseaux trophiques est une évidence, comme la hiérarchie des cellules et des organes dans un organisme.

Créé par KarlOckard le 10/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Accords et désaccords 1

Ce qui était surtout dérangeant dans le scénario 966, c'était l'association d'un terme aussi générique que "matière" (auquel je préfère nettement les termes de structures et de processus, plus précis), avec l'adjectif "même" qui renvoie trop fortement à une identité totale (là encore, je préfère la prudence de mots tels que "similaires", "semblables" ou "communs", peut-être par choix stylistique). Mais sur le fond, nous sommes d'accord: il y a là une certaine unicité de la vie ou, du moins, des dénominateurs communs, tel que l'ADN. Par ailleurs, le scénario 966 impliquait clairement une relation de cause à effet entre le fait que nous vivions dans un méta-organisme, la biosphère, et le fait que nous ne pouvions nous détruire réciproquement. Or, d'une part cette relation "si… alors…" est erronée, puisque la biosphère est bien le lieu, non pas d'un "struggle for life", mais d'une prolifération de la vie ET d'une volonté de la survie (d'où Création/Destruction, Vie/Mort d'espèces), et d'autre part, ou devrais-je dire par conséquent, il ne s'agit plus là d'un véritable organisme puisque la coopération entre cellules (qui découle du fait que les cellules d'un organisme donné ont le MEME programme génétique) ne peut plus du tout s'appliquer à un écosystème où les espèces vivantes ont des programmes génétiques totalement DIFFERENTS. Ainsi la coopération microscopique devient compétition macroscopique…

Créé par yannick.borin1 le 11/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Le méta-organisme

Lorsque le désaccord porte sur des détails sémantiques, c’est que l’argumentation se tarit et que l’accord n’est plus très loin… Cependant, l’atome de carbone est bien le MEME chez tous les êtres vivants : 6 protons, 6 neutrons, 6 électrons. Il n’est pas similaire : c’est le même, l’identique. D’autre part, il semble nécessaire de le préciser pour que nous parlions de la même chose : la biosphère n’a jamais été un lieu. Le lieu, c’est la Terre. La biosphère, elle, est l’ensemble des êtres vivants. Cela étant dit, nous pouvons peut-être conclure de nos échanges que je pense fructueux que la biosphère ne peut se comparer à un simple organisme car effectivement, on y observe une compétition féroce. C’est pour cela que le terme de méta-organisme a été employé. On peut le justifier par la nécessité primordiale du maintien d’un équilibre au sein de ce méta-organisme ce qui implique donc une relation forte entre tous ses éléments et donc une unicité malgré tout.
Une dernière précision : chaque cellule tait la plus grande partie de son génome et n’exprime que quelques gènes liés à sa fonction spécifique (synthèse d’une hormone, d’anticorps…). Pourquoi ne pas considérer un génome commun pour l’ensemble de la biosphère et que chaque espèce soit le porteur et l’expression d’une partie de celui-ci ?

Créé par Anonyme le 11/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Philologie

Désolé de vouloir jouer les pointilleux, mais "même matière" est, me semble-t-il (et le premier dictionnaire saisi ne me contredira pas), une expression trop fourre-tout: la chair, les os, les plumes, les écailles, la sève, l'écorce, les membranes, les molécules, etc., tous ces éléments constituent la "matière" vivante. Ce ne sont donc pas des "détails" sémantiques, mais un véritable travail sur la langue qui doivent nous pousser à coller au plus près de la réalité que nous souhaitons décrire. C'est pourquoi je ne suis d'accord que lorsque l'argumentation devient précise (ex: l'atome de carbone). Sur le terme "biosphère", Saint Larousse et Sainte Encyclopédie, protecteurs du Logos, parlent "d'ensemble des êtres vivants ET de leurs MILIEUX", "d'ESPACES du globe terrestre fréquentés par les êtres vivants", et distinguent même "deux REGIONS dans la biosphère: la région autotrophe et la région hétérotrophe". Si tout ceci ne constitue pas des LIEUX, je ne sais que dire ! Par ailleurs, la notion de méta-organisme et d'une "nécessité primordiale du maintien d'un équilibre" sont des conceptions humaines, trop humaines, comme dirait Nietzsche, et sont bien fragiles face à l'incroyable Chaos qui règne au sein de cette biosphère. Enfin, du fait que tous les êtres vivants n'ont PAS le même nombre de chromosomes, donc de gènes, l'hypothèse d'un génome commun non exprimé me paraît - pour l'instant - improbable.

Créé par yannick.borin1 le 12/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Logique destructice et inconséquences 2

Couper un arbre, tuer un bœuf, n’est pas « immoral », la morale n’existe pas ici. Seules les lois écosystémiques existent. On peut donc en relation à cet écosystème parler d’action positive et négative ou également neutre. Si couper un arbre est positif, neutre ou négatif selon l’usage qu’il en est fait, raser des étendues de forêt est par contre négatif car cela déstabilise un système en équilibre. Que ce soit clair, c’est bien le pillage des ressources qui pose problème. Le pillage des ressources pétrolières a conduit en 200 ans d’ère industrielle à rejeter le carbone accumulé à l’ère primaire pendant des millions d'années. L’équilibre des flux est rompu.
La mise en danger de l’équilibre de la Terre par une course aux ressources et l’idée que des acrobaties habiles nous permettraient sans fin d’échapper aux conséquences de ces actes est une tentation criminelle.

Créé par KarlOckard le 10/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Accords et désaccords 2 Chasser la morale, elle revient au galop…

Je sais qu'il est très difficile de se débarrasser de la Morale, aussi suis-je désolé de devoir souligner que les notions de "positif" et "négatif" que l'Homme attribue à ses actions ne sont que les avatars de "bon" et "mauvais" transposés ici dans le registre sémantique de la science. Cela étant dit, je reconnais qu'une très mauvaise gestion humaine des ressources naturelles est une des principales causes de certains "maux" (encore cette fichue Morale) de la planète. Néanmoins, je suis d'avis que ce Mal est peut-être nécessaire pour le surgissement d'un Bien, voire d'un Meilleur. Après tout, l'ère industrielle a aussi engendré les nombreuses avancées de la science, tous domaines confondus (en bien ET en mal, comme d'habitude ou, plus précisément, par simple équilibre thermodynamique). Aussi l'équilibre n'est jamais vraiment rompu puisque les bénéfices dont profitera l'humanité s'accompagneront invariablement de pertes, une fois de plus par simple équilibre thermodynamique. Plus grands les bénéfices, plus douloureuses les pertes ? Sans doute. Mais le chaos déterministe qui anime l'évolution de la planète et de tout ce qui y vit, permet à la Terre de rétablir ces équilibres d'elle-même (donc sans notre approbation, simple retour des choses). Par ailleurs, il nous faudra nécessairement nous adapter aux futures évolutions de la biosphère (que nous en soyons ou non les responsables). La survie de l'Homme en dépend.

Créé par yannick.borin1 le 11/02/2003 | Evaluer ce scenario
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L'étrange obsession de la morale

Positif / négatif / neutre (ne pas oublier ce dernier) sont étrangers à la morale. Ce sont des termes qui traduisent simplement l’impact d’actions sur un système, ici un écosystème. L’écologisme de base est ridicule : un feu de forêt n’est pas un drame, c’est plutôt un bienfait pour sa dynamique et son renouvellement. La disparition d’une espèce par la seule inconséquence de l’homme, est par contre infiniment regrettable.
Un mal pour un bien ou un meilleur, c’est certain. Un mal pour un mal existe aussi : le désert avance, stérilisant des hectares de terres. On ne peut tourner ceci en aucun bien ou meilleur. C’est pourquoi il faut se méfier d’une logique destructrice inconséquente. La destruction créatrice est possible (métabolisme) mais non systématique. Enfin, il faut déborder d’optimisme pour penser que la Terre rétablira quoiqu’il arrive son équilibre. Prenons, l’exemple de Mars, notre plus proche voisine. L’eau y a peut-être coulé, la vie s’y est peut-être développée. Les conditions climatiques auraient évolué et la planète serait devenue le désert minéral qu’elle est maintenant. C’est une hypothèse. En tout cas, il paraît impossible de nier que la vie puisse disparaître de la Terre. Un écosystème ne possède pas des propriétés d’autorégulation absolues, elles sont limitées, l’écosystème ne peut exister hors d’une certaine fenêtre de paramètres.

Créé par Anonyme le 11/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Morale de l'Histoire et Histoire de la Morale

Quand on dit d'une action qu'elle est soit "positive", soit "négative", soit "neutre" (cf. scénario 979), c'est bien parce que l'Homme pense qu'elle est "bonne" ou "mauvaise" (ou ni l'un ni l'autre) ! Ce sont donc bien des conceptions humaines issues de nos jugements de valeurs, donc de nos préjugés moraux. Aussi, même les lois écosystémiques, par le simple fait qu'elles ont été établies par l'Homme, sont profondément empreintes de notre Morale. Sinon, comment pourrions-nous "traduire ces impacts" ? L'Homme projette continuellement ses propres patterns moraux sur la Nature, et il n'est par conséquent jamais un observateur neutre. Tout cela est évident. De même, pourquoi dirions-nous que la "disparition d'une espèce par la seule inconséquence de l'homme est infiniment regrettable", si ce n'était parce que NOUS, et NOUS SEULS, trouvons cela regrettable. Je ne déborde donc pas d'optimisme, ni de pessimisme d'ailleurs, parce que je sais pertinemment que quoi que nous fassions subir à la Terre, nous serons les seuls à trouver cela soit grandiose soit criminel. Aussi, ne croyant ni au mythe du Progrès, ni à celui de la Chute, je ne fais que constater qu'il n'y aura qu'une Evolution (ces fameuses "propriétés d'autorégulation absolues" sont donc fausses, puisque rien n'est fixe, tout est Chaos), en Bien ou en Mal, peu importe, puisque ce sont là des concepts humains, trop humains…

Créé par yannick.borin1 le 12/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Logique destructice et inconséquences 3

Il y a les catastrophes naturelles et celles qui ne le sont pas car provoquées. S’enfuir de la Terre devenue poubelle est un comportement suicidaire et irresponsable. De plus, comment être convaincu de la faisabilité d’une terraformation ? La perspective de transformer un monde minéral stérile en seconde terre est séduisante et servira sans doute un jour pour l’expansion de l’humanité et de la vie dans son ensemble. La terraformation doit servir, si elle est possible, ce but d’expansion mais ne doit pas servir de bouée de sauvetage.
Ainsi les fous mettront le feu au navire, ayant fait exploser le moteur dans leur précipitation avide et se jetteront dans l’océan avec leur bouées, peut-être crevées. Les sages, eux, veilleront en priorité au bon état du navire ce qui ne les empêchera pas d’envoyer des éclaireurs en canot découvrir de nouveaux havres.

Créé par KarlOckard le 10/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Accords et désaccords 3

L'expansion extraterrestre de l'Homme ne doit évidemment pas être une fuite en avant. Sauf si cela devient nécessaire et, dans ce cas, au diable nos préjugés moraux qui feraient de nos devoirs des comportements suicidaires et irresponsables (peut-être est-ce là les remarques que nos grands explorateurs ont dû entendre avant qu'ils décident de n'écouter que leur folie et leur soif de découvertes !). Par ailleurs, pour être convaincu de la faisabilité d'une terraformation, il suffit de constater les avancées scientifiques dans le domaine des biotechnologies, ou l'incroyable démesure et l'immense complexité que constituent les mégalopoles et leurs réseaux autoroutiers. Certes il s'agit ici de notre préhistoire, mais ce n'est que le début ! Aussi je préfère davantage miser sur les fous que sur les sages: ils sont, à mon sens, plus près du véritable génie. Comme l'écrit Mehdi Belhaj Kacem: "Ce qui est jugé "bon", dans ce souk d'historiens à la petite semaine, se révèle à l'usage toujours le plus mauvais, car ils ne voient de réussite que dans les phénomènes de masses, de civilisations, de nombre, de peuples (alors que c'est le contraire qui nous intéresse et fait avancer, dans la perspective que chacun possède en propre, qu'est-ce qui a fait exception - qu'est-ce qui a défié l'Histoire ?)".

Créé par yannick.borin1 le 11/02/2003 | Evaluer ce scenario
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La terraformation

C’est uniquement le mépris de la Terre et le non respect des équilibres fondamentaux légitimés par la perspective hasardeuse de trouver refuge « ailleurs » qui est suicidaire.
La préservation de ce qui sera pour toujours le berceau de l’humanité doit être la priorité absolue. Mais bien sur que l’expansion est souhaitable et vivement encouragée.
La faisabilité de la terraformation est plus que jamais sujette à caution.
Il paraît difficile d’être convaincu par les piètres arguments avancés.
Les biotechnologies n’ont pour l’instant pas révolutionné grand chose. On peut tout juste parler d’augmentation de rendement quantitatif. On peut cependant espérer des avancées intéressantes : une bactérie, par exemple, qui pourrait fixer le carbone de l’atmosphère martienne et convertir le CO2 omniprésent en O2. Mais nous restons toujours dans la science-fiction. Pour ce qui est d’exhiber les mégalopoles pour démontrer la faisabilité de la terraformation, c’est un procédé complètement aberrant. Il s’agit d’un simple bétonage. Heureusement que les forêts proches produisent un air respirable (ce ne sont pas les pots d’échappement qui le font) et que d’autres terres produisent l’alimentation des citadins (le bitume se labourant très mal).
Quant à moi, je préfère miser sur le sage (par sagesse ?) et ne citer personne pour l’instant.

Créé par Anonyme le 11/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Only Chaos is real

Quels équilibres fondamentaux, autres que ceux de la thermodynamique ? Alors que tout est Chaos et Evolution, donc Mouvement, il est très difficile, et assez hasardeux, d'affirmer avec assurance que des équilibres fixes et absolus sont les règles régissant notre biosphère. Comme le dit si bien Popper, une vérité scientifique n'est une vérité scientifique que si on est en mesure de la vérifier constamment, donc de constamment la critiquer, de la soumettre à l'épreuve des faits. Ainsi les théories darwiniennes ne résisteront plus très longtemps à certaines avancées anthropologiques, et celles d'Einstein seront dépassées, dans les deux sens du terme. Par ailleurs, ne pas qualifier les avancées biotechnologiques de "révolutions", alors que les hommes et les machines sont de plus en plus inter- et intraconnectés, me paraît faire preuve d'un scepticisme appelant à l'hérésie. Et, si les forêts sont certes - pour l'instant - indispensables à la vie, je suis plutôt sidéré que l'on puisse qualifier les réseaux de communications transnationaux de "simple bétonnage" ! Je suppose que les pyramides ne sont que des amas de pierres servant de tombeaux ? Enfin, sur le berceau de l'Humanité, je ne pense pas que l'Homme soit fait pour rester au berceau, berceau qui disparaîtra à un moment donné de toute façon, même si ce n'est que dans des millions d'années !

Créé par yannick.borin1 le 12/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Y'en a pas d'autre, sur de sur

Etant donné l'augmentation croissante de l'age des vieilles personnes, moi, 15 ans, je vivrai certainement jusqu'à 140 ans. D'ici-là, le climat se sera réchauffé de 5 degrés, la population humaine doublé, les terres cultivables diminué, les gaz nocifs augmenté, les poissons diminué de plus de moitié. Y'a qu'une Terre y'en a pas d'autre, alors réfléchissez. Vous, oui vous qui me lisez, assis sur votre chaise d'ordinateur, vous avez plus de chances de devenir président des USA que l'humanité à trouver une autre planète vivable...

P.S:remplacez le point de suspension par votre conclusion et je vous promets que quand vous prendrez votre voiture, vous réfléchirez.

Créé par falsus le 08/12/2004 | Evaluer ce scenario
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Veni, vidi, et pas vici

La prétention est le propre de l'Homme.

An 2020 : Les gouvernements Européens cèdent à la pression des associations écologistes et consentent à modifier leur mode de production, de consommation et de recyclage de l'énergie.

An 2070 : Quelques autres gouvernements ont évolué, mais les principaux pollueurs persistent, se croyant aussi au dessus des lois de la nature. La Terre commence à ressembler à un grenier poussiéreux.

An 2100 : La Terre ressemble à un bidonville géant. Tous les gouvernements prennent conscience du danger, mais chacun tente de trouver une solution de facilité sans modifier ses habitudes.

An 2120 : Les choses se sont rapidement accélérées : la Terre ressemble à un immense égout. Les gouvernements sont dépassés. Ils constituent un projet commun de fuite vers une autre planète. Ils prévoient de transporter leurs récoltes de la dernière génération de végétaux transgéniques, de l'eau potable en quantité et du bétail (cf : la fuite du peuple des dauphins dans "Nous les Dieux", tome I. B.W.).
Cette population s'installe donc sur une autre planète et la colonise. Au bout d'un an maximum, la colonie meurt de faim.

"Comment l'Homme, destructeur de sa propre planète, a tenté à lui seul d'en façonner une autre ou l'échec d'une civilisation par sa trop grande confiance en soi" serait le dernier livre d'un écrivain tel que B.W., contant l'autodestruction de la race humaine de notre système solaire.

Créé par Anonyme le 10/11/2004 | Evaluer ce scenario
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Fin d'une ère d'ici 2050... Plus de pétrole, plus d'espace, plus d'eau potable...

En 2050, plus de pétrole : plus de carburant à base de pétrole, plus de plastique. Ces deux dérivés ont une place aujourd'hui si grande que la société telle qu'elle est ne peux vivre sans.
La croissance démographique, l'épuisement des ressources, l'avancée des déserts, la diminution des ressources en eaux potables...
Quelques année avant l'échéance, prenant conscience de l'impossibilité absolue de continer ainsi, les hommes chechent en urgence des solutions, même les impératifs capitalistes ne peuvent y faire obstacle, la survie de l'humanité et d'un mode de vie un minimum confortable sont en jeu.
Qu'arrive-t-il ? Quel système se met en place ? Comment les 10 milliards d'humains vivent-ils pendant et après le choc ? Difficile à imaginer...

Créé par jeremie.sp le 28/11/2005 | Evaluer ce scenario
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La théroie du chaos

Notre démographie progressera, à tel point que nous mangerons toute forme vivante, aussi bien animale que végétale. Pendant ce temps la politique laissera place à l'art et la spiritualité; petit à petit nous reviendront à nos fondamentaux mais... patience.
Notre démographie croissante ne s'arrêtera pas là; faute d'animaux et de végétaux nous commencerons à sucer les cailloux et le sable, laissant notre salive se charger de récupérer les sels minéraux essentiel au fonctionnement de notre corps. Cette vie rude et nomade verra notre démographie diminuée, celle-ci ayant atteint sa canopée.
Et comme tout singe qui se respecte c'est à la canopée de notre vie que nous atteindrons le nirvana mais... patience.
Faute d'avoir du bois et des boyaux de chats pour faire de sophistiqués instruments de musique nous taperons sur des cailloux et pratiquerons des rites ancestraux afin d’appeler la générosité des Dieux.
Notre chemin de croix continuera, tant bien que mal, et ce jusqu'au dernier grain de sable que le dernier des hommes sucera !
Pendant ce temps, les "morts", libérés de leur corps feront la fête dans l'univers; leur âme faisant partie d'un tout décomposé en milliards de débris; certains infimes d'autres gigantesque...
Le dernier homme aura la chance de voir le soleil que nous connaissons et tout les autres s'éteindre ! Nos âmes auront toutes rejoint l'univers.
Libérés de ce corps nous pourront enfin entrer dans une osmose spirituelle, nous mélanger afin de ne former plus qu'un seul esprit aussi Divin que Devin cet esprit rappellera à lui toutes les forces physique en mouvement.
De l’affrontement de cette force spirituelle, capable d'affronter la force magnétique physique et invisible nous entrerons dans un ultime combat; celui qui nous permettra de confronter le spirituel au matériel... Force du matérialisme ou de la pensée, la mort de l'un entrainera la mort de l'autre. Ce combat permettra de créer la symbiose de tout les éléments. Symptôme de cette symbiose: une implosion des plus magnifique; colorée et sombre à la fois; assourdissante de silence; destructrice et...
et...
et...
et...
et...
et...
et...
constructrice !
Un nouveau né apparaitra, comme l'enfant unique d'un tout. D'un tout se décline un rien et de multiples rien naitront un tout... une planète, puis un soleil, et une picoforme de vie, rénégate de l'insouciance d'un monde sombre et gazeux, donnera lieu à une protéine, qui elle-même, volontaire de son identité se différenciera des autres pour créer une bactérie...

L'histoire se répétera... mais quelle en sera sa nouvelle différence ?
Quel nouvelle épice viendra pimenter cette savante cuisine ?

Créé par Raf le 12/12/2011 | Evaluer ce scenario
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Et si on devenait obèse ?

Notre alimentation change. On passe moins de temps au moment des repas. On ne fait plus la cuisine, on préfère réchauffer des plats tout préparés dans le micro-ondes. Les jeunes sont friands de Mac-Do, Soda et barres chocolatés. Certains ados jeûnent certains repas.
Ne risque-t-on pas de voir apparaître une population ne mangeant que graisse, sucre , et délaissant les repas équilibrés ?
Et si toute la population devenait obèse ? On vivrait sûrement moins longtemps. Tout le monde serait concerné dès 30 ans par des cancers, diabètes, et autres maladies.

Créé par dumont.leboulou le 02/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Les capsules nutritives...

En effet notre alimentation change. L’avenir préservera aussi bien la vie des végétaux que celle des animaux. Désormais notre mode de nutrition se limite à l’absorption des nouvelles « capsules nutritives ». Elles nous apportent en une bouchée les sucres- protéines- vitamines… dont nous avons besoin. Nous avons certes perdu les plaisirs de la table mais parallèlement nous avons réglé les problèmes liés à une mauvaise alimentation. Le gain de temps était également un facteur décisif dans une société qui nous demande d’aller de plus en plus vite.

Créé par Zephira le 03/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Les capsules nutritives: un pas vers l'éveil des consciences?

Les capsules nutritives sonneraient donc le glas des plaisirs de la bouche, après une société tournée vers les cinq sens. Oubli quasi-total du gout, puis évolution vers les autres sens: tout le plaisir "sensuel" s'efface pour gagner du temps et de "l'efficacité" (création de la pilule du plaisir, orgasme instantané, etc...) renfermement des humains suite à la disparition du moment de rencontre qu'est le repas... ne subsisteraient plus que quelques clubs de l'épicurisme où l'on passerait des heures à table et au lit... l'efficacité serait omniprésente, jusqu'à ce qu'on se rappelle que dans le travail comme dans la vie, l'efficacité est directement proportionnelle à la motivation et au plaisir qu'on y prend... Ainsi donc, l'épicurisme et le plaisir "raisonnés" feraient leur apparition, avec une recherche du plaisir en adéquation avec l'équilibre nécessaire du monde et des individus...

Créé par sherbaux le 07/02/2003 | Evaluer ce scenario
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La quête du plaisir

Nous avons finalement perdu le plaisir des sens ainsi que toutes ses subtilités pour préférer un plaisir cérébral, immédiat et efficace. Désormais c’est très tendance et les moyens d’y parvenir ne manquent pas (programmes interactifs, grandes variétés de pilules, stimulations des zones cérébrales…) Avec le temps, le plaisir est devenu de plus en plus programmable, calculable, dosable, instantané, puissant… mais parallèlement un sentiment d’éternelle insatisfaction grandit dans les esprits… C’est comme si nous avions oublié que le plaisir n’était pas seulement rattaché à notre cerveau mais plutôt à tout notre être, à tout ce qui nous entoure… Alors respirez à plein poumons, ouvrez les yeux, touchez, sentez, goûtez pendant que nos sens nous le permettent encore !

Créé par Zephira le 09/02/2003 | Evaluer ce scenario
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La reconquête de l'esprit

Malheureusement, c'est l'inverse qui prévaut de nos jours ! C'est bien le plaisir des sens qui dicte à l'homme moderne ses comportements. La consommation de masse actuelle a pour seul dessein la satisfaction immédiate (et plus ou moins efficace) de ces sens. Sinon pourquoi construire des centres touristiques, des musées, des parcs d'attraction, des discothèques ? Pourquoi pensez-vous que les jeunes aiment tant s'enivrer, que se soit dans l'alcool ou le cannabis ? Pour s'élever intellectuellement ? Non, c'est pour le plaisir des sens, pour se divertir, évidemment. Et c'est bien celui qui osera critiquer et remettre en question ces comportements ludiques, qui pourra se vanter d'avoir maîtrisé ses pulsions émotionnelles. Par ailleurs, la Science étant aujourd'hui asservie par la Technique, toutes ses productions sont immédiatement contingentées pour la production de masse, et la satisfaction des masses. Ainsi, si certains veulent aujourd'hui légaliser la consommation de cannabis, et son accès à tous (ou disons aux majeurs) comme pour l'alcool, ce n'est certainement pas pour faire de cet hallucinogène un moyen, pour INITIES SEULEMENT, d'accéder à certains potentiels de leur cerveau, mais bien pour le plaisir de TOUS. Le peuple veut son opium, ne l'oublions pas !

Créé par yannick.borin1 le 10/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Et si la société était scindée par définition, par la différence de motivation dans la vie?

Alors entre le peuple qui veut son opium, qui continue sa recherche effrénée du plaisir, et l'"élite" qui conçoit la réussite et l'évolution comme une reconquête de l'esprit, la société est-elle donc composée de 95% d'épicuriens, concommateurs de TV, ciné, starac et autres loft, avec 5% de décideurs, d'esprits décidant de la suite? Faut-il donc que toute société soit inégalitaire? Mais la société ne serait-elle pas un grand parc d'attraction, géré par quelques têtes pensantes? N'y a-t-il que des "intellos" et des "fêtards", et pourquoi n'existerait-il pas une "voie du milieu", un homme équilibré entre soif de vivre et de penser, ou plutot de vivre "à l'intérieur ET à l'extérieur" de son propre corps...

Créé par sherbaux le 17/02/2003 | Evaluer ce scenario
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La Société est INTRINSEQUEMENT inégalitaire.

Je rappelle aux croyants du "tous égaux" (qui se trouvent être, plus ou moins consciemment, des partisans du clonage social) que nous sommes tous INEGAUX, car tous UNIQUES. C'est bien parce qu'il existe des différences de compétences entre chacun que les notions de liberté, de respect, donc de subordination et d'autorité, peuvent encore avoir un sens, même si des inconscients scandent depuis des années le retournement de ces valeurs. Oser imaginer la société humaine sans structure verticale est une aberration née des délires socialo-marxistes du XIXe siècle, dont le siècle suivant a démontré, dans le sang, les véritables finalités ! En outre, à quoi me sert un ami s'il est mon égal ? Comment puis-je compter sur lui ? C'est parce qu'il est capable d'agir différemment, de me conseiller plus finement que je peux lui faire confiance, non ? De même, ouvriers et patrons sont totalement inégaux car ni les uns ni les autres ne sont omnipotents. Supposer le contraire impliquerait que les uns n'ont pas besoin des autres, et réciproquement. Et toute COHESION sociale serait alors impossible !

Créé par yannick.borin1 le 18/02/2003 | Evaluer ce scenario
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La Société est INTRINSEQUEMENT inégalitaire: ne pas confondre égalité (tous au même niveau) et clonage social (tous pareils)

Un ami ne peut être un ami que si nous discutons sur un pied d'égalité: si l'un est supérieur à l'autre, c'est un rapport idole/fan, plus qu'ami/ami, et ça ne peut rien apporter de positif... mais ne pourrait-on inventer un système politique (ou social) qui permettrait à chacun de développer sa différence, et d'apporter sa pierre à la structure du système: il est vrai que le "socialo-marxisme" a échoué, mais le capitalisme libéral forcené laisse-t-il plus la parole à chacun? tout courant politique poussé à son extrême s'oppose-t-il à la démocratie?

Créé par sherbaux le 20/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Le plaisir : le remède de nos maux.

C’est « Le Plaisir », en lui-même, qui dicte nos comportements. Et dans ce domaine, chacun voit midi à sa porte…. Mais comment pourrait-il en être autrement ?!! Le plaisir n’est-il pas le carburant de notre humanité ? Une sorte de soupape nous permettant d’évacuer toutes les tensions accumulées ?… La question est de savoir si nos plaisirs vont justement évoluer avec le temps ? Vont-ils être modelés par les nouveautés technologiques ? Allons-nous « prendre le temps » de les rechercher, de les savourer, de les apprécier ? Allons-nous perdre l’usage de certains sens (le goût, l’odorat) pour en privilégier d’autres (la vue, le toucher, l’ouie) ? Et puis, accéder à certains potentiels de notre cerveau n’est-il pas quelque part une forme de plaisir ?…

Créé par Zephira le 10/02/2003 | Evaluer ce scenario
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TROP de plaisir = la cause de bien des maux

La Volonté de puissance est le carburant de l'humanité. Le plaisir est davantage un lubrifiant - pour parler mécanique - et, à ce titre, il ne faut point en abuser. Le plaisir est en effet le contentement de soi-même, le moteur d'un certain bien-être (cf. Dictionnaire): il est la drogue dure de l'esprit contemplatif, car s'il permet de jouir d'une situation, il ne peut par contre la dépasser puisque le dépassement de soi nous oblige généralement à changer de peau et à détruire ce qui nous plaisait. Le plaisir ne recherche pas les nouvelles contraintes que le désir, par exemple, juge lui nécessaires. L'abus de plaisir nous assujettit entièrement à nos pulsions parce que celui-ci va toujours rechercher les conditions nécessaires à son surgissement. Il devient alors une canne pour esprit boiteux, une excuse à son propre dépassement, et c'est pourquoi il ne faut pas devenir trop gourmand de ce mets certes savoureux. En outre, nos plaisirs seront très certainement modelés par la Technique et réciproquement, parce que nous voudrons qu'ils soient assouvis, et ce quels qu'en soit malheureusement le prix. Aussi, au sujet de l'accès aux potentiels encore inconnus de notre cerveau, je dirais qu'il y a sans aucun doute un plaisir de la découverte, néanmoins il ne doit pas être la fin, mais un moyen ! Voire une simple étape… D'où la nécessité de subordonner le plaisir à la réflexion, à la critique.

Créé par yannick.borin1 le 11/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Le Plaisir

Le plaisir, on peut être contre ou pour, cela restera en nous, êtres humains.
Pour une bonne raison, c'est qu'il fait partie intégrante de notre instinct de survie.
Si nous n'avions plus de plaisir, alors aucune reproduction sexuelle, plus de nourriture, etc.
Mais l'exces est mauvais aussi. Il faut savoir etre responsable, et ce n'est pas jetant en prison nos enfants qui consomment des drogues, que notre monde sera meilleur.

Aprenons a vivre ensemble, bannissons nos préjugés basés sur des informations trop souvent contradictoires de la télévision. Servons nous des drogues pour guérir le monde.

PS: On nous ment sur les drogues. La prohibition et la réppréssion rapportent beaucoup plus que la légalisation.
Pour l'exemple du cannabis, une simple recherche sous un moteur de recherche vous le prouvera:
tapez "cannabis", lisez, épluchez les informations.
maintenant tapez "chanvre" (cannabis sativa est simplement le nom latin du chanvre, utilisé depuis 15.000ans par l'homme)
Comparez, vous verez que l'un des deux n'est qu'un instrument médiatique, alors que c'est la MÊME plante.

Créé par nico_c3k le 21/12/2006 | Evaluer ce scenario
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Et si nous ne savions plus dissocier virtuel et réel?

Le monde virtuel dans lequel nous nous distrayons est tellement bien conçu qu'il ressemble à la réalité. Les multiples stimuli que nous recevons lorsque nous sommes dans le virtuel ne nous permet plus de faire la distinction. Notre cerveau est tellement sûr d'être dans la réalité que lorsque nous mangeons un steack virtuel nous avons son goût dans la bouche. Même dans la réalité virtuelle (drôle d'association de mots...) nous pouvons nous connecter à une autre réalité virtuelle, et ainsi de suite.
Au bout d'un moment, nous ne savons plus comment sortir, si nous sommes sortis, quelles sont les personnes que l'on connaît vraiment et celles imaginées par l'intelligence artificielle de la machine qui nous a fait plonger dans cette réalité.
Le nombre de personnes souffrant de troubles de la personnalité est en augmentation, énormément de gens souffrent de schizophrénie, de dépression, le nombre de crimes a augmenté, les gens ne sachant plus s'ils sont dans un jeu ou non, les gens ont peur de se faire agresser. Les terroristes profitent de la confusion pour agir, créent leur propre monde virtuel et lobotimisent une partie de la population, les gens s'entre-tuent. Ceux qui ne sont pas fous se réfugient dans la drogue ou dans un monde virtuel pour échapper à la "vraie" réalité: affreuse...

Mais est-ce la réalité, ou un autre monde virtuel??

Créé par igano le 20/10/2006 | Evaluer ce scenario
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Les capsules nutritives?

Pourquoi ne pas créer un comité appartenant è l'OMS régulant des produits alimentaires. Il autoriserait uniquement des aliments et des produits Bio sans pesticides, respectant la nature (emballages Bio degradables). Cela nous éviterait d'avoir recours aux capsules nutritives et ne plus consommer de la "nourriture' trop grasse et trop sucrée.

Créé par ivaldi_cedric le 03/08/2004 | Evaluer ce scenario
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L'homme perd la notion de gout et par la même occasion commence à se détacher du monde physique

Les capsules nutritives ont remplacé la nourriture sur Terre et végétaux et animaux croissent sans l'intervention de l'homme. Les hommes sont en meilleure santé, mieux batis et il n'y a plus un seul obèse.
Seule ombre au tableau, les études montrent que les gens perdent petit à petit la notion de gout et manger est devenu un acte tellement banal que certains oublient de s'alimenter. De plus, si ils sont en meilleur santé physique, leur santé mentale a évolué vers le bas. Il leur manque quelque chose. Quelque chose n'est pas stimulé et le corps le ressent comme un manque.

Petit à petit, les hommes se rendent compte que manger ne permet pas seulement un équilibre physique, mais aussi psychique car ils "sentent" réellement ce qu'ils mangent et qu'ils ont besoin que leurs 5 sens s'expriment pour qu'ils puissent se sentir équilibrés.

Du coup, une nouvelle politique autour du gout s'organise: les enfants sont éduqués dès leur plus jeune age à manger équilibré mais aussi, le respect de toute espèce vivante afin qu'ils ne les considèrent pas comme de simples biens de consommation.

Créé par benoit.caldairou le 10/11/2004 | Evaluer ce scenario
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Si les populations affamées décidaient de se venger des populations qui accaparent les calories...

Les populations des pays affamées ou qui n'arrivent qu'à "manger pour vivre" observent les populations qui "vivent pour manger" et se disent qu'il serait facile de soumettre ces populations ralenties physiquement par leur surpoids et mentalement par leur accoutumance à la télévision "lobotomisatrice". Les pays pauvres ne pourraient attaquer de front les pays riches en raison de leur avancée technologique et s'infiltreraient discrètement pour accomplir les taches jugées fastidieuses ou dégradantes par les populations riches. Petit à petit, elles pourraient contrôler l'ensemble des organes du pouvoir économique, politique... en laissant tout le loisir aux populations riches de s'empifrer devant la télévision qui leur enverrait des images rassurantes qui les détourneraient de la réalité physique. Arrivés au fait de leur pouvoir, les populations pauvres pourraient expulser ou asservir les populations riches incapables de se défendre ou de s'unir pour se rebeller...

Créé par Anonyme le 28/12/2004 | Evaluer ce scenario
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Et si certains scénaristes retournaient à l'école ?

Ils découvriraient que la consommation d'animaux est partie intégrante et nécessaire de l'histoire et de la survie de l'espèce humaine. Imaginons que nos ancêtres préhistoriques se soient contentés, selon les conseils de nos amis végétariens et défenseurs des animaux, de se nourrir de fruits et de légumes, voire simplement de paître tranquillement autour de leurs cavernes. Je doute sincèrement que nous soyons alors nés pour pouvoir parler du résultat, étant donné les conditions écosystémiques des différentes époques que l'australopithèque et ses futurs congénères/adversaires ont dû traverser pour arriver à l'homme moderne. En outre, il n'aurait jamais eu l'idée de se protéger du froid avec l'aide de fourrures animales ni de se mettre à l'élevage de bovidés, entre autres.
Que faire alors des tribus actuelles qui osent encore chasser et pêcher pour leur propre survie ? Doit-on les enfermer pour atteinte à la vie des animaux et refus de se convertir au régime végétarien ?
Quelle pourrait être d'ailleurs cette évolution physique et spirituelle de l'humanité, alors que les viandes ont des propriétés biochimiques nécessaires au corps humain ? Et pourquoi ne devrions-nous pas extraire ces composés biochimiques pour les recréer en laboratoire, et préserver ainsi un tant soit peu la nature ?

Créé par yannick.borin1 le 04/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Les australopithèques ne faisaient pas de balade en voiture dans des parcs animaliers, vêtus de 100% coton, tout en avalant leur Big Mc quotidien.

Ce sont comme vous le dites les changements de conditions écosystémiques d'une époque à une autre qui sont à l’origine de l’émergence du végétarisme.
En effet l’australopithèque faisait partie intégrante de l’écosystème et y était impliqué bien plus viscéralement que nous, étant un maillon de la chaîne alimentaire.
L’homme moderne s’en distingue par sa place toute différente, ainsi nous faisons toujours partie de l’écosystème planétaire mais néanmoins nous ne nous plaçons plus au même niveau dans la chaîne alimentaire.
Aujourd’hui l’homme moderne ne chasse et ne pêche plus que par loisir (ou pour réguler artificiellement les populations animales dont les prédateurs naturels ont été éliminés par l’homme), il domine cette chaîne.
C’est donc à lui qu’incombe le maintient de l’équilibre écosystémique puisqu’il en est le principal modulateur de par son intense activité industrielle.
D’autre part les animaux consommés par l’homme possédaient effectivement des propriétés biochimiques indispensables à l’homme.
Mais d’où ces animaux tirent-ils ces éléments qui leurs sont au même titre indispensables ?
De 2 sources: l’une est végétale, l’autre est la consommation d’animaux utilisant la 1ère source.
Arrêtons donc de croire que la viande nous est aussi indispensable qu’à notre cher ancêtre (qui devait en consommer bien moins que les occidentaux).
Enfin l’évolution tant physique qu’intellectuelle de l’humanité ne résulte pas de son alimentation, rappelons pour la 1ère qu’elle est le produit de mutations génétiques et que la 2nd a pour moteur essentiel la modification du style de vie (ex: passage du nomadisme à la sédentarisation )
L’évolution apportée par le végétarisme résiderait donc plutôt dans la compréhension de ce qu’implique ce nouveau style de vie…

Créé par wolthocot le 13/08/2003 | Evaluer ce scenario
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Tout cela est peut-être vain...

Ceci en réponse à tous les scénarios écrits dans toutes les rubriques qui traitent de l'Homme, de son état et de son futur.

Je ne crois pas personnellement à ce que je vais écrire, du moins pas pour le moment. Je crois que chacun est important, j'ai des ambitions, et si ce que j'avance se révèle vrai, alors la vie n'aurait aucun sens. Mais cela m'a paru intéressant.

Avec quoi, tous ici, avez-vous écrit ? Avec quoi avez-vous réfléchi ?

Avec votre cerveau, certainement, comme moi maintenant, ou celui d'un autre dans quelques cas extrêmes si vous avez subi une greffe impossible ou si un ordinateur conçu par une connaissance vous dicte les phrases.

Et sur quoi écrivez-vous?
Sur quoi portez-vous un jugement?

Sur l'Humanité, sur chaque être humain, sur chacun des cerveaux humains. Car tout ce que cette planète a été, est et sera, sous le règne humain, n'est dû qu'aux pensées cérébrales de chacun des Hommes qui ont été, sont ou seront.

N'est-ce pas là un moyen vicié, un mauvais procédé, un manque certain d'objectivité et d'impartialité, que de demander une autocritique à un organe ? Pour analyser, on utilise des moyens extérieurs au phénomène, à l'objet, à l'être,à la chose à analyser. Sinon, comment ne pas douter de la fiabilité des résultats ?

Toute pensée sur le monde, toute réflexion juste sur l'Homme devient donc impossible de notre part.

Tout cela est peut-être vain...

Créé par Anonyme le 10/01/2008 | Evaluer ce scenario
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Faux, faux et encore faux

L'Homme est fait pour juger. Son esprit a une conscience, d'abord tournée vers l'auto-critique, puis vers la critique envers ceux qui manquent d'objectivité pour leur part. Qu'est-ce-qui différencie l'Homme de l'animal déjà ? La capacité à se projeter dans le futur. Ainsi, en réponse à l'anonyme auteur du scénario 7439, l'Homme DOIT connaître tous les impératifs du futur, afin de ne pas effectuer de mauvais choix. Ce n'est pas le scénariste qui juge le futur des Hommes mais c'est le lecteur qui peut juger ou perpétuer son idée. Les conséquences sont trop multiples pour la réfléxion d'une seule personne, ce qui implique l'idée d'autres personnes pouvant rectifier, aider, justifier, penser, repenser, etc. La vraie ambition de l'Homme peut être de contrôler son futur sous une bonne forme. L'impartialité n'est pas non plus nécessaire à la création d'un futur car ce futur comporte une part de nos expériences et de nos erreurs passées. Et c'est par la complexité de la pensée de l'être humain que l'on peut avoir une fiabilité des résultats. L'écriture ne se joue pas avec un seul organe. Chaque sport utilise au moins 3 sens ( en particulier l'ouïe, la vue et le toucher) et il en va de même avec le jeu de l'écriture. C'est avec chaque cellule et son immense expérience qu'on écrit, avec chaque sens que l'on décrit un futur réalisable ou simplement un futur que l'on peut envisager. Le principe de base de l'Homme est d'ANTICIPER. Ainsi se passe notre vie. Et ainsi en découle les scénarios qui servent à quelque chose de peut-être plus grand que nous et qui forme l'Arbre des Possibles.

Créé par ALH le 11/05/2008 | Evaluer ce scenario
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Année 2150 - Poudre de roche et chair lyophilisée

Après avoir été alerté sur la nécessité de ne plus manger de chair animale, pour des questions d'éthique et de santé, le monde entier connût une courte pause dans l'holocauste des animaux de consommation, entre les années 2020 et 2050. Chacun avait pensé qu'enfin, le monde était en voie de végétarisme. Ce qui n'avait pas empêché l'effondrement de la diversité biologique, ni la raréfaction des espèces animales, parmi lesquelles les abeilles, ni l'amplification du déboisement des quelques forêts qui étaient encore vivantes, car l'humanité ne cessait de proliférer et de dilapider les ressources naturelles de la Terre. En conséquence, faute de pollinisation, la plupart des arbres et des végétaux comestibles disparurent aussi assez rapidement. Á leur tour, les animaux sauvages périrent.

En 2150, quelques éleveurs ont encore de rares élevages de volatiles, ovins et bovins, nourris de copeaux de divers déchets et de chairs mortes lyophilisées. Les conditions draconiennes de production végétale in vitro rendent les cycles de floraison, maturation et cueillette si longs et si contraignants que toutes les populations manquent de vitamines. Seules, les élites consomment le peu de fruits et légumes produits in vitro, alors que la production de cellules animales artificielles est en plein essor; les techniques sont maîtrisées depuis longtemps, et la chaîne de fabrication tenue par des robots, est peu coûteuse et très rentable.

Désormais, il n'est plus interdit de faire de l'élevage d'humains: la chair humaine est très prisée par les fins palais des élites, à qui les meilleurs morceaux sont réservés: cervelle, foie, c½ur, rein, sexe, cuisse et fesse. Les chairs des sexes masculins et féminins ont la réputation de décupler la puissance des activités sexuelles, auxquelles les élites s'adonnent en permanence, par ennui ou pour diminuer leur stress. Les pauvres consomment des sachets de chair de cadavres lyophilisée, peu onéreux. En 2150, il n'est plus question de végétarisme, ni végétalisme ou véganisme, seulement de survie.

Conséquence d'une telle alimentation ? L'espérance de vie ne dépasse pas 43 ans en moyenne, les capacités cognitives sont en déclin, le cerveau étant privé de l'énergie puisée dans la nourriture. Et, en plus d'une multiplicité de maladies et cancers que l'on ne sait plus soigner, faute de moyens et de savoirs, les faiblesses organiques, rénales, cardiaques et pulmonaires sont très courantes. Le monde entier souffre d'une grave carence en vitamines, celles que les végétaux et minéraux lui apportaient autrefois. La prostitution des pauvres auprès des riches qui paient en nature (en fruits et légumes) ne suffit pas à se prémunir de cette carence. Et les fabrications synthétiques sont trop rares et chères pour subvenir aux besoins de 18 milliards d'humains.

L'INRS, l'Institut National de Recherche en Survie (ex INRA, Institut National de Recherche Agronomique) a mis au point un extracteur de minéraux de consommation. La technologie utilisée est dérivée de la fracturation hydraulique qui avait servi, au cours des deux siècles précédents, à prélever les gaz de schiste. Les minéraux indispensables au corps, phosphore, potassium, sodium, chlore, soufre, cuivre, magnésium, manganèse, fer, iode, fluor, zinc, cobalt et sélénium peuvent être aspirés à des profondeurs vertigineuses. Régulièrement, des groupes armés s'approchant des lieux d'extraction pour détourner les drones de livraison, sont atomisés au canon à hydrogène.

L'INRS est également chargé de la distribution des minéraux auprès des populations. Les enfants sont servis en premier, les vieillards en dernier. En 2150, les élites n'ont aucune considération pour le potentiel intellectuel et spirituel d'une personne expérimentée. Seules comptent la santé et la fraicheur des enfants, que les élites s'approprient le plus jeunes possible, pour les consommer, sexuellement ou accommodés en festins de bouche, par des chefs cuisiniers sanguinaires et étoilés.

Créé par NoWay le 20/05/2018 | Evaluer ce scenario
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