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| Depuis déjà plusieurs dizaines d'années, les scientifiques avaient pactisé avec les marchands.
Leurs recherches ne portaient donc plus du tout sur la connaissance désintéressée du monde, mais uniquement sur le profit mercantile à très court terme.
Certains oeuvraient dans le domaine médical en inventant de nouvelles maladies afin de pouvoir distiller des pseudo remèdes au compte goutte. D'autres avaient trouvé un très bon filon en brevetant le vivant. Il leur suffisait juste de le modifier en agissant légèrement sur les gènes. Ensuite, il leur restait juste à contaminer la planète pour qu'elle leur appartienne légalement.
En pactisant avec les marchands, les scientifiques avaient de plus pu bénéficier de systèmes de communications très performants. Ils avaient donc fini par convaincre le commun des mortels qu'ils oeuvraient pour le bien de tous. Ainsi, la plupart des gens croyaient donc que la science pourrait bientôt résoudre la faim dans le monde, éradiquer toutes les maladies, voir même permettre de coloniser un jour une autre planète...
Certains des scientifiques avaient toutefois élaboré une autre stratégie, en jouant soit sur la peur, soit sur l'espoir.
Ils menaient donc tranquillement de longs programmes de recherches, comme sur la probabilité d'une collision de la terre avec un astéroïde, ou encore sur l'éventualité de pouvoir maîtriser un jour l'énergie de fusion nucléaire...
Eux n'étaient généralement pas trop pressés d'obtenir des résultats.
Le professeur Xyltruc, qui travaillait à l'Institut Thermonucléaire d'Expérimentations Radioactives (ITER), n'était pas trop bien vu de ses collaborateurs, parce qu'il mettait un peu trop de zèle dans don travail.
Un jour, en activant l'accélérateur de particules, dans l'espoir de faire naître un "mini soleil" (source hypothétique d'énergie de fusion nucléaire), le professeur Xyltruc eut, un très court instant, la stupeur de constater qu'il venait de mettre au jour un "mini trou noir". |
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