EXPLORATEUR DU FUTUR: WEE Nombre de scénarios créés:  1

Scénarios 1 à 1 sur 1

	6855	L'Homme égal à lui-même
		Comment croire qu'une fin du monde programmée et connue du public ferait ressortir le meilleur de l'humain ? - Les extrémismes religieux ne se retiennent plus du tout: c'est la course à la faveur de leur divinité tutélaire, à celui qui sera le plus digne du paradis en anéantissant ou en convertissant sauvagement les infidèles. - La science est exclusivement tournée vers un moyen de préserver les plus riches élites : cités souterraines autonomes ou "vaisseaux-mondes". Peut-être les populations normales en bénéficieront-elles mais selon les places disponibles => course à l'éligibilité. - Les mystiques non-violents se retirent hors du monde dans des communautés qui philosopheront jusqu'à la fin. D'autres essayent de parcourir le monde pour apporter tranquillité d'âme à ceux qui le souhaitent. - Notre société est hypergénératrice de frustrations, de névroses et d'interdits depuis des générations... les plus comprimés se lâchent. ils violent, détruisent, obéissant à des pulsions qu'ils n'avaient pas forcément et qui se sont construites au fil du temps sous l'effet des normes d'une société qui va soudain disparaitre. - Une certaine frange de la population pense au suicide. Ceux qui n'ont pas encore plongé tout au fond se disent qu'en 2 ans une solution pourrait être trouvée, et le suicide leur fait donc peur. Les autres n'hésitent pas. - D'autres n'y croient pas et tentent de se raccrocher à un train-train qui s'étiole de plus en plus sous l'effet des autres "clans". - Des communautés de diverses philosophies (culte de l'extase par exemple) se regroupent pour vivre les dernières années dans une succession d'orgasmes, de plaisir musical, gastronomique ou autre. - D'autres, plus solitaires, essayent de regrouper un noyau dur de connaissances pour vivre tous ensemble, avec amis et êtres aimés (ce qui est rendu difficile par le fait que si l'on a 5 amis, chacun de ces amis ont eux aussi 5 amis et ainsi de suite) Dans tous les cas, en dehors de la violence de ceux qui se sentent soudain "libres", une apathie généralisée recouvre le monde, avec sans doute les institutions essayant de garder le monde tel qu'il est, trop terrorisés à l'idée que tout cela n'a servit à rien. Comme si perpétuer le systeme, pourtant imparfait, ferait reculer l'échéance.   Afficher les scénarios connectés
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