Scénarios arborescents
Arborescence du scénario 1498

ET SI... on se rendait compte que les végétaux sont aussi des êtres vivants ?

Il faudrait arrêter de croire que sous prétexte que les végétaux ne nous ressemblent en rien, ils ne sont pas capables d'échapper à un danger, de crier leur volonté de survivre, on peut les exterminer sans problème. Tuer des êtres vivants (végétaux ou animaux) n'est pas mal en soit si cela est fait dans l'unique but de survivre et sans éxagération. Si le végétal ne souhaitait pas autant survivre que l'animal, il ne chercherait pas le maximum de lumière, d'eau... Je ne sais pas si les plantes ressentent des émotions (même si il y a la nouvelle de B.W.), mais ils forment un monde bien à eux: le fait de ne pas le comprendre ne nous donne pas le droit de le détruire !

Créé par proctor-k le 31/01/2003 | Evaluer ce scenario
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ET SI… nous fondions des scénarios sur des vérités scientifiques ?

Chez tous les êtres vivants, nous pouvons observer des structures et des processus physiques et biologiques semblables, voire totalement identiques. Ex: l'ADN, ce serpent cosmique constitué des mêmes nucléotides que nous retrouvons chez toutes les espèces vivantes, et qui obéit à un processus de réplication inchangé depuis que la vie est sur Terre, et ce en dépit de toutes les variations écosystémiques que nous lui connaissons. Sans parler des vingt acides aminés qui constituent les protéines, et présents également chez toutes espèces vivantes, du virus à l'homme.
Faut-il pour autant appliquer à ces végétaux nos préjugés moraux, comme "échapper à un danger", " crier (!) leur volonté de survivre", ou un quelconque "droit" ?
Peu importe donc que nous tuions des animaux ou détruisions des végétaux si ces destructions ne sont que les bases nécessaires à une création supérieure ayant pour objectif principal le maintien de la vie. A nous d'être les acrobates du futur ayant pour tâche de maintenir ces fragiles équilibres écosystémiques et thermodynamiques tout en érigeant un modèle de civilisation supérieure.

Créé par yannick.borin1 le 04/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Acrobaties périlleuses

Végétaux, animaux et hommes sont constitués par la même matière. On peut en déduire que nous formons un tout: la biosphère. Si nous sommes un méta-organisme, nous ne pouvons nous détruire réciproquement: un organisme n'attaque que des éléments étrangers à lui ou devenu tels (comme les cellules cancéreuses). Si l'homme pille les ressources, il n'appartient plus à ce méta-organisme mais devient un parasite. Et lorsque le parasite épuise son hôte, il meurt à brève échéance.
C'est un équilibre respectueux qu'il faut rechercher et sans doute pas tenter des acrobaties. L'acrobate se casse presque systématiquement la figure quand il tente un nouveau numéro. L'histoire a montré qu'en matière d'écologie, les conséquences d'une mauvaise gestion peuvent être considérables.

Créé par KarlOckard le 09/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Fausse logique et immobilisme

Végétaux, animaux et hommes ont des STRUCTURES et des PROCESSUS physiques et biologiques communs, mais ils ne sont en aucun cas constitués par la même matière (quel organe humain fabrique donc de la chlorophylle ?). Arrêtons de croire que nous sommes tous égaux ! En outre, virus, bactéries et autres "parasites" appartiennent également à la biosphère, que cela nous plaise ou pas et, loin de nos préjugés moraux, ils luttent pour leur survie et leur prolifération, selon leur propre programme génétique. Ainsi l'homme appartient-il PLEINEMENT à ce méta-organisme bien que, par son histoire, il s'inscrive en NEGATIF par rapport à celui-ci. Son but, si cette téléologie peut toutefois avoir un quelconque sens, est d'accéder à la Connaissance et, pour arriver à ses fins, l'homme n'a d'autres moyens que d'observer/imiter/scruter/disséquer la Nature avec tous les outils que son cerveau sera à même de concevoir. L'expansion extraterrestre de l'Homme sera aussi une nécessité. Faudra-t-il l'empêcher de terraformer d'autres planètes et, a fortiori, de terraformer la Terre ? Ou devra-t-il subir les futurs catastrophes naturelles parce qu'il aura "péché" ? Nous trouvons peut-être injuste et immoral que les lions s'attaquent aux gnous les plus faibles (i.e. les plus jeunes et les plus vieux), mais les lions s'en moquent. Telle est la première Loi de la Nature.

Créé par yannick.borin1 le 10/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Logique destructrice et inconséquences 1

Il est parfaitement évident que l'ensemble de la biosphère (végétaux, animaux et hommes) sont constitués par la même matière, les mêmes éléments chimiques, ceux-là même nés au coeur des étoiles.
Les molécules formées à partir de ces éléments universels peuvent effectivement être différentes entre plantes et animaux par exemple,
de la même manière que les cellules différentes du corps humain produisent des molécules propres à elles-mêmes.
Par exemple, les neurones produisent de l'acétylcholine, de la sérotonine. Ce sont des molécules que l’on ne trouvera jamais dans d’autres cellules du corps (de même qu’une racine de plante ne contient pas plus de chlorophylle qu’un globule rouge humain).
Et pourtant, corps humain ou plante constituent des organismes dont toutes les cellules coopèrent dans l’unique but de sa survie. Par conséquent, l’hétérogénéité moléculaire n’implique en rien le fait que la biosphère ne puisse constituer elle aussi un méta-organisme. On peut tout à fait proposer ce point de vue. Quant aux virus et bactéries pathogènes, elles appartiennent autant à ce méta-organisme, ils sont vecteurs génétiques et éléments de régulation nécessaires.
Par ailleurs, affirmer donc, que plantes, animaux et hommes sont constitués par la même matière (comment le nier ?) n’a jamais impliqué l’égalité des êtres vivants. La hiérarchie des réseaux trophiques est une évidence, comme la hiérarchie des cellules et des organes dans un organisme.

Créé par KarlOckard le 10/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Accords et désaccords 1

Ce qui était surtout dérangeant dans le scénario 966, c'était l'association d'un terme aussi générique que "matière" (auquel je préfère nettement les termes de structures et de processus, plus précis), avec l'adjectif "même" qui renvoie trop fortement à une identité totale (là encore, je préfère la prudence de mots tels que "similaires", "semblables" ou "communs", peut-être par choix stylistique). Mais sur le fond, nous sommes d'accord: il y a là une certaine unicité de la vie ou, du moins, des dénominateurs communs, tel que l'ADN. Par ailleurs, le scénario 966 impliquait clairement une relation de cause à effet entre le fait que nous vivions dans un méta-organisme, la biosphère, et le fait que nous ne pouvions nous détruire réciproquement. Or, d'une part cette relation "si… alors…" est erronée, puisque la biosphère est bien le lieu, non pas d'un "struggle for life", mais d'une prolifération de la vie ET d'une volonté de la survie (d'où Création/Destruction, Vie/Mort d'espèces), et d'autre part, ou devrais-je dire par conséquent, il ne s'agit plus là d'un véritable organisme puisque la coopération entre cellules (qui découle du fait que les cellules d'un organisme donné ont le MEME programme génétique) ne peut plus du tout s'appliquer à un écosystème où les espèces vivantes ont des programmes génétiques totalement DIFFERENTS. Ainsi la coopération microscopique devient compétition macroscopique…

Créé par yannick.borin1 le 11/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Le méta-organisme

Lorsque le désaccord porte sur des détails sémantiques, c’est que l’argumentation se tarit et que l’accord n’est plus très loin… Cependant, l’atome de carbone est bien le MEME chez tous les êtres vivants : 6 protons, 6 neutrons, 6 électrons. Il n’est pas similaire : c’est le même, l’identique. D’autre part, il semble nécessaire de le préciser pour que nous parlions de la même chose : la biosphère n’a jamais été un lieu. Le lieu, c’est la Terre. La biosphère, elle, est l’ensemble des êtres vivants. Cela étant dit, nous pouvons peut-être conclure de nos échanges que je pense fructueux que la biosphère ne peut se comparer à un simple organisme car effectivement, on y observe une compétition féroce. C’est pour cela que le terme de méta-organisme a été employé. On peut le justifier par la nécessité primordiale du maintien d’un équilibre au sein de ce méta-organisme ce qui implique donc une relation forte entre tous ses éléments et donc une unicité malgré tout.
Une dernière précision : chaque cellule tait la plus grande partie de son génome et n’exprime que quelques gènes liés à sa fonction spécifique (synthèse d’une hormone, d’anticorps…). Pourquoi ne pas considérer un génome commun pour l’ensemble de la biosphère et que chaque espèce soit le porteur et l’expression d’une partie de celui-ci ?

Créé par Anonyme le 11/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Philologie

Désolé de vouloir jouer les pointilleux, mais "même matière" est, me semble-t-il (et le premier dictionnaire saisi ne me contredira pas), une expression trop fourre-tout: la chair, les os, les plumes, les écailles, la sève, l'écorce, les membranes, les molécules, etc., tous ces éléments constituent la "matière" vivante. Ce ne sont donc pas des "détails" sémantiques, mais un véritable travail sur la langue qui doivent nous pousser à coller au plus près de la réalité que nous souhaitons décrire. C'est pourquoi je ne suis d'accord que lorsque l'argumentation devient précise (ex: l'atome de carbone). Sur le terme "biosphère", Saint Larousse et Sainte Encyclopédie, protecteurs du Logos, parlent "d'ensemble des êtres vivants ET de leurs MILIEUX", "d'ESPACES du globe terrestre fréquentés par les êtres vivants", et distinguent même "deux REGIONS dans la biosphère: la région autotrophe et la région hétérotrophe". Si tout ceci ne constitue pas des LIEUX, je ne sais que dire ! Par ailleurs, la notion de méta-organisme et d'une "nécessité primordiale du maintien d'un équilibre" sont des conceptions humaines, trop humaines, comme dirait Nietzsche, et sont bien fragiles face à l'incroyable Chaos qui règne au sein de cette biosphère. Enfin, du fait que tous les êtres vivants n'ont PAS le même nombre de chromosomes, donc de gènes, l'hypothèse d'un génome commun non exprimé me paraît - pour l'instant - improbable.

Créé par yannick.borin1 le 12/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Logique destructice et inconséquences 2

Couper un arbre, tuer un bœuf, n’est pas « immoral », la morale n’existe pas ici. Seules les lois écosystémiques existent. On peut donc en relation à cet écosystème parler d’action positive et négative ou également neutre. Si couper un arbre est positif, neutre ou négatif selon l’usage qu’il en est fait, raser des étendues de forêt est par contre négatif car cela déstabilise un système en équilibre. Que ce soit clair, c’est bien le pillage des ressources qui pose problème. Le pillage des ressources pétrolières a conduit en 200 ans d’ère industrielle à rejeter le carbone accumulé à l’ère primaire pendant des millions d'années. L’équilibre des flux est rompu.
La mise en danger de l’équilibre de la Terre par une course aux ressources et l’idée que des acrobaties habiles nous permettraient sans fin d’échapper aux conséquences de ces actes est une tentation criminelle.

Créé par KarlOckard le 10/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Accords et désaccords 2 Chasser la morale, elle revient au galop…

Je sais qu'il est très difficile de se débarrasser de la Morale, aussi suis-je désolé de devoir souligner que les notions de "positif" et "négatif" que l'Homme attribue à ses actions ne sont que les avatars de "bon" et "mauvais" transposés ici dans le registre sémantique de la science. Cela étant dit, je reconnais qu'une très mauvaise gestion humaine des ressources naturelles est une des principales causes de certains "maux" (encore cette fichue Morale) de la planète. Néanmoins, je suis d'avis que ce Mal est peut-être nécessaire pour le surgissement d'un Bien, voire d'un Meilleur. Après tout, l'ère industrielle a aussi engendré les nombreuses avancées de la science, tous domaines confondus (en bien ET en mal, comme d'habitude ou, plus précisément, par simple équilibre thermodynamique). Aussi l'équilibre n'est jamais vraiment rompu puisque les bénéfices dont profitera l'humanité s'accompagneront invariablement de pertes, une fois de plus par simple équilibre thermodynamique. Plus grands les bénéfices, plus douloureuses les pertes ? Sans doute. Mais le chaos déterministe qui anime l'évolution de la planète et de tout ce qui y vit, permet à la Terre de rétablir ces équilibres d'elle-même (donc sans notre approbation, simple retour des choses). Par ailleurs, il nous faudra nécessairement nous adapter aux futures évolutions de la biosphère (que nous en soyons ou non les responsables). La survie de l'Homme en dépend.

Créé par yannick.borin1 le 11/02/2003 | Evaluer ce scenario
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L'étrange obsession de la morale

Positif / négatif / neutre (ne pas oublier ce dernier) sont étrangers à la morale. Ce sont des termes qui traduisent simplement l’impact d’actions sur un système, ici un écosystème. L’écologisme de base est ridicule : un feu de forêt n’est pas un drame, c’est plutôt un bienfait pour sa dynamique et son renouvellement. La disparition d’une espèce par la seule inconséquence de l’homme, est par contre infiniment regrettable.
Un mal pour un bien ou un meilleur, c’est certain. Un mal pour un mal existe aussi : le désert avance, stérilisant des hectares de terres. On ne peut tourner ceci en aucun bien ou meilleur. C’est pourquoi il faut se méfier d’une logique destructrice inconséquente. La destruction créatrice est possible (métabolisme) mais non systématique. Enfin, il faut déborder d’optimisme pour penser que la Terre rétablira quoiqu’il arrive son équilibre. Prenons, l’exemple de Mars, notre plus proche voisine. L’eau y a peut-être coulé, la vie s’y est peut-être développée. Les conditions climatiques auraient évolué et la planète serait devenue le désert minéral qu’elle est maintenant. C’est une hypothèse. En tout cas, il paraît impossible de nier que la vie puisse disparaître de la Terre. Un écosystème ne possède pas des propriétés d’autorégulation absolues, elles sont limitées, l’écosystème ne peut exister hors d’une certaine fenêtre de paramètres.

Créé par Anonyme le 11/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Morale de l'Histoire et Histoire de la Morale

Quand on dit d'une action qu'elle est soit "positive", soit "négative", soit "neutre" (cf. scénario 979), c'est bien parce que l'Homme pense qu'elle est "bonne" ou "mauvaise" (ou ni l'un ni l'autre) ! Ce sont donc bien des conceptions humaines issues de nos jugements de valeurs, donc de nos préjugés moraux. Aussi, même les lois écosystémiques, par le simple fait qu'elles ont été établies par l'Homme, sont profondément empreintes de notre Morale. Sinon, comment pourrions-nous "traduire ces impacts" ? L'Homme projette continuellement ses propres patterns moraux sur la Nature, et il n'est par conséquent jamais un observateur neutre. Tout cela est évident. De même, pourquoi dirions-nous que la "disparition d'une espèce par la seule inconséquence de l'homme est infiniment regrettable", si ce n'était parce que NOUS, et NOUS SEULS, trouvons cela regrettable. Je ne déborde donc pas d'optimisme, ni de pessimisme d'ailleurs, parce que je sais pertinemment que quoi que nous fassions subir à la Terre, nous serons les seuls à trouver cela soit grandiose soit criminel. Aussi, ne croyant ni au mythe du Progrès, ni à celui de la Chute, je ne fais que constater qu'il n'y aura qu'une Evolution (ces fameuses "propriétés d'autorégulation absolues" sont donc fausses, puisque rien n'est fixe, tout est Chaos), en Bien ou en Mal, peu importe, puisque ce sont là des concepts humains, trop humains…

Créé par yannick.borin1 le 12/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Logique destructice et inconséquences 3

Il y a les catastrophes naturelles et celles qui ne le sont pas car provoquées. S’enfuir de la Terre devenue poubelle est un comportement suicidaire et irresponsable. De plus, comment être convaincu de la faisabilité d’une terraformation ? La perspective de transformer un monde minéral stérile en seconde terre est séduisante et servira sans doute un jour pour l’expansion de l’humanité et de la vie dans son ensemble. La terraformation doit servir, si elle est possible, ce but d’expansion mais ne doit pas servir de bouée de sauvetage.
Ainsi les fous mettront le feu au navire, ayant fait exploser le moteur dans leur précipitation avide et se jetteront dans l’océan avec leur bouées, peut-être crevées. Les sages, eux, veilleront en priorité au bon état du navire ce qui ne les empêchera pas d’envoyer des éclaireurs en canot découvrir de nouveaux havres.

Créé par KarlOckard le 10/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Accords et désaccords 3

L'expansion extraterrestre de l'Homme ne doit évidemment pas être une fuite en avant. Sauf si cela devient nécessaire et, dans ce cas, au diable nos préjugés moraux qui feraient de nos devoirs des comportements suicidaires et irresponsables (peut-être est-ce là les remarques que nos grands explorateurs ont dû entendre avant qu'ils décident de n'écouter que leur folie et leur soif de découvertes !). Par ailleurs, pour être convaincu de la faisabilité d'une terraformation, il suffit de constater les avancées scientifiques dans le domaine des biotechnologies, ou l'incroyable démesure et l'immense complexité que constituent les mégalopoles et leurs réseaux autoroutiers. Certes il s'agit ici de notre préhistoire, mais ce n'est que le début ! Aussi je préfère davantage miser sur les fous que sur les sages: ils sont, à mon sens, plus près du véritable génie. Comme l'écrit Mehdi Belhaj Kacem: "Ce qui est jugé "bon", dans ce souk d'historiens à la petite semaine, se révèle à l'usage toujours le plus mauvais, car ils ne voient de réussite que dans les phénomènes de masses, de civilisations, de nombre, de peuples (alors que c'est le contraire qui nous intéresse et fait avancer, dans la perspective que chacun possède en propre, qu'est-ce qui a fait exception - qu'est-ce qui a défié l'Histoire ?)".

Créé par yannick.borin1 le 11/02/2003 | Evaluer ce scenario
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La terraformation

C’est uniquement le mépris de la Terre et le non respect des équilibres fondamentaux légitimés par la perspective hasardeuse de trouver refuge « ailleurs » qui est suicidaire.
La préservation de ce qui sera pour toujours le berceau de l’humanité doit être la priorité absolue. Mais bien sur que l’expansion est souhaitable et vivement encouragée.
La faisabilité de la terraformation est plus que jamais sujette à caution.
Il paraît difficile d’être convaincu par les piètres arguments avancés.
Les biotechnologies n’ont pour l’instant pas révolutionné grand chose. On peut tout juste parler d’augmentation de rendement quantitatif. On peut cependant espérer des avancées intéressantes : une bactérie, par exemple, qui pourrait fixer le carbone de l’atmosphère martienne et convertir le CO2 omniprésent en O2. Mais nous restons toujours dans la science-fiction. Pour ce qui est d’exhiber les mégalopoles pour démontrer la faisabilité de la terraformation, c’est un procédé complètement aberrant. Il s’agit d’un simple bétonage. Heureusement que les forêts proches produisent un air respirable (ce ne sont pas les pots d’échappement qui le font) et que d’autres terres produisent l’alimentation des citadins (le bitume se labourant très mal).
Quant à moi, je préfère miser sur le sage (par sagesse ?) et ne citer personne pour l’instant.

Créé par Anonyme le 11/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Only Chaos is real

Quels équilibres fondamentaux, autres que ceux de la thermodynamique ? Alors que tout est Chaos et Evolution, donc Mouvement, il est très difficile, et assez hasardeux, d'affirmer avec assurance que des équilibres fixes et absolus sont les règles régissant notre biosphère. Comme le dit si bien Popper, une vérité scientifique n'est une vérité scientifique que si on est en mesure de la vérifier constamment, donc de constamment la critiquer, de la soumettre à l'épreuve des faits. Ainsi les théories darwiniennes ne résisteront plus très longtemps à certaines avancées anthropologiques, et celles d'Einstein seront dépassées, dans les deux sens du terme. Par ailleurs, ne pas qualifier les avancées biotechnologiques de "révolutions", alors que les hommes et les machines sont de plus en plus inter- et intraconnectés, me paraît faire preuve d'un scepticisme appelant à l'hérésie. Et, si les forêts sont certes - pour l'instant - indispensables à la vie, je suis plutôt sidéré que l'on puisse qualifier les réseaux de communications transnationaux de "simple bétonnage" ! Je suppose que les pyramides ne sont que des amas de pierres servant de tombeaux ? Enfin, sur le berceau de l'Humanité, je ne pense pas que l'Homme soit fait pour rester au berceau, berceau qui disparaîtra à un moment donné de toute façon, même si ce n'est que dans des millions d'années !

Créé par yannick.borin1 le 12/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Y'en a pas d'autre, sur de sur

Etant donné l'augmentation croissante de l'age des vieilles personnes, moi, 15 ans, je vivrai certainement jusqu'à 140 ans. D'ici-là, le climat se sera réchauffé de 5 degrés, la population humaine doublé, les terres cultivables diminué, les gaz nocifs augmenté, les poissons diminué de plus de moitié. Y'a qu'une Terre y'en a pas d'autre, alors réfléchissez. Vous, oui vous qui me lisez, assis sur votre chaise d'ordinateur, vous avez plus de chances de devenir président des USA que l'humanité à trouver une autre planète vivable...

P.S:remplacez le point de suspension par votre conclusion et je vous promets que quand vous prendrez votre voiture, vous réfléchirez.

Créé par falsus le 08/12/2004 | Evaluer ce scenario
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Veni, vidi, et pas vici

La prétention est le propre de l'Homme.

An 2020 : Les gouvernements Européens cèdent à la pression des associations écologistes et consentent à modifier leur mode de production, de consommation et de recyclage de l'énergie.

An 2070 : Quelques autres gouvernements ont évolué, mais les principaux pollueurs persistent, se croyant aussi au dessus des lois de la nature. La Terre commence à ressembler à un grenier poussiéreux.

An 2100 : La Terre ressemble à un bidonville géant. Tous les gouvernements prennent conscience du danger, mais chacun tente de trouver une solution de facilité sans modifier ses habitudes.

An 2120 : Les choses se sont rapidement accélérées : la Terre ressemble à un immense égout. Les gouvernements sont dépassés. Ils constituent un projet commun de fuite vers une autre planète. Ils prévoient de transporter leurs récoltes de la dernière génération de végétaux transgéniques, de l'eau potable en quantité et du bétail (cf : la fuite du peuple des dauphins dans "Nous les Dieux", tome I. B.W.).
Cette population s'installe donc sur une autre planète et la colonise. Au bout d'un an maximum, la colonie meurt de faim.

"Comment l'Homme, destructeur de sa propre planète, a tenté à lui seul d'en façonner une autre ou l'échec d'une civilisation par sa trop grande confiance en soi" serait le dernier livre d'un écrivain tel que B.W., contant l'autodestruction de la race humaine de notre système solaire.

Créé par Anonyme le 10/11/2004 | Evaluer ce scenario
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Fin d'une ère d'ici 2050... Plus de pétrole, plus d'espace, plus d'eau potable...

En 2050, plus de pétrole : plus de carburant à base de pétrole, plus de plastique. Ces deux dérivés ont une place aujourd'hui si grande que la société telle qu'elle est ne peux vivre sans.
La croissance démographique, l'épuisement des ressources, l'avancée des déserts, la diminution des ressources en eaux potables...
Quelques année avant l'échéance, prenant conscience de l'impossibilité absolue de continer ainsi, les hommes chechent en urgence des solutions, même les impératifs capitalistes ne peuvent y faire obstacle, la survie de l'humanité et d'un mode de vie un minimum confortable sont en jeu.
Qu'arrive-t-il ? Quel système se met en place ? Comment les 10 milliards d'humains vivent-ils pendant et après le choc ? Difficile à imaginer...

Créé par jeremie.sp le 28/11/2005 | Evaluer ce scenario
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La théroie du chaos

Notre démographie progressera, à tel point que nous mangerons toute forme vivante, aussi bien animale que végétale. Pendant ce temps la politique laissera place à l'art et la spiritualité; petit à petit nous reviendront à nos fondamentaux mais... patience.
Notre démographie croissante ne s'arrêtera pas là; faute d'animaux et de végétaux nous commencerons à sucer les cailloux et le sable, laissant notre salive se charger de récupérer les sels minéraux essentiel au fonctionnement de notre corps. Cette vie rude et nomade verra notre démographie diminuée, celle-ci ayant atteint sa canopée.
Et comme tout singe qui se respecte c'est à la canopée de notre vie que nous atteindrons le nirvana mais... patience.
Faute d'avoir du bois et des boyaux de chats pour faire de sophistiqués instruments de musique nous taperons sur des cailloux et pratiquerons des rites ancestraux afin d’appeler la générosité des Dieux.
Notre chemin de croix continuera, tant bien que mal, et ce jusqu'au dernier grain de sable que le dernier des hommes sucera !
Pendant ce temps, les "morts", libérés de leur corps feront la fête dans l'univers; leur âme faisant partie d'un tout décomposé en milliards de débris; certains infimes d'autres gigantesque...
Le dernier homme aura la chance de voir le soleil que nous connaissons et tout les autres s'éteindre ! Nos âmes auront toutes rejoint l'univers.
Libérés de ce corps nous pourront enfin entrer dans une osmose spirituelle, nous mélanger afin de ne former plus qu'un seul esprit aussi Divin que Devin cet esprit rappellera à lui toutes les forces physique en mouvement.
De l’affrontement de cette force spirituelle, capable d'affronter la force magnétique physique et invisible nous entrerons dans un ultime combat; celui qui nous permettra de confronter le spirituel au matériel... Force du matérialisme ou de la pensée, la mort de l'un entrainera la mort de l'autre. Ce combat permettra de créer la symbiose de tout les éléments. Symptôme de cette symbiose: une implosion des plus magnifique; colorée et sombre à la fois; assourdissante de silence; destructrice et...
et...
et...
et...
et...
et...
et...
constructrice !
Un nouveau né apparaitra, comme l'enfant unique d'un tout. D'un tout se décline un rien et de multiples rien naitront un tout... une planète, puis un soleil, et une picoforme de vie, rénégate de l'insouciance d'un monde sombre et gazeux, donnera lieu à une protéine, qui elle-même, volontaire de son identité se différenciera des autres pour créer une bactérie...

L'histoire se répétera... mais quelle en sera sa nouvelle différence ?
Quel nouvelle épice viendra pimenter cette savante cuisine ?

Créé par Raf le 12/12/2011 | Evaluer ce scenario
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