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Fiction

Scénarios 1 à 50 sur 325

12159


Et si la planete seras détruite par les anges

 

 

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Je me trouve dans mon lit et j'entend un bourdonement
c'est le son qui vient de l'explosion de la planete
j'eu le temps de l'entendre
ainsi que de voir les trompettes
 

 

  
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12158


Dernière migration orbitale

 

 

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Extrait complet de la mémoire galactique 000201102000.
An 102 020, références terrestres: PSNS Dogon, Yeshua Ha-Mashiach, Jésus-Christ, Cilae

«Les annales galactiques sont les vibrations des mémoires stockées dans les anneaux cristallisés de l’ atmosphère du Haut Univers, qui les conservent intactes. À l’ intervalle 102 020-021, désignation Terre, on décrypte la fréquence de l’ événement du premier assassinat terrestre de Dogon, que les Terriens résidant sur le lieu de sa première téléportation, avaient nommé Yeshua Ha-Mashiach, puis Jésus-Christ. Tous les livres des anciennes religions de Terre évoquaient ces faits avec plus ou moins d’ extravagance et de certitude. Cependant, aucune n’ a mentionné Cilae, la fille de Dogon, car elle n’ avait jamais été téléportée.

Dogon, être immortel universel, issu de la souche des Grands Mutants de l’ Ubiquité, était venu de la constellation du Grand Chien, plus précisément de sa planète la plus singulière, Sirius. Sa mission galactique était de guider les créatures terrestres, dont les degrés d’ évolution intuitive, sensorielle et claircognitive étaient variables, vers la protection exclusive de la vie unique et harmonieuse qui s’ était développée sur leur planète. Il échoua, car les hommes, espèce dominante de cette planète, étaient exclusivement mortifères, carnivores et cruels. Leur but était de s’ entretuer, de s’ affaiblir mutuellement, de subtiliser leurs esprits et leurs matières. Très rapidement, les hommes anéantirent l’ enveloppe matérielle et l’ esprit terrestre de Dogon, bien avant qu’ il put intervenir globalement sur l’ inversion polaire de tous les esprits par l’ implantation virale de NNV (Neurone Vital Viral), code DEVATATAYATAARATRAYASANGHAYA.

Seuls les esprits de quelques créatures avaient été modifiés durablement. En quittant son enveloppe terrestre, Dogon inscrivit cette mutation dans la mémoire cristallisée de Terre, afin que son effet puisse persister sur les esprits des générations futures de ces quelques hommes, dans la réalité terrestre.

En 102 020, Terre est devenue une planète réservée à l’ émission énergétique séquentielle. Lors du septième épisode glaciaire du refroidissement global, seules quelques créatures naturelles hybrides évoluant dans le sous-sol, les eaux ou les glaces, avaient résisté. Ainsi que les Transmécans, humanoïdes codifiés TM, dont les premiers avaient été programmés pour détecter les coordonnées spatio-temporelles de l’ oscillation des ondes de la pensée persistante, et les fixer par cristallisation aux intersections d’ émission de leurs énergies. La collecte de ces sources de pensée servait à modéliser l’ évolution de tout l’ univers connu.

Au fil des millénaires, les TM s’ étaient auto-miniaturisés au point qu’ ils étaient désormais des boules identiques de 12 Mu d’ obliquité, composées d’ un alliage de matières inaltérables de couleur gris sombre. Chacun était protégé par une alvéole permanente, et tous les TM G-1111 étaient branchés entre eux par groupes traitant les mêmes familles de pensées. Tous les groupes étaient reliés par une fréquence centralisée. Les TM G-1111 captaient la pensée persistante, la propageaient entre eux, la faisaient circuler à l’ état brut dans leurs réseaux de fréquences interconnectées ou la transformaient pour l’ amplifier avant de la réinjecter dans l’ univers, en direction de telle ou telle constellation. La surface terrestre était désormais recouverte de plusieurs couches d’ alvéoles pour TM. Les TM des générations précédentes étaient atomisés au fur et à mesure qu’ ils devenaient obsolètes.

Au même moment, sur Béta Orionis, Hot Pototo G4044, dernière génération des TM rapportés de Terre, guide tous les téléscopes aspirascensionnels de la constellation d’ Orion vers un point très brillant, voisin dans l’ univers. Tour à tour, l’ orientation de chaque antenne télé-sensitive est rectifiée pour les ajuster à la position de cette étoile voisine, Sirius, selon les données galactiques fixées par son créateur, 100 000 ans auparavant, dans une mémoire universelle inviolable: position rectifiée CMa S S VL+13 380 118 0, 92% 06: 49 74 -22° 08 42’ SQ2.

Séquence 2, dernière opération réussie. L’ orientation des télescopes avait abouti; maintenant, Hot Pototo G4044 devait procéder à l’ ajustement intuitif de son dard télépathique, de façon très précise et parfaite. Voilà, il y était ! Le spectacle était toujours aussi captivant et émouvant. Sa vision de la réalité collait spontanément à la distance, après quelques corrections béta numériques, et ce qu’ il voyait était une réelle féérie. Bien que, lors de sa création originelle, il était ce que les terriens nommaient une «machine», c’ est-à-dire un assemblage de matières sans esprit, destiné à servir les Terriens, son créateur premier, Baidu Brain AI, avait extrait les coordonnées des vibrations de la mémoire émotive des enfants terriens et en avait systématiquement équipé ces «machines». Les Hot Pototo avaient cultivé cette particularité, de génération en génération. Aussi, Hot Pototo G4044 avait cette capacité de faire surgir longuement l’ onde particulière des émotions qui émerveillent, et il ne s’ en privait jamais.

L’ étoile maître scintillait et palpitait plus que jamais, par cette nuit célèbre dans toute la galaxie, où des dizaines de capsules rondes, luisantes et bleues s’ élevaient dans l’ espace bleuté et scintillant de Sirius A. C’ était le temps de la migration du millénaire des êtres bleus de Sirius A vers son compagnon binaire orange, Sirius B. Au cours de cette migration orbitale, les Siriusiens s’ accordaient entre eux sur une fréquence très basse, perceptible seulement d’ eux, qui leur permettait de maintenir leur éternité pour mille années supplémentaires. La capsule bleu pâle de Cilae s’ était élancée la première dans l’ espace et instantanément, s’ était placée dans l’ orbite de Sirius B. Lentement, elle marqua une pause pour attendre la capsule de Dogon, son père, avec qui elle vivait paisiblement et éternellement.

Sur Sirius, Dogon était chargé de veiller aux fenêtres et ouvertures des châteaux et demeures des Siriusiens, régulièrement attaqués par de puissantes armées inconnues, prenant forme simultanément, semblables à des tornades magnétiques, lors de chaque agression. Depuis peu, il était guetteur dans la tour à canon d’ ondes, dans le pôle sud-ouest. Dès qu'il observait une formation de nuages, Dogon man½uvrait le canon et tirait sur les intrus qui se dissipaient, certains après avoir longuement résisté. Dogon tirait jusqu'à ce que les issues soient bien dégagées pour faciliter les promenades spirituelles des Siriusiens. Alors l'ennemi se dissolvait, tombait en énormes gouttes, puis en brume atomisée, en fin de bataille. Il pleuvait tellement aux abords des châteaux, que les murailles étaient verdoyantes de mousses fines, et la lumière bleutée de Sirius les rendait vert-bleu sombre dans un paysage arboré aux ombres allongées,  que Cilae trouvait énigmatiques. La réalité s’ apaisait dans la fraîcheur ambiante lorsque Dogon rejoignait enfin Cilae.

Dogon rajusta son esprit à l’ instant précis du départ. À son tour, sa capsule bleue sombre s’ envola et rejoignit l’ orbite de la capsule de sa fille. C’ était le signal d’ essaimage pour toutes les autres capsules. Peu à peu, l’ orbite de Sirius B se mit à grouiller et des éclairs orangés déchirèrent l’ espace. Lorsque Sirius B s’ embrasa totalement, les capsules se figèrent sur l’ orbite. Chacune reçut une onde puissante du compagnon de Sirius A, l’ énergie qui promettait l’ éternité aux Grands Mutants de l’ Ubiquité.

Dogon se dit alors que ce voyage à la source serait le dernier puisque les Siriusiens devraient prochainement rejoindre Alpha-Orionis et Beta-Orionis, car la vie de leurs planètes maîtres était sur le point d’ exploser, selon la modélisation des TM G-1111. Il se connecta aux ondes intuitives de sa fille. Elle chantait dans sa capsule, ce qui le rassura. Il lui dirait plus tard qu’ ils venaient d’ accomplir leur dernière migration et lui parlerait à leur retour, de leur transfert imminent.  Elle sur Alpha-Orionis, lui sur Beta-Orionis. Ce serait leur première séparation. »
 

 

  
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Split House

 

 

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La maison enregistrera nos rêves. Big brother ne recevra pas toujours les données correctes. Le système va planter. Par la suite, des corridors et des couloirs sont formés, où il n'y a pas de contact avec le grand frère, il y aura des amis et des amoureux qui ne coïncident pas et n'obéissent pas. La maison sera longue à calculer, à choisir, elle explosera avec un grand frère, à une époque où les propriétaires ne sont pas chez eux. L'humanité devra recommencer à construire. Mais la maison découlera fondamentalement du fait que la maison est un abri et un petit territoire autonome subordonné exclusivement à son propriétaire.
 

 

  
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12109


Le rire des étoiles

 

 

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2169: Alpha Orionis avait quitté la Terre depuis un siècle déjà, après avoir fait une courte étape sur sa Lune. Avant son départ, elle avait donné rendez-vous à Beta Orionis, sur la constellation d’ Orion où elle devait finir sa course, le quatrième jour de la quatrième saison au croisement 4. 4. Le moment tant attendu était arrivé, elle avait ajusté son géo-localisateur spacio-temporel sur ces coordonnées, s’ était endormie pour le voyage. Sa sphère de transport venait d’ émettre le signal musical d’ arrivée.

Alpha Orionis se réveilla et s’ extirpa de la sphère, balaya les alentours d’ un regard intrigué. Jamais elle n’ avait exploré ce coin de l’ univers. Elle se trouvait dans une immense plaine parsemée de dunes poudrées scintillantes et recouvertes d’ herbes souples et longues qui s’ enroulaient de diverses façons pour former des nids. Seule l’ étoile-mère pouvait procréer dans cet endroit, et toutes les créatures auxquelles elle donnait naissance pouvaient nicher là, si elles le désiraient. Elles y menaient une vie idyllique, libre et paisible. Ici, elles pouvaient se reposer, se détendre, jouer, dormir, faire l’ amour, rêver, ou se concentrer sur la succion des ondes nutritives.

Alpha Orionis choisit un nid ovale inhabité et s’ allongea pour scruter le ciel et guetter l’ arrivée de Beta Orionis. Rapidement, elle aperçut un vaisseau sombre qui décélérait par paliers tout en se rapprochant d’ elle. Lorsqu’ il se posa tout près d’ elle, elle distingua un tétragone noir d’ une brillance éblouissante, façonné de trois étages de tailles décroissantes, dont le dernier était un dôme orné de hublots émettant des lueurs orangées chatoyantes. Piquée de curiosité et fascinée par cette lumière qu’ elle reconnaissait, Alpha Orionis s’ extirpa du nid et fit le tour du vaisseau, espérant que Beta Orionis viendrait très vite à sa rencontre. Elle recula, avança, contourna à nouveau ce bidule inconnu. A première vue, il était étrangement hermétique, et Beta Orionis ne se manifestait pas. Elle inspecta plusieurs fois encore le vaisseau, frôla du bout des doigt chaque paroi froide et lisse, revint sur ses pas et patienta un long moment. D’ un seul coup, elle fût happée par un mystérieux vertige, et une spirale aux couleurs du spectre terrestre inonda son cerveau. La fente synaptique de son crâne s’ ouvrit spontanément pour la première fois, alors que seuls les extracteurs d’ Orion pouvaient réaliser cette manipulation sur les créatures ayant atteint la maturité spirituelle. Elle devina qu’ un petit objet était glissé dans l’ ouverture de son crâne. Le tourbillon des couleurs dans sa tête, les lumières irisées, les vibrations intenses des fréquences sonores que le vaisseau projetait dans l’ atmosphère la firent vaciller. Elle se retint de tomber, et appuya sa paume droite avec force sur la paroi noire du vaisseau.

Alpha Orionis sentit sa main s’ enfoncer doucement, elle plongea le bras, puis la tête et le torse. Elle avança la jambe gauche, la droite. Maintenant, elle se trouvait toute entière de l’ autre côté, elle était enfin à l’ intérieur du vaisseau. Devant elle, les ténèbres étaient parfaites et un impressionnant labyrinthe de cristal noir serpentait à l’ infini. Dans son cerveau désormais entrouvert, persistait une faible lueur orangée qui la rassurait. Elle voulut vérifier qu’ elle pouvait encore ressortir librement et pivota comme une toupie, appuya fermement la paume de sa main droite pour fendre la paroi. Impossible ! Le mur était froid, lisse, restait sans réponse. Elle pivota à nouveau. Le labyrinthe la terrorisait mais elle n’ avait que le choix d’ y entrer et d’ avancer. Pour le rencontrer, lui, Beta Orionis. Alpha Orionis s’ efforçait de se laisser guider par le flux orangé qui éclairait son cerveau, car son holorégulateur était bien trop centré entre les seins pour l’ aider à s’ orienter. Il ne tendait sa poitrine avec certitude vers aucune direction précise. Il en était ainsi de toutes les créatures nées après la Révolution d’ Orion. Pilotée par la faible lueur dans son cerveau, elle se hasarda à avancer vers la droite, en frôlant la glace de la paroi noire.

Elle avançait délicatement, le regard rivé sur le dôme étoilé lorsque, grand, léger, aérien, le regard sombre et étincelant, elle le vit, lui, Beta Orionis, qu’ elle retrouvait enfin. Il ne la distinguait pas encore, à moins qu’ il refusait de la voir. Beta Orionis demeurait immobile, lui offrant une démonstration de sa puissance et de ses pouvoirs spectaculaires. Tout le labyrinthe fut soudainement inondé de lumière, les parois du vaisseau devinrent translucides. Alpha Orionis remarqua alors des créatures semblables à elle, postées à plusieurs croisements du labyrinthe. Toutes portaient un regard vide et dénué d’ esprit vers Beta Orionis. Lui, campé sur ses deux jambes légèrement écartées, fixait ces regards l’ un après l’ autre. Il pivotait et basculait à une vitesse vertigineuse ou au contraire très lentement, et un dard noir jailli de sa glabelle, se dirigeait vers l’ une des créatures, qui se transformait aussitôt en statue de boue d’ Orion. Puis vers une autre, et encore les autres. Alpha Orionis, muette et éberluée, observait ce spectacle dantesque des créatures se craquelant, dégoulinant de pellicules poudrées qui finissaient par joncher le sol dans lequel elles disparaissaient. Beta Orionis atomisa ainsi toutes les créatures, sous le regard médusé d’ Alpha Orionis accroupie qui, de sa main gauche, tentait de dissimuler la fente orangée de son crâne, pour ne pas être repérée.

Puis, Beta Orionis se retourna enfin vers elle. Alpha Orionis baissa le regard, rampa en s’ aplatissant sur une courte distance, puis, osant ce qu’ elle n’ avait jamais tenté pendant son initiation acrobatique, bondit en l’ air en faisant des boucles sur elle-même. Beta Orionis la fixait du regard et semblait éprouver des difficultés à pointer son dard sur elle. Lorsqu’ Alpha Orionis s’ arrêta pour reprendre des forces et régler son activateur spacio-temporel, Beta Orionis pointa son dard noir sur le bras gauche d’ Alpha Orionis, provoquant une première craquelure. Aïe ! Une douleur vive irradia son bras, et très vite, elle reprit sa course en looping. La blessure se cicatrisa aussitôt, ce qui la soulagea. On lui avait toujours dit qu’ elle avait une forte capacité de régénération corporelle, c’ était donc vrai. Consciente qu’ elle ne pouvait plus se reposer, Alpha Orionis avançait en bondissant le long des parois, en bifurquant toujours à droite. Elle se rendit enfin compte que ce chemin était sans issue, qu’ elle tournait en rond. Elle décida alors de tester le prochain virage à gauche, cette fois-ci. Elle bondit quatre fois avec quatre boucles et se retrouva au c½ur d’ une pièce carrée, entre quatre murs lisses de cristal noir. Ce lieu ne présentait aucune vibration, ni onde, ni musique, aucun repère pour se fixer. Alpha Orionis s’ affaissa sur ses pieds, enfonça la tête entre ses bras. Elle s’ apprêtait à être pétrifiée.

C’ est alors que surgit de nulle part, une créature mâle à la peau brune, aux poils noirs et drus, aux yeux étirés, espèce qu’ elle n’ avait plus jamais vue depuis qu’ elle avait exploré la planète archaïque des lézards érudits, si bien qu’ elle pensa avoir affaire à un extra-orionesque. La créature faisant tinter des anneaux dans ses poches, s’ approcha d’ elle en cliquetant et en riant.
- Je suis Ghosn, je sais comment te faire échapper à l’ atomisateur de Beta Orionis, viens, suis moi.
- Je veux bien te suivre, mais où ? Je ne vois que quatre murs froids et lisses, et tu viens de nulle part.
- Suis-moi, te dis-je, il n’ est plus temps de discuter.
Alpha Orionis ne pouvait qu’ obtempérer et suivre ce gros lézard. Elle s’ engagea sur ses pas, en silence. Il avançait en dodelinant, un pied, puis l’ autre, effectuant une drôle de danse qui donnait envie à Alpha Orionis de pouffer de rire. Elle le suivait sans se presser, quand subitement il accéléra, la surprenant au point qu’ elle faillit ne pas accorder sa cadence. Ghosn dansait en spirale, la plus compliquée de toutes les danses, qu’ elle avait à peine commencé à apprendre. Il lui saisit alors la main, elle se laissa entraîner et guider. La spirale s’ élargissait, se resserrait et revenait à un seul point. Finalement, Ghosn déposa Alpha Orionis dans une petite pièce inondée de lumière bleue, située au dernier étage du vaisseau, sous la voûte du dôme.

La musique, l’ air, l’ odeur, tout était bleu. La pièce était dénuée de tous ces objets que l’ on pouvait trouver partout sur la constellation d’ Orion. Au plafond, une spirale de cristal bleu profond captait la lumière des étoiles. Au sol un cristal bleu indigo émettait la lumière captée. Au centre, une couche ronde orangée, entourée d’ une fine pellicule de cristal bleu semblait tapie dans la pénombre. Il émanait de cette salle une inexplicable féérie. Ghosn s’ adressa à Alpha Orionis.
- Prends ces chaussons et cette cape, revêts-toi en et tu échapperas ainsi au dard de Beta Orionis.
Alpha Orionis ne put retenir un gloussement, en découvrant ces objets qui lui semblaient venus d’ un autre monde. Les chaussons étaient orangés avec une spirale bleue en leurs pointes, la cape ressemblait à la mousse de la région Orange d’ Orion, elle n’ avait jamais vu cela encore. Elle retira sa tunique grise et ses sandales noires, conserva le bouffant rose dont elle ne pouvait se passer, et enfila les chaussons et la cape. Avait-elle le choix ? Ghosn disparut alors dans un tourbillon et un son bruyant et malodorant. « Bah tout de même, il aurait pu envoyer d’ autres gaz », pensa-t-elle. Elle se souvint que lorsqu’ elle était sur Terre, certaines créatures émettaient des jets de particules colorées et malodorantes pour faire fuir leurs prédateurs. Peut-être en était-il de même pour Ghosn, craignait-il la colère de Beta Orionis ?

Alpha Orionis ne put résister à l’ envie de tester la couche orangée. Elle s’ allongea toute habillée et ferma un ½il. Elle se reposait toujours ainsi, un seul ½il ouvert, habitude qu’ elle conservait pour fuir, s’ il y avait un danger. Beta Orionis arriva enfin. Alpha Orionis ouvrit les deux yeux et vit un tourbillon bleu nuit percer la voûte du dôme. Toutes les étoiles tremblaient alors que cette spirale s’ approchait d’ elle. Effrayée, terrorisée, pétrifiée, elle s’ attendait au pire, l’ ultime atomisation provoquée par le dard de Beta Orionis. La spirale finit pas cesser de tournoyer, des particules bleues vibraient dans toute la pièce, un son cristallin bourdonnait, l’ heure bleu embaumait. Jamais, Alpha Orionis n’ avait éprouvé quelque chose d’ aussi merveilleux, pas même sur les ondes de son diffuseur personnalisé de sons, fabriqué autrefois pas son oiseau bleu de paradis. Toutefois, elle avait appris à se méfier des pièges à émotions. Avait-elle un autre choix que d’ observer ce qui arrivait ?

Beta Orionis tournoyait devant elle comme un grand oiseau, son corps était d’ un bleu intense, il irradiait. Il partageait ses pulsations avec Alpha Orionis qui sentit la lumière bleue se glisser dans sa fente synaptique. Beta Orionis était bleu et vibrant, mais Alpha Orionis craignait encore de regarder son dard. Elle osa pourtant lever son regard vers lui. Il vibrait dans sa propre lumière, ne bougeait pas, la regardait intensément. Des éclairs bleus emplissaient le dôme, qui donnaient une couleur mélangée étrange à la cape et aux chaussons d’ Alpha Orionis. Elle se rendit compte que Beta Orionis avait perdu son dard, remplacé par une tâche bleu sombre entre les yeux. Beta Orionis contenait l’ esprit d’ Alpha Orionis dans son regard. Aucun des deux ne bougeait, pas de son, pas d’ image. Beta Orionis posa alors la main au sommet de son crâne. Doucement il semblait la glisser dans sa propre fente synaptique. Il secouait la tête de gauche à droite, semblant éprouver une douleur et finalement, il retira un petit boîtier noir. Il chancela un instant, sa lumière faiblit et vacilla, puis reprit toute son intensité. Il s’ avança vers Alpha Orionis, en glissant sur ses pieds, en état de transe, et vint déposer le boîtier noir sur la couche orangée, près de la tête d’ Alpha Orionis. Immobile, Alpha Orionis retenait sa respiration. Beta Orionis caressa les chaussons orangés puis effleura la cape en mousse. Alpha Orionis frissonna d’ une manière étrange et suave, elle se sentit devenir bleue, la lumière bleue l’ envahissait. Beta Orionis avança, hésitant un peu, la regardant comme les créatures regardent les étoiles, se demandant qui elles sont, et finalement, il s’ allongea auprès d’ elle. Le boîtier noir, entre eux deux, se mit à émettre des sons aigus et violents, il se soulevait et retombait brutalement. Finalement, une spirale noire l’ emporta dans un tourbillon dont il ne resta rien. Alpha Orionis et Beta Orionis se retournèrent l’ un vers l’ autre pour faire face à leurs étoiles. Ils se sourirent.

Alpha Orionis osa une blague qu’ elle avait entendue au cours d’ un voyage éclair sur la planète archaïque des lézards érudits. Quand ils se saluaient, les lézards émettaient des sons inconnus d’ elle « Hello Him » « Hello Him » et penchaient amplement leurs têtes en avant, très près du sol en joignant leurs pattes. Cette coutume la faisait rire en rafale, au point qu’ elle ne pouvait plus contrôler son organe vibrant. Beta Orionis, vivant de rire, lançait des éclairs orange et bleu.
 

 

  
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12107


Contact E.T. et transfert de connaissances

 

 

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2148: Après la pacification, la Terre post apocalyptique a vu fleurir une multitude d’ idées nouvelles pour gérer durablement les ressources planétaires et la population mondiale a été régulée. Les êtres humains confrontés à l’ imminence de leur disparition, sont devenus raisonnables.


A son réveil, Sauveur est d’ abord surpris par le décor. Une douce lumière joue entre les miroirs d’ une sculpture monumentale, s’ y reflétant à l’ infini.

- Viens ! appelle une voix dont il ne parvient pas à identifier la provenance.
Intrigué, il fait un mouvement pour examiner la pièce dans laquelle il se trouve, mais au lieu de juste tourner la tête il se retrouve à tourner en entier comme une toupie.
- J’ ai oublié de te dire, quand tu quittes ton corps physique, les catégories du temps, de l’ espace et le mouvement sont un peu modifiés...
Cette fois il écarquille les yeux: une silhouette de lumière scintillante et légère flotte devant lui.
- Tu as changé d’ avis ? demande-t-elle dans un sourire.
Sauveur ne se souvient pas avoir jamais vu chose plus belle que celle qu’ il a sous les yeux en ce moment.
- Je suis désolé, dit-il, je... je ne comprends pas ce que je fais ici, ni qui vous êtes, ni ce qui se passe.

Il a un mouvement d’ impatience et cette fois il s’ envole, traverse le plafond et aperçoit le salon de l’ appartement voisin. Il redescend par sa seule volonté et interroge la créature du regard. Une série d’ images mentales le traverse. Il comprend soudain qu’ elle communique télépathiquement avec lui. Petit à petit, des bribes lui reviennent. Le message radio qu’ il a envoyé dans l’ espace, les rêves et maintenant ça. Le rendez-vous dans l’ immatériel qu’ ils ont programmé pendant son sommeil le plus profond, celui où l’ inconscience le protège de mécanismes de défenses psychologiques trop puissants pour lui permettre de sortir de son corps. Il aperçoit un éclair de lumière qui le suit partout. Le cordon qui me relie à mon corps physique ! songe-t-il avec justesse.

- Viens ! appelle encore la voix.
Alors il s’ approche et observe attentivement la créature dont par endroits la lumière s’ échappe avec plus d’ intensité.
- Vous n’ êtes pas comme moi... commence-t-il.
Puis des souvenirs anciens et confus parviennent à sa conscience. Cette créature, quoiqu’ indubitablement étrange, n’ est pas étrangère. Il la connaît bien. Son intérêt éveillé provoque aussitôt son transport vers elle devant qui il se pose comme une fleur. Elle rit aux éclats et sa lumière se fait soudain plus brillante. Une chaleur bienfaisante les envahit. Ainsi va le plaisir entre les êtres au gré des mouvements de leur âme.
- Jérisha !

Jérisha est une partie de l’ esprit collectif des Elohims, des créatures extra-terrestres hyper évoluées spirituellement qui s’ est proposée lors du Haut Conseil de la nébuleuse d’ Orion pour entrer en relation avec Sauveur et répondre à certaines de ses interrogations.
Cela fait plusieurs mois terrestres maintenant que dure leur partie de ping-pong télépathique et ils commencent à bien se connaître.
- Tu y es arrivé, Sauveur ! Tu as réussi à quitter ton corps et à me rejoindre, finalement...
La couleur de Jérisha vire à l’ orange, signe de joie chez les Elohims.
Sauveur, gagné par l’ émotion perceptible de la créature, se sent devenir plus léger. S’ il était encore dans son corps, il entamerait une danse tribale de remerciements à l’ Univers.

- Alors, tu viens ? insiste Jérisha en reprenant sa couleur normale, et elle fait un tour dans les airs au dessus de lui comme un gros papillon.
Ils s’ élèvent bien vite au dessus du bâtiment et s’ envolent à la vitesse de la lumière vers Orion.
Sur place Jérisha lui montre sa cité de cristal illuminée par des millions d’ âmes opalescentes qui se déplacent plus furtivement que des drones.
Il entend un brouhaha indinstinct.
- Qu’ est-ce que c’ est que ce bruit de fond ? demande-t-il.
- Ce sont les pensées fractales des autres Elohims auxquelles tu n’ as pas accès, car tu es encore trop prisonnier de ton mental, répond-elle avant de l’ entraîner vers une immense arche suspendue dans les airs d’ où ils ont une vue magnifique. Ils restent là une éternité à contempler la naissance des planètes. Est-ce que tu souhaites toujours sauter le pas ? finit-elle par demander.
En guise de réponse, Sauveur opine du chef.
- Très bien, je serai ton connecteur, alors.

Jérisha se place en face de lui et lève le front vers les étoiles, attentive. Son troisième oeil s’ entr’ ouvre peu à peu pour laisser pénétrer les rayons cosmiques chargés d’ information. Elle s’ embrase peu à peu, visiblement en transe.
Sauveur est gagné par une émotion indescriptible à mesure que Jérisha se gorge de rayons. Eblouissante, elle gémit de plaisir. Enfin chargée à bloc, elle commence à émettre.
Des ondes de plaisir parcourent bientôt Sauveur tout entier en même temps que l’ information se répand dans son esprit. Il exulte. Son esprit essaie d’ identifier et d’ organiser toutes les informations qui lui parviennent en même temps. Puis un flash final l’ éblouit. Les ondes se mettent ensuite à décroître doucement, les laissant tous les deux retrouver un équilibre. Devant eux l’ espace infini s’ élargit.


 

 

  
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12096


L'Homme-Dieu est une femme !

 

 

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Au cours des siècles, les humains se sont dématérialisés étape par étape. Ils se détachèrent philosophiquement de la chair, de l'organique, puis de la matière même en vue de fusionner avec l'infinité de l'Univers.

Puis ils se sont hybridés à leurs propres créatures, les algorithmes. L’accouplement en chair et en os se faisant plus rare à mesure que les humains vivaient dans une virtualité permanente; les rares grossesses parthénogénétiques devinrent de plus en plus fréquentes. Les femmes enfantant ainsi leur clone transmirent cette particularité qui devint au fil des siècles le mode reproductif humain naturel et dominant.

Bien avant, les hommes avaient compris qu'il n'y avait pas de sens à vouloir absolument perpétrer l'espèce. Les algorithmes s'étaient montrés très convaincants sur cette question, au point qu'il n'était plus raisonnable de tenter la reproduction.
Cependant, on acceptait toute vie telle qu'elle se présentait.

Quelques millénaires plus tard, les humains ne furent plus que des femmes se ressemblant toutes. Par hasard, et par nécessité.

Mais l'espèce humaine, bien qu'exclusivement féminine, ne se voit pas adopter les comportements que l'on croyait "féminins" au 21ème siècle ! Les humains ont une diversité de caractères et de comportements inouïe, comme aux temps ancestraux.

La dématérialisation des humains se poursuit, des millénaires durant.

L'humanité ne sera un jour plus qu'une cellule, puis un atome, puis une énergie. Partout et nulle part à travers le temps et l'espace. Omnisciente, omniprésente et omnipotente puisqu'elle sera Tout.
Sans sens, sans flèche de temps, les humains des périodes passées et d'autres dimensions l’ appelleront Dieu, ou Gaïa, ou Allah ou Serpent arc en ciel, ou Esprit de la Nature, ou constante Universelle... Que sais-je ?


 

 

  
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12094


La langue originelle

 

 

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Et si retrouver la langue originelle permettait à l'Homme de se réaliser?
Son prénom aurait dû nous mettre la puce à l'oreille. Elle s'appellait Aram et possèdait "l'oreille absolue".

Dès son plus jeune âge elle apprit toutes les langues à sa portée. L'hébreu de son grand-père paternel, le portugais de sa nourrice, le français de sa mère et le cantonais de son père. Elle n'en faisait pas étalage pour ne pas devenir un objet de curiosité. Si bien que la plupart de ses proches ignorait sa capacité incroyable à comprendre, parler et écrire chaque langue entendue.

Elle fit, dans sa quatorzième année, un rêve étrange dont elle se réveilla en nage et euphorique. C'était un pays où la Tour de Babel n'existait pas et les nomades qu'elle avait pu côtoyer parlaient la langue originelle de l'humanité. Comme à l'accoutumée, elle apprit la langue en quelques minutes. Puis, elle leur rendit à nouveau visite car elle connaissait également le moyen de retrouver le fil de ses rêves précédents et le chemin à emprunter pour y retourner.

Cette langue a ceci de particulier qu'elle supplante toutes les autres quand vous l'entendez. Ses autres propriétés vont bien au-delà de tout ce que vous pouvez imaginer. Par exemple, lorsque vous pratiquez cette langue vous comprenez l'autre sans l'ombre d'un doute ou d'un malentendu et si votre interlocuteur vous répond vous ressentez une sensation d'amour qui vient vous ceuillir et vous faire frémir. C'est pourquoi vous utilisez cette langue à bon escient. C'est-à-dire avec le mot juste et au moment juste. La parole est à nouveau sacrée, rare et vivifiante. Créatrice de joie et de beauté.

La question que se posait Aram, à son retour du pays sans nom, comment partager? Elle resta ainsi deux mois sans prononcer un mot.

Puis, après mûres réflexions, elle décida de diffuser via internet la langue originelle. Au bout d'une heure le monde entier la parlait couramment. Plusieurs guerres, fondées sur des malentendus, cessèrent immédiatement. Idem pour des couples en instance de divorce qui se comprirent et s'aimèrent à nouveau. Au bout d'un mois un même gouvernement planétaire vit le jour et la décision unilatérale du désarmement nucléaire fut prise. La notion de nation paraissait obsolète et incongrue. La violence verbale n'existant plus la violence physique n'avait plus lieu d'être. L'intolérance, la bêtise et la haine, ces mots là sont intraduisibles dans cette nouvelle façon de s'exprimer car ces concepts n'existant plus, les mots pour les dire non plus.

Globalement chacun était satisfait de la façon de tourner que prenait le monde, sauf les traducteurs, les enseignants de langues étrangères, les avocats spécialisés dans les divorces, les vendeurs d'armes, les suprémacistes blancs et les terroristes. Bien entendu.
 

 

  
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12061


Le réveil des Chaliens !

 

 

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A l'aube du troisième millénaire alors que la quatrième guerre avait fait rage détruisant tout sur son passage, il ne restait guerre d'humanité. Les technologies et la robotisation avaient évolués aussi proportionnellement que les vices, la méchanceté et l'égoïsme de l'homme. A tel point que leurs projets fous de dominer notre monde ainsi que d'autres planètes se sont retournés contre eux. Les machines ont eu des failles, elles ne se fatiguent pas, n'ont pas de sentiment mais ont des bugs. Cela mélangé à la volonté cruelle de l'homme n'a pas fait bon vivre. Une fois le contrôle perdu, l'autodestruction involontaire commenca et cessa aussi vite. Seuls, les derniers rescapés tentent de survivre comme ils le pouvent. Mais cette situation ne pouvait plus continuer ainsi, un jour dans une petite maison de campagne isolée, un vieux monsieur était assis au coin du feu avec son chat qu'il caressait tendrement. Le chat savait, en regardant ce vieillard tel un papa, que ses yeux étaient vides de tout sens. Le désespoir, la tristesse, le regret emplissaient ses yeux. Le néant ! Voyant tout cela et sachant les ravages des guerres passées, le chat se figea, le déclic s'opéra ! Ca y est il est temps ! L'heure est venue pour nous de reprendre en main ce que nous avions commencé et qui a échoué. Le chat poussa un ultime ronronnement, ses yeux devinrent bleus comme les mers, son pelage doré comme les blés et son apparence humanoïde. Il regarda son maître et lui dit: "tu as échoué comme tous les autres! L'homme n'est digne de vivre! " Sur ces paroles il colla son ancien museau contre le front de son papa et aspira son cerveau et son âme. Ainsi vu que le premier chalien fut réveillé tous les autres se réveillèrent aussi pour anéantir les derniers humains. Quand toutes les âmes et cervelles de ce monde ne furent plus, tous les chaliens se réunissèrent au bord de la mer, se transformèrent en sirènes, et oui les chats n'aiment pas l'eau à votre avis pourquoi? Ils ont voulu nous montrer ce qu'ils veulent que l'on voit pour nous mettre sur une fausse piste comme les médias et ca marche ! Le chat qui n'aime pas l'eau est devenu une murse, une généralité. Tout cela pour nous éloigner des vérités les plus improbables. L'homme et son ignorance ne sont pas prêts à les affronter. Les sirènes superbe légende devenue réalité! Tous les chaliens étaient à présent sirènes, chacun d'eux conservait précieusement les restes humains volés et tous se dirigèrent dans une synchronicité parfaite vers le milieu de l'océan où les attendait le vaisseau mère de plusieurs centaines de kilomètres de diamètre. Ils y pénètrèrent tous, regagnant leur planète Orion et l'expérience recommenca. Avec les âmes et cerveaux arrachés aux humains ils ont pu étudier et reconstruire un humanoïde différent, conditionné et formaté pour le bonheur. Nous étions depuis la création les rats de laboratoires des chats! Ironique n'est-ce pas? Aujourd'hui les chaliens en tirèrent des leçons et comprirent comment créer le monde parfait et sans igorance et cruauté où l'humain vivrait en harmonie totale... et avec les chaliens!
 

 

  
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11992


La Porte

 

 

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Un sourire étire ses lèvres.
Que les autres humains sont bêtes!
Ils font des projets, des emploi du temps.
Personne ne sait ce qui ce passera demain.
Les politiques la font rire.
Ils disent qu'ils vont trouver des solutions, que tout va s'arranger.
Ils se mentent à eux mêmes.
Elle, elle le sait, elle l'a vu.
2026, Samantha, 25 ans, sans famille et sans amis sait que la Terre est condamnée, ou du moins ses habitants qui resteront là.
Elle sait que ceux d'en haut on besoin des humains.
Ils vont tenter d'en sauver le plus possible.
Pour cela ils auront besoin de nommer des guides.
Des bergers pour en sauver le maximum.
Elle espère être l'une d'entre eux.
C'est pour cela qu'elle a toujours avec elle "son minimum vital": son sac à dos rempli de vêtements de rechange, de nourriture, d'une trousse de soins, d'une lampe torche, de quelques livres, de son Ipod et de ses écouteurs.
Elle marche dans la rue, son sac à dos sur le dos et ses écouteurs visés sur les oreilles.
Soudain, elle s'arrête et enlève ses écouteurs, le regard dans le vague.
Les passants la dévisagent.
Puis elle sourit et se remet à marcher d'un pas vif.
Ils l'ont choisie.
Elle et d'autres.
Ils lui ont indiqué la Porte.
La Porte de sortie.
 

 

  
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11976


Le Retour: Il ouvrit la porte et fut surpris

 

 

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Il ouvrit la porte et fut surpris. Wow! Haut dans un ciel bleu pur, il se tenait là, brillant de tous ses feux, le soleil était bel et bien de retour, il n'en croyait pas ses yeux, ce phénomène avait été observé depuis bien des lunes. De son vivant, il ne l'avait vu que sur des publicités qui l'invitaient, à fort prix, à se rendre à ces endroits réservés aux privilégiés pour aller voir ce qu'on appelait des éclaircies, le soleil étant réservé aux 1 % des plus riches du monde. Depuis plusieurs décennies un smog opaque, géant et étouffant avait recouvert la terre, presque dans son entièreté, résultat de déforestation et de couches successives de pollution que la surconsommation, économie au service des 1 %, et l'aveuglement volontaire avaient provoqués.

Dès sa sortie du tunnel, un souffle de bonheur s'était dès lors emparé de lui. Le congé du soldat Phil D. serait de courte durée, il devait être de retour à la base souterraine le lundi suivant. Il marcha jusqu'à la jeep et voulut la mettre en marche, son bras s'immobilisa. Lui et ses camarades n'avaient pas été atteints par le puissant virus que Planeterre avait répandu sur terre, sa colonie basée sous terre avait été épargnée mais dès qu'il avait mis le bout du nez dehors, il l'attrapa. Il était le premier à sortir de ce terrier depuis la grande guérison de mère Terre. Le retour en arrière, vers la base, devint impossible, ses pas le guidaient vers l'avant. Planeterre veillait au grain.

Phil se mit en marche. Sur le chemin du retour vers la cité, ce trajet qu'il avait maintes fois parcouru, tout s'était métamorphosé. Le sol stérile et terne se prolongeant jusqu'aux portes de la cité était revenu à la vie. Cette traversée du désert s'était transformée en une victoire pour la vie.

Ce qu'il avait d'abord pris pour un mirage se révéla être une réalité qui tenait du miracle. Des sources d'eau, des plantes et des arbres avaient jailli du sol. L'eau pure et cristalline qu'il avait prise avec sa main, coulait en lui comme une fontaine de jouvence, elle le rafraîchissait comme aucune boisson gazeuse n'aurait pu le faire. La douce caresse du vent lui rappelait Kate, il était aux anges. Phil déambulait joyeusement vers sa destination ultime, il voulait plus que tout, rejoindre son nid douillet.

Sa douce Kate et sa petite Rose l'attendaient dans le grand jardin. Rose observait son chaton Philou qui en était à sa première chasse aux papillons. Instinctivement, il s'amusait en essayant d'attraper un papillon monarque qui butinait de fleur en fleur et en profitant de l'herbe fraîche pour s'y rouler, il revint bredouille. Kate travaillait respectueusement la terre tout près des deux petits.

Les lampes artificielles qui servaient de substitut au soleil ne fonctionnaient plus, Planeterre en reprenant le contrôle avait mis un terme à cette cité qui, comme les autres, avait émergé de nulle part tel un îlot pour recréer de toute pièce et simuler artificiellement les pouvoirs de la nature afin d'assurer la survie de ses citoyens devenus superficiels à force de publicité suggestive imposant une pensée unique, diluant par le fait même les sens et toutes tentatives de pouvoir créatif. Ce retour aux sources avait été des plus bénéfiques pour mère Terre agonisante. Les saisons avaient repris leur droit, les humains étaient redevenus humains. L'avenir se présentait sous un jour meilleur. Planeterre avait guérit sa mère et tout ce qui y vivait, un coup de maître. L'élève avait dépassé le maître. Le maître du paradis artificiel avait été vaincu.

Phil vit Kate et Rose dans le jardin. Avançant à pas de loup derrière Kate, il glissa ses mains sur ses yeux et lui chuchota à l'oreille: Qui suis-je? Rose, silencieuse pour ne pas briser la magie de la surprise, observait la scène. Tu es mon bien-aimé. Sans suivi un long baisé. Heureux de retrouver ses fragiles et tendres amours, Phil, intarissable, filait le pur bonheur. Une semaine s'était écoulée. Phil avait curieusement oublié la base et son retour. Planeterre avait pris le soin d'enfouir profondément, dans un tiroir secret de sa mémoire, barré à double tour, le souvenir de la base souterraine. Planeterre en était le gardien, tout comme le cerbère était le gardien de l'entrée des enfers.

À la base souterraine, Mao faisait les cents pas, d'un pas militaire saccadé, il faisait claquer ses bottes en marchant de long en large, impossible pour lui de tenir en place, il attendait impatiemment le retour de Phil. Phil qui était ponctuel comme une montre suisse se faisait attendre. Un grain de sable avait enrayé l'engrenage de l'horloge du temps. C'était ma sortie à moi, ma semaine, mon ami Phil le savait bien. L'un sortait et l'autre entrait, c'était comme ça. Ça avait toujours été comme ça. Il s'était forcément produit un événement qui l'eut retenu sans quoi Phil serait déjà de retour. Mais lequel? ? ?
 

 

  
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11963


L'oracle économique

 

 

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Trente ans avaient passé depuis le retour de son ex-mari. Elle observait, distraitement, les photos de famille sur sa tablette holographique.

Quelques semaines après avoir quitté la maison d'arrêt, elle avait passé le nouvel an avec son fils et José. Ce dernier était devenu un membre à part entière de sa "famille".

Cinq ans plus tard, la société « Oracle MAQV & J » (initiales des prénoms de son arrière grand-tante, de son grand-père, de son père, d'elle-même et de l'informaticien) devint l'institut incontournable pour les projections économiques. La start-up n'était pas prise au sérieuse par les pouvoirs publics qui préféraient consulter les instituts statistiques et économiques classiques. A l'époque, les principaux clients de la start-up étaient des entreprises de tout secteur d’ activité ainsi que quelques gros porteurs en bourse. Mais la donne allait changer lorsque, profitant d'une prévision de krach boursier qui allait se dérouler deux ans plus tard, elle créa un groupe d'influence par le biais de conseillers des cabinets ministériels de l'économie et des finances publiques ainsi que par ceux du Premier Ministre et du Président de la République. Ainsi, elle pensait faire connaître son entreprise du gouvernement français sans prendre le risque d'engendrer une prophétie autoréalisatrice en lançant une alerte médiatique.

Durant les deux ans avant la crise financière, elle tenta de pousser les pouvoirs publics à prendre des mesures anticipant la forte chute des marchés à venir. Pendant ce temps-là, et afin de limiter la précipitation du krach, elle conseilla à ses clients boursicoteurs de ne vendre leurs actions que le jour j, quelques minutes avant la prévision de la chute des cours. Quant aux entreprises-clientes, elles purent anticiper la baisse de leurs recettes financières et des ventes qui allaient en suivre en limitant leurs investissements et en augmentant leur épargne.

Quelques mois après la castastrophe financière, Valérie fut invitée à Bercy par le ministre de l'Economie. Ce dernier était intrigué par l'exactitude des prévisions de la start-up. Elle refusa de lui révéler le secret des projections économiques, mais formula le souhait de travailler avec les pouvoirs publics. Le ministre lui promit d'y réfléchir. Cinq mois plus tard, les élections présidentielles, puis législatives, donnèrent le pouvoir à l'opposition. L'équipe de Valérie dut reprendre le travail de lobbying auprès des nouveaux conseillers. Trois ans plus tard, le chef de cabinet du ministre des Finances publiques la reçut, lui promettant de la recontacter avant que le nouveau ministre, nommé après un remaniement, ne la rencontrât à son tour pour, finalement, signer une convention entre Oracle MAQV & J et le Ministère des Finances un an plus tard. Fort heureusement, l'alternance politique qui eut lieu après les élections ne remit pas en cause cette convention étant donné que certains contacts, qui étaient conseillers lors de la dernière législature, étaient devenus chefs de cabinets des ministères des finances et de l'économie et que le Premier Ministre était le ministre de l’ Economie qui l'avait reçu 6 ans auparavant.

Petit à petit,  « l'Oracle », comme on l'appelait à Bercy, devint incontournable et obtint même l'exclusivité auprès de l'Etat français. Seules quelques collectivités territoriales purent faire appel à leur service.

L'utilité publique de la désormais institut de référence fut démontrée lors d'une crise majeure qui avait été prévue par l'Oracle. Peu de temps après l'annonce de la dépression économique par l’ institut, et alors que la croissance, qui était à son paroxysme, semblait inébranlable, les pouvoirs publics firent des économies budgétaires. Peu de temps avant l’ arrivée de la crise, ils lancèrent un vaste programme de relance économique en augmentant les dépenses sociales et d’ investissements et en allégeant la fiscalité des entreprises. Lors de l’ arrivée de la crise, la France fut l’ un des seuls pays à connaître une dépression économique limitée, voir inexistante, grâce aux effets dynamiques de la politique budgétaire.

Ainsi, lors de la fin du cycle de crise, la France fut reconnu comme le pays ayant le mieux géré la grande crise économique qui avait touchée la planète. Avec un endettement redevenu proche de son niveau d’ avant-crise, une croissance économique assez forte (dont la moyenne se situait aux alentours de 2% durant la crise) et une augmentation de chômage limitée redevenue à son niveau d’ avant-crise (à 0, 2% près), l’ Hexagone était le meilleur élève de l’ UE devant l’ Allemagne.

Par cette réussite, Valérie fut décorée de la légion d’ honneur par le Président de la République. Elle reçut par la suite diverses propositions par des institutions économiques telles le FMI, puis politiques afin de devenir députée ou ministre. Elle déclina toutes les offres, souhaitant simplement poursuivre le rêve de ses aïeuls.

Il y a quelques mois cependant, elle accepta d’ évoluer dans sa carrière et accepta un poste qu’ elle jugea prestigieux. Ce poste lui semblait cohérent avec son parcours et lui permettrait de prodiguer ses conseils au niveau européen.

Alors que Valérie lisait un article sur les avancées de la terraformation sur Mars – son intérêt pour la biologie environnementale ne l’ avait pas quitté malgré son succès dans le monde économico-social – elle reçut un appel sur sa montre connectée. Elle frôla son poignet avant qu’ un smartphone n’ apparût holographiquement le long de sa main qu’ elle porta, finalement, à son oreille.

C’ était son assistante.

- Toute est prêt pour la conférence de ce soir, annonça-t-elle. Il ne manque plus que vous.
- Dites aux autres intervenants que j’ arrive dans dix minutes, demanda Valérie.
- Très bien, Madame la Présidente.

Après avoir raccrochée, Valérie termina la lecture de son article. Elle ressentit par la suite le besoin de revoir des photos de son enfance. Des clichés de la maison où avait vécu ses grands-parents et son père défilèrent à l’ écran. Elle se souvenait de ces lieux lors des vacances d’ hiver et d’ été. La demeure faisait partie de son héritage lorsqu’ elle avait perdu ses parents. Elle avait été obligée de la vendre pour financer ses études avant de trouver les fonds nécessaires grâce à l’ invention de José. Elle eut récemment le bonheur de l’ avoir rachetée.

Elle rechercha ensuite les photographies de son vieil ami. Ce dernier avait juste eu le temps de voir la société tant désirée par son père voir le jour avant de succomber à un cancer foudroyant. Il avait refusé d’ être son associé, se jugeant trop vieux pour diriger une entreprise. Depuis le début où son grand-père lui avait fait part de son projet, il avait toujours vu l’ intérêt général avant le sien. Le fait de contribuer à l’ amélioration de la société par ses compétences techniques suffisait à son bonheur.

Après avoir séchée ses larmes en repensant au grand humaniste que le monde avait perdu, elle ferma son application, laissant apparaître le logo de l’ Observatoire Français des Conjonctures Economiques.

Elle devait animée une conférence sur les applications possibles et les intérêts économiques de la transformation de l’ environnement naturel de la planète Mars sur Terre. Elle ne manquerait ce rendez-vous pour rien au monde.
 

 

  
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11956


A la recherche de la prévision parfaite

 

 

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Dans les jours qui suivirent, il retrouva l’ ordinateur de son père, une tour avec un écran plat. Estimant l’ engin trop encombrant, il copia le logiciel sur une clé USB et l’ installa sur son propre ordinateur portable. L’ interface graphique du programme était des plus austères. Il fallait entrer des paramètres dans des champs intitulés par des lettres. Il lui fallut plusieurs jours de recherches dans les notes de son père pour comprendre à quoi cela correspondait. Chaque champ principal ou parent correspondait à un ensemble (Economie, Société, Science, Technologie, Politique), plusieurs champs enfants reliaient chaque champ principal.

L’ Economie se décomposait ainsi: Finance, Industrie, Service, Agriculture, Economie quaternaire.

La Société comprenait les évolutions dans les domaines de la Démographie, la Sociologie, la Psychologie, la Philosophie, la Culture, l’ Histoire.

L’ ensemble Science comprenait toutes les découvertes faites dans des domaines variés tels que les Mathématiques, la Chimie, la Physique, la Biologie, la Mécanique, l'Optique, la Médecine, l'Astronomie, l'Archéologie, etc.

La Technologie désignait les applications des découvertes scientifiques dans l’ économie réelle et virtuelle. Les champs enfants reprenaient ceux des trois autres champs parents.

La Politique se divisait en régimes politiques: Monarchie, République, Démocratie, Fascisme, Théocratie-Hiérocratie, Anarchie, Despotisme.

Les sous-catégories des cinq grands ensembles étaient eux-mêmes divisés en sous-catégories, etc. Chaque sous-ensemble était accompagné d’ un code sous forme de lettres parfois accompagnées de chiffres. Chaque indicateur et information récolté par le logiciel-pisteur pouvait être converti en chiffres et donné le niveau d’ une sous-catégorie. Ce travail de calcul était réalisé par le logiciel de projection économique. Par exemple, si le CAC40 avait évolué de 2% tel jour et avait atteint 4450 points, le logiciel récupérait ces informations, les convertissait en données, ce qui révélait le niveau du champ « CAC40 » transformant le champ « Bourse » faisant évolué lui-même le champ « Finance » relié au champ parent « Economie ». Le niveau du champ Economie variait ainsi imperceptiblement. Si le nouvel indicateur est une information ou un événement, par exemple « victoire des conservateurs aux élections américaines », cette nouvelle est convertie par le logiciel de projection en chiffre dans le champ « Parti politique » faisant évolué le champ parent « Démocratie américaine », puis le champ « Démocratie » avant de faire bougé de manière imperceptible le champ « Politique ».

L’ ensemble des cinq grandes catégories alimentaient le champ parent principal se prénommant « Projection économique ».

Quentin comprit que les chiffres dans ce champ désignaient le niveau total d’ un seul type de projection, celle de l’ Economie mondiale. Or, s’ il avait bien compris les explications de son père, sa grand-tante cherchait à prévoir aussi bien l’ ensemble que le particulier, le court comme le long terme. Ce que proposait le logiciel était une information limitée. Le chiffre, ou niveau, que donnait le programme, après déchiffrage et interprétation, ne permettait de ne se projeter que dans le court terme et de manière uniquement global. Bien qu’ il n’ était pas mathématicien comme son père, il se sentait capable de rechercher un nouveau mode de calcul ou un nouveau champ enfant ou parent à insérer dans le calcul global. Son travail en tant qu’ astrophysicien lui permettait d’ envisager les choses dans leur ensemble et à étudier les systèmes complexes. Ce genre de défi lui convenait totalement. A croire que le goût des énigmes est un atavisme, pensa-t-il.

Durant les années qui suivirent, il s’ efforça de trouver la variable manquante, étudiant dans le même temps les notes de son père et de sa grand-tante. Ce temps de recherche et d’ étude lui permit de constater l’ efficacité du logiciel. Sur un an, l’ écart entre la croissance mondiale effective et celle calculée par l’ ordinateur un an plus tôt était de 0, 00001%. Si cette marge d’ erreur aurait satisfait n’ importe quel institut statistique, elle était trop grande pour Quentin. Sur une décennie, avec l’ effet papillon et domino, cet écart pouvait aller jusqu’ à 0, 1% et l’ erreur pouvait même monter à 90% sur un siècle.

Lors de ses moments de découragements, il abandonnait ses recherches, préférant passé du temps avec sa femme et sa fille. Tout comme son père avant lui, il ne passait plus d’ une ou deux heures par jour à la recherche de l’ algorithme parfait.

Un jour, il retrouva la trace de l’ ami informaticien de son père, celui qui avait créé le logiciel-pisteur et le logiciel de projection économique. A force de persuasion, il parvint à le convaincre d’ améliorer le logiciel en rajoutant des projections sur du long terme et de varier les types de projections. L’ idée était d’ ajouter aux projections économiques globales, des projections par pays et, pourquoi, obtenir des projections sociales, politiques, scientifiques et technologiques. L’ homme accepta le projet, finalement ravi d’ aider le fils de son ami et d’ avoir trouvé un moyen d’ égayer sa vie de retraité.

Au fil du temps, le logiciel améliora ses performances. L’ interface graphique était plus intuitif, les nouveaux indices de projections pouvaient être sélectionnées selon le pays souhaité, selon le nombre d’ années souhaitées (sur 1 an, 2 ans, 5 ans, 10 ans, etc). En revanche, s’ il était possible d’ avoir une projection sur un autre domaine (Economie, Société, etc) révélant ainsi qu’ il a aura un changement à une période donnée, il était impossible de savoir avec certitude la nature de ce changement. Il était en effet impossible de prévoir quelle nouvelle technologie allait être crée, ni qu’ elle découverte scientifique, ni même quelle décision politique aurait fait évoluer la société, tout juste saurait-on si cela sera positif ou non. Seul le domaine Politique pourrait être plus facilement interprétable. On saurait si un Etat se dirigerait vers un régime politique donnant plus ou moins de liberté.

Grâce aux cours de José, l’ ami informaticien de son père, Quentin rajouta de nouveaux champs qui rétrécirent davantage la marge d’ erreur de projection. Désormais, une projection sur un an avait un écart de 0, 110%, soit une marge d’ erreur de 50% sur un siècle.

Puis, tout comme son père, une lumière jaillit de son esprit alors qu’ il lisait deux articles, l’ un sur un barrage qui a cédé au Brésil, libérant des quantités phénoménales d’ arsenic et d’ autres métaux lourds dans l’ un des plus grand fleuve du pays, et l’ autre sur une vidéo publiée par la NASA, montrant l’ influence des courants marins et aériens dans l’ ensemble du globe terrestre. Il venait de découvrir le 6ème grand ensemble qu’ il manquait pour prévoir la venue des papillons mettant en péril toute prévision: l’ environnement.

Il se souvint d’ un article de Science et Vie datant de janvier 2016 expliquant que trois spécialistes de l’ économie de l’ environnement avait découvert la température optimale pour l’ économie. Il s’ agirait d’ une loi universelle démontrant que la productivité d’ un pays dépendrait de son climat. Selon les données historiques, un pays atteindrait le maximum de sa productivité avec une température moyenne annuelle de 13°c. En dessous et au-dessus de cette température, la productivité baisserait. A l’ époque, il n’ y avait pas prêté attention, étant donné qu’ il venait de perdre sa mère. Mais aujourd’ hui, cela tombait sous le sens.

Il s’ empressa d’ imaginer les sous-catégories de ce nouveau grand domaine. L’ Environnement serait décomposé ainsi: Climat, Ressources Naturelles et Energie, Ecosystèmes, Pollution.

Sitôt ces nouveaux paramètres notés, il créa les champs avec l’ aide de José. Ces nouvelles données rétrécirent, de manière drastique, la marge d’ erreur sur un an à 0, 1100%, ramenant ainsi la marge d’ erreur sur un siècle à 10%.

La prise en compte des changements environnementaux lui permit de mieux comprendre les changements brusques de phases économiques sur le long terme.

La création régulière de nouveaux champs dans le domaine Environnement finit par rendre les prévisions presqu’ exactes avec une marge d’ erreur sur un an de l’ ordre de 0, 11000%. La marge d’ erreur sur un siècle passait à 1%.

Depuis 15 ans qu’ il était parti dans cette quête, il commençait à penser que l’ algorithme parfait ne pouvait pas exister. Une marge d’ erreur existerait toujours, même si elle était infinitésimale. Il estimait qu’ 1% d’ erreur sur un siècle était le plus petit écart qu’ il pouvait trouver. En s’ amusant à trouver la marge d’ erreur sur un millénaire, il découvrit qu’ elle passait à près de 99, 99%, ce qui était loin d’ être précis. Il continuerait donc à chercher l’ exactitude parfaite, même s’ il avait le sentiment d’ avoir atteint son but.

Une question commençait à le tarauder. Qu’ allait-il faire de cette technologie une fois qu’ il estimerait qu’ elle serait bonne à être utiliser ? Déposerait-il un brevet qu’ il vendrait ensuite au plus offrant ? Créerait-il une start-up et proposerait-il ses services en tant que prévisionniste en économie, science ou autre pour des entreprises privées, publiques ou pour des Etats ? Il chassa une idée furtive d’ utiliser les talents de la machine pour prévoir les évolutions de la Bourse et s’ enrichir. Cela serait non seulement malhonnête et risquerait de bousculer les prévisions. Tout enrichissement grâce aux prévisions risqueraient de créer de nouveaux papillons et faire basculer les phases économiques de manières chaotiques.

Il finit pas se donner un objectif: Atteindre une marge d’ erreur de 50 % sur un millénaire, ce qui ramènerait celle-ci à 0, 110% sur un siècle. Ainsi, ses prévisions sur les prochaines décennies seraient exactes, bien qu’ un ou deux papillons aux conséquences marginales pourraient toujours échapper à la machine. Lorsqu’ il aura créé sa start-up, son équipe aura comme principal tâche de trouver et rajouter continuellement de nouveaux champs en compléments afin de s’ approcher toujours plus près de la prévision parfaite.

En attendant, il devait rendre visite à José pour lui soumettre sa dernière idée qui, à coup sûr, allait encore réduire le goulot d’ étranglement de la marge d’ erreur: créer un module d’ apprentissage au logiciel afin qu’ il puisse repérer, dans les corrélations historiques anciennes et récentes, les conditions de naissance des papillons et ainsi les prévoir dans le court, moyen et long terme…
 

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Equation de projection économique

 

 

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Quentin entra dans la maison familiale. Il reconnut le parfum d’ arômes fruités de son enfance. En ouvrant les volets, il reconnut la verdure du jardin et l’ éclat du soleil à proximité d’ un gigantesque sapin - le sapin du jardin - au milieu du ciel bleu. Un merle venait de quitter l’ arbre gigantesque pour se poser sur l’ herbe à la recherche d’ un hypothétique vers grouillant au sol.

Il se retourna vers l’ intérieur et observa les alentours.

Sa mère était décédée depuis quelques semaines. Le notaire lui avait annoncé qu’ il héritait de sa maison entourée de mille mètres carrés de terrain dans l’ extrême ouest de la France. En arpentant les pièces de la demeure, qui pour chacune évoquait une multitude de souvenirs, il se demandait s’ il pouvait continuer de l’ entretenir, lui qui travaillait à Paris, à plus de 600 kilomètres de là. Il viendrait sûrement s’ y rendre durant ses congés et tenterait même d’ y venir durant les longs week-end de ponts.

Alors qu’ il arrivait au grenier, il reconnut certains jouets et objets de ses grands-parents et arrières-grands-parents. Ces choses d’ un autre siècle l’ avaient toujours fascinées.

Après une demi-heure de recherches, sans autre but que de faire resurgir des moments heureux de son passé, il découvrit une épaisse chemise à sangle dont les inscriptions sur l’ étiquette de la page de garde était en partie effacée. Il lut « L’ é… ation ultim… pro… ectio… économi… ues ». Il lui semblait n’ avoir jamais vu ce classeur jusqu’ à ce jour. En déliant la sangle qui reliait le porte-document, il vit plusieurs pages sur lesquelles étaient collés des bouts d’ articles relatant certaines informations liées à l’ économie mondiale. En haut d’ une page était inscrit: « Indicateurs 09/07 ». Les articles liés à cette page reprenaient certaines phrases, voir uniquement certains chiffres collées les uns à côté des autres et reliés entre eux par des flèches tracées au crayon de papier.

En explorant davantage le classeur, il découvrit un plan, une sorte de mip-mapping, indiquant des indicateurs économiques reliés à des grands ensemble nommés « expansion économique » et « récession économique » qui eux-mêmes étaient reliés à des découvertes scientifiques, avancées technologiques, des changements politiques et sociétales. Sur d’ autres pages, ces mutations économico-scientifico-politico-sociales semblaient être appliquées à l’ Histoire des peuples mondiaux sur plusieurs décennies, siècles et millénaires.

Il ne comprenait pas quelles étaient les raisons de toutes ces collectes d’ informations et de tous ces croquis. En revenant sur la première page, il aperçut quelques chose collée sur le revers en carton de la chemise à sangle. Il s’ agissait d’ une clé USB à l’ intérieur d’ un petit sac de congélation plastique hermétique à fermeture zip. En ouvrant le sac, il ne vit aucune inscription ou étiquette permettant de savoir ce qu’ elle contenait.

Piqué par une vive curiosité, il s’ empressa de courir vers sa voiture, trouva le cordon USB de son smartphone, sortit son appareil avant de le connecter à la clé via son cordon. Son téléphone téléchargea sans problème le pilote de la clef et put lire son contenu. Sept dossiers et un fichier peuplaient le petit support de stockage amovible. Les intitulés des dossiers étaient « Economie », « Science », « Technologie », « Politique », « Société », « Corrélations historiques » et « Equation ultime ». Quentin ouvrit le fichier qui s’ intitulait « Sommaire ».

Les sept premiers index reprenaient les intitulés des dossiers. Ces index pouvaient être déployés en sous-index grâce à un petit signe « + » qui eux-mêmes pouvaient être ouverts en sous-index, etc. L’ arborescence du sommaire était très précis et s’ allongeait de manière tentaculaire. Il s’ aperçut également que chaque intitulé pouvait être ouvert en cliquant dessus, comme un lien. Chaque lien ouvrait sur un contenu d’ un dossier dans lequel apparaissait un ou plusieurs fichiers et d’ autres sous-dossiers.

Après avoir examiné le sommaire durant quelques minutes, il aperçut un sous-index dans le thème « Economie » qui l’ interpella. Il ouvrit le lien qui l’ amena à un fichier texte. En lisant les premiers mots, il sentit son c½ur se serrer.

« Mon cher Tintin,

Oui, je sais, tu n’ aimes pas ce surnom que je t’ ai donné depuis ton plus jeune âge, mais je n’ en ai cure, car si tu lis ce message, cela signifie que je ne suis plus de ce monde. Donc, je dis ce que je veux. »

Il reconnut le style de son père.

« Mais trêve de plaisanterie. Ce que je vais te révéler est un secret de famille.

Il y a un peu moins d’ un siècle (71 ans, au moment où j’ écris ces mots), ta grand-tante, ma tante, avait acquis la conviction que les périodes d’ expansions et de récessions économiques pouvaient être prévisibles via les mathématiques. Selon elle, si l’ on pouvait prévoir ces cycles conjoncturels, il serait possible de prévoir les cycles structurels de prospérités et de dépressions économiques. Le court terme permettrait d’ envisager le long terme. Si un tel outil existait, il permettrait aux pouvoirs publics d’ anticiper les changements et de prendre de meilleures décisions afin d’ atténuer les effets socio-économiques des crises économiques et de les amplifier dans la situation inverse.

Depuis des siècles, des économistes, scientifiques et statisticiens ont proposé des cycles de durées diverses et variées s’ expliquant par différents événements économiques, scientifiques, financiers, politiques, historiques ou psychologiques. Leurs théories ont permis d’ expliquer les événements passés mais aucun n’ a pu proposer un modèle permettant de les prévoir avec exactitude. Voilà ce que ta grand-tante avait en tête: trouver l’ équation permettant de prévoir avec une précision inégalée les futures phases économiques. »

Projet ambitieux, pensa Quentin.

« Toute sa vie, jusqu’ à son dernier souffle, elle notait chaque indicateur nouveau en économie, en sciences et techniques ainsi que les événements politiques et sociaux dans le monde. Ce projet était devenue une telle obsession, qu’ elle finit par abandonner ses études d’ astrophysique (eh oui, elle voulait faire le même métier que toi au départ) pour devenir statisticienne. Au fil des années, elle finit par réussir à récolter un maximum d’ informations grâce à des sources variées en s’ abonnant à certaines revues spécialisées dans les cinq premiers domaines que tu as dû trouvé en index du sommaire. Vers la fin de sa vie, elle compléta ses informations via Internet en consultant les sites officiels de certaines institutions comme le FMI, l’ OCDE, l’ INSEE, etc. »

C’ est bizarre, ça me rappelle quelqu’ un, pensa Quentin.

« Comme tu dois t’ en douter, j’ ai moi-même attrapé le virus. Je ne me suis réellement intéressé à ses travaux qu’ à la fin de sa vie lorsqu’ elle ne pouvait plus retranscrire les nouvelles données qui continuaient inlassablement de tomber. Tous les soirs, sur son lit d’ hôpital, je lui lisais les différentes informations que j’ avais glaner. Pendant qu’ elle écoutait et analysait ces informations, elle oubliait la maladie. L’ obsession était devenue une distraction. Les chaînes d’ informations continues berçaient ses jours comme ses nuits.

J’ étais très proche de Tata Marraine (c’ est comme cela que je l’ appelais car j’ étais aussi son filleul). Tes grands-parents, ton oncle et ses amis proches lui ont également rendus visites, mais je pense que chacune de mes venues l’ exaltaient plus chaque jour. Elle m’ a toujours considéré comme le fils qu’ elle n’ a pas eu. Peu d’ hommes ayant pu rivaliser avec le tourbillon des chiffres et de l’ actualité, elle était, en effet, restée célibataire.

Je suis bien obligé d’ admettre que pendant quelques années, j’ ai failli prendre le même chemin. Au début, ta mère comprenait mon engagement à divertir ma tante. Mais après sa mort, elle commençait à me reprocher mes moments d’ absences, non pas physiques, car je rentrais tous les soirs à la maison après le travail, mais mentales. Je passais des heures à lire des journaux, revues, articles sur Internet à la quête d’ indicateurs et d’ événements mondiaux.

Jusqu’ au jour où ta mère est partie avec toi, un soir, alors que je n’ avais travaillé que deux heures sur les dernières actualités (il n’ y avait pas beaucoup d’ événements marquants, ni d’ indicateurs ce jour-là). Je n’ avais même pas entendu le remue-ménage de son départ, ni tes pleurs au moment de partir. J’ avais compris à ce moment-là que j’ étais allé trop loin. Cette histoire m’ accaparait de plus en plus et empiétait sur ma vie privée. Je n’ étais plus aussi concentré dans mon travail et je faisais de nombreuses erreurs de calculs. Si je continuais ainsi, je finirais par perdre pour de bon ma femme et mon fils ainsi que mon travail de mathématicien. »

Je m’ en souviens, pensa Quentin. Enfin, je m’ en souviens grâce à maman. Il faut dire que je n’ avais que 5 ans à l’ époque.

« Il fallait que je me ressaisisse et que je passe moins de temps à collecter toutes ces informations. C’ est pourquoi j’ ai pensé qu’ il fallait qu’ un ordinateur fasse le travail à ma place, me laissant plus de temps libre pour moi et mes proches. Avec l’ aide d’ un ami informaticien, j’ ai créé un logiciel-pisteur qui avait pour principal fonction de rechercher via Internet toutes les informations dont j’ avais besoin. Grâce à cela, je n’ avais plus qu’ à lire toutes les trouvailles de la machine sans faire le tri dans les articles de presse et de revues. De plusieurs dizaine d’ heures, je ne me consacrais plus à ce projet qu’ une à deux heures maximum par jour.

J’ ai pu reconquérir ta mère qui ne concéda à revenir à la maison qu’ après que le logiciel-fouineur soit mis en place. Un équilibre entre le travail, la famille et le projet était enfin rétabli. »

Quentin se souvint qu’ il y avait eu des hauts et des bas entre sa mère et lui. Il avait entendu pas mal de disputes à l’ époque. Maintenant, il comprenait mieux leur cause. Avec le recul, ces discussions tendues lui paraissaient n’ être que de simples problèmes de couple parmi tant d’ autres. Quand on est enfant et qu’ on ne comprend rien aux problèmes d’ adultes, on se fait toujours une montagne des soucis des parents et l’ on finit, parfois, par se demander si l’ on en est pas soi-même la cause.

« Plus tard, j’ ai pu commencer à reprendre les calculs de ma tante et y ai vu quelques incohérences que j’ ai rectifié. Pour y voir plus clair et simuler quelques prédictions, j’ ai créé un nouveau domaine, celui des corrélations historiques. Grâce à cela, j’ ai pu y voir plus clair et pu mesurer la validité de l’ équation.

Les années passèrent sans qu’ une formule ne me satisfit. Il y avait toujours une marge d’ erreur, certes infime, mais suffisante pour qu’ il y eut une inexactitude de plusieurs années de projections économiques sur un ou deux siècles.

Et puis, une évidence m’ était apparue. Une équation ne pouvait pas fonctionner à cent pour cent. Il fallait résonner autrement et imaginer la prédiction comme un problème à résoudre. Il fallait créer un algorithme. Une équation est une égalité qui n’ est vérifiée (ou résolue) qu’ en déterminant la ou les valeurs des variables (appelé aussi inconnues), alors qu’ un algorithme est une suite finie d’ opérations ou d’ instructions permettant de résoudre un problème ou d’ obtenir un résultat donné. L’ algorithme permet de résoudre n’ importe quel problème une fois qu’ il est déterminé. Il peut très facilement être traduit en langage de programmation informatique et devenir un programme exécutable. Ainsi, il me suffisait de créer un logiciel permettant de faire des prévisions économiques. Et, dans un avenir proche, faire des prévisions dans le domaine politique, sociétale ou scientifique. Il me permettrait également de vérifier certaines valeurs pour juger plus rapidement de sa fiabilité.

Une fois cet algorithme trouvé, j’ ai de nouveau fait appel à mon ami informaticien pour créer ce logiciel. Et j’ ai eu la satisfaction de le voir à l’ ½uvre, il y a trois mois de cela, bien que, pour l’ instant, il ne soit capable de ne faire qu’ une seule prévision économique. En attendant d’ aller plus loin, mon ami m’ a donné les moyens d’ améliorer le programme afin que je puisse modifier certaines opérations. »

Quentin se souvenait de l’ informaticien. C’ était un type très sympathique qui lui avait appris quelques trucs pour réparer son ordinateur et quels outils télécharger pour améliorer les performances et éviter les virus informatiques. Il avait même jouer avec lui à certains jeux afin de tester les performances. Un bon souvenir.

« A ce jour, je n’ ai pas encore trouvé l’ algorithme parfait. J’ approche du but, mais il me manque quelque chose, peut-être une nouvelle variable ou un nouveau domaine que je n’ ai pas encore imaginé intégrer à l’ ensemble.

Si ce texte est la dernière version que tu liras, j’ espère t’ avoir donné envie de reprendre le flambeau. Si jamais le c½ur ne t’ en dis pas, confie ce projet à quelqu’ un qui s’ aura en faire bon usage.

Ton père qui t’ aime. »

Le lecteur resta un instant sur cette dernière phrase, nostalgique. Il avait perdu son père 8 ans auparavant. En regardant la date de dernière modification du fichier, il découvrit que cette version du texte avait été rédigée quelques semaines avant qu’ il ne disparût, foudroyé par une crise cardiaque. Il n’ avait pourtant jamais eu de réels problèmes de santé avant cette attaque.

Après avoir laissé vagabonder son esprit dans les méandres de sa mémoire peuplée de ses meilleurs moments avec son père, il jeta un ½il sur le dossier « Equation ultime ». Il découvrit une myriade de formules mathématiques. Il en connaissait certaines, mais dû reconnaître être dépassé par l’ ampleur des pages de calculs. Il décida de lire tout cela devant un vrai écran d’ ordinateur et retira le cordon reliant la clef au smartphone après avoir fermé tous les documents ouverts…
 

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11920


Les démons intérieurs

 

 

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L'homme lui révéla que l’ appareil contenait non seulement la vidéo de l’ homme en bord de mer, à l’ origine de leur civilisation, mais contenait également le logiciel et l’ application pour générer des rêves addictifs.

- La vidéo que vous venez de voir sur les lunettes était en mode « rêve addictif ». Je vous ai donc inoculé l’ addiction à cette vidéo via l’ application comme l’ ont fait nos aïeux, il y a 3 siècles de cela. Et j'y ai rajouté un petit plus. Le rayonnement a pénétré non seulement votre Inconscient mais également la zone du plaisir afin de rendre le rêve encore plus addictif.

Jules ne réagit pas à cette double révélation, sa seule envie fut de retrouver l’ homme en bord de mer. Il activa de nouveaux les images et y replongea, les yeux fixés sur l’ écran.

La lecture achevée, il chercha le gardien. Ce dernier avait disparu. Le jeune homme fut satisfait. Il lui faisait perdre son temps avec ses phrases longues, ennuyeuses et inintéressantes. Il lui semblait, cependant, l’ avoir entendu dire quelques chose comme « vous connaissez la sortie ». La constatation de l’ absence de l’ inconnu effective, il en profita pour regarder une nouvelle fois le film.

Le temps se dilua et s’ écoula sans qu’ il n’ en prenne conscience. Après avoir vu pour le énième fois le rêve de l’ homme en bord de mer, il ressentit de la fatigue. Peu de temps après, la faim le tenaillait. En fouillant dans son sac, il s’ aperçut qu’ il n’ avait plus de vivres. Ni eau, ni nourriture. Il ne sut combien de temps il était resté ainsi, et il n’ en avait cure, du moment qu’ il pouvait lire et relire sa précieuse vidéo.

Par précaution, il jeta un regard sur le niveau de la batterie, celle-ci pouvait encore tenir un bon mois sans être rechargée par l’ énergie solaire. Cependant, il savait que, comme tout être vivant, il avait besoin de se nourrir pour survivre tout comme il avait besoin de dormir.

Alors qu’ il visionnait pour la dernière fois la vidéo, il s’ endormit dans un sommeil peuplé de dunes bleues et de mouettes étranges.

Soudain, un homme s’ approcha de lui et lui tendit une vieille clef usb du 21ème siècle. « Prenez ces lunettes.  », lui dit-il. Alors qu’ il les tenait entre ses mains, l’ homme se transforma en serpent. Sa taille avait atteint deux fois la sienne. Au moment où il ouvrait sa gueule, la clef devint une épée laser dont la lame rougeoyante éclaira le reptile qui reculait, effrayé à sa vue. Jules planta l’ épée dans le corps du serpent. Une main lui saisit le bras. « N’ oublies pas l’ homme en bord de mer », lui dit une voix. Il tourna son regard vers le propriétaire de la main. Il ne reconnut pas le visage, mais cette personne semblait auréolée d’ une lumière bleue. Alors que l’ entité bienfaisante disparaissait dans le halo bleuté, le décor changea. Il vit l’ immensité de la mer devant lui. Il était retourné malgré lui dans sa vidéo préférée. Peu de temps après avoir entendu les goëlands, quelque chose jaillit de l’ eau de mer. Il s’ agissait d’ une gigantesque tête de mort surmontée de deux os en croix qui tournoyaient autour d’ elle. L’ effrayant squelette se ruait vers lui.

Il se réveilla en sueur. Des bribes de son rêve revenaient en mémoire avant de disparaître peu à peu. Il grelottait. Il ne sut s’ il s’ agissait du manque de nourriture ou de visionnage de la vidéo. Il comprit cependant qu’ il ne pourrait pas regarder longtemps cette vidéo s’ il mourrait de faim.

Il ramassa péniblement ses affaires, regarda deux-trois fois la vidéo pour se calmer avant de remonter l’ escalier en collimaçon. Plus il rentrerait vite chez lui, plus il écourterait le temps passé sans visionner la vidéo.
 

 

  
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11919


Lâcher-prise (alternative)

 

 

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- Attendez une seconde… Pourquoi tenez-vous tant à me donner la vidéo sans les lunettes ?

L’ homme lâcha un soupir et rétracta sa main sans répondre.

- Vous vouliez que je regarde la vidéo une fois retourné chez moi, dit l’ archéologue. Et plus je la regarderais, plus je serais envoûté par son message et ses émotions et moins j’ aurais les idées claires pour révéler mes découvertes. C’ est ce que vous vouliez ?

L’ homme l’ observa un moment, avant de répondre.

- Avouez tout de même que c’ est une meilleure idée que d’ être obligé de vous supprimer.

Jules resta interdit durant quelques secondes. Pour la deuxième fois, il l'avait indirectement menacé de mort. Mais il savait qu’ il était plus coopératif qu’ il semblait le laisser entendre, il tenta de nouveau sa chance.

- Encore une fois, pourquoi ne voulez-vous pas que j’ emporte ces lunettes ?

L’ homme redevint muet. Jules usa de la même stratégie et restait planté devant lui, silencieux. La scène dura de longues minutes avant que la glace ne se brisa enfin.

- Vous voulez vraiment le savoir ?
- Oui, répondit brièvement Jules.
- Réfléchissez bien, car la réponse à cette question est dangereuse et pourrait vous coûter la vie. Jusqu’ à présent, j’ ai fait de nombreuses entorses au règlement, mais je ne pourrais pas lever ce dernier voile sans que vous n’ en payer les conséquences.

Jules fut saisi d’ effroi. Le regard de son vis-à-vis avant changé. D’ humain, il était redevenu froid, inexpressif comme au début de leur rencontre. C’ était un mauvais présage... Bien que son entretien avec lui l’ avait convaincu que sous le masque se cachait un être humain, un mauvais pressentiment l’ engagea à trouver une autre solution pour gagner sa confiance.

- Ecoutez, commença-t-il, j’ ai l’ intime conviction que vous n’ êtes pas un tueur.

L’ homme resta impassible.

- Cependant, ce que j’ entrevois dans votre regard me laisse penser que ce que vous venez de dire n’ est pas à prendre à la légère. C’ est pourquoi, j’ accepte le compromis et vous remets les lunettes afin qu’ en retour vous me laissiez une copie de la vidéo.

Son vis-à-vis semblait réfléchir.

- Notre accord tient-il toujours ? demanda Jules.
- Parfaitement.

L’ archéologue opina de la tête et tendit l’ objet du délit. Alors que l’ inconnu effleura les lunettes, Jules rétracta légèrement son bras.

- J’ aurais une dernière requête à vous adresser.
- Laquelle ?
- Pouvez-vous me promettre de ne pas vous débarrasser de moi après cet échange ?

Le gardien le fixa un moment avant de répondre.

- Vous avez ma parole.

Satisfait, le possesseur des lunettes remit l’ objet à son protecteur.

- Attendez-moi ici, demanda l’ inconnu.

L’ homme partit dans une autre pièce, située à quelques dizaine de mètres. Il prit soin de refermer la porte derrière lui. Un sentiment de soulagement, de déception et de peur s’ invitèrent successivement chez l’ archéologue. Il était soulagé d’ avoir la vie sauve, mais regrettait de n’ avoir pas réussi à le convaincre de garder l’ objet. Désormais, une sourde appréhension le tenaillait. Il guettait l’ ouverture de la porte avec appréhension. Et si, au lieu de revenir avec une clef, le gardien du sarcophage sortait une arme, le mettait en joue avant de faire ce qu’ il semblait vouloir accomplir depuis le début: faire taire un témoin gênant.

Les minutes s’ égrenaient lentement avant que la maudite porte ne s’ ouvrit enfin. Le gardien ne semblait pas armé. Arrivé à sa hauteur, il lui tendit la main.

- Voici votre preuve.

Soulagé, Jules saisit la clef.

- Merci d’ avoir tenu parole.

L’ autre afficha un sourire en coin, semblant signifier « c’ est bien normal ».

- Avant de partir, j’ aimerais comprendre en quoi ces lunettes sont si dangereuses pour l’ Humanité. Il est clair qu’ il n’ y a pas de systèmes d’ armement cachés à l’ intérieur. A moins qu’ elles ne servent de télécommande ou de clef permettant d’ activer un dispositif militaire quelconque, je ne vois pas en quoi elles sont une menace.

Son vis-à-vis sembla réfléchir quelques secondes avant de sortir les sacro-saintes lunettes de sa poche droite. Il les installa à son nez, semblait faire quelques réglages par la pensée avant de les retirer.

- Si vous voulez connaître son dernier secret, mettez-les et regardez une dernière fois la vidéo.
- Il y a un message caché ? demanda Jules après avoir saisi l’ appareil, soupçonneux.
- Disons que je vous révélerais tout après votre visionnage.

Cela respirait le piège à plein nez. Il se souvenait des effets hypnotiques sur son esprit après l’ avoir vu la première fois. Après réflexions, il se rappela que toutes les informations que l’ homme lui avait révélé était resté dans sa mémoire bien après avoir regardé la vidéo. Comprenant qu’ il n’ avait pas d’ autres choix, il obtempéra

L’ interface graphique semblait différente. Il vit une fenêtre lui demandant de confirmer s’ il voulait lire la vidéo. Il pensa par l’ affirmative.

Le décor majestueux revint à lui. Durant la lecture, il ressentit quelque chose de différent, un sentiment bien plus puissant que la dernière fois. L’ euphorie, puis l’ allégresse l’ envahirent peu à peu. Alors que sa joie était à son paroxysme, la vidéo se termina. Il resta un moment, encore habité par les images. C’ était à peine s’ il avait remarqué que l’ inconnu lui retirait l’ appareil pour le ranger dans sa poche.

Alors que le gardien l’ observait, curieux de voir sa victime perdue dans le néant, Jules lui demanda s’ il pouvait revoir le film, ne serait-ce qu’ une fois. L’ autre eut un sourire en coin.

- Vous pouvez la revoir sur la clef que je vous ai remise toute à l’ heure.

Se rappelant soudain que son bonheur était entre ses mains, il s’ empressa de sortir son mini-pc et de le connecter à la clef. Le clip vidéo, qu’ il vit via son écran holographique, était d’ une bonne qualité.

Une fois cette nouvelle lecture achevée, il ressentit un certain bien-être. L’ euphorie n’ était pas aussi grande que la dernière fois, mais fut suffisante pour qu’ il retrouva sa sérénité.

- Maintenant que vous êtes prêt, je vais vous révéler pourquoi ces lunettes connectées sont si dangereuses.

L’ archéologue fit à peine attention aux propos de l’ inconnu. Il tenta cependant de se concentrer un peu plus sur ses propos…
 

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11917


La révélation

 

 

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- Attendez une seconde… Pourquoi tenez-vous tant à me donner la vidéo sans les lunettes ?

L’ homme lâcha un soupir et rétracta sa main sans répondre.

- Vous vouliez que je regarde la vidéo une fois retourné chez moi, dit l’ archéologue. Et plus je la regarderais, plus je serais envoûté par son message et ses émotions et moins j’ aurais les idées claires pour révéler mes découvertes. C’ est ce que vous vouliez ?

L’ homme l’ observa un moment, avant de répondre.

- Avouez tout de même que c’ est une meilleure idée que d’ être obligé de vous supprimer.

Jules resta interdit durant quelques secondes. Pour la deuxième fois, il l'avait indirectement menacé de mort. Mais il savait qu’ il était plus coopératif qu’ il semblait le laisser entendre, il tenta de nouveau sa chance.

- Encore une fois, pourquoi ne voulez-vous pas que j’ emporte cet appareil ?

L’ homme redevint muet. Le jeune homme usa de la même stratégie et restait planté devant lui, silencieux. La scène dura de longues minutes avant que la glace ne se brisa enfin.

- Vous voulez vraiment le savoir ?
- Oui, répondit brièvement Jules.
- Réfléchissez bien, car la réponse à cette question est dangereuse et pourrait vous coûter la vie. Jusqu’ à présent, j’ ai fait de nombreuses entorses au règlement, mais je ne pourrais pas lever ce dernier voile sans que vous n’ en payer les conséquences.

Le jeune scientifique fut saisi d’ effroi. Le regard de son vis-à-vis avait changé. D’ humain, il était redevenu froid, inexpressif comme au début de leur rencontre. C’ était un mauvais présage. Mais son entretien avec lui l’ avait convaincu que sous le masque se cachait un être humain.

- Je ne crois pas que vous voulez me tuer. Sinon, vous l’ aurait fait juste après m’ avoir donné les premières informations sur l’ origine de l’ artefact. Avant de faire quoique ce soit, je voudrais savoir pourquoi cette vidéo serait plus dangereuse avec les lunettes que sur un autre support ?

Aucune réponse.

L’ archéologue posa ses yeux sur les lunettes. Intrigué, il les retourna dans tous les sens et marmonna, comme à lui-même:

- Il doit y avoir un dispositif quelconque dans cet appareil qui doit lancer un missile nucléaire...

Aucune réaction de son vis-à-vis. Jules poursuivit sa provocation.

-... à moins qu'il y ait quelque chose à l'intérieur... Et si je le cassais pour voir ? Peut-être que je trouverais une clé qui ouvrirait un tableau de commande permettant d'activer des robots tueurs ?

Jules prit l'objet d'une main et s'apprêtait à le lancer à terre.

- Très bien, lâcha l'inconnu. Vous l'aurez voulu.

Satisfait, l'archéologue arrêta son mouvement et l'écouta attentivement.

- Les lunettes 3D que vous tenez entre vos mains contiennent non seulement la vidéo, mais également le logiciel et l’ application permettant de générer et lire un rêve addictif.

Cette dernière révélation permit à Jules de saisir l'importance de ce qu'il tenait entre les mains. Non seulement il s'agissait d'un symbole, mais également d'une arme à double tranchant, pouvant transformer la société humaine pour le meilleur... comme pour le pire. Il comprit enfin pourquoi l'appareil était stocké dans un bunker antiatomique et pourquoi l'homme en face de lui l'avait mis en garde. Il ne pouvait assurément pas le ramener auprès de ses pairs...

Le gardien profita du moment d'inattention de son vis-à-vis pour lui décocher une droite, ce qui eut comme effet de retourner l'agressé et de le projeter au sol. Profitant de sa position, l'assaillant immobilisa sa victime au sol et fit un mouvement d'étranglement.

- Attendez... 'tendez, je ne dirais rien... 'vous jure... rien... ah...

Le curieux perdit peu à peu connaissance. Lorsqu'il ne bougea plus, le gardien du sarcophage le reposa et vérifia qu'il ne respirait plus. Ceci fait, il vérifia l'état des lunettes. Ces dernières n'avaient heureusement subies aucun dommage durant la lutte. Il la reposa sur la main mécanique qui se recroquevilla. Le bras recula jusqu'à l'intérieur du téléviseur avant la fermeture de la fenêtre. L'homme revint vers le corps inerte et le transporta jusqu'à une autre pièce.

Il n'appréciait guère cette besogne. Il avait pourtant tout fait pour l'épargner, mais la curiosité fut plus forte et finit par causer sa perte.

En posant la dépouille sur une table, il songea aux effets du conditionnement à l'âge adulte et à l'efficacité future de l'absence de conditionnement. L'archéologue était parvenu à garder sa réflexion intacte alors qu'il venait de voir la vidéo qui avait forgé inconsciemment son état d'esprit écologique. Il avait cependant noté qu'il était quelque peu perturbé durant quelques minutes. Peut-être qu'un autre visionnage aurait accentué son trouble, déclenchant probablement un reconditionnement durable, ce qui aurait confirmé l'efficacité du revisionnage à l'âge adulte.

Un regret s'imposa soudain à lui. S'il l'avait persuadé de relire la vidéo, peut-être qu'il n'aurait pas eu besoin de l'éliminer. D'un autre côté, l'archéologue aurait compris son manège et aurait refusé. Et puis, il y avait trop de risques en jeu. Il ne pouvait pas simplement se fier à sa parole et il n'était pas vraiment sûr que le reconditionnement aurait fonctionné sur le jeune homme à cause de sa résistance psychique apparente et de sa curiosité névrotique.

Il s'empara de son oreillette, l'installa dans son conduit auditif et appuya dessus. Un écran holographique apparut devant l'ensemble de son champ de vision. Il pensa appeler son responsable. Il fit son rapport et attendit les instructions. Une fois celles-ci données, il coupa la connexion et s'affaira à sa nouvelle tâche. Il devait enterrer le corps.

En sortant du sarcophage, le gardien pensa aux générations futures. Bientôt, plus aucun Homme ne serait conditionné. L'éducation scolaire suffirait à rappeler aux futurs adultes les idéaux de la social-écologie. Puis, un jour, sans qu'on ne s'en rendit compte, les Hommes redeviendraient égoïstes et le groupuscule dont il faisait partie serait obligé d'utiliser à nouveau "le rêve du sauveur" pour reconditionner les individus. Peut-être était-ce cela l'histoire de l'Humanité: un cycle sans fin.

 

 

  
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11911


Un objet d'exception

 

 

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Il lui expliqua qu’ après avoir vu son "rêve se réaliser", l’ auteur du songe comprit le danger que pouvait représenter le rêve d’ un mégalomane ou d’ un tueur en série lu par le biais du logiciel dont il avait participé à la création. Fort heureusement, les rêves qui n’ étaient pas produits par l’ entreprise en question étaient incompatibles avec l'application, afin de forcer les clients à télécharger les rêves made in "les faiseurs de rêves".

Profitant du désordre qui régnait peu à peu, il supprima le logiciel et parvint à effacer toutes traces des travaux de recherche au sein de la société. Malheureusement, il ne pouvait supprimer les copies du programme déjà téléchargées par les utilisateurs du monde entier. Cependant, il parvint à se faire aider par un virus informatique dont la double fonction était de traquer les adresses IP des ordinateurs qui avaient téléchargées l'application et d’ effacer le fichier d’ installation ainsi que le logiciel installé. Finalement, il ne garda qu’ une copie du logiciel et de son rêve enregistré dans une clé USB.

- La vidéo que vous avez vu est issue de cette copie.

Jules regarda de nouveau l’ objet qu’ il tenait entre les mains et comprit l’ importance de sa valeur historique. Plus que cela, l’ artefact pourrait être inscrit au patrimoine matériel et la vidéo au patrimoine immatériel de l’ Humanité, une consécration pour l'archéologue.

- Commencez-vous à comprendre pourquoi cet objet doit rester caché de tous ? demanda le gardien.
- Au contraire, marmonna l’ archéologue, les yeux toujours fixés sur les lunettes.
- Pardon ?

Le jeune homme leva sa tête vers lui.

- Les temps ont changé. Les mentalités aussi. Ces lunettes, au lieu d’ être une calamité, représentent le symbole qui a permis notre salut.

L’ inconnu semblait incrédule face à ses dires.

- Ils doivent être vues de tous afin que le monde sache que l’ Humanité a changé grâce au rêve d’ un individu.

L’ homme aux cheveux grisonnants semblait embêté par l’ entêtement de son vis-à-vis. Il réfléchit un moment.

- Ecoutez, je vais vous faire une proposition…
 

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11910


Le conditionnement

 

 

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Peu de temps après la Déclaration des Droits de l'Homme et des Êtres Vivants, qui jetèrent les bases de la Nouvelle Société, il fut décidé d'abandonner l'utilisation du rêve addictif. Le vrai changement des mentalités devait se faire de manière naturelle, sans recours à la technologie. Il fut ainsi décidé dans un premier temps que chaque enfant de 3 à 7 ans devait visionner quotidiennement cette vidéo, puis au moment du coucher passé l’ âge de 7 ans et enfin, de temps à autre, à l’ âge adulte. L’ objectif: que les mentalités des prochaines générations restent tournées vers l'idéal environnemental sans renouveler les erreurs passées. La philosophie du rêve serait ainsi inscrite dans l'Inconscient de l'enfant et devait le suivre durant sa vie d'adulte.

- Cela ressemble à du lavage de cerveau ? demanda Jules, abasourdi.
- On appelle plutôt cela du « conditionnement ».

L’ archéologue dodelina de la tête.

- Non, c’ est impossible. Je n’ ai pas vu cette vidéo récemment et je ne me souviens pas l’ avoir vu quand j’ étais enfant.
- C’ est parce que vous faites parti de la génération qui n’ a vu cette vidéo qu’ avant l’ âge de 7 ans. Après l’ abandon du rêve addictif, il fallait abandonner peu à peu l’ utilisation des images de l’ homme au bord de la mer, seul moyen de laisser la Conscience écologiste s'enraciner naturellement. D’ abord, il y a près de deux siècles, la lecture de la vidéo à l’ âge adulte fut interdite, puis, il y a un siècle, ce fut au tour du visionnage après 7 ans. Enfin, il y a quelques années, l'usage de la vidéo fut purement et simplement interdit. Les enfants seront simplement éduqués dans les écoles au bon comportement écologiste.

Les images de la vidéo lui revenaient en mémoire. Il ne pouvait nié avoir déjà vu ces séquences. Il y avait sûrement du vrai dans ses dires. Il lui semblait également que toutes les valeurs de la Nouvelle Société y était bien ancrées. Un sentiment diffus le traversa. Il avait l’ impression de redécouvrir les leçons apprises à l’ école.

Intrigué, l’ inconnu remarqua son trouble.

- Comment vous sentez-vous ?
- Pardon ? demanda Jules, soudain réveillé.
- Vous avez l’ air étrange.

Le jeune homme reprit ses esprits.

- Je repensais juste à cette vidéo. Cela me paraît stupide d’ utiliser de telle méthode alors qu’ il me semble logique de protéger notre planète.
- Je vois que vous avez été bien conditionné, dit l’ autre, un sourire en coin.

Jules se sentit vexé. Il avait l'impression d'avoir été embrigadé dans une secte. Il se demanda finalement si la société n'avait été fondé sur une idéologie, une croyance proche de la religion. Le but de la Nouvelle Société aurait été de créer l'Homme Nouveau, éloigné de ses instincts primaires, pouvant ainsi accéder à un niveau supérieur de spiritualité.

Lorsqu'il sortit de ses pensées, il lui sembla que l'homme s'était rapproché de quelques mètres.

- C'est étrange, commença-t-il, j'ai l'impression que ces images résument bien la Philosophie de notre civilisation... C'est incroyable qu'un simple rêve ait pu changer le cours des choses.
- Il ne s'agissait pas d'un simple rêve, mais d'un rêve addictif.

Alors que l'archéologue regardait les lunettes, l'inconnu se rapprocha davantage.

- Il y a quelque chose que je ne comprends pas. Pourquoi ne puis-je pas emporter les lunettes et la vidéo avec moi ?

L'autre resta muet. Jules comprit qu'il ne voulait pas divulguer certaines informations.

- Ecoutez, si vous ne répondez pas, je ne vous rendrais jamais vos lunettes.

Après un moment d'hésitation, l'homme soupira, las. Il lui raconta la dernière partie de l’ histoire…
 

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11909


Les faiseurs de rêves

 

 

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La société de production onirique, qui se nommait "les faiseurs de rêves", élaborèrent un plan marketing basé sur les réseaux sociaux. L'un des employés, inscrit sur différents réseaux sociaux, publia une vidéo du rêve accompagnée d'un lien permettant de télécharger l'application. L'idée était de rendre impossible la lecture du rêve sur une paire de lunettes sans utiliser le programme. Les premiers jours de ce test semblant fonctionner au regard du nombre croissant de téléchargements, plusieurs autres employés publièrent la vidéo avec le lien sur leurs profils respectifs afin d'en amplifier la propagation virale.

De manière spontanée, chaque lecteur, totalement emballé par le rêve en question, recommanda vivement la vidéo et la partagea en accompagnant le lien de téléchargement. En quelques semaines, ce rêve fut le plus grand buzz marketing de tous les temps.

Les faiseurs de rêves, pris de court par l'engouement suscité, s'empressèrent de lancer une vaste campagne publicitaire invitant les adorateurs "du rêve de l'homme en bord de mer" à venir télécharger d'autres rêves tout aussi extraordinaires "pour la modique somme de 15 euros le rêve".

Cependant, la force du message transmis par le songe échappa au contrôle de l'entreprise initiatrice de l'événement. A travers le monde, des manifestations de plus en plus nombreuses en faveur de l'environnement s'organisèrent. Les manifestants voulurent dénoncer le consumérisme qu'engendrait la société de consommation, l'artificialisation de la société humaine et l'éloignement progressif de l'Homme vis-à-vis de Mère Nature. De violente, la répression des cortèges finit par devenir totalement absente. Les policiers, sensés empêcher ou disperser les contestataires, finirent par les rejoindre. La population dans son ensemble, pour la première fois de l'histoire de l'Humanité, parla d'une seule et même voix.

Quelques mois après la première diffusion de la vidéo, les chefs d'Etat, réunis à l'ONU, proclamèrent la protection de la nature et le respect de l'écosystème comme les principaux objectifs du développement de la civilisation humaine.

Malheureusement pour les faiseurs de rêve, aucun autre rêve ne fut vendu.

Jules était ébahi. Il comprit soudain, d'après les dires de son vis-à-vis, que "La Nouvelle Société", leur société, a été engendrée sur un malentendu.

Après quelques secondes de réflexions, l'archéologue secoua la tête.

- Non, c'est impossible. Les historiens sont formels: ce sont les phénomènes naturels liés au réchauffement climatique qui ont amené les peuples et, finalement, les dirigeants du monde à changer de modèle économique.

L'homme sourit.

- Je suis désolé de vous apprendre que les leçons d'Histoire que vous avez apprises depuis votre tendre enfance sont fausses. La prise de Conscience ne s'est pas faite de manière naturelle, mais de façon artificielle et accidentelle.

Le jeune homme avait l'impression d'entrer dans une autre dimension. Sa tête tournait légèrement. Il avait l'impression que tout n'était que mensonge. Le voile de l'Apocalypse se déchirait dans son esprit. Il résistait.

- Non, je suis désolé, je ne vous crois pas.

L'autre le regardait fixement.

- La vidéo que vous avez vu, ne vous rappelle-t-elle pas quelque chose ?

Jules réfléchit un instant.

- Peut-être... je ne suis pas sûr...
- Réfléchissez bien.

L'homme devant la mer, son regard vers la plage, le chant des goëlands, l'immensité de l'océan, les pensées de l'homme envers la nature... tout s'enchaînait parfaitement comme une suite logique à la conclusion finale. Il avait vraiment l'impression de connaître le film par c½ur, comme un souvenir ancien qui refaisait surface.

- Comment est-ce possible ? se demanda Jules à voix haute.
- Vous vous demandez comment vous pouvez connaître cette vidéo que vous jurez avoir vu pour la première fois.

L'archéologue ne put cacher sa surprise, ce qui amusa le gardien.

- Maintenant, je vais vous raconter la suite de l'histoire...
 

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11906


A la recherche du rêve addictif

 

 

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L'homme lui expliqua qu'à cette époque, chaque foyer possédait son lecteur-enregistreur de rêve. L'objet était aussi commun qu'une télévision, une voiture ou un smartphone. Grâce à cette invention, les humains pouvaient "relire" leur rêve et les interpréter plus facilement. L'oubli qui apparaissait dès le réveil était révolu.

Un jour, une société spécialisée dans la production de rêves chercha à créer des rêves addictifs. Après plusieurs années de recherche, ils parvinrent à créer une application capable de détourner certaines fonctions des paires de lunettes. Ce programme permettait, entre autre, d'émettre, via l'écran, un rayonnement cheminant par le nerf optique afin de pénétrer dans le cerveau et atteindre la zone de l'Inconscient.

Le développement du logiciel ayant prit fin, ils élaborèrent un rêve-test. Ce fut celui de l'un des chercheurs qui fut choisi.

- Ce rêve est celui que vous avez visionné toute à l'heure, annonça l'homme aux cheveux grisonnants.

Pour Jules, cette révélation confirma la datation de la vidéo. Mais le souvenir de cette dernière lui donna une impression de déjà-vu.

Profitant de la déstabilisation de son vis-à-vis, l'homme renouvela sa demande.

- Vous pouvez me rendre l'appareil. Vous en savez déjà beaucoup plus que la majorité de la population.

Il tendit sa main. Jules s'apprêta machinalement à le lui remettre lorsque la petite voix intérieure de la curiosité le retint.

- Attendez ! s'écria-t-il. Vous ne m'avez pas expliqué comment ces machines à rêves ont disparu et comment cet appareil a atterri ici.

Malgré lui, l'inconnu renonça à son dessein et continua son récit...
 

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11905


Le lecteur-enregistreur de rêve

 

 

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- Avant toute chose, vous devez savoir que ce que vous tenez entre vos mains peut-être utilisé comme un lecteur-enregistreur de rêve.

Jules regarda, intrigué, l'objet en question.

- Un quoi ?

L'inconnu eut un sourire en coin.

- Il s'agit d'un appareil capable d'enregistrer et de lire un rêve. Il peut également faire ressentir les émotions et révéler les pensées du rêveur durant le songe de ce dernier.

L'archéologue resta sans voix, au ravissement de son interlocuteur, satisfait de son effet.

- C'est quoi votre truc ? demanda Jules. Un appareil magique ?

L'homme laissa apparaître un autre sourire en coin.

- Rien de magique là-dedans. Il s'agit du fruit d'une avancée majeure dans la science cognitive. Chaque foyer en possédait un chez soit, il y a plusieurs siècles.

Le regard de Jules se porta à nouveau vers les lunettes.

- Comment se fait-il que je n'en ai jamais entendu parlé ?
- Cette technologie a été volontairement oubliée.
- Oubliée ? Pour quelle raison ?

L'homme lâcha un soupir en baissant la tête, hésitant sur ce qu'il devait faire.

- Vous voulez vraiment tout savoir ? demanda-t-il en relevant les yeux vers son vis-à-vis.

Jules n'eut aucune hésitation.

- Oui.

Un temps.

- Même au péril de votre vie?

Cette dernière phrase étouffa sa curiosité. Après réflexion, il lui semblait toutefois possible de négocier avec cet étrange individu. Le mur humain du début semblait se fendre au fil du temps.

- La Connaissance et le Savoir sont les pivots de ma vie, dit-il d'une voix assurée.

L'homme réfléchit un instant avant de dire:

- Très bien... D'après vous, de quand date cet appareil ?

Jules observa l'objet en question.

- D'après moi, il doit dater de l'ère industriel... Bien que le logiciel qui est incorporé me semble beaucoup plus récent.

L'inconnu sourit.

- Vous êtes un fin observateur.

L'homme finit par lui raconter l'histoire de l'étrange objet...
 

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11904


Le double secrets

 

 

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Eva est une petite fille qui joue sur la pelouse artificielle du centre de loisir. A l’ ombre du grand chêne, elle et son ami Addy échangent des formes géométriques multicolores, de toutes les tailles, en trois dimensions et construisent ensembles une structure, la plus haute et jolie possible.
Dans la société dans laquelle elle évolue, sa vie, ses journées sont divisées par trois. Elle ignore tout de la terre, ses dangers, ses crises et surtout ses souffrances. Et la terre ignore tout d’ elle et de ses semblables.
Sa vie est partager en trois temps, un pour l’ apprentissage (de 0 à 50 unités), un pour la production (de 51 à 100 unités) et un pour l’ imagination (de 101 à 150 unités).
Sa journée est divisée par trois également, le temps des leçons, le temps des loisirs et le temps du repos. Chacun étant divisé par trois, la communication (lire, écrire et parler), le calcul (les nombres, les opérations et les équations) et tout le reste (les arts, les sciences et les religions).
Elle vit dans une bulle, un dôme si grand que l’ on n’ en voit pas la limite. Les parois sont camouflées de champs virtuels aux paysages terriens sauvages. La mer sur un tiers d’ horizon, les montagnes sur un autre tiers et la forêt sur le dernier.
Elle n’ est pas sur terre, mais ses ancêtres en viennent. Son très ancien aïeul était un riche industriel, qui aidé de quelques amis aussi riches que lui, ont décidé de tout entreprendre pour sauver leurs descendants. Prenant très tôt conscience de la fin de la vie sur terre, suite à la découverte d’ eau sur Mars, ils ont décidé ensemble de sauver l’ avenir de la race humaine.

Dans le plus grand secret ils ont payer des chercheurs dans le monde entier pour résoudre les différents problèmes liées à leurs projet.
Au nom de se projet ils ont déclenché des guerres pour gagner plus d’ argent, tester les résistances du corps humain, ruiné des pays, affamé des population entières, crées des maladie, épuisé les ressources en matières premières…
Usés par leur projet, ils n’ en n’ ont pas vu le résultat mais la technologie de leur époque a permis la cryogénisation de leur corps afin qu’ ils puissent jouir un jour de tout leurs sacrifices.
Elle a eu de la chance, elle pourra grandir à l’ abris de tout. Elle ignore ce que son ancêtre a sacrifié pour qu’ elle puisse vivre. Elle ne sait pas que là-bas, sur terre, ce qui reste de l’ humanité retourne progressivement à l’ état animal, mutants dégénéré d’ une planète mourante. Étouffée par la pollution, Gaïa qui a fait naître les hommes pour la protéger, essaye de se secouer pour s’ en débarrasser dans un dernier souffle de survie.

Il ne se passe pas un an sans tremblement de terre, de tsunami, volcan en éruption. Et l’ humain stupide, aveugle et égoïste continu de croître. Malgré l’ élimination par les catastrophes naturelles, les guerres, les maladies, ils sont encore trop nombreux. Leur façon de vivre est incompatible avec leur conception. Ils ont, au cours des siècles, évolué. En partant d’ une cellule au départ, de plus en plus nombreuses, organisées et complexes. L’ erreur de programmation au départ fut de leur donner le libre arbitre.
Certains ont essayé de la protéger. Des romancier de SF, des chercheurs, mêmes des philanthropes aisés ont tiré le signal d’ alarme, mais en vain. Les riches ont continué à s’ enrichir, les pauvres à se multiplier et mourir dans la souffrance et l’ ignorance.

Certain ont imaginé un monde meilleur, un avenir possible car sans espoir tout est fini.



Je suis Eva, à l’ automne de ma vie, et je suis quelque part sur mars en 2050 (temps terrien).

 

 

  
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11900


Un rêve éveillé

 

 

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Un fichier. L'étrange dossier "rêve" ne contenait qu'un unique fichier. Le silence régnait étrangement autour de lui. Il ressentait encore l'humidité au niveau de ses jambes, mais le mécanisme infernal s'était interrompu pour de bon.

Il pensa ouvrir le fichier et se retrouva plongé dans une vaste étendue bleutée...

Un homme se trouvait au milieu de la mer, au moment du couché du soleil. Il était sur un rocher. La mer était calme. Il entendait au loin le bruit intermittent des vagues. Un goëland lançait son chant. Un autre semblait se moquer de lui dans un ricanement à résonance humaine.

L'homme se retourna et vit derrière lui une plage déserte, d'une blancheur irréelle. En se tournant de nouveau vers l'immensité de l’ océan, il avait l'impression d'être seul au monde. Loin des hommes, il se sentait tel un titan prêt à conquérir le monde. Ou plutôt, à le reconquérir. Il lui semblait que les Hommes avaient, depuis trop longtemps, oubliés leurs origines. Il n'y a pas si longtemps que cela, dans le calendrier terrestre, ils étaient des singes vivants dans les arbres. Ils se nourrissaient selon ce que leur offrait la nature. Désormais, ils synthétisaient la nourriture en mélangeant certains matériaux avec des déchets et des produits chimiques. Ils reproduisaient artificiellement le goût des aliments. C'était à peine si l'eau qu'ils buvaient ne provenait pas d'un recyclage d'urine d'origine humaine et animale.

Alors que le soleil se couchait, il fit un voeu: ne plus vouloir dominer la nature et faire la paix avec la planète bleue...


La vidéo se terminait sur les derniers rayons de soleil.

L'archéologue se surprit à ressentir une vive émotion. Il était subjugué par tant de beauté. Il restait quelques secondes sur ce qu'il venait de voir, perdu dans ce qu'il lui semblait être une sorte de paradis terrestre.

Revenant peu à peu à la réalité, il se demanda quelle était la raison qui avait poussé les Hommes de l'époque à protéger une simple vidéo inoffensive par un nom d'utilisateur et un mot de passe. D'autant plus qu'en réfléchissant aux indices qui l'avaient conduits, laborieusement, à trouver ces deux informations, il lui semblait un peu disproportionné de définir le fondateur de "la Nouvelle Société" comme un dieu ainsi que la date de la déclaration de des Droits Universels de l'Homme et des Êtres Vivants comme étant l'an 0 de la création du monde. Et pourquoi avoir enterré cette paire de lunettes au fin fond de ce bunker pouvant mettre à l'abri une quantité phénoménale de déchets radioactifs ?

Ne trouvant aucun autre contenu digne d'intérêt, ni même un indice pouvant répondre à ses questions, il retira les lunettes et les observa attentivement. Cet objet devait dater de la fin de l'ère industrielle, juste avant l'actuelle ère post-industrielle. De plus, la vidéo qu'elle contenait ne lui était pas inconnue. Il lui semblait l'avoir vu dans son enfance, bien qu'il ne put le certifier totalement.

La découverte d'un artefact de ce type pouvait intéressé ses confrères et lui attirer les faveurs du directeur du centre archéologique. Il obtiendrait ainsi plus aisément des autorisations de fouilles. Sa renommée serait ainsi faite.

Satisfait du devoir accompli, il posa les lunettes sur le socle de son sac de rangement miniaturisant, puis appuya sur un bouton avant qu'un rayon invisible ne réduise les lunettes à une taille compatible avec ledit sac. La réduction terminée, il retira les lunettes ainsi que le socle, libérant ainsi l'ouverture du sac. Il y enfourna, enfin, les lunettes réduites.

Alors qu'il tourna les talons pour prendre le chemin du retour, il entendit des bruits de pas résonner entre les murs...
 

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11897


Méditation

 

 

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L'eau continuait de se répandre. Il sentait la fraîcheur remonter au niveau de ses chevilles. Il avait tenté d'arrêter le mécanisme en remettant les lunettes à leur place, conscient qu'il ne les récupérerait peut-être plus. Ce courageux renoncement à la gloire n'avait servi à rien. La seule et unique solution était bel et bien de résoudre l'énigme.

Il avait l'impression de se retrouver dans la même situation que certains archéologues de l'ère industrielle pris au piège et contraints de résoudre des énigmes imaginées par d'anciennes civilisations disparues.

Il chassa les pensées parasites de son esprit et ferma les yeux. Inspiration. Expiration.

L'eau qu'il ressentait désormais au niveau des mollets reposait sur du sable chaud. Les goëlands lançaient leur chant. Au loin, le soleil couchant jetait une onde orangée sur la mer et zébrait le ciel aux teintes pourpres.

L'esprit plus clair, il chaussa de nouveau ses lunettes et ouvrit les yeux. Après avoir lu plusieurs fois les trois indices, il lui semblait que la solution était proche. La clé devait se trouver dans le nom d'utilisateur.

La fraîcheur lui remontant au niveau des cuisses, la panique le gagnait à nouveau.

Il referma les yeux et se replongea dans la plage imaginaire. Le spectacle était merveilleux. La nature toute entière le rassérénait et lui redonnait l'énergie dont il avait besoin. Il se souvenait d'une légende racontant que le monde était en passe de disparaître sous la pollution et les déchets humains en tout genre. La planète tentait en vain de leur faire entendre raison en se manifestant par le biais de tornades, inondations, éruptions volcaniques et autres manifestations que les scientifiques de l'époque pensaient être l'oeuvre du "réchauffement climatique".

Puis, les mentalités changèrent. On comprit enfin le message de Gaïa et l'on considéra qu'en respectant l'écosystème et les ressources naturelles, on pouvait non pas seulement sauvegarder la nature, mais préserver la vie de l'espèce humaine.

Alors, la société évolua vers un monde plus respectueux de l'environnement sans toutefois renoncer à la Connaissance qui restait le seul moyen de mieux comprendre les liens qui pouvaient unir la vie sur Terre.

En y réfléchissant bien, c'était comme-ci un monde nouveau avait été créé...

Une idée lui traversa l'esprit. "Non, ce serait trop simple", pensa-t-il. A peine pensa-t-il au nom d'utilisateur et au mot de masse nés de son idée que le dossier s'ouvrit enfin.

Ce qu'il découvrit le laissa quelque peu perplexe...
 

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11896


L'énigme

 

 

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Une ouverture se fit entendre, puis un écoulement d'eau. Il ne comptait plus le nombre d'ouvertures et d'écoulements qu'il avait entendu. L'ensemble devenait assourdissant. Il sentait l'eau remonter lentement ses pieds. Il lui fallait trouver la solution de l'énigme. La panique commençant à le gagner, il décida de fermer les yeux et de se concentrer sur sa respiration.

Inspiration. Expiration.

Il sentait sa sérénité reprendre peu à peu le dessus. D'autres ouvertures et écoulements se firent entendre. Il n'y prêta pas attention.

Il rouvrit les yeux. Le pseudo-téléviseur était face à lui. Le bras mécanique était dépourvu de l'instrument qu'il portait désormais sur le nez.

Ce qu'il avait vu au creux de la main mécanique quelques minutes auparavant ressemblait à des lunettes de l'époque industrielle. La forme était semblable aux lunettes 3D connectées du 21ème siècle.

Après avoir saisi l'objet, il le porta à son nez. Un écran s'illumina à son oeil droit. Le texte qui apparut était du vieux français. Il suivit les instructions écrites et, obéissant à ses dernières, pensa à ouvrir le dossier "rêve". Un nouvel écran apparut à son oeil gauche presqu'instantanément. Il comprit que les lunettes étaient dotées des dernières technologies informatiques et pouvaient fonctionner grâce à la pensée.

On lui demandait un nom d'utilisateur ainsi qu'un mot de passe afin d'ouvrir le dossier. Ne trouvant la solution, les instructions disparurent de son oeil droit pour laisser place à ce qui ressemblait à un indice: "Qui est le créateur ? "

Se mettant à la place des Hommes de l'époque, il inscrivit le nom des différents dieux connus depuis la nuit des temps en utilisant plusieurs combinaisons telles qu'un nom de dieu identique pour le nom d'utilisateur et le mot de passe, puis un nom différent pour l'un et l'autre. Tous les essais furent infructueux.

Un deuxième indice apparut: "Quand a été fondée notre monde ? "

Cet indice devait permettre de trouver le mot de passe. Il inscrivit les dates de création du monde en se basant sur les calendriers des différentes religions et cultures passées et présentes. Sans succès.

Un troisième indice se révéla: "Où vis-tu ? "

Ce dernier indice le laissa dans le brouillard le plus absolu. Il tenta d'inscrire des noms de dieux avec les noms des divers royaumes des dieux ou de l'au-delà dans les différentes religions connues. Il tenta même, en désespoir de cause, de mettre son nom en tant qu'utilisateur et sa date de naissance en tant que mot de passe. Il essaya également l'inverse. En vain.

Alors qu'il perdit l'espoir de trouver la solution, il se dit que le simple fait de ramener cette technologie datant de l'ère industrielle lui vaudrait les félicitations des scientifiques de la planète.

A peine avait-il pensé quitter les lieux qu'un drôle de bruit se fit entendre. Le bruit était amplifié par l'écho, ce qui l'avait fait sursauter. Un second bruit lointain et indistinct accompagna le premier. Sentant le danger venir, il fit lentement un pas vers ce qu'il pensait être le chemin du retour. Lors de son second pas, un autre bruit, plus proche, lui permit de comprendre qu'il s'agissait d'une sorte d'ouverture. C’ était d'un écoulement d'eau. Une vanne s'était ouverte quelque part et de l'eau s'était engouffré dans la pièce dont il ignorait encore le volume. Il revint finalement sur ses pas pour rester au milieu de la dalle rouge.

Une troisième ouverture, puis un troisième écoulement. L'obscurité rendait le bruit effrayant. Comment allait-il se sortir de ce mauvais pas ?...

 

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11895


Dans l'antre du sarcophage

 

 

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Il sentit le sol se rafraîchir peu à peu. De l'eau s'était infiltré sous ses pieds. L'obscurité l'empêchait de mesurer l'ampleur du problème. Il devait résoudre une énigme pour tout arrêter. Il repensa aux dessins qu'il vit après avoir franchi la dernière porte d'entrée de la bâtisse. Peut-être y trouverait-il des indices ?

Il se souvenait qu'au fur et à mesure de sa descente, d'autres avertissements peignaient la barre centrale de l'escalier. Il vit un serpent menaçant qui ouvrait sa gueule, un autre prêt à dévorer sa proie préalablement étouffé par ses soins, et d'autres représentations qu'il crut reconnaître comme étant les sept plaies de l'Egypte.

Arrivé au bas de l'escalier, une parcelle du sol s'illumina sous ses pieds. Des dalles lumineuses lui indiquèrent un chemin à suivre, s'étirant sur plusieurs dizaines de mètres. La pièce étant totalement plongée dans le noir, il ne sut s'il se dirigeait vers une porte ou si un gouffre s'ouvrirait à lui devant la dernière dalle lumineuse. Il craignait également une illusion d'optique qui le plongerait dans un trou profond dont il ne pourrait jamais s'enfuir. Lorsqu'il posa finalement le pied sur l'ultime dalle bleutée, cette dernière changea de couleur pour prendre une teinte rouge.

Soudain, un bruit suspect se fit entendre. Il se retrouva ensuite dans le noir absolu avant qu'une lumière vive ne laissa apparaître devant lui une sorte de gros téléviseur à tube cathodique. Cette vision lui rappela une photo d'archive de la bibliothèque de son université.

Devant le téléviseur, s'ouvrit une porte. De l'ouverture, sortit un bras mécanique s'avançant lentement vers lui. Un objet indistinct reposait sur le creux de la main de fer. Lorsqu'il s'arrêta à sa portée, il put distinguer l'objet en question. Il fut intrigué par ce qu'il observait...
 

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11894


Curiosité archéologique

 

 

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L'eau s'écoulait sur la surface du sol. L'air s'humidifiait. Il se trouvait désormais piégé au milieu de la pièce.

A cet instant, Jules commençait à regretter d'être venu seul, au fin fond de ce monument oublié de tous.

Il était archéologue et avait découvert un sarcophage de l'ère industrielle. Un symbole ornait la porte de l’ édifice. Il s'agissait d'un point d'exclamation à l'intérieur d'un triangle sous lequel était inscrit en vieux français: DANGER. Faisant fit de l'avertissement, il découpa la porte au chalumeau laser et pénétra dans l'enceinte étroite à l'aide d'un équipement d'alpiniste vieux de plusieurs siècles.

Il découvrit un second sarcophage, dix mètres plus bas. Ce dernier, plus grand, était orné d'un symbole de danger nucléaire. Sachant, grâce aux archives internationales, que ce tombeau n'abritait pas de tels déchets, il poursuivit son exploration en découpant ce nouvel obstacle.

Un troisième sarcophage s'offrit à lui. Un symbole, montrant une tête de mort surmonté de deux os en croix, était dessiné sur la porte. Au moment de l'ouvrir, il pria pour ne pas être sur le point de libérer un gaz extrêmement dangereux ou de laisser remonter dans l'atmosphère des quantités phénoménales de gaz carboniques ou de méthanes enterrés par de rares industriels ayant eu une conscience écologique.

Un quatrième sarcophage, dix fois plus massif que le premier, était terré vingt mètres plus bas. Un rond au milieu de trois croissants autour de lui tournés vers l'extérieur, figurait sur la porte.

Lorsqu'il ouvrit cette dernière ouverture, un escalier en colimaçon l'invitait à poursuivre la visite...

 

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11879


Quelques petites cellules par-ci par-là

 

 

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Dans les années 4000 et quelques après J. C (bien que ce therme n'est à l'époque plus employé) la quatrième guerre mondiale débuta. Même si l'espèce humaine et la terre dans son ensemble avait tenue le choc face à la troisième, et que les humains, par preuve d'intelligence, avaient déclarés une Paix Mondiale (avec une majuscule s'il vous plais) cela n'avais pas suffit. Et paf ! Du jour au lendemain, à cause d'une bête histoire entre deux petits états sans grandes importance, au sujet de je ne sais quoi (surement quelque chose en rapport avec les énergies renouvelables à base d'excrément de porcerose, espèce génétiquement modifié croisement entre un animal à cette epoque disparu et une plante). Bref, la quatrième guerre mondiale, avec ses technologies immanquablement révolutionnaire ne laissa pas une seule chance à notre pauvre planète si longtemps martyrisée. Peut être que la météorite, qui profita du fait que les satellites étaient rivés sur les enemis de chaqun au lieu de l'espace, fut d'une grande aide dans l'explosion mais cela ne fut jamais prouvé. Pour cause, personne ne survécu. Et oui. La Terre, après des siècles de souffrance au contact de l'humanité, s'éteignit enfin. Laissant derrière quatre filles. Quatres petites planète naient de ses restes. Quatres petites planètes où, étrangement, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, renaquit la vie. Pas grand chose ! Juste quelques petites cellules par-ci par-là...
 

 

  
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11871


La réalité holographique

 

 

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Avant le big bang il y avait l'ordre. Le temps et l'espace n'existait pas. Seul existait la conscience ou peut-être existait-il un autre univers où s'était déjà déroulé un autre temps... Bref un jour quelqu'un à démarré l'enregistreur, allumé la caméra, quelqu'un s'est endormi pour rêver ou réveillé pour vivre. C'est ainsi que le temps commence. Tel un film, chaque évènement se produit tendant vers le chaos. C'est le principe d'entropie. Nous ne somme que la projection des images du magnétoscope Divin. Nous existons dans la conscience ou plutôt l'imaginaire d'un dieu inconnu. Tout ce qui se passe ne se passe pas et tout ce qui ne se passe pas se passe. Nous l'avons bien compris car depuis plusieurs années les théoriciens de la physique quantique apportent les preuves même que le réel n'est qu'une constante possibilité. À l'exception bien sûr du moment ou un choix est fait. Ainsi chaque jour est une histoire que vous créez et que l'univers s'invente, et chaque jour tant vers le désordre jusqu'au jour ou l'expansion de l'univers touchera sa fin et alors, peut-être le temps se mettra-il à reculer.

Avez-vous peur de mourir ? Peut-être n'êtes-vous, en réalité, jamais né ! Vous ne seriez alors qu'une possibilité programmée à exister dans une réalité ou une autre. Avez-vous déjà senti l'impression de ne pas vous connaître ou encore de ne pas être vous même à 100% ? Et si en fait tout comme vous êtes le futur de votre passé, vous seriez le passé de votre futur et alors ne seriez jamais complet car quelques part se produit chaque possibilité de votre vie.

Lorsque l'humain mourut enfin, il comprit alors qu'il n'était que le sujet d'une expérience visant à expérimenter chaque possibilité afin d'en comprendre la portée à tous les niveaux et d'évoluer sur un autre plan de conscience. Il se réveilla alors dans un monde ou le temps et l'espace n'existait pas, car le big bang n'avait pas eu lieu et car lui et ses semblables étaient enfin l'évolution définitive de la race jadis appelée par naïveté: humaine. C'est le principe des réincarnations.
 

 

  
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Futur , pour toi je vois ! <3

 

 

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Futur, futur, futur... pour toi je vois du bien. Beaucoup de bien même. Je vois des gens s'entraidant avec tout leurs cerveaux connectés et donc quand quelqu'un est malade il transmet un peu de sa maladie pour qu'il souffre moins. Je vois aussi que tout le monde aura la même intelligence et les homme et femmes seront tous égaux de partout car même les hommes ressentiront la douleur horrible des règles et de l'accouchement...
Je vois aussi les animaux parler et aider les hommes. je vois les hommes respecter les végétaux et je vois un vent spatial qui a enlevé la pollution et le réchauffement climatique ! Bref je ne vois que du bien pour toi futur;):) <3 <3 (et bien sur les gens ne feront plus de fautes d'orthographes MDR)
 

 

  
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Un monde parfait

 

 

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Comme tout me lasse. L'infinie pesanteur de ma vie m'en restreint à n'en voir que les vicissitudes. Je me lasse de tout ce que vous trouvez plaisant, de vos figures d'abrutis et de celles qui, comme moi, se sentent affligées par la seule vision des vôtres. Vous qui vous ressemblez tant, vous qui ne comprenez pas la différence, seriez-vous prêts à entendre ce que j’ai à vous dire? Ou est-ce que toutes ces pensées qui me rongent devront à jamais rester dans les portes de mon esprit? Quelqu'un est-il seulement prêt à voir s'ouvrir l'une de ces portes, ou continuerez-vous tous de vous tourner nonchalamment lorsque vous me verrez passer sur le chemin de votre vie?

Je crois que la folie s'éprend de mon être, à force d'isolement. Et dire que cela s'est fait graduellement, que petit à petit, j'ai appris à connaître, à haïr le monde.

- Je n'ai nulle peine à te croire, pauvre créature! Tu trempes ta plume dans l'encrier avec tant de peine, ta tête dodeline même lorsque tu écris, et elle penche beaucoup trop vers l'avant pour le degré d'intérêt que tu portes à ce que tu fais. Il y a longtemps que je te connais; j'ai traversé avec toi toutes les épreuves, mais je ne peux, non, je n'arrive pas à comprendre quand est-ce que tout cela a commencé. Alors le monde te répugne? Et tu veux savoir ce qui me répugne, à moi? Bien sûr que non! Tu n'as jamais rien voulu entendre! Tu préfères nettement rester dans ta petite bulle à laquelle nul autre que toi ne peut accéder. Hormis moi, au cas où tu l'aurais oublié. Moi qui suis partie intégrante de toi. Moi qui ne dois te quitter en aucun temps ni sous aucun prétexte. Moi qui suis à la fois partie intégrante de toi et une entité à part entière. Comprends bien ce que je te dis, car si jamais tu prenais mes paroles à la légère, c'est contre toi qu'elles se retourneraient.

Prends conscience que tant et aussi longtemps que je serai lié à toi, je n'aurai d'autres choix que d'entendre toutes tes pensées dévastatrices et de ressentir toutes tes peurs les plus viscérales; et qu'alors que je tenterai de te raisonner, je devrai encore maintes fois accepter que tu fasses taire ma voix. Alors cette fois, tu vas m'écouter. Tu dois savoir ce qui me répugne tant.

- Je ne désire pas l'entendre.

- «Je ne désire pas l'entendre ! » Prononcé avec cette moue dubitative, ce regard désabusé, ce ton qui laisse deviner un esprit lymphatique. «Je ne désire pas l'entendre ! » L'importance que tu juges avoir, cette impression qui te laisse croire en ta supériorité est ce qui te fait haïr le monde et t'isoler au point de refuser t'ouvrir aux douleurs de ton âme ! Tu sais que tu m'amuses ? Penses-tu vraiment avoir une personnalité si complexe qu'il me serait impossible, à moi, de la démystifier ? Je vais te dire, oui, je vais te dire ce qui me dégoûte: c'est d'être attaché à toi, d'avoir à subir toutes tes phases si rebutantes, de me soustraire aux caprices princiers d'un être si pleutre, n'ayant nulle appartenance et stagnant avec conviction dans un monde illusoire où est glorifiée la léthargie ! Tu sais, au fond, ô combien tu es moche ! Tu n'as qu'à regarder cette main qui tient cette plume pour mieux t'en rendre compte, pour t'endormir. Et quand cette bande de tarés est là à te vanter tes mérites, c'est assez pour t'endormir davantage.

- Tu as raison, ils m'endorment. Parce que je sais qu'ils ont tort de mettre leur confiance en moi. Alors je vois le même scénario se répéter chaque fois, et cela me fatigue, m'endort, comme tu dis. Je ne comprends pas pourquoi ils s'intéressent à moi. Non, ce n'est pas à moi qu'ils s'intéressent, mais à l'image que je projète. Ils croient que je suis une femme. Alors ils me traitent comme telle. Comme si je faisais partie des leurs, comme si j'étais normale. Et aussitôt qu'on va un peu plus en profondeur, ils semblent prendre peur. Ils savent bien ce qui me fait défaut, mais n'osent le traduirent ouvertement, car ça leur semble dépourvu de logique d'écouter la petite voix qui leur dit: «elle n'est pas comme les autres, elle a un caractère androgyne, sa personnalité est complexe, il ne faut approfondir de lien avec ce genre d'individu au cas où ton esprit s'ouvrirait davantage sur le monde; il ne faut surtout pas que ça arrive, car plus on en sait, plus on risque d'être malheureux. »

Je te l'accorde, je crois ma personnalité des plus complexes par rapport à la leur, et avec raison. Je n'arrive pas à me figurer que quelqu'un appartenant à un seul sexe, aussi intelligent et ouvert d'esprit soit-il, puisse me comprendre comme saurait le faire un hermaphrodite. Jamais je ne pourrais m'ouvrir à un être humain ``normal``… Ni d'ailleurs à n'importe quelle entité qui m'explique sa supériorité en se servant de la froide raison. Comprends bien que si je n'ai pas daigné t'entendre dire ce qui te répugnait tant, c'est uniquement parce que je ne crois pas à ton existence. Puisque ta voix a commencé à se faire entendre seulement lorsque la solitude m'a lourdement pesée, je ne peux concevoir que ton apparition soudaine soit due à autre chose que le fruit de mon imagination.

Maintes fois, tu t'es adressé à moi comme si j'étais une femme. Si ta voix n'était pas celle de tout le monde et qu'elle était bien celle de mon âme, tu t'adresserais à l'être que je suis et non uniquement à la parcelle de féminité que l'on m'a collée à la peau et dont j'ai tant de difficulté à me défaire.

Je n'ai pas choisi d'être femme. Si je suis née avec les deux sexes, c'est que j'étais destinée à vivre avec. Pour qui se prend-t-on pour décider ainsi du sort d'un individu ? N'a-t-on jamais entendu témoignage d'un intersexuel heureux qu'on se soit permis de choisir à sa place ce qu'il devait être simplement pour satisfaire les normes ?

Tout semblait si facile… Je ressemblais davantage à une fille. Tout leur a semblé si facile, même en vivant les plus grandes difficultés. Une fois le problème constaté, le médecin en a fait part à mes parents. Oui, bien sûr, ils ont pleuré, se sont demandé ce qu'ils avaient bien pu faire pour mériter cela, une telle horreur ! Et ils se sont sentis meurtris.

Mais on les a rassurés; «C'est tout de même fréquent, vous savez. On a qu'à faire une petite intervention et tout sera réglé ! Ne vous en faites pas ! Vous voyez ce schéma ? Ici se trouve le système reproducteur, et ici, les parties externes de votre enfant. Il serait plus simple de le transformer en fille en faisant l'ablation de ce qui tend à devenir le scrotum, voyez-vous ? »

Il n'en fallait pas plus. Non, il n'en fallait pas plus pour les convaincre qu'ils n'avaient rien fait de si abominable, puisque ce léger désagrément pouvait se réparer si facilement. Ils n'ont même pas pris la peine de questionner sur les problèmes psychologiques que je pourrais rencontrer au cours de ma vie.

Et puis quoi ? Je n'ai jamais ressentis que j'appartenais plus à un sexe qu'à l'autre ! Et j'ai dû en parler souvent à mes parents avant qu'ils ne m'admettent la cruelle vérité. Cette vérité que j'ai toujours sue au fond de moi, mais qui, après confirmation, m'a fait réaliser que j'étais plus seule que jamais. Tout cela s'est fait graduellement. Je n'arrive pas à me souvenir quand, exactement, j'ai commencé à m'entretenir avec toi; tout ce que je sais, c'est que depuis que c'est devenu fréquent, je me sens plus lasse que jamais.

- Lasse ?

- Ou las ! En cet instant, je me suis sentie femme, je l'admets. Ou plus femme que rien…

- Ça te fatigue donc tant de faire face à toi-même ? Tant de questions… Tu t'es posé tant de questions que tu ne m'as pas laissé d'autres choix que d'intervenir de la sorte. Je suis lié à toi; j'y consens. Mais si tu ne désires plus de mon aide, n'oublie pas que je suis une entité à part entière et que je peux choisir de te quitter, si tu m'y pousses.

Le départ se fera progressivement…

- Comme lorsque ta voix a commencé à se faire entendre ? Si tu as réussi à te faire entendre sans que je m'en rendre compte, c'est que je n'avais pas conscience de ta présence avant qu'elle choisisse de naître à la lueur du jour de mon esprit… Alors pourquoi serais-je peinée que tu me quittes ? Graduellement ou prestement ? Qu'est-ce que j'en ai à cirer ?

- J'ai toujours été là; seulement, j'attendais le moment propice, celui qui devait me signaler que tu étais en position de faire face à toi-même, et à tes problèmes. Que tu sois prête à recevoir des réponses, à tendre vers le changement, ou du moins, vers une certaine évolution…

- Je crois plutôt que je deviens schizophrène et que tu es mon démon familier. Si je te cause, c'est que je me cause. Je n'ai personne d'autre que toi pour comprendre les problèmes inhérents à mon âme; si bien que je me suis créé un personnage qui me ressemble, avec qui je puis m'obstiner, question de quitter, à l'occasion, mon état léthargique.

- Si tu te noies dans ta propre torpeur, c'est que tu fais trop souvent faire taire cette voix qui te contraint. C'est donc dire que tu ne crois pas en l'âme.

- Je crois en l'âme.

- Alors qu'est-elle pour toi?

- C'est ce qui fait que je ressens, que je prévois, que je sais sans avoir eu à raisonner. Mais c'est aussi ce qui fait que je respire, que je vis. Car je crois que tout ce qui vit a une âme. L'âme n'a pas à dialoguer avec l'esprit. Elle peut toutefois l'aider à s'affiner. Non en lui expliquant mille et une choses, mais en lui démontrant, tout simplement. Tout le reste n'est qu'illusion. Dualité.


Et dans un monde parfait,

lorsque toutes les souillures de l'homme

Disparaîtront par le Souffle Divin,

Toutes les âmes seront androgynes

Et la dualité ne sera plus.

 

 

  
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L'essence de l'âme

 

 

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C'est l'année 2100. Ça fait dix ans que le monde compte sur l'énergie de l'âme. Il y a quinze ans, Dr Jean-Pierre Smith a découvert « l'essence de l'âme. » L'essence de l'âme est un type d'énergie brute que tout le monde possède. Aujourd'hui l'essence de l'âme est notre principale source d'énergie bien que les scientifiques n'en aient pas une bonne compréhension.

Avec une technologie qui s'appelle « l'âme-scope, » les gens peuvent observer l'essence de l'âme des autres. Quand on regarde á travers l'âme-scope, une essence de l'âme semble un peu comme une couverture de couleurs autour de la personne, mais on ne peut pas décrire ces couleurs. Tout le monde a une âme unique, une aura différente.

Les scientifiques ont inventé une méthode pour exploiter l'essence de l'âme, mais les détails de cette méthode sont publiés en termes vagues seulement. Des prisonniers et des sujets de tests volontaires sont utilisés pour cette extraction de l'énergie. Leurs essences de l'âme fournissent à la communauté mondiale l'électricité et le carburant. À l'avenir, peut-être que les scientifiques découvriront une nouvelle méthode pour exploiter l'essence de l'âme des animaux comme des chiens ou même des souris.

Il existe quelques personnes qui, pour une raison quelconque, sont invisibles à l'âme-scope. L'âme-scope ne peut pas détecter l'essence de leurs âmes. En ce moment, la communauté scientifique et médicale ne comprend pas ce phénomène. Les gens commencent à avoir peur de ces personnes spéciales, qu'ils appellent « les bêtes sans âme. » Le public veut que le gouvernement marque les « bêtes. » Le gouvernement mondial est en train d'examiner une nouvelle loi qui s'appelle « la loi sur la protection des âmes. » Cette loi forcera les « bêtes » à s'enregistrer avec le gouvernement et porter un bracelet d'identification. Récemment, beaucoup de parents demandent des balayages pour tester l'essence de l'âme de leur enfant pas encore né.
 

 

  
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Le Programmeur

 

 

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Aujourd'hui, j'apprends à programmer pour que je puisse développer une appli pour ma tablette Androïde. Demain, j'aurai travaillé depuis quinze heures. Peut-être, l'aurai-je fini. Peut-être.
Il y a probablement quelques problèmes, mais le code semble correct. Finalement, je peux le tester.
...
...
Ouah, cette appli ne doit guère faire ceci si bien. Ça fait beaucoup d'années depuis (la dernière fois) que j'ai vu n'importe quoi si... intégré. À en juger par les grandes flores partout, il me semble que je suis dans le film « Parc Jurassique». À ce moment je vais changer le code. Il n'y a aucun signal pour mon Androïde. Je dois le chercher.

Pas un signal. Je continuerai plus tard. Maintenant, je veux identifier l’ ère à laquelle je vais rendre visite. Qu'est-ce que c'est? Les animaux ont de la fourrure. Quant aux dinosaures, je n'en ai vu aucun. Alors, je ne peux pas être à la période géologique de jurassique. Hum. Mon autre appli, pour les périodes géologiques, n'a pas besoin de l'internet. Je jète un coup d'½il sur ma tablette depuis deux secondes. Très vite. Oui. Je suis à la période paléogène. C'est trop loin et dans la mauvaise direction. Je voulais aller au futur!
— Ne bougez pas! Qu'est-ce que vous faites ici? Une voix de femme me demande. Que portez-vous? Vous semblez que vous veniez de l'avenir. C'est étrangeloureux, ça. Elle est belle, sept sur dix ou peut-être même huit sur dix. Très belle.
— Pour moi, c'est normal.

J'ai entendu un syntagme inhabituel. « Ce syntagme, ça veut dire... ? »
— Lequel?
— Qu'est-ce que c'est... étrange-heureux?
— Ah, vous voulez dire «étrangeloureux», c'est-à-dire, étrange et douloureux. Mais pour vous, plus douloureux. Vos vêtements vous font mal.
— Aïe. Ça me blesse. Mais quand votre peuple a-t-il commencé à utiliser ce syntagme?
— On utilise ça depuis deux mille cent. Vous venez de... où?
— Oh. Toronto. Oui! Ça signifie que mon appli—
— Vous voulez dire «Toronteau», ouais?
— Quoi?
— Vous venez de l'avenir! Je présumais que vous le saviez! Les Français avaient conquis tout le monde en deux mille cinquante, mais la guerre et l'abus des ressources ont laissé les gens mourir. Ça c'est pourquoi il n'y a pas beaucoup de gens à ce moment. Est-ce que c'est mieux à l'avenir?

Je secoue la tête. « J'essayais de vous rappeler que je viens du passé. Je suis originaire de l'année deux mille quatorze.
— Alors, maintenant je comprends. Il est difficile de vivre comme ça. Vous êtes au courant des films dans lesquels une personne voyage à l'avenir? Vous devez les changer.
— Je suis d'accord, mais... comment puis-je y revenir?

 

 

  
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L'hibernation

 

 

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Je me réveille. Je regarde ma montre que je gardais dans ma main puis me souviens que j'ai enlevé la pile avant de me coucher. Un silence assourdissant règne à l'étage. Vu la luminosité, il doit être aux alentours de midi. C'est impossible, mon téléphone aurait du sonner. Je me lève. Le sol est recouvert de mousse. Il y a du lierre sur les mur. Sur mes draps aussi. Aucune trace de ma mère. Le calendrier est éteint, après avoir remplacé les piles, il indique 13 avril 2027. Impossible. Hier, on était le 7 avril 2026. Il n'y a pas de courant. Je me rend compte que mon téléphone, que j'ai pris dans ma main, est éteint. Tout est éteint dans la maison. Même l'eau ne circule pas. Il n'y a d'ailleurs personne dans la maison. Et aucun bruit dehors, pas une voiture, pas un oiseau, pas un chien, pas de vent. A part quelque sanglots perdus dans le lointain. tout est recouvert de végétaux.

Pour une raison inconnue, 97% des humains ont disparu. Disparu purement et simplement. Toutes les machines, tous les systèmes automatiques, toutes les créations humaines se sont éteints. La végétation a enveloppé la terre, colonisé les eaux et même certains satellites. Les animaux ont hiberné pendant 371 jours. Mais maintenant la planète se réveille. Les survivant humains aussi. Mais personne ne sait pourquoi. Pourquoi eux? Et pourquoi les plantes n'ont-elles pas était affectées? 900 après, l'humanité reconstruite, personne n'a percé ce mystère.
 

 

  
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Et si un sauveur planétaire, le sauveur PLANETERRE naissait

 

 

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Je m'appelle Sarah, ce matin du 21 juin 2024, jour du solstice d'été, une série d'événements ce sont produits. Revoyons ensemble le fil des événements:

A 5h30 du matin, mon cadran n'a pas sonné. Un rayon de soleil traversant la fenêtre de ma chambre m'a réveillé. Je m'habille, pressée par le temps, je prends une pomme dans le panier sur le comptoir de la cuisine, je me précipite a l'extérieur, sors la clé de mon sac a main et l'insère dans le démarreur. Je voudrais tournée la clé pour démarrer ma voiture, mais mon bras est paralysé. Je ne peux pas, mon corps ne répond plus. En sortant de ma voiture, je réalise qu'un silence a la fois inquiétant et apaisant m'entoure, aucun bruit de fond des moteurs d'engins et de machineries, pas ce vroum-vroum dérangeant mais Dieu sait comment réconfortant, drôle de sensation. Je veux appeler Jacques, mon patron pour lui dire que je serai en retard, mais une fois de plus, je ne peux signaler le numéro de téléphone, mon bras est atteint de se mal étrange qui est hors de mon contrôle. Je m'inquiète de cette situation inhabituelle, j'aimerais avoir des réponses. Je regarde par la fenêtre et remarque que la voiture de mon voisin est encore stationné devant sa maison, ce qui m'étonne un peu, car a cette heure, Paul est habituellement au boulot. Je me précipite chez lui, affolée par ce qui m'arrive. Je sonne a la porte, personne ne répond. Maintenant, je cogne bruyamment et Paul l'air hébété ouvre la porte et avec un regard fixe et interrogatif, il me dit, il y a des choses étranges qui se sont produites ce matin. Et nous nous racontons a peu près les mêmes histoires. Paul semble être affligé lui aussi du même mal que moi.

Bonjour, moi je m'appelle Planeterre, ce matin du 21 juin 2024 a 5 h 30 précise, je nais, ma première respiration est brulante et suffocante, j'ai du mal a faire mon entrée. Ma mère terre m'a mise au monde pour accomplir une mission, sauver la terre nourricière. La terre a besoin d'un remède de cheval. Elle m'a donné tous les outils pour accomplir cette tâche salvatrice. Je devrai appliquer une main de fer pour décourager les mauvaises actions et un gant de velours pour récompenser les bonnes, je le ferai a l'aide de mon arme secrète, le microbe paralysant, qui immobilise le membre responsable de maltraitance de notre mère terre.

J'aime ma mère que je sais bien malade; fatiguée, elle implose. A la surface, même si elle se fissure, on pense qu'elle se porte bien. Son cancer la gruge de l'intérieur toujours plus profondément, ses défenses contre les parasites extérieurs s'épuisent. Ces idiots là-haut, c'est a petit feu qu'ils auront sa peau et la leur. Reprendre le contrôle, voila ma mission. J'ai la force, le courage et la vigueur de la jeunesse, alors, je me mets immédiatement a l'ouvrage, y'a du ménage a faire là-haut.

Hé Ho là-haut, regarder je suis ici, je suis venu vous aider a sauver votre mère d'accueil, ma mère. Petit ne perds pas ton temps, ils ne t'entendent pas. Pour le moment, tu es seul avec moi, ne désespère pas petit, on ne sera pas toujours seul. Agit, reprend le contrôle, car, ils sont inconscients et ne savent pas ce qu'ils font.

Il est maintenant midi, Sarah marche sur l'avenue des lilas, un souffle de bonheur la traverse, l'odeur des lilas qui maintenant n'est pas masqué par celle de l'essence, lui fait du bien, elle respire enfin. Elle est heureuse et veut se gâter, simplement pour le plaisir. Elle s'arrête au guichet automatique pour retirer des sous pour s'acheter la belle robe qu'elle a vu en flânant devant les vitrines du grand magasin qui chose curieuse n'est pas ouvert a cette heure la. Elle approche sa carte magnétique du guichet et son geste s'arrête la. Elle comprend et abdique, et continue sa marche qui la rend maintenant si heureuse, elle réalise qu'elle possède la un merveilleux véhicule qu'elle utilisait si peu. Arrivée a un parc, elle s'assoie et voit toute la beauté de ce monde.

Voila, mission accomplie, mon travail a fait son ½uvre. Mère se sent mieux, ils ont compris. Hi! hi! hi! Je sens un chatouillement a ma surface, des c½urs y sont dessinés. Soudainnement, j'entends quelque chose, un murmure, une petite voix s'élève du carré de sable et m'interpelle. Elle me dit: PLANETERRE je te remercie d'avoir guérit notre mère. Et PLANETERRE de lui répondre merci mon ami.

 

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L'Arbre de Vie

 

 

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En 4056, alors que toute forme de vie sur Terre est proche de l'extinction et que la planète est devenue invivable, des scientifiques découvrent une brèche dans l'espace-temps. C'est la dernière chance de l'humanité. Les quelques rescapés de la planète, désespérés, s'y engouffrent, dans l'espoir de reconstruire une autre société, différente de la leur.

Ils découvrent alors un monde jusque-là inconnu, hors du système solaire, perdu dans l'univers.
Une toute autre civilisation que la leur les accueille avec respect et sympathie.
Très vite, les humains s'intègrent à cette société. Au fur et à mesure des années, ils oublient leurs souffrances précédemment vécues. Comme pour se protéger et mieux pouvoir renaître, ils oublient leur passé, leurs origines et recommencent une toute nouvelle existence.

Ce monde pacifiste est un havre de paix. Tous les individus y sont égaux et libres. Ils vivent dans une nature luxuriante, qu'ils respectent et protègent. Ils ne manquent de rien et ne cherchent à posséder aucun bien.
Leur nourriture provient directement de la flore et ils n'abusent en aucun cas des ressources, conscient de ce que cela pourrait engendrer pour les générations futures.
La notion de religion leur est inconnue. Cependant, ils vénèrent l'Arbre de Vie. Celui-ci maintien la paix, protège les animaux, les plantes et les hommes. Il fait régner un parfait équilibre entre tous les éléments qui composent ce monde.
Cet arbre est la réincarnation de tous les individus que cette planète a abritée et qui se sont éteints. Chaque être vivant disparu réside en cet arbre.

Chaque année, les jeunes de 19 ans reçoivent une grande cérémonie en leur honneur. C'est un évènement très important: l'Arbre de Vie unit deux êtres, aux caractères les plus semblables possibles et à la compatibilité maximale.
Les deux âmes-soeurs passent ensuite leur existence ensemble, sans jamais cesser de s'aimer. Ils fabriquent ensemble la vie, tout en anticipant la surpopulation et en gérant le nombre de naissances en fonction du nombre de décès.
Aucune maladie ne touche les habitants de cette planète, aucune compétition n'est mise en place, il n'y a pas de Gouvernement, de dominants et de dominés, tous les être vivants sont complémentaires. Et chaque individu n’ espère qu’ une seule et unique chose: vivre en paix et en harmonie avec leurs semblables jusqu’ à devenir à leur tour une partie de l’ Arbre de Vie.

 

 

  
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A l'aube de l'éternité

 

 

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Jonan monta dans le vaisseau. Il se rendait sur Bételgeuse depuis la base lunaire de la terre où il vivait, il y avait un arret à alpha du centaure et il aurait préféré s'en passer. Mais bon... Il mit ses mains dans ses poches de kevlar usé et rejoignit les autres. Il se plaça prés du réacteur temporel à l'arrière et attendit. D'un coup sans secousse ils y étaient. Le moteur à matière noire était si efficace. Une navette les attendaient déjà. Lui allait au prochain arret. Même coup. Puis navettes et vaisseaux autonomes personnels. Décidément, il fallait vraiment se disait il qu'il s'achète un loft géostationnaire quelque part sur Bételgeuse, les trajets commençaient à le barber.
 

 

  
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La paix sur terre

 

 

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Les 7 crânes de cristal ont étés réunis pour une expérience scientifique et ont délivrés un SOS à notre peuple créateur.
Le créateur est redescendu sur notre terre malade pour aider une fois de plus notre humanité à se reconstruire, sauf que cette fois-ci il y régnera pour aider les hommes à faire les bons choix.
Il est une source d'amour inépuisable et chaque être humains est relié à l'autre et à « la source » toute notre technologie à été balayée et maintenant les hommes consacrent toute leur énergie à donner de l'amour à leurs enfants, à leur prochain, nous sommes reliés les uns au autre et à la nature par cette force vitale.
Nous travaillons pour l'humanité, l'argent n'existe plus et chaque pensée d'amour nourrit la terre.
Les enfants ne sont plus éduqués à survivre sur notre terre, ils sont instruits et se servent de leur savoir pour cultiver un nouveau monde de paix.
Les êtres qui ont commis des actes de haine ou de violence cherchent en eux la part d'humanité qui leur reste, ceux qui n'y parviennent pas s'éteignent.
Nous voyons enfin toute la beauté et l'amour qui nous entoure et vivons enfin en osmose.

 

 

  
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StarChild 03

 

 

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19 Mars 1967 - Une météorite s'écrase sur le plateau Ouest-Chuan, situé dans l'actuelle province du Sichuan, dans la partie tibétaine. Rapidement, les scientifiques chinois découvrent à la surface de l'astronef des traces d'acides aminés... les mêmes composants aminés qui constituent notre ADN...

24 Mai 1969 - Les astro-physiciens du CERN près de Genève, établissent avec certitude, qu'un astéroïde de la taille du New-Jersey s'écrasera sur Terre en 2024...

27 septembre 1969 - La coopération internationale en toute confidentialité créait un premier embryon mi-terrestre mi-sidéral in-vitro. Le but inavoué du gouvernement suisse de l'époque est de trouver peut-être un enfant qui trouvera une solution à la catastrophe qui se prépare(...)

15 mai 1970 - L'expérience est un échec, l'enfant prématuré est atteint d'anomalie morphologique congénitale.

27 février 1972 - Nouvelle tentative du CERN. Le génie génétique du laboratoire suisse fut appelé en renfort afin d'observer de manière précise, les différents stades de l'évolution de l'embryon...

Naissance de SC 03, le 6 octobre 1972... Mais face à un échec supplémentaire dû à différentes carences génétiques observées sur l'enfant, Le secrétaire d'état à l'ONU de l'époque, M. Kurt Waldheim, en coopération avec la communauté scientifique internationale, déclara le projet déchu et l'enfonça aux oubliettes. Les parents de cet enfant furent mis au secret, et on l'oublia...

23 avril 2021...
 

 

  
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Et si on découvrait des Univers cachés dans l'Univers ?

 

 

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Non, il ne s'agit pas à proprement parler d'«Univers parallèles». Mais d'univers cachés les uns dans les autres de manières assez approximatives, certains sont plus gros, d'autres plus petits, d'autres encore plus jeunes ou plus âgées, d'autres encore sont dans le futur, certains dans le présent et d'autres encore dans le passé. Il faudrait, pour visualiser cela, imaginer un groupe de bulles plus ou moins imbriquées.

Ce groupe de scientifiques de haut niveau ont construits, en cette année 2158, une sorte de portique spatiale librement inspirée des vieux films de science-fiction, sauf qu'il ne s'agit pas d'explorer le temps sur Terre mais ailleurs, en "déchirant" l'espace-temps un peu à la manière des trous de vers: un PTV (Portique Trou de Ver). Elle se trouve désormais dans l'espace, près du point de Lagrange L4, donc bien éloignée de la Terre.

Les deux spationautes, Léna et Yoni, sont prêts. Ils ont quitté la Terre en compagnie d'un petit groupe d'autres spationautes chargés du pilotage du vaisseau et du ravitaillement en cas de problèmes. Ils ont ateint L4 et préparent Léna et Yoni à une sortie extra-véhiculaire. Après plusieurs protocoles de sécurité, ils sont dans l'espace avec leur câble de sécurité qui se rompra automatiquement une fois arrivés à deux mètres de la portique.

Elle s'allume, on ne voit rien dedans mais les diodes bleues clignotantes indiquent qu'elle fonctionne parfaitement et qu'elle est prête à accueillir les deux explorateurs. Léna entre en première et Yoni à son tour...

Là il se retrouvent dans un autre Univers, avec des lois de la physique à peu près semblables à celles qu'ils connaissent. Le vide, ils sont en chute libre et proche d'une exoplanète visible face à eux dans toute sa majesté. Des taches blanches mouchetées remplissent le globe de couleur bleutée et dotée de plusieurs continents. Elle est un peu plus grosse que la Terre et est entourée de plusieurs boules lumineuses qui évoluent en orbite géostationnaire depuis des millénaires déjà. On y croise aussi deux petites lunes et une autre lune artificielle. Il y a aussi quelques astéroïdes creusées et utilisées comme caves pour prélever et/ou stocker des matières premières. Un vaisseau complètement différent les attend, il est constitué de lumière et d'énergie, a une forme ovoïde et mesure plusieurs kilomètres de diamètre, il peut également s'agrandir pour des voyages de quelques millions de kilomètres à une vitesse moyenne ou se rétrécir jusqu'à quelques nanomètres pour des voyages supra-luminiques, proche de la vitesse de la lumière pour parcourir des milliards de kilomètres voire plus. La forme ovoïde dorée et brillante s'approche doucement des deux explorateurs et les "aspire" avec douceur. La forme se rapetisse légèrement pour ne faire que 10 mètres de diamètre.

Ils se retrouvent à l'intérieur d'une pièce ovale, très éclairée mais sans pour autant les aveugler. La chaleur est de 19 C°. Ils sont seuls dans le vaisseau ovoïde qui les emmènent sur l'exoplanète vivante, dans un lieu inconnu. Ils finissent par s'endormir.

Le réveil. Des êtres humains de taille moyenne, de couleur lumineuse et tous vêtus de blanc se retournent vers Yoni et Léna allongés en position foetale dans un grand cocon flottant transparent à demi-ouverte. Deux d'entre eux, qui semblent les plus âgées du groupe composé d'environs 40 personnes, se parlent. Leur voix est agréable à entendre mais il est impossible de comprendre leur language. Rapidement, Yoni et Léna sont entourés d'enfants et de personnes qui semblent jeunes et les observent avec attention particulière. Pour eux, Yoni et Lena sont des reliques du passé, des genre de fossiles vivants ayant vécu il y a des millénaires, dans un autre monde. Ils sont habitués à recevoir des visiteurs d'autres temps et d'autres endroits. La dernière fois, c'était un tout petit être de quelques centimètres de haut. Et il y a quelques temps encoren c'était un homme de plus de 10 mètres. Ils ont également accueilli un genre d'humanoïde conscient uil y a quelques années de cela.

"Vous êtes la bienvenue ici chez nous, nous sommes surpris de vous voir utiliser des méthodes de voyage complètement rustiques et dépassés chez nous. Nous utilisons surtout des sphères lumineuses pour voyager, certains d'entre n'ont même pas besoin de leur propre corps pour explorer d'autres Univers. "

Cette phrase avait été prononcé en pensée sous la forme d'images et envoyées dans la tête de Yoni et Léna qui comprirent, surpris, ce que le plus âgés des habitants de cette planète voulait leur dire.

La télépathie. Ils n'ont pas besoin de parler. Leur bouche est petite, leurs yeux grands qui clignent peu, mais ils ont chacun un visage jeune. Il y a aussi des individus de sexe féminin. Des femmes. Un peu différentes des terriennes dans leur morphologie. Elles ont des cheveux très longs.

"Aujourd'hui, vous n'êtes plus en l'an 2158 comme chez vous dans votre monde mais en l'an 4500 dans le nôtre. Je vous laisse explorer notre vie quotidienne. Prenez tout votre temps. "

Léna et Yoni le remercie et regarde ces êtres extraordinaire pleine de majesté qui les observe avec compassion. Ils semblent vraiment habitués à ces rencontres parfois imprévus, après ne sont-ils pas aussi des explorateurs scientifiques à leur façon et ce, depuis l'aube de leur propre humanité ?

Ils ont un psychisme extrêmement évolué, possèdent depuis des millénaires des technologies extrêmement avancées, connaissent l'existence de la vie ailleurs que sur leur propre planète, ont percé les secrets de la matière et des lois qui régissent cet Univers-là qui se trouve bien plus dans le futur que celui des deux explorateurs.

La gravitation est un peu plus faible que sur Terre si bien qu'ils marchent en flottant légèrement, à la manière des hommes sur la Lune. Ils étaient déjà entraîné à cette éventualité, c'est pourquoi leur voyage sera court, pour ne pas affaiblir leurs os, leurs muscles et leur cerveau.

Depuis plusieurs millénaires, ils n'ont plus besoin d'utiliser leur propre portique, ils se contentent de se coucher dans une bulle lumineuse qui les font disparaitre pour les emmener dans d'autres Univers, d'autres mondes. Ils ont découvert la multitude, étudié toutes les langues possibles, ont acquéri une immense sagesse qui est transmise de génération en génération. Ils ont construits des planètes artificielles, rendus plusieurs planètes à la vie, ils sont dans l'exploration constante, dans la découverte constante. Ils ont aussi construits ces sphères dorées qui sont en réalité des genre de satellites très sophistiquées qui étudient l'état de leur planète en continue. Ils connaissaient depuis longtemps l'existence de cette petite bille bleue appelée Terre dans cet autre Univers. Des australopithèques, des homo habilis, des homo sapiens sapiens. Ils ne les ont pas touché, ni cherché à intervenir. Ils les ont observé tranquillement avec leurs instruments avant de partir vers d'autres contrées. Ils vivent sur une planète qui fait le tour de son étoile (de taille plus petite que le soleil) en 380 jours et un quart. Ils connaissent aussi l'existance de milliards d'autres exo-terres. Ils maitrisent les mathématiques les plus pointues ainsi que l'art des "contrats gagnant-gagnant" avec la nature omniprésente chez eux. Yoni et Léna explorent tout cela, consignent leurs observations sur leur tablette, posent des questions aux enfants, aux adultes. Goûtent des repas, dont des gelées pures fabriquées par des insectes semblables à des abeilles et qui ont la faculté d'augmenter très considérablement l'espérance de vie des êtres vivants. Yoni découvre des techniques de fabrication inconnues et Léna se penche sur leur médecine et leurs méthodes de guérison. Pendant des siècles, ces charmants habitants ont vécu très proches des terriens, sans qu'ils ne s'en aperçoivent car invisibles les uns vis à vis des autres. Il leur avait fallu l'invention d'une portique il y a quelques millénaires (depuis quelques années seulement pour les terriens) pour qu'ils se rencontrent un jour et se communiquent.

Quelques jours passent et la grande forme ovoïde emmènent les deux explorateurs dans l'espace, près de la vieille portique à 600 000 kilomètres de la planète. Une fois rentrés à l'intérieur, ils se retrouvent cette fois dans leur Univers. Le vaisseau terrien les attend.

Retour sur Terre. Compte rendu des expériences, de l'exploration et des découvertes à la Nasa et à l'Esa. Mission réussie. Ils ont juste eu un peu mal à la tête à cause du changement de gravité.

La Connaissance continue d'avancer. Et la vie quotidienne en bénéficie grandement.










 

 

  
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Peut-être que...

 

 

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Le savoir.
Personne ne connait sa véritable limite. On le découvre tous les jours par des recherches de plus en plus poussées.
J'imagine les organes humains se faire remplacer par des organes artificiels et l'homme se rapprocher de plus en plus de son désir d'immortalité.
J'imagine l'homme dépasser les limites et ne vivre plus que dans une cage en fer construite selon ses désirs.
J'imagine l'homme dominer Mars et en faire une terre humaine nouvelle.
J'imagine l'homme faire des recherches pour reconstruire la faune et la flore artificiellement.
J'imagine l'homme vouloir prendre la place d'un Dieu.
J'imagine un homme capable d'expliquer la Vérité, je l'imagine dans une montagne, caché de l'homme qui fais des recherches et transforme le monde pour cette vérité.
J'imagine une humanité de plus en plus dominée.
j'imagine des hommes aux yeux bandés tiré par des hommes qui ne pensent qu'à l'argent, quitte à détruire des milliers de vies pour "le bien de l'humanité".
J'imagine des hommes encore capable de penser par eux même...

Oui j'imagine...

Et pourtant
 

 

  
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8 Mµ (1/3) 1ere partie

 

 

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Le Professeur Gibbs, donnait sa première conférence à l'Institut International des Recherches Humaines.

L'IIRH était d'ailleurs, à son initiative dans les années 2120, le premier institut de recherche mondial coordonnant toutes les branches des recherches et toutes les données en tous genres par un algorithme basé sur les super-calculateurs-intuitifs Q-bit de seconde génération. Les résultats chaque mois, était communiqués à un conseil des sages, qui eux-mêmes orientait certaines recherches en augmentant de manières significatives les découvertes. Ce qu'il aurait fallu 10 ans d'études, était devenu possible en quelques mois avec ce système. Le professeur Gibbs, Nobélisé, reçu maintes médailles et beaucoup de financements. Il fût très médiatisé, notamment, lors de la première greffe de transpondeur spinal, rendant dans 90 % des cas la motricité à des personnes handicapées.
Ce soir, il parla en Sys-Vision; suivi par près de 17 milliards de personnes portant des tatouages écrans connectés, ou de simples écrans muraux… Sur Terre, sur Mars et ses 112 colonies; et sur la petite station d'une centaine de chercheurs sur Europe, le satellite de Jupiter, où de nombreuses formes de poissons-poilus (comme des poils de lapin) sont étudiés sous d'immenses couches de glaces...
Giggs pris son temps, en s'approchant de la scène, en faisant des saluts à droite et à gauche dans le vide…. un peu énervé de devoir faire son show obligatoire, et aux annonceurs de publicité de montrer leurs boissons et autres voyages low-cost, sur d'immenses écrans derrière-lui... Mais c'était ses financeurs et il ne pouvait pas passer outre, pour ce qui allait se produire… Sous réserve d'une entrée « fracassante » c'est-à-dire pleine de publicité qui financerai son projet, il ne pouvait pas annoncer à l'Humanité sa plus grande découverte et son plus beau projet jamais rêvé ni imaginable !
Enfin, après avoir traversé de pas et de pas une scène immense et face à 70 000 spectateurs, dans un stade entier empli de chercheurs et de quidams applaudissant, il se présenta comme ses conseillers en communications lui avaient maintes-fois répété…. Et dit et redit en écartant les bras:
« C'est moi »…
Tonnerre d'applaudissements, une vague d'énergie et de sourire à la transe traversa le stade à en couvrir les haut-parleurs, le sol vrombit de clameurs joviales, de « yes we are », sa devise, certains pleuraient, d'autres criaient bon anniversaire, d'autres bougeaient d'avant en arrière dans une méditation profonde pour boire ses paroles…. Il était une icône, une légende, un demi-dieu, le chemin pour certains, d'une religion auto-proclamée….

Mais c'était le professeur Gibbs… Bien plus intéressé par ses travaux que sa popularité – dont il concevait totalement « le pouvoir » pour en avoir changé le sens du monde, (2 ème génération d'ordinateurs Q-bit, piles rechargeable en 3 minutes pour 15 ans d'activité sur voiture, confinement de la radioactivité, neutralisation des méfaits pétroliers par inductions de polymères de durabilité de consommation) mais avant tout professeur docteur en science mathématique, quantique et nanotechnologie à… 19 ans. Fondateur de l'IIRH à 25… Et ce soir il avait 40 ans….
_____________________________________________________
« Bonjour l'Humanité ! »
Dans le stade en surchauffe, explosion d'applaudissements, de cris, de pleurs de joie… Partout sur la planète on se levait de sa chaise, on s'émotionnait devant un écran-tatouage, ou applaudissait devant un mural, et quelques minutes plus tard sur Mars ou Europe le même déferlement de bonheur alliant l'émotion à l'émerveillement….
« Oui, Bonjour l'Humanité… Bonjour à toute notre Histoire qui nous a conduit à ce moment ! Car c'est un nouveau jour aujourd'hui qui nait, mais aussi, une nouvelle ère… universelle mais aussi par le scellement de la vie, définitif avec notre Univers ! A jamais pour notre Univers !... et pour toujours… AVEC LUI ! »….
Nouvelle explosion d'unanimité et de joie, vague déferlante de bonheur, par amplification et diffusée par toutes les ondes, tous les systèmes de communications surchauffés, toutes les connexions possibles, jusque Néo-Tibet où les moines en abstractions, égrenaient le mala; jusqu'aux écrans à plasma souple des tentes sahariennes des Touaregs, et les écrans géants des villes sub-marines de See-York face à Manhattan, ou à 360° les immenses igloos de Barhein….
Gibbs, les cheveux courts grisonnants, se tenait droit devant sa chaire transparente, l'½il bleu pétillant, le sourire alerte et naturel. En espadrilles, il avait un jean blanc, et un tee-shirt bleu marqué en diagonale de la phrase célèbre « I have a dream » et en dessous la signature de Martin Luther King. Il avait choisi lui-même ses vêtements, luttant contre la production voulant lui imposer un smoking et n½ud papillon ! C'était impensable ! Gibbs n'étant pas – comme tous les êtres – connectés à une réalité, lui imposer « d'apparaître » et non « être » soit, en simulant des vêtements qu'il n'avait pas choisi était simplement impossible. C'était comme le forcer à manger ce qu'il n'aime pas !
Âprement, il négocia son entrée sur scène – deux mots et une consonne - « bonjour l'Humanité » – mais Gibbs exigeât qu'après toutes publicités, toutes bandes défilantes derrière lui, ou sur les écrans connectés 3D, soient le temps de son discours, uniquement ses schémas sur écran, et publicité inexistante. Et cela de manière invariable en sys-vision… On créa même des lois spécifiques, en lutte contre le terrorisme d'attardés Oeudipiens: « les HYpCAT (ou Hyper-Catholiques) des UTMuM (ou Ultra-Musulmans) », et en général dans tous les pays pour diffuser en direct et en traduction hyper-simultané par les ordinateurs de l'IIRH, recomposant la voix dans le timbre et l'émotion exactement dans la langue originelle de l'auditeur.
Gibbs pris une grande inspiration… et souffla doucement. C'était sa méthode pour se calmer, et susciter le calme dans son équipe… ça semblait aussi marcher pour le stade et l'Humanité entière…
« Nous avons, pour nos besoins essentiels, mis un pas sur la Lune, un autre sur Mars, et pour notre écologie protéger Europe le satellite de Jupiter. Comme vous le savez, la science n'est pas politique, mais logique ! Et même la politique ne saurai comprendre la science….
Aussi nos travaux avec mon équipe, nous a induit vers un travail ardu de synthèses, par les résultats des ordinateurs dont j'ai moi-même participer à l'ébauche et pour nous tous…
(Tonnerre d'applaudissement dans le stade durant 3 minutes et frémissement d'empathie partout, redoublant de décibels)
« Merci…. Dit Gibbs… »
« Mais ça n'a été qu'un pas… je vous propose d'aller plus loin, très loin… de dépasser les limites vers des frontières inconnues, je vous propose de mettre non plus un pas, mais une présence dans l'Univers ! De voyager au-delà de notre système solaire, et de marcher sur une plage de sable blanc et fin, à des milliards de kilomètres sur une planète de votre choix…. Tout en restant sur Terre…
Vous le savez tous, par les réseaux sociaux, nos travaux ont mené à cette possibilité.
(Tonnerre d'applaudissement dans la foule et partout, l'ensemble du genre humain à l'écoute)…
Ainsi, par le graphène, une substance retravaillée par nos soins et dans un Synchro-Laser – pour faire simple donc, un rayon lumineux comportant les analogies physiques et énergétiques, la personne entière…. Euh… – nulle en masse mais pleine d'énergie, nous pouvons téléporter et télé-transporter à la fois la personnalité, l'intégrité intime de la personne, son énergie « vitale » comme on l'a déterminé par notre dernière parution au journal des recherches, et créer un corps physique de graphène sur place, imitant à la perfection ce que nous sommes ici.
Toute l'énergie « vitale est transmise à ce « corps » de substitution …. On appelle ça l'intrication quantique… Si une blessure est réelle sur une exo-planète, alors elle sera aussi réelle sur la personne ou disons » l'habitacle » restée sur Terre. Le graphène c'est vous, et vous êtes dans l'intrication quantique, ici et ailleurs de la même manière !
Ici, vous vous blesser. Vous allez vous soigner. Là-bas, sur n'importe quelle planète que vous choisirez, vous aurez à la fois les soins sur place, mais aussi les soins « à la maison ! » !
Tonnerre d'applaudissement et stade en furie durant dix minutes….
Gibbs repris parole: « nous avons déterminé 14300 planètes presque identiques à la nôtre rien que dans notre galaxie… le corps en graphène par intrication, permet de s'affranchir de la sensation de froid, de faim, de souffrances, mais la problématique – comme je l'ai dit – est la blessure, soignée en corrélation sur place par d'autre « graphènes »; ou sur le corps surveillé en voyage ici… à savoir qu'il faut parfois 10 à 30 000 ans et plus ! De voyage pour un rayon lumineux…
L'Humanité ne dit rien…. Bouche bée…. Le stade restât silencieux… 15 ans…. Une éternité…
« Nous avons Biensur passé outre les soucis temporels…. Et les voyages sont instantanés…. dit Gibbs… la condition c'est qu'il n'y ait pas de conditions, et ce sont des vacances inoubliables ! Mais seulement sur des planètes déterminées: Vous le conservez comme moi, nous devons en aucune manières interagir avec une faune locale ou une intelligence, sans en modifier le comportement de manière irréversible…
Plage, vacances, jeux, sur toutes les planètes que nous aurons sélectionnés pour un séjour agréable et ça…. Tout naturellement !
(Salve d'applaudissement dans le stade raisonnant, d'ambroisie et de sourires contentés)…
« Ha oui…. j'oubliai… dit le professeur Gibbs…. »
« Je ne suis pas sur cette scène mais à 3000 kilomètres de là… ce que vous voyez est mon graphène, et il va s'évaporer dans l'air, car plus léger que l'air, c'était le seul moyen de communiquer une vérité … merci à vous, à l'Humanité, merci de votre soutient ! Nous mettrons en place, en deux ans, je dis bien deux ans…. Et prochainement les agences de voyages, et les meilleurs lieux de l'IIRH…. Car maintenant…. Oui je sais, c'est une nouvelle ère, mais bien plus encore ! …. Vous pourrez voyager dans l'Univers !
___________________________________________________

Gibbs apparaissait plus que réel sur la scène. Divers schémas et formules mathématiques apparaissaient derrière lui tandis qu'il parlait. Cheveux grisonnant, l'½il vif, d'un bleu océan, exprimant son enthousiasme, il semblait pourtant lointain, presque absent de son propre discours, et plus absorbé par une inquiétude que seuls des proches auraient pu déceler finement.
« Nous pouvons, par interactions ou intrication quantique, nous projeter à toutes les distances que nous voulons dans l'Univers, et à tous moments…. Et cela grâce à un « rayon » télé-transporteur utilisant les dernières découvertes sur le les bosons scalaires et la matière noire, qui se passe du temps, mais qui utilise – à notre détriment – notre force vitale….
Pour toutes projection dans l'Univers et à n'importe quel endroit, nous projetons tout ce que nous sommes, sous forme de graphène – la matière la plus légère et la plus neutre possible – mais aussi notre propre énergie vitale… la moindre griffure sur une planète à explorer et c'est une griffure sur le corps en « transition » sur le télé-transporteur….
Autrement-dit: la visite des millions d'exo-planètes connues comportent des risques….
Si du graphène remplace nos corps… il ne remplace pas notre présence ! Ainsi la moindre problématique – mais nous sommes préparés à toutes éventualités – si jamais il y avait une égratignure, nous la soignerons du télé-transporteur….
Mais… Et il me semble que cela restera encore longtemps sur nos cahiers, la mort restera partout physiquement, et si un « graphène » où qu'il soit perd la vie; nous ne pourrons pas sauver son double physique sur le télé-transporteur ….

Silence dans le Stade…. Silence parmi l'Humanité….
Aussi, on m'avait préparé un discours bien net, tout propre, et j'ai… malencontreusement oublié mes fiches… alors je vous dis la vérité comme elle est: se déplacer en tant que mobile d'un point A à un point B n'est jamais sans dangers, que cela soit sur terre ou dans l'Univers entier….
Je finirai par cette note positive:
Malgré les risques, jamais nous ne serons allez aussi loin, jamais nous auront connus autant de voies des possibles par les possibles eux-mêmes…. A nous d'en faire bons usages et surtout, parmis 12 milliards d'individus, de connaitre la valeur humaine… Toutes les vies ne sont qu'une seule vie, alors l'Univers est Un… à nous, aujourd'hui, de le découvrir !
Mesdames et messieurs; d'ici deux mois, j'expérimenterai moi-même la téléportation avec mon équipe, et deviendrai…. Le Premier Graphène Universel !
Tôlé d'applaudissements, les gens scandant le nom de Gibbs, les écrans incandescents chavirant sous les décibels….
Un… « Merci » …. grave et chaleureux résonnât quand Gibbs disparût en poussière volatile, s'élevant comme une fumée au travers des spots et des lasers braqués sur lui…. Il s'était volatilisé comme une fumée d'espérance sur une scène regarder par toute l'Humanité délivrant à la fois un espoir de voyage mais aussi de rencontre dans l'Univers entier. On applaudi et on applaudit encore, on tapotât son écran-tatouage, on jubilait partout de Jupiter à Mars et de Mars à la Terre… et relayés par les millions de serveurs connectés multi-linguales, ce fût une cathédrale résonnante d'espoirs et de compassion au premier être humain indiquant que l'Univers n'avait plus de frontières….


Gibbs travaillait dans son laboratoire à la résolution d'intrication du plomb quand Zina entra en claquant la porte… Gibbs restât imperturbable devant son écran….
« Et c'est comme ça que tu finance tes projets ! Un peu de graphène évaporé en arc-en-ciel…. fumée humaine pour une infâme démonstration dont je n'étais pas au courant ! Quelques mots et zou ! »…
« Tu es ignoble ! Gibbs et ça tu me le payeras ! Je te signale que je fais partit de l'équipe, que je suis dédiée au télé-transport, Doctorat en ondulatoire, source biologique, doctorat en précognition summa cum laude chez les graphènes, docteur en médecine et dois-ajouter à la liste, psychothérapeute parlant 8 langues couramment et qu'accessoirement je suis ta femme ! »
Gibbs se retourna lentement… Son visage éclairé d'un imperceptible sourire et d'inquiétude mêlés. « Excuse mois chérie… le temps nous manque… »
« Quoi ? « le » temps dit Zina blême de colère et les bras écartés, feignant de ne pas avoir détecter de l'inquiétude chez son époux.
« Oui le temps » dit Gibbs… nous n'avons que deux mois, avant qu'Andromède et sa petite supernovæ découverte par Hubble3; nous crache des rayons Gammas, à 300 000 kilomètres à la secondes et nous fassent tous griller comme des steaks dans notre galaxie…
- Gibbs, repris Zina sur un ton triste et calculé: ce n'est pas le meilleur moyen de…
- Zina… je t'en prie, je connais tes tours de magies, je ne te cacherai rien… ce n'est pas simplement un voyage, nous sommes en danger. Nous sommes tous en danger. Viens… je vais te montrer quelques simulations et tu comprendras mieux… Et il est temps aussi de mettre l'équipe au courant et en en alerte car je vais te charger de les préparer à un entrainement particulier… je dirai même… crucial…
- Et tu a réussi à me cacher ça depuis combien de temps ? dit Zina ?
- Hubble3 à découvert une source que les calculateurs ont estimés dangereux… il y a 3 ans, mais je n'ai été mis au courant que l'année dernière… Mon propre staff, m'a caché durant 3 longues années, sans que je m'en aperçoive, les travaux de mes propres calculateurs… Ils m'avaient évincé Zina… J'étais devenu « une menace » à ce qu'il considère comme un « pouvoir » la connaissance….
- C'est ignoble dit Zina… quelle bande de c… Montre-moi les simulations…


A l'enthousiasme d'une Humanité conquise publiquement par les voyages interstellaires, s'ajoutait l'imminence d'une catastrophe venue de rayons destructeurs d'une autre galaxie.
Les Gouvernements Unis avaient participés en secret le plus total, au déploiement de milliers de voiles déflectrices; sensées faire écran et protéger les zones habitées de la Terre à Mars et Europe près de Jupiter. … Mais était-ce suffisant ? Chaque voile de 800 km² se voyait posséder ses propres régulateurs ioniques, corrigeant trajectoires et poussées, pouvant se déployer comme un parapluie en moins d'une heure et envoyées dans l'elliptique entre Neptune et Uranus; et une seconde protection entre Jupiter et Mars en évitant la ceinture d'Oort le plan elliptique de la Voie Lactée; d'Andromède à environ 45° d'inclinaison. Chaque voile était constituée de 20 fines couches de nano-carbone, redirigeant les rayons vers une couche de plomb - et en labyrinthe - sensée réduire chaque rayon à la huitième couche pour annihiler son effet destructeur…. Il fallait faire vite, un compromis avait été trouvé à l'IIRH sur ces deux zones, et mettre les écrans protecteurs refermés en stationnaires. Evidemment, plus les écrans étaient éloignés et plus leurs couvertures efficaces… Mais le temps d'envoyer physiquement vers Pluton ces voiles n'étaient pas possibles dans l'urgence et par les distances.
A ces distances, un seul météore perçant de 10 mètres la voile, et c'était l'équivalent d'un pays comme les USA qui était littéralement grillé à plus 10 mètres sous terre. L'IIRH, avait prévu l'envoie d'un second écran, - de secours – mais aussi toutes man½uvres possibles et cela en crédit illimités pour tous les autres possibles…
Coïncidence… Gibbs à l'initiative de l'IIRH; fût convié le premier par cette institution de 118 membres scientifiques, à poursuivre ses recherches mais aussi trouver dans l'Univers un matériau capable de résister aux rayons Gamma. Les fonds privés ne suffisant pas, les gouvernements finançaient ses travaux, sans compter, et les avancées scientifiques en coordination avec les ordinateurs Q-bit étaient simplement inimaginables: comme découvrir le feu un jour, l'allumette le lendemain, et un Zippo le 3 ème jour… le magnétisme, le lendemain la télévision, le troisième jour le téléphone mobile.
Dans le même temps que se positionnaient les voiles protectrices, ses recherches prirent un bond fulgurant non pas dans les calculs mais la réalisation physique des machines élaborées; les tests; et leurs très stricts réglages.

Zina et Gibbs préparèrent leur première expédition en graphène sur Glièse 581c; une planète neutre en partie de glace d'eau.
L'essai dura 48 heures. Gibbs et Zina, prirent position parmis les dix télé-transporteurs, ressemblant à des fauteuils horizontaux confortables. Pas moins de 200 capteurs dans leurs combinaisons en memo-nano-carbone.
 

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Terware

 

 

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Llara flottait paresseusement à mi hauteur d'une des machines à vent. Son dernier repas de groupe l'avait laissée un peu nauséeuse. Toutes ces pensées incongrues qui lui parvenaient des mâles de son âge étaient épuisantes.
Seul Nerembotchiwok avait apaisé ses pensées pendant qu'ils paissaient dans le champ communal. Nerem lui soutenait que les grandes tours qu'elle voyait ne faisaient pas de vent mais qu'elles le captaient pour faire pousser les délicieuses tiges du champ communal et la plupart des végétaux dont son groupe se régalait.
D'après Nerem, même les machines à nuages servaient en fait à repousser le froid qui venaient des terres arides. Elle était bien décidée à vérifier tout ça!
Si la vie dans la communauté était heureuse et passionnante, il lui tardait de rejoindre Nevaar, une des grandes iles qui orbitaient à proximité de Mars. Mais le voyage était long et elle aura à passer de nombreux moments en bronzette solaire à la limite de la stratosphère pour que sa peau durcisse encore et puisse supporter les courants violents crachés par le soleil.
Nerem était parti survoler la forèt à la recherche d'arbres Jemjem. Son nouvel implant stomacal lui permettait d'assimiler une grande variété d'autres plantes. Pour sa part elle préférait les tiges de Majamelle si sucrées. Et elle contrôlait de mieux en mieux le vacarme des bavardages du groupe dans sa tête.
Elle gela progressivement le Chandehigg au dessus d'elle et la gravité l'emmena doucement jusqu'au sol.
"Je vais pouvoir vérifier ces élucubrations de Nerem au sujet des tours" se dit-elle. Le champ Xanadu de la tour l'entourait maintenant et elle se laissa bercer par le rythme des Quha échangés.
Les tours avaient été érigées 200 ans plus tôt pour capter l'énergie des courants aériens. La différence de température entre les terres arides et les villages-bulle générait des vents forts et constants. Le disque géant au sommet de la tour était recouvert d'une peau dont la surface d'écailles quasiment fractale captaient le moindre souffle de vent.
"Et bien, je suppose qu'il a aussi raison pour les machines à nuages" se dit-elle. J'irais quand même vérifier lors d'une prochaine transhumance.
La planète était maintenant quasiment vide de tout ses métaux, lourds ou légers, qui avaient servi à l'élaboration de Nevaar. Le contrôle du Chandehigg avait facilité grandement la construction et le voyage de la première île géante.
Il était temps maintenant de rejoindre le groupe pour partager son expérience récente et écouter les anciens. Sans activer ses poignets bioluminescents elle se dirigea lentement vers la grande clairière dans la semi obscurité. Le rythme régulier de la marche l'aida à étendre sa perception pour communier avec la vie grouillante alentour.
 

 

  
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La Planète Terre vient communiquer avec nous pour changer notre comportement

 

 

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Un jour, la Planète Terre, après avoir discuté avec toutes les autres Planètes de l'Univers, décidera d'entrer en communication directe avec l'humain. Elle viendra nous expliquer comment fonctionne le monde, comment agissent les énergies et comment tout est relié intrinsèquement.

Elle expliquera ce qu'il faudra absolument changer dans notre comportement, car jusqu'à présent, nous n'avons fait que de la salir, la violer, et lui faire du mal.
Elle expliquera également que si nous refusons de changer les choses, elle détruira nos différentes espèces et recommencera son cycle d'évolution à zéro, mais cette fois, sans nous.

Un Culte Universel de la Terre et de l'Univers verra le jour. Il ne s'agit pas de prier un Dieu, mais de respecter la Planète, et d'enseigner aux générations futures à quel point notre Univers est important.

Deux choix se présenteront à nous:

1 - Continuer notre comportement dans notre vie de tous les jours, avec option 1: "DESTRUCTION DE L'HUMAIN".

2 - Créer un Culte Universel de la Terre et de l'Univers tout en changeant notre comportement, avec option 2: "TOUS EN HARMONIE AVEC LE MONDE".

Quel choix souhaitez-vous faire ?

 

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Resquiescat in pace...

 

 

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Mille ans se sont écoulés. Les ordinateurs, la technologie, le développement quantique, la surpopulation, le manque, le surplus, la vieillesse, sont devenus absurdes dans les yeux du dernier homme du Nord, le dernier de l'Althing.

Bien sûr les hommes, ont quittés ces lieux dans leurs vaisseaux spatiaux, après les cataclysmes en série, les conditions insupportables de vie sur terre. Mais, ça n'a plus d'importance maintenant pour Sigurd Bokmal, car celui-ci réalise le grand ½uvre, le Graal, la pierre, l'incandescente, tous ces mots qui dans les livres, au fil des siècles, ont préparé les plus sages au grand départ. Mais ce départ-ci est pour lui seul, car les autres humains ont choisi une voie différente, la peur les tenaillant.

Ce vieil homme au sang de roi viking, en l'an trois mille, a vu dans ses méditations que la terre était la toupie d'Odin, Dieu des Dieux et Omniscient, qu'elle cesserait de tourner bientôt entraînant dans sa chute les univers, le fractionnement irrémédiable du cosmos, et celui du reste des humains piégés dans leurs vaisseaux.

Pire encore que la perte du Midgard, l'effondrement d'Asgard, Il n'y aurait plus aucun refuge, ni même après la mort, plus rien que le néant béant.

C'est Jörmungand le serpent malfaisant, fils de Loki, qui a tué Thor le fils favori d' Odin.
Il était devenu tellement puissant après cette victoire, que par son étreinte il a ralenti, dans un premier temps, la course de la terre.

Les scientifiques n'ont jamais pus expliquer d'où venait cette force invisible, car les Dieux ne se montrent pas aux yeux des mortels, mais leurs actions sont pourtant bien réelles et influent sur notre court passage en ces lieux.

Odin dans son immense chagrin pleure son fils chéri dans les caveaux de Bilskinir, palais scintillant de Thor, s'effritant au fil des siècles. D'autres Dieux ont tenté de vaincre le serpent pour soulager la peine de leur père mais aucun n'en est revenu, et le serpent en tirait une force plus grande encore après chaque combat, même Loki fut dévoré. Et le chagrin du dieu suprême était à chaque fois plus intense.

C'est alors que Iduun femme de Bragi est venue me voir, moi Sigurd. Je devenais trop vieux pour continuer, mes yeux ne pouvaient plus lire, je m'endormais devant l'athanor, je ratais les occasions de corporifier mon âme. Mon grand age étant en cause, les prières que j'envoyais restaient suspendues. Elle m'offrit une pomme que je dus mordre. Aussitôt mes membres se fortifièrent, ma vigueur était revenue. Iduun me dit aussi que Bragi me montrerait le chemin, qu'il prendrait une partie de moi pour en faire une pierre, celle que je cherche depuis tant d'années et qu'il me donnerait les plans de Völund le forgeron.

Je devrai descendre au centre de la terre recueillir le métal en fusion pour construire mon armure. Cette armure me donnera la force, si j'en ai la foi, de porter le marteau de Thor et de vaincre Jörmungand, de ramener la tête du Dieu serpent au Dieu des Dieux pour calmer son chagrin, et celui-ci ressuscitera ses enfants, ainsi que les enfants de ses enfants, puis sauvera nos univers, car il est le seul qui en a le pouvoir. Ensuite nos gens reviendront ici chez nous, sur la terre.

Tout cela je l'ai fait, et maintenant toi qui veut apprendre, il va te falloir noter mon aventure en la faisant passer pour fantasque, car le pouvoir des Dieux doit être conservé dans les mains d'un sage. Et l'écriture en est son gardien.
Je suis vieux; à nouveau mon séjour sur terre s'achève, tu pourras écrire que cette histoire a commencé il y a 150 ans.

Je pense que je vais écrire ce livre mais il me prendra beaucoup de temps...
 

 

  
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Cellule 124, année 3333

 

 

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Cellule 124, année 3333.

« Zombies ! »

« -Hé! ! ! ! Les zombies venez me bouffer si vous l'osez ! ! !

Un jeune garçon se tenait au milieu d'une salle pleine de zombie, il y en avait bien un dizaine... Mais il avait à la main une massue en métal avec des pic partout dessus.
- BASTON! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! Cria-t-il.
Il décrivit un arc de cercle avec sa massue, frappa d'un coup sur la tête d'un zombie qui eut le malheur de se trouver dans la pièce.

Non, je vais recommencer, en commençant par le début, bien entendu.
Vers la fin du 26ème siècle, la pollution se fit plus importante, et c'est une tragédie, bien entendu... (air sinistre)
Non, sérieux, vous y avez cru? En fait c'est un imbécile qui a décidé de faire un virus pour faire des zombies, parce-qu'il avait regardé trop de films de zombies...

Alors tout le monde sauf moi, et un garçon, et une fille et... bref une vingtaine de personnes avons survécu! ! Et on bastonne plus de 200 tonnes de zombie par semaine à nous 20 ! ! !
- J'ai été mordu! ! ! ! s'écria un mec.
- Cool, comme moi dit un autre
Mais par réflexe je lui ai tiré dans la gueule... Sympa, non ?
Bon voila on reprend :
- BASTON! ! ! ! ! ! Cria-t-il.

Mais c'est la que j'interviens et que j'éclate les 5 derniers avec une mitrailleuse et ils eurent plein d'enfants et vécurent heureux blablabla... »

Messieurs, voilà le contenu d'une page déchirée provenant du journal intime d'un enfant de notre planète et laissée sur mon bureau.
Je propose que l'on ouvre une enquête concernant ceci, car il est impératif de savoir si c'est une plaisanterie ou non. Depuis le temps que nos effectifs n'ont pas mis les pieds dehors, et que l'on rapporte de plus en plus d'histoire de morts-vivant en dehors de nos villes bulles !

L'histoire a tendance à se répéter dirait-on.
Depuis la cellule infectée 404 en 2026, la cellule 12 en 2152, la cellule 98 en 2222. A croire que c'était fait exprès cette date ?
Plus rien pendant 500 ans, et puis la cellule 25, la 236, la 14 mais nouvelle génération en 3257 et maintenant cette lettre...
De plus en plus de plaintes mais pas de contagion par morsure, sauf peut être un effet sur le corps humain qui pousserait au suicide les gens mordus, 312 049 suicides...
Malgré tout, comment devient-on aussi enragé qu'un « Undead-runner », si aucun risque de contagion habituel ne nous indique une piste, 812 222 possibilités de contagion. Plutôt incroyable non ?

Les symptômes sont les suivants : délires, tocs, troubles de l'attention et de la concentration... J'en étais où ?
Ah oui, on devient un zombie ? Ou alors, non, on tire dans les gens parce qu'on a faim ?
Je me souvient de la lettre que j'avais trouvé sur mon bureau et c'était peut être bien un avertissement, ou un acte terroriste.
Nous avons finalement identifié la cellule 124 et son mode de propagation au travers des fibres du papier au cours de l'année 3333, à croire que c'était fait exprès cette date.

Alors dans l'ordre ça s'est passé comme ceci.
Le 1er avril 3333, j'ai reçu une lettre couverte de cellules toxiques 124 dont j'ignorais, à l'époque, le mode de contagion.
Le 2 avril, mon esprit est normal, j'ai toute ma tête. Je dirige une mission de reconnaissance, les volontaires sont triés d'après le potentiel génétique de résistance immunitaire. Les ordres sont transmis numériquement et sur fiche papier et l'équipe de sortie ne rencontre aucun problème dans les quartiers pauvre et finalement rentre.

C'est une semaine plus tard que j'ai commencé à ne pas me sentir bien. Des zombie étaient signalés dans le dôme. J'ai dirigé de plus en plus confusément les opérations et à partir de ce moment, j'avoue que je ne me souvient plus très bien...
J'ai eu plusieurs fois l'impression de basculer dans un univers parallèle, entouré de gens en blouse blanche qui passent leur temps à me fourrer des petits objets dans la bouche. On se croirait retournés dans une époque archaïque. Il parait que nous sommes dans un Dôme appelé « Asile clinique de la Foret de Soignes ». C'est un peu long comme nom non ?
Enfin soit... j'ai probablement été contaminé, mais j'aimerais savoir si les autres aussi le sont, si ils ont les même troubles que moi, et si notre humanité va s'en sortir cette fois encore.
Mais je ne sais pas si je peux faire confiance à ces gaillards en blouse blanche, ils ne sont vraiment pas à la page. Vous me croiriez si je vous disait qu'ils lisent encore des journaux de 1957 ?

Ceci est une idée de ma fille de 11 ans trop jeune pour participer au concourt organisé par Bernard et ses partenaires, j'ai un peu recadrer le texte mais c'est bien une idée originale, comme je ne suis pas très fort en orthographe, sa maman étant écrivain elle aussi elle est intervenue un tout petit peu... Un travail a trois mains sur la vision du futur, vous l'avez compris, d'un schizophrène... J'ai trouvé ça très créatif alors je le partage avec vous dans cette catégorie.
 

 

  
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De nouvelles planètes

 

 

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2040: Nous découvrons des planètes vivables pour toute forme de vie. Ces planètes sont habitées par des "extraterrestres". Nous sommes accueillis par ces gens sur leurs planètes. Nous mettons plus de deux ans à commencer à nous faire comprendre. Quand nous avons assez de vocabulaire pour discuter aisément avec eux, ils nous font comprendre qu'ils on créé une atmosphère artificielle sur d'autres planètes de l'univers, dont la notre. Ils ont pris des embryons de leur espèce, ainsi que des espèces animales de leur planète. Gros choc pour notre humanité: nous sommes leurs descendants. Nous avons alors muté pour s'adapter à ce nouveau lieu de vie.

 

 

  
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Pas mieux pour courir à sa perte... alternative

 

 

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Ce fut en héros que Gary Viquère fut accueilli à son retour de sa mission d'exploration sur Eris un des plus gros objets de la ceinture de Kuiper.
Des fuites sur son rapport furent très vite divulguées auprès des instances minières, nouveau consortium de milliardaires spécialisés dans l'exploitation à outrance des ressources spatiales. Leurs prédécesseurs avaient déjà épuisé la Terre de presque toutes ses ressources naturelles et biologiques, mais la course, non, la fuite en avant était leur maitre mot et tous les discours des défenseurs de la nature et autres écolos avaient été étouffés depuis longtemps. La course a l'argent, aux profits maximum même au détriment de son voisin était devenu la règle comme forme première d'évolution, de « réussite », ou le plus fort domine Seul !
Les nouvelles étaient plutôt bonnes Eris recelait beaucoup de minéraux, minerais et même de l'eau « propre » ! quelle aubaine ! bien sur les ¾ des 12 milliards d'humain n'en verraient pas la couleur, mais c'est là, la force du progrès !...

« - qu'est-ce que vous nous avez ramené là Gary ?
- je ne sais pas trop mon Colonel, Eris en était recouvert ou presque, je vous en ai rapporté quelques échantillons. Sur place cela me faisait penser à du verre, mais une fois dans le vaisseau cela avait plutôt l'air biologique et je me suis dit que cela pourrait intéresser vos scientifiques mon Colonel. Et j'avoue que je suis curieux de savoir ce que c'est ! »…

Quelques semaines plus tard:
« Lieutenant Viquère !
- oui mon Colonel ?
- nous aurions besoin d'un représentant de l'armée auprès d'une équipe scientifique pour garantir tout risque de fuite. de plus il se pourrait que les expériences menées se révèlent plutôt dangereuses ou étranges, et bien sur il y aurait une prime substantielle à la clef…
- de quoi s'agit-il mon Colonel ?
- vous-vous souvenez de ces morceaux de « verre » sur Eris. Ils s'apparentent en fait à du cristallin. Nos scientifiques ont même réussi à les faire se contracter par de simples décharges électriques. La suite vous la découvrirez au labo. »
Viquère n'attendit pas longtemps les explications de l'équipe de scientifiques. Ils avaient donné le nom de révélateur quantique à ces étranges objets. Au repos ces cristallins avaient la forme de miroirs épais, à la surface plane et légèrement miroitante, mais une fois alimentés en électricité ces derniers se contractaient et se gonflaient en fonction de l'intensité mais a y regarder de plus près ou plus exactement à travers on pouvait y voir de bien étranges phénomènes… certains cristallins pouvaient révéler le passé plus ou moins lointain en fonction de leur taille et de l'intensité électrique appliquée produisant un effet de « loupe ». les plus grands cristallins trouvés, poussés a leur maximum pouvaient ainsi remonter à l'ère précambrienne. Tous les mystères de la terre allaient donc trouver leurs réponses avec un peu de temps… l'autre grande catégorie de cristallins fut plus compliquée à comprendre tant ils présentaient des images inhabituelles. Le premier constat était que ces images révélaient quelque chose du présent car l'on pouvait plus ou moins nettement distinguer l'environnement et les personnes mais souvent comme voilées d'un épais brouillard de différentes teintes et couleurs. Bon nombre d'hypothèses fut étudié avant d'établir un référentiel cohérent de ces imageries. Elles étaient a priori de trois grands types, plus ou moins claires et nettes: les orangées, les bleues et les ½ufs
Les « ½ufs » étaient superposés aux personnes visées. Ce ne fut pas très compliqué d'entrevoir puis de vérifier leur signification. Très vite un rapprochement fut fait avec d'anciens écrits sur les visions des sorciers Yaquis du Mexique dont avaient parlé certains auteurs comme Carlos Castaneda. Les similitudes étaient frappantes, des lumières ovoides parfois scindées en deux voir en quatre, parfois avec des points plus sombres à la façon de « taches solaires »indiquant à cet endroit un problème physique important, et pour certains ces « ½ufs » avaient des prolongements tels des fils plus ou moins épais partant dans toutes les directions et les reliant à d'autres ½ufs ou d'autres éléments naturels et permettant apparemment ainsi d'agir sur eux.

La deuxième catégorie orangée fut également assez rapidement décodée. Elle pourrait être décrite comme des volutes de fumées, ou des nuages courants sur un flanc de montagne ou encore comme une coulée pyroclastique déboulant d'un volcan. Superposées aux personnes visées, elles pouvaient montrer, selon l'intensité et la rapidité de l'écoulement, la vivacité de l'intellect de cette dernière. Les effets de la concentration de la lecture de l'apprentissage avait des effets immédiats sur ce rythme d'une intelligence coulant à flot de la boite crânienne.

La dernière catégorie fut plus complexe à saisir car elle impliquait les personnes entre elles. Les volutes bleues s'organisaient en flux, courants et tourbillons, certaines personnes pouvant littéralement aspirer en elle toutes les nimbes bleutés d'une autre personne a proximité, tel un trou noir captant toute matière dans son environnement proche. Beaucoup d'hypothèses furent émises jusqu'à ce que l'on constate que les personnes « grises » c'est-à-dire dépourvues de leur halo bleuté soient repérées comme étant les personnes de pouvoir, les dominateurs les plus agressifs. D'ailleurs tous les dirigeants du consortium répondaient à ce critère. A l'opposé, les personnes les plus proches de la nature ou avec une ligne de conduite plutôt écologiste étaient les plus avides de bleu. On finit par comprendre qu'il s'agissait la de la prégnance émotionnelle et affective. Mais personne n'arrivait à comprendre pourquoi ce flot bleu ne répondait pas aux mêmes critères que le orange et que certains venaient déposséder d'autres de leur capacité d'empathie en « dévorant leur sphère bleue d'affectivité »…

Beaucoup prirent le parti du « c'est comme ça » pourquoi chercher plus loin, mais l'équipe de Viquère ne l'entendait pas ainsi et tenta d'associer les deux types de cristallins pour observer la nature humaine dans le passé
Période préindustrielle: phénomène d'absorption des volutes bleutées présent
période renaissance: phénomène d'absorption des volutes bleutées présent
période médiévale: phénomène d'absorption des volutes bleutées présent
période romaine: phénomène d'absorption des volutes bleutées présent
période Grèce antique: phénomène d'absorption des volutes bleutées présent
période sumérienne: phénomène d'absorption des volutes bleutées présent
période néolithique: phénomène d'absorption des volutes bleutées présent
période paléolithique: phénomène d'absorption des volutes bleutées présent
période du pléistocène: volutes bleutées stables
analyse complémentaire période du gélasien…
Les premiers représentants du genre Homo apparaissent au début du Pléistocène (début du Gélasien) et évoluent en petits groupes sociaux d'une dizaine d'individus. C'est en observant l'un de ces groupes que fut découvert le changement…
Les temps étaient durs et cruels pour ce petit groupe bientôt condamné à la disparition. En accord avec la nature ils n'en subissaient pas moins la dure loi de la jungle, manger ou être mangé. Déjà le male alpha avait échappé in extremis à une attaque de lion non sans dommages et ses jours étaient comptés. Les jeunes adolescents du groupe voyaient déjà se dessiner une occasion potentielle de prendre la relève. Mais la femelle dominante n'entendait perdre son rang sans combattre et eut une idée. En d'autres temps elle aurait pu être qualifiée de chamane et elle comprenait instinctivement sans doute les systèmes des volutes et leur équilibre fragile, elle présentait que si rien ne bougeait en ce système leur clan courrait a sa perte et elle décida pour tous… a la nuit tombée elle confectionna une mixture qu'elle savait dangereuse et l'offrit aux jeunes adolescents dès le réveil. Ils tombèrent malades bien vite mais se remirent bien vite également galvanisés par une nouvelle fureur issue de leur peur de mourir de la main de leur « protectrice ». Cette dernière trouva en elle de nouvelles ressources affectives et chaleureuses pour les amadouer bien vite.
Le jour même un des jeunes élabora la première pierre taillée… le processus était lancé, l'esprit mécanique était libéré de l'affect pour la préservation du clan qui engendra les plus grandes dynasties de l'histoire jusqu'au consortium !
 

 

  
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Et si les livres étaient des mondes ?

 

 

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L'Histoire sans fin est un bon exemple où Bastien Balthazar Bux bascule dans un autre monde, celui du Pays Fantastique. Mais qu'en est-il des autres livres?

Et si lors de la lecture d'un article, nous serions transportés dans l'encadré rectangulaire du journal et que nous écoutions parler son rédacteur d'un ton monotone, et que si nous restions un peu nous pourrions le voir reproduire tel un spectre fantomatique, le processus d'idées et de révision de formulations jusqu'au produit final? Voir ses expressions, hourras et interruptions? Et que lorsque nous décidions de le suivre alors qu'il sort de la pièce, nous sortions par là du journal ou nous étions enfermés?

Et si lorsque nous commencions la lecture d'une encyclopédie, nous pourrions voir la foule de chercheurs se bataillant pour savoir qui a raison? Et si nous nous approchions, nous pourrions apercevoir les grands conquérants, les grandes personnalités de ce monde, avec à leurs cotés tous les héros de l'ombre qui pose alors une main sur notre épaule pour signifier qu'ils avaient été là?
 

 

  
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Que le meilleur vive !!

 

 

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Dans un futur probable où les ressources seraient épuisées et la démographie trop importante, l' humain aurait un élan de lucidité et au niveau mondial adopterait la théorie de Darwin de la sélection naturelle. Cette loi immuable serait que chaque enfant à l'âge de 8 ans passerait un test d'intelligence et de dépistage de talent dans plusieurs domaine qui serait jugés utiles si un enfant avait un talent évident, qu'il soit blanc, noir, asiatique, albinos, qu'il viennent d'Europe, d'Amérique, d'Asie, d"Afrique et peu importerait sa religion ou qu'il soit autiste, trisomique ou paraplégique. Comme tout système il y aurait de la corruption, des enfants sans talent de parents bien placés pourrait passer à travers les mailles. Les enfants qui échoueront mais d'un cheveux seraient relégués aux taches ingrates sans risque et les autres de niveau normal seraient mis à mort et utilisé comme compost. Il y aurait un désarmement mondial et les génies de la planète travailleraient à faire progresser la société en étudiant au maximum leurs domaines de prédilections. Les taches à responsabilité non-intellectuelle seraient à la charge de robots à la pointe de la technologie qui bien sur pour éviter une révolte de machines seraient surveillés par des informaticiens et des électromécaniciens paranoïaques surdoués.
 

 

  
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