EXPLORATEUR DU FUTUR:
L'éPISTéOLIENNE

Nombre de scénarios créés:  64

Cartes des futurs:
Tree-Unity

 

 


Scénarios 1 à 50 sur 64

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Le rire des étoiles

 

 

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2169: Alpha Orionis avait quitté la Terre depuis un siècle déjà, après avoir fait une courte étape sur sa Lune. Avant son départ, elle avait donné rendez-vous à Beta Orionis, sur la constellation d’ Orion où elle devait finir sa course, le quatrième jour de la quatrième saison au croisement 4. 4. Le moment tant attendu était arrivé, elle avait ajusté son géo-localisateur spacio-temporel sur ces coordonnées, s’ était endormie pour le voyage. Sa sphère de transport venait d’ émettre le signal musical d’ arrivée.

Alpha Orionis se réveilla et s’ extirpa de la sphère, balaya les alentours d’ un regard intrigué. Jamais elle n’ avait exploré ce coin de l’ univers. Elle se trouvait dans une immense plaine parsemée de dunes poudrées scintillantes et recouvertes d’ herbes souples et longues qui s’ enroulaient de diverses façons pour former des nids. Seule l’ étoile-mère pouvait procréer dans cet endroit, et toutes les créatures auxquelles elle donnait naissance pouvaient nicher là, si elles le désiraient. Elles y menaient une vie idyllique, libre et paisible. Ici, elles pouvaient se reposer, se détendre, jouer, dormir, faire l’ amour, rêver, ou se concentrer sur la succion des ondes nutritives.

Alpha Orionis choisit un nid ovale inhabité et s’ allongea pour scruter le ciel et guetter l’ arrivée de Beta Orionis. Rapidement, elle aperçut un vaisseau sombre qui décélérait par paliers tout en se rapprochant d’ elle. Lorsqu’ il se posa tout près d’ elle, elle distingua un tétragone noir d’ une brillance éblouissante, façonné de trois étages de tailles décroissantes, dont le dernier était un dôme orné de hublots émettant des lueurs orangées chatoyantes. Piquée de curiosité et fascinée par cette lumière qu’ elle reconnaissait, Alpha Orionis s’ extirpa du nid et fit le tour du vaisseau, espérant que Beta Orionis viendrait très vite à sa rencontre. Elle recula, avança, contourna à nouveau ce bidule inconnu. A première vue, il était étrangement hermétique, et Beta Orionis ne se manifestait pas. Elle inspecta plusieurs fois encore le vaisseau, frôla du bout des doigt chaque paroi froide et lisse, revint sur ses pas et patienta un long moment. D’ un seul coup, elle fût happée par un mystérieux vertige, et une spirale aux couleurs du spectre terrestre inonda son cerveau. La fente synaptique de son crâne s’ ouvrit spontanément pour la première fois, alors que seuls les extracteurs d’ Orion pouvaient réaliser cette manipulation sur les créatures ayant atteint la maturité spirituelle. Elle devina qu’ un petit objet était glissé dans l’ ouverture de son crâne. Le tourbillon des couleurs dans sa tête, les lumières irisées, les vibrations intenses des fréquences sonores que le vaisseau projetait dans l’ atmosphère la firent vaciller. Elle se retint de tomber, et appuya sa paume droite avec force sur la paroi noire du vaisseau.

Alpha Orionis sentit sa main s’ enfoncer doucement, elle plongea le bras, puis la tête et le torse. Elle avança la jambe gauche, la droite. Maintenant, elle se trouvait toute entière de l’ autre côté, elle était enfin à l’ intérieur du vaisseau. Devant elle, les ténèbres étaient parfaites et un impressionnant labyrinthe de cristal noir serpentait à l’ infini. Dans son cerveau désormais entrouvert, persistait une faible lueur orangée qui la rassurait. Elle voulut vérifier qu’ elle pouvait encore ressortir librement et pivota comme une toupie, appuya fermement la paume de sa main droite pour fendre la paroi. Impossible ! Le mur était froid, lisse, restait sans réponse. Elle pivota à nouveau. Le labyrinthe la terrorisait mais elle n’ avait que le choix d’ y entrer et d’ avancer. Pour le rencontrer, lui, Beta Orionis. Alpha Orionis s’ efforçait de se laisser guider par le flux orangé qui éclairait son cerveau, car son holorégulateur était bien trop centré entre les seins pour l’ aider à s’ orienter. Il ne tendait sa poitrine avec certitude vers aucune direction précise. Il en était ainsi de toutes les créatures nées après la Révolution d’ Orion. Pilotée par la faible lueur dans son cerveau, elle se hasarda à avancer vers la droite, en frôlant la glace de la paroi noire.

Elle avançait délicatement, le regard rivé sur le dôme étoilé lorsque, grand, léger, aérien, le regard sombre et étincelant, elle le vit, lui, Beta Orionis, qu’ elle retrouvait enfin. Il ne la distinguait pas encore, à moins qu’ il refusait de la voir. Beta Orionis demeurait immobile, lui offrant une démonstration de sa puissance et de ses pouvoirs spectaculaires. Tout le labyrinthe fut soudainement inondé de lumière, les parois du vaisseau devinrent translucides. Alpha Orionis remarqua alors des créatures semblables à elle, postées à plusieurs croisements du labyrinthe. Toutes portaient un regard vide et dénué d’ esprit vers Beta Orionis. Lui, campé sur ses deux jambes légèrement écartées, fixait ces regards l’ un après l’ autre. Il pivotait et basculait à une vitesse vertigineuse ou au contraire très lentement, et un dard noir jailli de sa glabelle, se dirigeait vers l’ une des créatures, qui se transformait aussitôt en statue de boue d’ Orion. Puis vers une autre, et encore les autres. Alpha Orionis, muette et éberluée, observait ce spectacle dantesque des créatures se craquelant, dégoulinant de pellicules poudrées qui finissaient par joncher le sol dans lequel elles disparaissaient. Beta Orionis atomisa ainsi toutes les créatures, sous le regard médusé d’ Alpha Orionis accroupie qui, de sa main gauche, tentait de dissimuler la fente orangée de son crâne, pour ne pas être repérée.

Puis, Beta Orionis se retourna enfin vers elle. Alpha Orionis baissa le regard, rampa en s’ aplatissant sur une courte distance, puis, osant ce qu’ elle n’ avait jamais tenté pendant son initiation acrobatique, bondit en l’ air en faisant des boucles sur elle-même. Beta Orionis la fixait du regard et semblait éprouver des difficultés à pointer son dard sur elle. Lorsqu’ Alpha Orionis s’ arrêta pour reprendre des forces et régler son activateur spacio-temporel, Beta Orionis pointa son dard noir sur le bras gauche d’ Alpha Orionis, provoquant une première craquelure. Aïe ! Une douleur vive irradia son bras, et très vite, elle reprit sa course en looping. La blessure se cicatrisa aussitôt, ce qui la soulagea. On lui avait toujours dit qu’ elle avait une forte capacité de régénération corporelle, c’ était donc vrai. Consciente qu’ elle ne pouvait plus se reposer, Alpha Orionis avançait en bondissant le long des parois, en bifurquant toujours à droite. Elle se rendit enfin compte que ce chemin était sans issue, qu’ elle tournait en rond. Elle décida alors de tester le prochain virage à gauche, cette fois-ci. Elle bondit quatre fois avec quatre boucles et se retrouva au c½ur d’ une pièce carrée, entre quatre murs lisses de cristal noir. Ce lieu ne présentait aucune vibration, ni onde, ni musique, aucun repère pour se fixer. Alpha Orionis s’ affaissa sur ses pieds, enfonça la tête entre ses bras. Elle s’ apprêtait à être pétrifiée.

C’ est alors que surgit de nulle part, une créature mâle à la peau brune, aux poils noirs et drus, aux yeux étirés, espèce qu’ elle n’ avait plus jamais vue depuis qu’ elle avait exploré la planète archaïque des lézards érudits, si bien qu’ elle pensa avoir affaire à un extra-orionesque. La créature faisant tinter des anneaux dans ses poches, s’ approcha d’ elle en cliquetant et en riant.
- Je suis Ghosn, je sais comment te faire échapper à l’ atomisateur de Beta Orionis, viens, suis moi.
- Je veux bien te suivre, mais où ? Je ne vois que quatre murs froids et lisses, et tu viens de nulle part.
- Suis-moi, te dis-je, il n’ est plus temps de discuter.
Alpha Orionis ne pouvait qu’ obtempérer et suivre ce gros lézard. Elle s’ engagea sur ses pas, en silence. Il avançait en dodelinant, un pied, puis l’ autre, effectuant une drôle de danse qui donnait envie à Alpha Orionis de pouffer de rire. Elle le suivait sans se presser, quand subitement il accéléra, la surprenant au point qu’ elle faillit ne pas accorder sa cadence. Ghosn dansait en spirale, la plus compliquée de toutes les danses, qu’ elle avait à peine commencé à apprendre. Il lui saisit alors la main, elle se laissa entraîner et guider. La spirale s’ élargissait, se resserrait et revenait à un seul point. Finalement, Ghosn déposa Alpha Orionis dans une petite pièce inondée de lumière bleue, située au dernier étage du vaisseau, sous la voûte du dôme.

La musique, l’ air, l’ odeur, tout était bleu. La pièce était dénuée de tous ces objets que l’ on pouvait trouver partout sur la constellation d’ Orion. Au plafond, une spirale de cristal bleu profond captait la lumière des étoiles. Au sol un cristal bleu indigo émettait la lumière captée. Au centre, une couche ronde orangée, entourée d’ une fine pellicule de cristal bleu semblait tapie dans la pénombre. Il émanait de cette salle une inexplicable féérie. Ghosn s’ adressa à Alpha Orionis.
- Prends ces chaussons et cette cape, revêts-toi en et tu échapperas ainsi au dard de Beta Orionis.
Alpha Orionis ne put retenir un gloussement, en découvrant ces objets qui lui semblaient venus d’ un autre monde. Les chaussons étaient orangés avec une spirale bleue en leurs pointes, la cape ressemblait à la mousse de la région Orange d’ Orion, elle n’ avait jamais vu cela encore. Elle retira sa tunique grise et ses sandales noires, conserva le bouffant rose dont elle ne pouvait se passer, et enfila les chaussons et la cape. Avait-elle le choix ? Ghosn disparut alors dans un tourbillon et un son bruyant et malodorant. « Bah tout de même, il aurait pu envoyer d’ autres gaz », pensa-t-elle. Elle se souvint que lorsqu’ elle était sur Terre, certaines créatures émettaient des jets de particules colorées et malodorantes pour faire fuir leurs prédateurs. Peut-être en était-il de même pour Ghosn, craignait-il la colère de Beta Orionis ?

Alpha Orionis ne put résister à l’ envie de tester la couche orangée. Elle s’ allongea toute habillée et ferma un ½il. Elle se reposait toujours ainsi, un seul ½il ouvert, habitude qu’ elle conservait pour fuir, s’ il y avait un danger. Beta Orionis arriva enfin. Alpha Orionis ouvrit les deux yeux et vit un tourbillon bleu nuit percer la voûte du dôme. Toutes les étoiles tremblaient alors que cette spirale s’ approchait d’ elle. Effrayée, terrorisée, pétrifiée, elle s’ attendait au pire, l’ ultime atomisation provoquée par le dard de Beta Orionis. La spirale finit pas cesser de tournoyer, des particules bleues vibraient dans toute la pièce, un son cristallin bourdonnait, l’ heure bleu embaumait. Jamais, Alpha Orionis n’ avait éprouvé quelque chose d’ aussi merveilleux, pas même sur les ondes de son diffuseur personnalisé de sons, fabriqué autrefois pas son oiseau bleu de paradis. Toutefois, elle avait appris à se méfier des pièges à émotions. Avait-elle un autre choix que d’ observer ce qui arrivait ?

Beta Orionis tournoyait devant elle comme un grand oiseau, son corps était d’ un bleu intense, il irradiait. Il partageait ses pulsations avec Alpha Orionis qui sentit la lumière bleue se glisser dans sa fente synaptique. Beta Orionis était bleu et vibrant, mais Alpha Orionis craignait encore de regarder son dard. Elle osa pourtant lever son regard vers lui. Il vibrait dans sa propre lumière, ne bougeait pas, la regardait intensément. Des éclairs bleus emplissaient le dôme, qui donnaient une couleur mélangée étrange à la cape et aux chaussons d’ Alpha Orionis. Elle se rendit compte que Beta Orionis avait perdu son dard, remplacé par une tâche bleu sombre entre les yeux. Beta Orionis contenait l’ esprit d’ Alpha Orionis dans son regard. Aucun des deux ne bougeait, pas de son, pas d’ image. Beta Orionis posa alors la main au sommet de son crâne. Doucement il semblait la glisser dans sa propre fente synaptique. Il secouait la tête de gauche à droite, semblant éprouver une douleur et finalement, il retira un petit boîtier noir. Il chancela un instant, sa lumière faiblit et vacilla, puis reprit toute son intensité. Il s’ avança vers Alpha Orionis, en glissant sur ses pieds, en état de transe, et vint déposer le boîtier noir sur la couche orangée, près de la tête d’ Alpha Orionis. Immobile, Alpha Orionis retenait sa respiration. Beta Orionis caressa les chaussons orangés puis effleura la cape en mousse. Alpha Orionis frissonna d’ une manière étrange et suave, elle se sentit devenir bleue, la lumière bleue l’ envahissait. Beta Orionis avança, hésitant un peu, la regardant comme les créatures regardent les étoiles, se demandant qui elles sont, et finalement, il s’ allongea auprès d’ elle. Le boîtier noir, entre eux deux, se mit à émettre des sons aigus et violents, il se soulevait et retombait brutalement. Finalement, une spirale noire l’ emporta dans un tourbillon dont il ne resta rien. Alpha Orionis et Beta Orionis se retournèrent l’ un vers l’ autre pour faire face à leurs étoiles. Ils se sourirent.

Alpha Orionis osa une blague qu’ elle avait entendue au cours d’ un voyage éclair sur la planète archaïque des lézards érudits. Quand ils se saluaient, les lézards émettaient des sons inconnus d’ elle « Hello Him » « Hello Him » et penchaient amplement leurs têtes en avant, très près du sol en joignant leurs pattes. Cette coutume la faisait rire en rafale, au point qu’ elle ne pouvait plus contrôler son organe vibrant. Beta Orionis, vivant de rire, lançait des éclairs orange et bleu.
 

 

  
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Pendant ce temps-là, la barbarie technologique s'installe sur Terre...

 

 

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22 mars 2256.
Il est minuit moins le quart, Varuna regagne son troglolit dans Z. Urb. 4, le cimetière à étages agencé en dortoirs. À 12 ans, la centrale des logements lui a octroyé un troglolit de 3 mètres cube, comme elle le fait pour chaque célibataire ou couple; le troglolit de 6 mètres cube est réservé aux couples avec un ou deux enfants. Aucun couple n'a plus de deux enfants, par manque de nourriture et le service de nettoyage des Z. Urb. contrôle les enfants mineurs en les piégeant dans des nasses lorsqu'ils errent dans les rues. S'ils sont en trop, il les tue et les petits corps sont lyophilisés puis conditionnés en sachets de poids variables que les Z. Urb. vendent aux commerçants en protéines.
Le plus souvent, les femmes qui sont accidentellement enceintes d'un troisième enfant, vont faire aspirer le f½tus dans le cube d'avortement avant de passer dans le cube d'infirmerie conventionné, le seul agréé par Enepercent (1) pour la distribution des anti douleurs. Les f½tus sont également séchés et empaquetés.

Chaque troglolit, constitué d'une couche épaisse et de tissus, de portants posés sur les parois et d'un sas hygiénique sec, est octroyé dès 12 ans, âge reconnu comme majorité sexuelle, intellectuelle et morale, jusqu'à la mort d'un individu. À la mort de l'occupant du lieu, le sas hygiénique est utilisé pour la décomposition du corps et le troglolit décontaminé est réattribué.

Varuna décide de longer la seule rue commerçante du quartier, celle où on mange, se lave et s'habille. Au petit matin, en se rendant à son Terretan (2), il avait été intrigué par une silhouette dans la vitrine de Globine, le seul commerce de protéines entièrement contrôlé et conseillé par Enepercent. Et, même si, pour lui, le jour officiel de ravitaillement en protéines est le dimanche, il enfreint le règlement et décide d'anticiper son achat en payant 2 roullars de pénalité, car il veut revoir ce qui vient de le hanter pendant 16 heures. Songeur, il scrute la forme arrondie, puis cintrée, puis arrondie encore, qui se prolonge en ligne à une extrémité, et par une tête ronde, de l'autre. C'est la première fois qu'il voit ça à l'étal !

Suspendue à un rail, au milieu d'autres masses étranges enfermées dans des sachets de tailles diverses, une couche épaisse gélatineuse et rosée l'enrobant, cette forme présente ce qu'il lui semble être des globes oculaires ouverts, ce qui est contraire aux pratiques courantes. Aucune autre pièce de protéines n'est habituellement vendue avec ses yeux en accompagnement, et les globes oculaires sont remplis de garnitures comestibles amusantes pour les enfants, la plupart du temps. Les abbés-gardes des m½urs avaient conseillé aux commerçants en protéines de pratiquer cette coutume, par pudeur.

Varuna lit le détail de l'étiquette sur le paquet: "Femela Caucasa - FC biological - Protéines naturelles 100 % animales - 12 800 roullars la pièce de 60 kg ou 300 roullars le kilo. " Juste à côté, sur une coupelle d'azote congelé renfermant deux pièces rondes, une autre étiquette est aposée: "Yeux de FC biological - Rares pigments de noisette - Extra frais et extra protéinés - 400 roullars pièce".

"Elle semble bien fraiche et appétissante, cette truie du Caucase, mais c'est un peu trop onéreux pour moi, même pour un kilo", pense Varuna. "Si je veux économiser pour avoir le billet aller de téléportation par synthétiseur de matière (3) sur Europe avec Synthe-Touch1 (4), ce n'est pas vraiment le moment de faire une telle folie, même pour un ½il de FC extra protéiné. Celui que j'avais reçu en cadeau de ma mère était fameux, assurément... Je me contenterai de quatre sachets de protéines synthétiques pour 112 roullars, cette semaine... "

Il avance et franchit le sas extérieur d'ouverture de la boutique, où il est aussitôt décontaminé par une douche aérée à l'odeur de chlore, avant d'approcher le rayon des protéines sèches. Puisqu'il ne peut pas acheter de protéines fraiches, il se dirige vers les automates de vente sans interpeler le commerçant. Il choisit Prot'sec saveur truie du Caucase, sa préférée, présente sa paume gauche au guichet décodeur, pour payer. Inutile d'envisager de s'éclipser sans payer, le sas d'accès resterait bloqué. Les poches de protéines glissent dans le panier de l'automate. Varuna se sert et sort.

Minuit et quart.
"Faut que je me dépêche de m'allonger et de dormir, je n'en peux plus". Varuna court presque, malgré sa fatigue, mais une pensée interrompt sa hâte. "C'est quoi cette Femela Caucasa biological, au juste ? "
Dans sa tête se bousculent des images... Le corps rosé de Sibylle qu'il n'a pas vue depuis une semaine. Sibylle, sa voisine de troglolit, si jolie et riante, si pulpeuse et drôle, avec des yeux comme des noisettes, et des cheveux auburn et raides qu'elle fait boucler en les tordant dans des petits papiers...
Perdu dans ses pensées, Varuna arrive devant l'ascenseur extérieur de Z. Urb. 4., façade sud. Il presse le bouton 7ème étage. L'ascenseur grimpe en soubresauts, le service de nettoyage ne vient plus l'entretenir très souvent. Enfin, il s'arrête à leur étage, en face de leurs troglolits. Varuna actionne machinalement la clochette suspendue à la porte coulissante du troglolit de Sibylle qui ne lui répond plus depuis presque une semaine.
"Parfois, elle ne rentrait pas de toute la semaine, mais elle se débrouillait tout le temps pour m'avertir. Et là... Sibylle est peut-être amoureuse ? Bien sûr, elle n'est pas obligée de tout me dire".

Lui, ne lui a jamais avoué qu'il participe au P. P. E., le Programme de Préparation à l'Essaimage auquel il consacre presque tout son Capital Vital. Il ne lui a jamais dit à quelle confidence il est tenu par le Programme. Certes, il ne peut pas faire un tel aveu car il a signé le contrat final et accepté d'être tué par injection létale puis lyophilisé s'il trahit le secret. Le contrat mentionne cette restriction de manière récurrente. "Tiens, je vais le ressortir"... Assis sur sa couche, il relit le contrat:

"Après avoir testé avec succès le procédé d'immense envergure de réchauffement climatique et de radiolyse contrôlée de la banquise terrestre, entrepris en 2001, les Experimenters, l'un des deux groupes mondialement reconnus de scientifiques hors normes et sans éthique du pôle scientifique Manhattan Terminal, financés par Enepercent, exportent leur savoir-faire, leurs techniques et leurs techniciens sur Europe, petit lune de Jupiter définitivement sélectionnée pour l'essaimage par Enepercent. (...)

Vous, Varuna Rajamurti, avez acheté le droit d'être l'un des heureux bénéficiaires de cette avancée technologique de l'humanité. Cependant, vous êtes tenu au secret absolu sous peine de mort par injection létale. "

Suivait sa signature et le tampon officiel d'Enepercent (...)
Varuna poursuit la lecture.

"Les chercheurs et techniciens de Manhattan Terminal ont réussi à accentuer la dislocation naturelle de la banquise d'Europe, et à en activer partiellement la fonte. Sur Europe, dans les années 2000, la température de surface était de -150° C. Au bout d'un siècle de terraformation accélérée, elle avait chuté de moitié. Aujourd'hui, les Essaims d'Europe connaissent une température moyenne extérieure proche de -45° C. La température constante de l'intérieur de leurs habitations toutes reliées entre elles bien qu'indépendantes, est maintenue à 24° C par la centrale N7. (...)
Nul autre que vous n'est informé de cette activité, hormis ceux qui ont versé une part importante de leur Capital Vital à Enepercent et ont été ainsi acceptés pour l'Essaimage. Le programme de préparation à l'Essaimage comporte un manuel de déglaçage, répertoriant les actions à mener sur les glaces d'Europe afin de perpétuer sa terraformation. (...)

Vous, Varuna Rajamurti, avez acheté le droit de rejoindre l'un des Essaims. Lorsque le montant demandé aura été entièrement versé à Enerpercent, l'agence Synthe-Touch1 vous indiquera votre Essaim d'affectation et procèdera à l'élaboration de votre voyage de téléportation. Cependant, vous êtes tenu au secret absolu sous peine de mort par injection létale. " (...)

Puis à nouveau sa signature et le tampon d'Enepercent

Varuna range le contrat dans son enveloppe, s'allonge et s'assoupit. Rapidement, un cauchemar le réveille en sueur. Il est en nage, grelotte de tous ses membres et claque des dents. "On a tué Sibylle, c'est elle, là, dans le paquet, chez le vendeur de protéines, je le sens, je viens de la voir en rêve. Elle dansait devant mes yeux et m'attirait vers elle. J'avais trop peur, je ne voulais pas la suivre et aller encore dans cette maudite boutique. Et me voilà réveillé... Mais quel trouillard je fais ! ". D'un bond il est sur pied, cherche une idée salvatrice en faisant plusieurs fois le tour de sa couche à grandes enjambées... Subitement, il se précipite vers le sas hygiénique et s'y enferme. Il pousse un hurlement puis livide, ressort et se laisse tomber sur la couche. Sa main gauche est bandée d'un linge blanc sanglant. Varuna s'évanouit.

Lorsqu'il revient à lui, il est presque 6 heures du matin, il doit commencer son Terretan. Il fait un détour par un cube d'infirmerie sur la façade nord, pour acheter un anti douleur. Malgré cela, sa main le fait souffrir atrocement pendant 16 heures. Enfin, libéré de sa contrainte du service de travail obligatoire, il fonce chez Globine, constate que le paquet Femela Caucasa est toujours pendu en vitrine. Il passe le sas et hèle le vendeur. "Je vous prends le paquet FC biological comme protéines pour l'année ! " Il lui montre la plaie béante de sa main, le handicapant pour un paiement immédiat. Le vendeur hoche la tête. "Erreur d'aiguillage pour le paquet... Je vous connais bien, vous savez. Crédit accordé, laissez-moi votre carte d'empreinte ADN jusqu'à votre paiement". Varuna se souvient qu'il a toujours sur lui celle de sa mère décédée. Aucune photo en apparence n'indique à qui elle appartient, et le vendeur ne connaît pas la subtilité des noms indiens. Il lui faudrait un appareillage adéquat pour révéler la photo en trame cachée, et détecter la supercherie. Les commerçants sont trop pauvres pour posséder cet automate.

Varuna lui tend la carte, prend le paquet et s'enfuit, regagne son 7ème étage. Il ne taquine pas la sonnette de Sibylle, ce soir. Il fait glisser la porte coulissante qu'elle ne bloque jamais et pose le paquet sur la couche. Il le défait minutieusement et jette les gélatines de conservation. Il déplie les jambes, les bras. Il retourne le visage vers lui... Sibylle est morte mais presque intacte, son teint rosé et ivoire, ses cheveux auburn, son nez droit, ses lèvres fines et douces... Les yeux... il sait pourquoi. Varuna pleure à chaudes larmes et presse Sibylle contre son c½ur.

Vers cinq heures du matin, il alerte le service de nettoyage de Z. Urb. 4 afin que soit procédé à l'assainissement chez sa voisine décédée. À six heures, l'équipe de nettoyeurs finit par arriver, identifie la morte. Nom: Ranimurti. Prénom: Sybille. Âge: 27 ans. Varuna n'entend plus, ne voit plus, il regagne son troglolit, réunit ses effets dans un petit sac, les liasses de billets réservés à l'Essaimage et s'enfuit. Synthe-Touch1 ne l'a pas convoqué, mais il s'y rend et menace de révéler publiquement l'erreur d'aiguillage ayant eu lieu sur la personne de Sibylle Ranimurti, s'il n'est pas appareillé dans la journée. Le technicien de voyage lui demande de s'allonger dans une boîte de verre, avec ses effets, et de se détendre pendant la préparation de la téléportation. Varuna est prêt, le transfert commence.

Et, pendant ce temps-là, alors que la barbarie technologique s'installe sur Terre, Enepercent conçoit le Galactical Enepercent Neo Inter Empire (GENIE) et fixe son siège sur Europe.


(1) Enepercent est le nom d'un groupuscule élitiste auto-proclamé dont le dessein est de rendre l'univers impropre à toute vie autre que la sienne ou celles qu'il crée secrètement en laboratoire, parmi laquelle l'espèce miniature des micros-humains. Il s'est approprié les richesses de la Terre, au détriment de tout ce qui constitue la vie terrestre, mais n'est pas encore parvenu à exterminer cette vie, la Terre étant par défaut la planète vivante de la galaxie, avec une vie extrêmement diversifiée et inattendue dans ses réactions. En mai 2024, les grandes émeutes terrestres pour l'accès à l'eau et aux céréales ont conforté Enepercent dans sa décision de quitter définitivement la Terre. Dès lors, il investit absolument tout le savoir, toutes les énergies et tout l'argent disponibles sur Terre, dans la recherche du déplacement instantané de matière. Tout acte terrestre non reconnu par Enepercent est passible de mort sans jugement.

(2) Le Terretan correspond à deux tiers du temps de vie qu'un humain accorde à Enepercent, soit 16 heures par jour dans lesquelles sont inclus le service de travail obligatoire (12 heures), le service de travail conseillé (2 heures d'exercice de ses talents, dons, créativités offerts à Enerpercent), les temps pour se laver, manger et se déplacer pour aller travailler (2 heures). Les 8 heures restantes sont libres et le Terratan s'applique tous les jours sans répit. Chaque individu reçoit à sa majorité le Capital Vital, dotation globale calculée sur la base fixe des besoins vitaux d'un humain pour une durée de vie moyenne de 50 ans, qu'il dépense à son gré. Sur Europe, les criminels terriens déportés sont assujettis au Marstan; 100 % de leur vie est consacrée à l'extraction des minerais d'Europe, et aux travaux d'enrichissement d'Enepercent. Enepercent a maintenu la dénomination Marstan, attribuée, dès 2150, aux criminels télédéportés sur Mars après un jugement sommaire, pour excaver les sous-sol de leurs richesses, et rendre la planète définitivement impropre à la vie (la télédéportation est un procédé de téléportation sans garantie de retrouver la chose télédéportée intacte à l'arrivée).

(3) Le premier synthétiseur de matière (voir scénario n° 9240) est opérationnel en septembre 2144, et pendant le mois de décembre suivant, le premier test de téléportation du chat roux Chat-L'homme, entre les Experimenters du Manhattan Terminal agissant en émetteur, et le V. O. C. de Wuhan, agissant en récepteur, avait été un triomphe, encourageant les deux équipes à collaborer pour atteindre d'autres planètes du système solaire et téléporter des hommes. En 2147, les tests de télédéportation sur Mars ont été concluants. Cependant, le Manhattan Terminal a poursuivi des expériences de proximité, jusqu'à atteindre 100 % de réussite au cours de l'année 2155.

(4) En 2156, Enepercent fonde l'agence exclusive de téléportation, Synthe-Touch1, la seule ayant reçu le certificat d'Essaimage Universel sur Europe. Son premier voyage organisé de téléportation de techniciens et de matériel synthétisés est une retentissante victoire pour les Experimenters et Enepercent. Pendant 70 ans, elle téléporte scientifiques, techniciens et nouveaux esclaves pour terraformer Europe. En 2226, Europe est enfin prête et parée des meilleures infrastructures pour recevoir les premiers colons venus de Terre. Enepercent crée alors Synthe-Touch2, spécialisée dans la téléportation de matières inertes introuvables sur Europe, comme l'or dont les membres d'Enerpercent sont très friands. Synthe-Touch1 se consacre désormais purement à la téléportation de matière animée, humains et animaux accompagnés de leurs âmes. Plusieurs familles ont été téléportées et sont heureuses de créer un nouveau monde.
 

 

  
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"Cessez toute activité corruptrice pendant une semaine"

 

 

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1er janvier 2013.
En novembre dernier, une catastrophe sismique inégalée a agité la Ceinture de Feu pendant plusieurs semaines. Le paysage sous-marin de l'Océan Pacifique a été totalement modifié et l'éruption simultanée de vingt et un volcans sous-marins surgis en arc-de-cercle a pu être observée jusqu'à Noël.

La côte Ouest des Etats-Unis a été balayée par des murs de vagues frôlant les 30 mètres de hauteur. San Francisco est brisée et méconnaissable, l'ïle d'Alcatraz a été engloutie. L'Océan Pacifique a gagné 12 km sur les terres, les îles du Pacifique qui faisaient rêver les riches touristes sont sous les eaux.
Alors que Dallas et Houston étaient ravagées par des incendies gigantesques provoqués par des arcs électriques déversés par les orages provoqués par la pollution chimique dans la haute atmosphère, des tornades de grêle pilaient les plantations de tabac en Virginie.

En même temps, le Japon voyait sa superficie réduite des deux-tiers et les côtes asiatiques, morcelées par la violence des vagues. L'Inde, la Chine et l'Asie du Sud-Est ont été ravagées et toutes les populations côtières ont péri. Le roulement des eaux a envahi le delta du Gange qui a vu sa superficie démultipliée et les cultures nourricières qui faisaient sa richesse, englouties sous les eaux. Là aussi, ruptures de canalisations, de ponts, et incendies gigantesques ont accompagné les mouvements de l'eau et, essentiellement dans les agglomérations, fait périr les populations.

Le G19 s'est réuni une fois par semaine depuis le début des catastrophes, et a placidement estimé que l'humanité avait perdu plus d'un tiers de sa population, près de 3 milliards d'humains, en Asie et aux Etats-Unis. Mais aucun des membres n'a émis de consigne ni conseil aux populations pour les sécuriser. Manifestement, la réduction de la population mondiale ne les affectait pas. Les peuples indemnes, affaiblies par la récession économique qui frappe l'humanité, ont été peu enclins à la compassion. Chacun essaie de panser un mal, ou de s'en préserver, totalement hermétique aux souffrances des autres. Plus que jamais, la loi du chacun pour soi prévaut.

Depuis longtemps déjà, Varuna savait que l'hiver 2012 serait une confrontation de l'humanité à son environnement. Il n'avait pas cessé de scruter le ciel ces derniers temps, à l'œil nu chaque fois qu'il levait la tête et, presque toutes les nuits, sur le télescope installé dans une guérite, sommairement construite sur la Géante Endormie. Dès le début de novembre, une énergie métaphysique l'avait gagné. En excès, ce qui le dérangeait un peu, car il lui arrivait d'éprouver de profonds pics de tristesse ou d'euphorie démesurée, sans raison. Cette énergie n'était pas la sienne, mais il avait reçu la "consigne" de la stocker, aussi il s'accoutumait aux débordements d'émotions qu'il découvrait.

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Un sur chaque branche...

 

 

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Et s'il y avait une nuée de messies ? Si, par exemple, tous les opposants aux systèmes d'oppression étaient chacun une manifestation physique de l'Esprit Messie ? Cela signifierait que les massacres des minorités révoltées expriment une volonté de réduire à néant cet "esprit messie", qui serait alors une expression unitaire du puzzle des esprits des messies "du passé", de ceux du présent... Chacun peut donc être un bourgeon de Messie.
 

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La boulette de Rita...

 

 

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Un nouveau président va être élu aux USA dans quelques mois du FUTUR et un nouvel hymne sera donné au pays le soir même de l'annonce du score final. Personne ne mourra immédiatement des suites du combat. Plus tard probablement, il y aura des indigestions en héca-tombes. Quelques fonds de tiroirs de MacDo plus très frais.

Donc, cet hymne sera intitulé : "DON'T NEVER MORE FEEL GOD" (pas good, ni gode, je précise. Gras ha ha ha ha !)

On murmure en coulisse qu'une certaine Rita en a écrit les paroles que voici :

"Oh when the Bush return marchandising
Du haut de la croix, nous suivrons son chemin
Oh Salop & rit I want to be in that number
Le monde entier laissera éclater sa joie
Oh when the moon goes down in blood
Quand il reviendra, il nous pardonnera
Oh when the sun begins to shine

Refrain
"Nico Nico Nico revient, tenant George par la main,
Nico et Georges Salop & Rit,
Reviendez parmi les amis...
Ah que oui !"

Lors de cet événement planétaire, il ne se mettra pas à pleuvoir sur les USA, non ! Le pays est bien trop vaste pour qu'il y ait assez d'eau à déverser partout en même temps. Cependant, ces braves américains, le monde entier, donc, à force de chanter des louanges mal dirigées, se prendront un retour de boom en rang dans les dents : celui de l'enfant Salop & Rit, le petit Nico, fils en pâte de Bush & Rita, qui était bien trop petit pour jouer avec des armements nucléaires... A suivre. Non fin.
 

 

  
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3021 : La rédemption de Yoni et Linga

 

 

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Yoni venait de s'atomiser.

Linga ne s'habituait pas vraiment à ce geste, bien qu'elle savait que Yoni reprendrait sa densité de matière après une courte atomisation, comme chaque fois. Pour la rassurer, il lui avait dit qu'il éprouvait la même crainte lorsqu'elle s'endormait. Yoni pâlissait chaque fois que Linga reprenait son esprit ! Il aimait qu'elle le lui cède absolument. Et là, elle venait de le fermer. Il ne la recevait plus.
- Mais ton esprit me quitte, je le sens... Où va t-il, Linga ?
- Yoni, tu as trop pris l'habitude que je te laisse entrer dans mon esprit, il ne t'appartient pas, même si je le partage volontiers...

Linga avait assisté silencieusement aux préparatifs d'atomisation. Elle savait que l'émotion de séparation d'esprit, si nouvelle pour Yoni, le perturbait tant qu'il devait se diluer dans les dimensions pour effacer ses tensions. Elle connaissait bien les signes précurseurs de cette transformation. Le visage de Yoni devenait gris clair et son corps se raidissait, surtout aux extrémités, que Linga rendait douces. Linga souffrait de cet état, pour lequel elle n'avait pas encore composé de baume d'unité.

Yoni venait d'activer l'ascenseur pour rejoindre sa coque d'atomisation. A demi nu, faisant face à Linga, comme chaque fois, il laissait voir ce que les E-Onis le contraignaient à dissimuler. Sa pupille s'étira dans un iris émeraude, ses paupières se figèrent, sa peau brune se contracta et se couvrit de petites écailles. Ses doigts se recroquevillèrent. Le ventre seul restait lisse. Son capteur à plaisir se referma et l'oeil central se révulsa. Yoni se retourna et sa queue fouetta rageusement puis s'enroula autour de son bassin.

Linga sentit des oscillations dans son ventre, en résonance aux fréquences basses de détresse de Yoni, qu'elle ne savait pas guérir.
Puis Yoni ferma les yeux et son corps se fondit en s'enroulant au fond de la coque. La chape d'acier et de verre se referma.
Linga observa la coque, impuissante. Des lueurs roses et bleues embrasaient les plinthes rousses de leur dôme. Yoni poussait des sifflements aigus qui la transperçaient.

Peu à peu, le silence et l'obscurité gagnèrent le dôme. Linga s'approcha des parois et remarqua tout en bas, dans l'immensité céleste, la progression d'un astre de lumière filante, s'éloignant pour un cycle. Elle se réfugia dans sa coque à dormir, se massa les tempes pour activer sa composition instrumentale préférée, Unidei n° 21, celle que Yoni jouait dans leur casque d'union. Où Yoni filait-il pendant ces absences ? Linga l'ignorait, pourtant elle connaissait sur le bout des doigts chaque particule du corps de Yoni. Malgré tout, ces transformations l'impressionnaient encore. Au début de leur unité, elle avait été étonnée puis amusée par certains de ses aspects. Aucun duvet sur la peau ! Car même si elle en avait peu, il lui en restait tout de même, stigmates de son code vital personnel.

Dans ce qui restait des archaïques boîtiers à connaissance, considérés en 3021, comme les mémoires annexes des ancêtres des autochtones de sol, Linga avait décodé des signes indiquant que les E-Onis-BB étaient autrefois recouverts de duvets épais, sur certaines régions de leurs corps. Les E-Onis-AA les contraignaient à les arracher comme elles le faisaient elles-mêmes très souvent ! Des hologrammes généalogiques visités, Linga n'avait rien vu de semblable. Son arbre holographique de sept générations, ne mentionnait qu'une cascade d'êtres au teint clair et aux yeux blancs, dépourvus de poils. Les Enquêtes Holographiques de Réunion rapportent que les êtres de sol avaient probablement perdu leur fourrure et la couleur de leurs iris au début du troisième millénaire, lorsque le vaisseau des Beos-BW, déployé au nom d'une amitié génétique, avait ceint la petite planète, et s'apprêtait à en extraire l'atmosphère pour la recomposer sur sa propre fréquence....
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En 2500, la vénération des trois A

 

 

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Ah ils me pensent à leur image !
Ah ils me veulent barbu !
Ah ils vont donc me voir !

Ainsi sois-JE ! Ainsi me verrez-vous et que du feu soit !

"D I V O"

Rodringo était stupéfait.
Cela faisait 21 ans maintenant qu'il revenait régulièrement fouiller dans ce souterrain découvert au pied d'une falaise tapissée de poussière rougeoyante. Un sable rosé avait infiltré presque tous les tunnels mais par endroits, Rodringo pouvait entrevoir des débris de ce qui semblait avoir été des constructions troglodytiques, à moins qu'un événement exogène ait subitement modifié l'aspect naturel des paysages et créé des fractures dans les roches !

Dans le labyrinthe de ruines, il avait trouvé une petite trappe coulissante qui fonctionnait encore. Elle conduisait à une clairière au sol sablonneux plus clair, plus fin, plus fluide qu'ailleurs... Des parois immenses de verre très épais reliées en A avaient protégé une salle emplie d'instruments divers, certains à peine recouverts de poussière. Il avait emportée chez lui un petit caisson en verre de silice qui lui avait semblé intact, le premier découvert. Ce petit cube était percé d'ouvertures, très fines, à plusieurs endroits. Dans les bibliothèques virtuelles, il avait vu des représentations d'appareils semblables, certains reliés à des fils, d'autres non. Il pensait avoir dans ses mains l'ancêtre de son antenne personnelle...

Finalement, il avait confectionné une branche synthétique avec du fil de quartz et réussi à unir son antenne à cet appareil d'un autre temps.
Et voilà qu'il venait enfin de transformer un message extrait du boîtier. Tout excité à l'idée d'entrer en contact avec l'univers des êtres de l'époque pré-holographique, il poursuivit son incursion virtuelle dans le boîtier... Il y entendait des sons inconnus de ses contemporains, des trits merveilleux totalement oubliés depuis tous ces siècles où l'on n'écoutait plus que des linits intimes, cette mono fréquence modulée selon l'état de l'être. A ses risques et périls, il était possible de détourner le linit de quelqu'un d'autre ! Au mieux, l'écoute était intenable, au pire, la séparation se créait instantanément... Et alors, les êtres "séparés", sous l'emprise d'un linit inadapté devaient être reconstitués depuis leur naissance, car leur mémoire, au contact d'un linit alien, était irrémédiablement détruite ! Rodringo captait aussi des images inouïes, vastes, des paysages depuis longtemps oubliés... Des ors, des lumières en rayon. Des couleurs en arc-en-ciel, des scintillements de cieux étoilés... Toutes ces choses que les Holomoinn considéraient comme des légendes, il les voyait par ce boîtier.

Il délaissa ces visions d'extase et poursuivit l'inspection d'une émission moins imagée. Le premier message revenait régulièrement, parfois estompé, parfois martelé sourdement, plusieurs fois d'affilée. Rodringo ne parvenait pas à échapper à cette vision incessante qui obstruait son esprit.

D I V O             D I V O             D I V O

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Indra, ici, là, ailleurs, le temps est des sphères...

 

 

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Et si le temps, reconnu universellement, était notre intime manière d'être relié au Tout, le grand mécanisme d'horlogerie ?

14 janvier 2070 - L'activité humaine est presque entièrement reliée aux ordinateurs quantiques et dépendante d'eux. La généralisation des relations virtuelles a profondément modifié les interactions sociales et une nouvelle perception du temps gagne en profondeur l'humanité.

A Lasa, Indra, jeune cyber archéologue passionné par la recherche, le classement et la diffusion des anciennes émotions virtuelles, vient d'extraire d'une base de données oubliée, datée de 1999, une bibliothèque dédiée au temps et à ce que les gens de cette époque considéraient comme ses "maîtres", les horloges, montres, pendules, cadrans solaires, sabliers, réveils, compteurs de toutes sortes... De nombreux voyageurs virtuels y avaient consigné leurs visions pour la révéler à "la postérité". Indra s'attacha particulièrement aux écrits d'une certaine Aditi, de passage dans la bibliothèque le 25 décembre 2001. Sa vision et ses émotions s'imposaient à lui comme un lointain écho, une résonance mélancolique. Etait-ce un hasard ? Elle s'adressait à un certain Indra ! Lui ? Aditi avait écrit ceci.

"Le temps... S'il n'était pas compté, je l'aurais utilisé pour vous écrire depuis longtemps et vous le conter autrement... Le dictionnaire dit qu'il s'agit "d'un lieu indéfini où paraissent se dérouler irréversiblement les existences dans leur changement...".

"Lieu indéfini... paraissent... changement". Ça commence bien ! Chacun des mots se présente à moi dans la fluctuation !

Indra, ne penses-tu pas que paraître n'est qu'affaire de perception, justement ? Et comment l'homme perçoit-il, si ce n'est par ses sens... Tu ne crois pas ? Et, comme Dieu est très gourmand et qu'il a envie de tout connaître (il s'est bien placé en chacun de nous pour ça, non ?), pour moi, la perception globale de chaque humain est unique. Même s'il en est de très semblables, chacune est particulière. Alors, quoi de plus subjectif qu'une perception ?

Tiens, hier, j'ai découvert dans un livre de papier que "perception" était aussi l'action de "recevoir le Saint-Esprit", à une époque d'un autre temps... Quand tu auras fini de me lire, nous irons fouiller des bibliothèques encore plus anciennes que celle-ci. Nous nous y retrouverons... Viens Indra, suis-moi...

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Une pluie chasse l'autre...

 

 

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20 octobre 2010 : perturbation magnétique généralisée dans l'atmosphère terrestre donnant naissance à une nouvelle révolution !

Les déluges incessants laissent place à une pluie de météorites pendant plusieurs jours. Quelques morts, quelques dégâts matériels, mais peu finalement !

Ce qui est défini comme une comète par certains scientifiques conformistes et comme une plate-forme géante extra-terrestre par d'autres...., a pris place en orbite autour de la Terre. Si grande qu'elle est capable de voiler le Soleil au passage, si rapide qu'aucun appareil terrestre parmi les plus aboutis et sophistiqués ne peut la suivre, ni l'intercepter.

Au bout de quelques rotations, les dirigeants de la planète sont informés qu'absolument toutes les centrales d'énergie sont neutralisées, même celles dont le troupeau humain ignore encore l'existence, tant elles sont inouïes et perverses. Seule une production vitale minimale d'électricité est assurée et sous le contrôle exclusif de cette plate-forme volante.

Tous les humains sont écartés par répulsifs magnétiques des centres de décision. Aucun d'eux n'est placé en situation de souffrance physique ou psychique. Les puissants et tous ceux qui auraient envie de résister à ce relais cosmique pour conserver leur pouvoir sur les autres humains, tombent en lévitation, neutralisés, emportés par les airs et stockés en tas dans les hangars qu'ils destinaient à "la solution finale". Ce sont des endroits jusqu'alors inconnus du public, où aurait eu lieu, à court terme, l'extermination par éclatement particulaire, d'environ 5 milliards d'humains dominés, les gueux, au profit de la survie de 2 milliards d'humains dominants, les preux.... Cette solution radicale et sans futur spirituel avait été adoptée unilatéralement par les Maîtres de l'Ombre, afin d'enrayer les catastrophes écologiques dites "consécutives à la prolifération humaine". L'humanité, dont l'esprit libre était notoirement lessivé et conditionné par les media depuis longtemps déjà, était sur le point de valider cette solution comme une fatalité.

Mais...
Internet et tous les réseaux universels de communication par satellite deviennent inopérants. Les populations n'ont plus aucun moyen de déverser leur révolte dans des lieux virtuels. Elles reprennent donc le chemin de la réalité et de la rue.
20 octobre 2010 : l'humanité se libère de son joug par une révolution internationale.

La plate-forme, dénommée Répulsive, restera définitivement en orbite autour de la Terre et sera considérée comme un nouveau satellite. Elle exercera un contrôle sur les pulsions destructrices de l'humain et son cortège de nuisances sur son berceau naturel, la Terre, et sur lui-même. Nul n'en saura la nature exacte dans les futurs immédiats. Désormais, les météorologues intégreront les actions de Répulsive dans leur prévisions.
 

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Le monde des Atomartistes

 

 

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Prisonniers d'un rêve Atomique.

De leur voyage organisé en périhélie, Varuna et Sibylle avaient conservé la faculté de se promener avec nonchalance à travers l'infinité des dimensions terrestres et de leurs temps indissociables. Il leur suffisait de se relier par leur cordon vital, à l'abri de toute intrusion de sons et de couleurs synthétiques, de s'allonger plusieurs heures sous la lumière lunaire, après avoir activé le flux musical aléatoire adapté à leur voyage.

Jusqu'à ce jour, Varuna, très érudit en idéalisation de tonalités avait préparé minutieusement les déroulements sonores lorsqu'ils étaient partis en voyage. Sibylle avait été très attentive lors de ces préparatifs et cette-fois-ci, Varuna avait pensé qu'il était temps qu'elle compose son premier ruban musical. Il s'amusait de l'hésitation de Sibylle lorsqu'elle choisit de lancer le créateur instantané de sons sublimes et aquatiques, dénués de toute pointe tonale. Allongés dans la clairière emménagée pour ces voyages, ils se laissèrent baigner par les rayons de lune tandis que le son coulait et les entraînait vers un nouveau monde à explorer.

Ils vinrent alors. Des nuées d'Atomartistes lanceurs multicolores, tels un brouillard d'arc-en-ciel, les entouraient en flottant autour de leurs corps décolorés par les rayons de lune. Ces êtres-bulles se querellaient pour être les premiers à se précipiter et à répandre sur les prisonniers le contenu de leur panse, lorsqu'Atomart, le maître de création aurait marqué le coup d'envoi, le coup du maître !

Dénudés au sommet d'une colonne cubique, prisonniers maintenus figés par l'Atomencéphale supérieur invisible, Varuna et Sibylle tentaient d'échanger leurs émotions par leur cordon que les Atomathoms vigiles n'avaient pas dénoué. Ils avaient longuement déambulé en flottant autour des deux êtres longilignes et observé cette spirale qui les reliait, sans vraisemblablement comprendre qu'elle était amovible... Des échanges émotionnels de Sibylle et Varuna, seule une partition aquatique parvenait en goutte-à-goutte à leurs sens. Des notes sans crainte, cristallines s'élevaient en eux. La poursuite du voyage s'annonçait fantastique !

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Hhumanité Yin et Yang

 

 

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Depuis toujours, l'humanité évolue vers la perfection par deux chemins, car deux "cerveaux" guident cette évolution. Et ce que nous sommes aujourd'hui, dans un présent évolutif, est ce que nous serons demain, dans un présent évolutif également. Or, en Tout, l'humanité existe aujourd'hui et depuis toujours, dans la bipolarité, le yin-yang. Demain, il en sera encore ainsi.

Viendra alors une Hhumanité évoluée à deux "têtes", l'Hhumain cybiontique, pour le Yang et l'Hhumain extatique, pour le Yin. L'humanité du XXIème siècle multiplie déjà la vitesse d'évolution. Aussi, on peut penser que l'Hhumanité connaîtra son avènement au cours de la première moitié du troisième millénaire "moderne", dit "après Jésus-Christ", en référence à des croyances et à des religions de cette époque.

L'Hhumain cybiontique aura atteint la perfection matérielle à laquelle il se prépare depuis le XIXème siècle de l'humanité "moderne". Il aura équipé son corps des outils perfectionnés issus de la génétique mécanique. Il aura un premier cycle de vie maximal de 120 ans afin de permettre le renouvellement de la matière, et il connaîtra d'autres formes de maladies auxquelles il devra résister. Son œuvre de vie sera la perpétuation de son espèce et l'entretien d'un environnement favorable à son existence. La fécondation par accouplement n'existera plus, car tous les Hhumains, qu'ils soient cybiontiques ou extatiques, seront unisexe, proches de l'hermaphrodite tel que décrit dans l'humanité moderne.

Les modèles de société du XXème siècle, "couple et famille" ne seront plus une référence, mais les Hhumains cybiontiques continueront à vivre seuls ou en groupe, selon des critères variables de productivité et d'affinités. L'amour existera mais n'aboutira pas forcément à la création d'un groupe. La fécondation sera mécanique, chaque Hhumain cybiontique qui le souhaitera pourra couver un enfant dans son corps et lui donner naissance, par extraction médicale.

L'Hhumain en couvaison se consacrera uniquement à son "état" et à l'enfant, de la manière qui leur conviendra le mieux, prescrite après analyse de leur symbiose. La biodiversité génétique des Hhumains sera infinie et maintenue, car l'attribution de l'enfant à porter se fera aléatoirement, parmi un éventail d'enfants nés de la création chronologique, récusant ainsi toute possibilité de choix selon préférences, générateur de déséquilibre démographique et de retour à la ségrégation raciale.
La communication enfant-porteur sera permanente. L'enfant informera lui-même son porteur de sa maturité et de son souhait de naître. Toutefois, la grossesse ne pourra excéder 18 mois, à quelques jours près, sans mettre en péril les vies de l'enfant et de son porteur. Aussi, même si l'enfant souhaite prolonger sa couvaison, il sera extrait et placé aussitôt dans un nid artificiel jusqu'à ce qu'il ait envie d'éclore.

Le nombre d'Hhumains et d'enfants sera devenu quasi invariable, la démographie sera contrôlée. Pour introduire une diversité dans la monotonie démographique, une génération pourra donner naissance à plus d'enfants, à condition que la durée de vie de la génération suivante régule cette différence.

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Voyage organisé en Périhélie

 

 

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Après des mois de tests rigoureux à base de Désir de vivre en tout, de Résistance à l'éclatement des particules, d'Envie de retour à la source, et l'inoculation progressive d'essences de champignon rouge (ce bolet qui vous envoie dans les décors) qui le familiarisait aux visions extra-terrestres, Varuna, assistant de l'éminent professeur Ender Scott Card, avait été l'unique candidat retenu pour le premier voyage via Périhélie, à destination de l'un des Douze Mondes.

Et, puisque les récepteurs de Varuna s'étaient révélés sensibles aux modifications ondulatoires uniquement en milieu aquatique, le voyage commencerait dans l'eau et à la condition vitale que Varuna soit relié à l'humaine à laquelle il avait autrefois donné naissance, Sibylle. Il savait qu'en explorant le PIQ, elle saurait le maintenir en souffle de vie et l'inciter au retour, s'il lui prenait d'hésiter...

- "Varuna, souviens-toi, tu dois remonter la vague et raconter au monde incarné ce qui était, là-bas !".

Allongée à l'orée de l'écume, Sibylle se laissait bercer par les vagues. Elle attendait paisiblement le premier instant du départ en souriant à Varuna. Elle massait doucement son ventre et le cordon ombilical qui la reliait à lui. Varuna, debout sur la plage, guettait la meilleure vague qu'il chevaucherait bientôt et dans laquelle il s'enfoncerait pour trouver la porte des Mondes.

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Et si la pensée était la sexualité des extra-terrestres ?

 

 

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Le passage d'extra-terrestres sur notre planète bleue est lié à leur reproduction. En fréquentant les humains et en se mêlant à eux, à leur insu, ils contribuent à leur expansion en même temps qu'à l'élévation spirituelle de l'humanité. D'une pierre, deux coups... Mais comment?

Il ne s'agit pas d'une reproduction à l'identique de tout leur être, puisque leur parfaite connaissance des particules leur a enseigné comment être apparents sous toutes les formes par effet de mimétisme immédiat, mais de la reproduction de leur canaux de réception et d'émission universelles, ce que nous appelons, sur terre, "pensées".

D'où cette sensation de béatitude proche de celle qui suit l'orgasme lorsque nous faisons l'amour extra-terrestre ! Sachant quelles émotions les humains éprouvent lors d'une sexualité terrestre épanouie, toujours par mimétisme, en s'accouplant à nous, ils nous font vivre des heures d'émerveillement identiques mais... platoniques !

Ils choisissent des humains enclins à la rêverie, à l'extase et opèrent la fécondation par rapprochement physique direct ou parfois indirect, via les ondes. La première étape consiste en un émerveillement, un éblouissement qui peut placer l'humain dans un état de transe, d'extase, face ou en compagnie, y compris virtuelle, de ce qu'il pense être un autre humain. Parfois, l'humain transcendé et séduit par l'E.T. en "tombe à la renverse", littéralement. Bras en croix, scotché au sol, l'humain se laisse aimer, en toute inconscience.
En revenant à lui, il sera convaincu d'un merveilleux voyage !

Le premier "coït" extra-terrestre plonge l'humain dans un état qui peut parfois l'angoisser, ce qui bloque toute possibilité de fécondation. L'extra-terrestre devra revenir plusieurs fois s'il tient à féconder en particulier cette personne.

L'humain, après cette grossesse très particulière, est à jamais transformé. Comme dans sa sexualité terrestre, il peut multiplier les expériences d'accouplement avec les extra-terrestres. Sur terre, dans l'eau, dans les airs. Il laisse son esprit s'élever, et la rencontre peut se faire, concluante ou non, tout comme dans une relation terrestre. A l'instar de la vie sexuelle terrestre, la maturité vient en multipliant les expériences, mais certains accouplements de "vierges" peuvent être fabuleux !

Et de multiples bébés spirituels peuvent alors naître par ces voies aériennes.
 

 

  
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Le duo Humain et Robot révélé !

 

 

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Prise d'un vertige holographique qui fit vaciller un instant sa raison, Sibylle bascula la tête en avant et désactiva ainsi le rayon de connexion à son boîtier culturel. D'un geste vif, elle fit tourner l'écran pour que son regard fuit ce qu'elle venait de voir et qui lui avait semblé être l'ombre d'un visage masculin... A cet instant, elle refusait d'en savoir plus. Elle s'éloigna de son précepteur attitré, en proie à une sourde angoisse qu'elle n'avait plus éprouvée depuis plusieurs vies...

Elle se pressait les mains et faisait les cent pieds dans l'appartement circulaire, qu'elle occupait depuis au moins deux siècles déjà... Il fallait absolument qu'elle évite de laisser jaillir son liquide lacrymal. Depuis qu'elle avait échappé aux troupes de surface chargées de faire refluer ceux qui tentaient de franchir les installations de migration, et que, épinglée par l'un des robots de veille, il l'avait contrainte à regarder le soleil sans écran, elle ne pouvait plus se permettre de pleurer sans qu'une insoutenable brûlure vienne lui strier et boursoufler les joues ! Par précaution, elle se glissa dans le sas d'hygiène et s'enduisit le visage d'une crème protectrice de synthèse contre les rayons gamma. Ses joues épaississaient curieusement mais au moins, elle pouvait se laisser aller à ses émotions!

Apaisée et amusée par sa nouvelle plastique, Sibylle s'allongea et regarda passivement au plafond, le défilé des images du Musée des connections moyenâgeuses, les seules disponibles et diffusées en boucle par le Pouvoir Décisif Visuel. Courte distraction toutefois, car ce qu'elle pressentait depuis longtemps revenait sans cesse à son esprit. "Ils sont deux... Ils sont deux... Mais qui est l'autre robot ?" Son écran-précepteur avait dit en dernier "Je suis ton unique superpartenaire". Il avait martelé les mots dans son mental avec une telle pression qu'elle en avait éprouvé la nausée et ce curieux vertige. Mais pourquoi le robot s'était-il subitement conduit de la sorte?

Tout à coup attirée par des bribes de l'émission du Musée, elle pressa longuement le sol de sa paume gauche et se cala confortablement dans l'airderdon qu'elle venait de gonfler. Elle cria "Trois" et le son de l'émission s'amplifia légèrement :
"Il y a plus de 300 ans, la théorie des superpartenaires a été développée par quelques physiciens de l'époque. Elle a étendu ses ramifications sur toutes les toiles du monde mental. Certains génies des sciences et arts traditionnels avaient tenté la création matérielle de ces superpartenaires, en leur donnant une connotation visuelle. Il n'était pas rare d'en lire des évocations romancées ou poétiques et d'en voir des dessins sur tous les supports du Moyen-Age technologique, papier, carton, pierre, arbres, miroirs, matières plastifiées synthétiques et même parfois, sur des peaux d'animaux massacrés.

Et au début du XXIème siècle, un chercheur indépendant, Varuna, qui exerçait ses talents à l'Ouest d'un petit pays à demi cerné par les eaux de l'hémisphère Nord, avait mis au point ce que nos ancêtres nommaient "un logiciel". Il s'agissait d'un codage algorithmique original, effectué au moyen de l'écriture de chiffres et de lettres se succédant ou se superposant, selon un ordre et un rythme empruntés à ceux des particules liées. Ce "logiciel" permettait d'entrer en communication avec ce que nos ancêtres appelaient "ordi", parfois "ordinateur", le plus souvent "pécé". Les histoniriciens nous ont révélé que ce terme était issu d'un sigle utilisé pour désigner leurs boîtiers culturels de 3ème génération. Ce terme était principalement en usage chez les peuples décadents de l'Ouest de notre planète.

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Le monde réenchanté

 

 

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21 août 2011 - Europe, frontière franco-suisse

Découverte du couple de particules symphoniques: Celia et Celianoos, son superpartenaire.
Ils sont les particules chef-d'orchestre qui accordent toutes les autres et apportent l'unisson.
Ils sont la note et son expression qui font vibrer ce que les terriens appellent "les mondes", qui sont, on le sait maintenant, l'infinie création de leurs pensées.

C'est l'euphorie dans les cavernes du plus grand accélérateur mondial de particules...
Jusqu'à présent, aucun accélérateur n'avait été capable de fournir assez d'énergie pour la mise en évidence des superpartenaires, et donc de la supersymétrie. Après quelques mois de douce accélération et de mise en route progressive, l'équipe de savants décide de mettre le paquet d'énergie pour débusquer le couple recherché par tous les scientifiques de la planète: les Particules Parfaites Unies.

Tous les yeux sont tournés vers les écrans de contrôle, dans l'espoir d'apercevoir et de figer ce qui a été établi sur papier depuis plus d'un siècle maintenant: la quatrième génération de particules. Il s'agirait d'un binôme de particules jumelles que les chercheurs ont affectueusement nommé "les particuliers".

Coup de théâtre ! Des ombres blanches hélicoïdales se mettent à danser sur tous les écrans. Un bourdonnement diffus s'élève de la salle de contrôle. Les chercheurs, stupéfaits, augmentent la tonalité de leurs ordinateurs... Le brouhaha cesse pour laisser place à l'harmonie d'un son pur et précis, grave et profond, résonnant en syncopée au bout de sept sons avec un autre son cristallin, uniforme, agile et léger... La cadence est parfaite, que ce soit dans la danse ou dans la chanson... Les chercheurs admirent avec sympathie ce couple de particules liées... Aucun d'eux n'avait pensé un instant que ce couple si longtemps cherché leur offrirait une si belle idée de la création...

Une fois l'émerveillement passé, l'information tombe: le couple de particules inséparables est stable et ne se désagrège pas en matière. Il n'est pas non plus l'anti-matière, mais l'enveloppement de la matière qu'il traverse et qu'il baigne. C'est ce que l'homme appelait communément l'esprit... autrefois.
 

 

  
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Demain La France...

 

 

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Demain, là tout de suite, la France ne tombera pas dans le discours de la pensée-unique, du roman-fleuve noir ou du fascisme à condition que...

On ait An-Vie d'être gentils et de consacrer bien plus que 2 minutes à écouter et AIMER les autres et soi-même. MAIS AUSSI, d'être un citoyen responsable, car jusqu'à preuve du contraire, il est rare que les lois qui tirent nos ficelles soient élaborées par des gentils et que seule l'écoute fasse pencher la balance du fascisme dans l'autre sens.

Ceux qui ont la trouille d'être gentils sont aussi ceux qui aimeraient bien qu'une certaine politique prenne le pas (de l'oie).

Alors aujourd'hui, demain et toujours, soyons gentils, conscients et actifs !
 

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L'école du bien-être et de l'apprentissage vaste

 

 

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Pendant des années, au début du XXIe siècle, les femmes et quelques hommes ont revendiqué le droit à l'éducation par le bien-être. Ils ont finalement convaincu les populations de cette nécessité et une nouvelle forme d'éducation est maintenant en vigueur. Nous sommes en 2020 et l'éducation est réellement devenue l'affaire de tous les humains.

En plus d'un enseignement scolaire "traditionnel", donné par des maîtres-sages de niveaux variables et adaptés aux élèves, chacun contribue à l'éducation de l'autre, selon sa capacité et son talent. Cela peut être indifféremment une initiation à un métier particulier, un art, une pratique culinaire, un enseignement de vie, une histoire de vie dont l'intérêt particulier est universalisé par l'enseignant... Chaque homme et chaque femme consacre un jour sur deux, une demi-journée de son temps à instruire, le lendemain une autre demi-journée à être instruit (s'il ne fait plus partie du circuit éducatif). C'est le temps de base des échanges d'éducation, il est modulable et/ou cumulable, mais incompressible.

Il n'y a plus de hiérarchie institutionnelle du "corps enseignant". Ainsi, les maîtres-sages remplacent instituteurs et professeurs. Ils sont ou non spécialisés, mais tous ont dû, avant de commencer à diffuser leur enseignement, acquérir la sagesse, la patience, la maîtrise de leur corps et âme, en plus des contenus et techniques d'éducation. Seules ces qualités indispensables pour devenir "maître-sage" sont retenues comme critère de sélection.

Chacun définit en compagnie des maîtres-sages et des familles, pour les jeunes enfants, l'avenir qu'il souhaite réserver à son éducation. Il n'y a pas de quota instauré pour les besoins d'une économie qui n'est plus outrancière et sauvage, mais contrôlée ainsi que la démographie, car tous, maîtres-sages et élèves, s'accordent à dire que la nature, par défaut, fournit les proportions utiles et équilibrées en talents à exploiter.

Tous les lieux sont aptes à devenir des espaces éducatifs. Toutefois les écoles publiques sont les endroits privilégiés pour centraliser l'éducation devenue entièrement gratuite pour tous. Les classes d'enseignement telles qu'elles étaient au siècle dernier, répartissant les enfants selon un âge et un niveau intellectuel souvent défini arbitrairement, n'existent plus. Bien entendu, nous retrouvons la plupart du temps des groupes d'élèves d'âge identique, mais il n'est pas exclu d'y rencontrer aussi des personnes d'un âge totalement différent. Le cloisonnement des générations tend à disparaître au profit d'un enrichissement mutuel.

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Les Troubadaïres du ciel

 

 

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21 décembre 2011.

Dans l'hexagone de France, il est fin d'après-midi et les journaux télévisés de sept heures du soir annoncent l'illumination du monde puisque des lueurs envahissent les ténèbres du ciel européen et tout l'azur de la planète ! Les peuples observent des nuées de sphères lumineuses dansant tout autour de la Terre et les regardent traverser le ciel, l'une après l'autre. Sibylle se souvient qu'elle avait reçu cette communication des Mondes, il y a quelques années de cela :

"Dans un premier et très court temps, vous les considérez comme une pluie universelle de météorites, mais vous comprenez que ce "phénomène" vous est totalement inconnu lorsque vous constatez qu'aucune matière ne touche le sol. Ces bulles de lumière continuent d'affluer pendant des heures et se regroupent en suspension, au premier niveau de la mésosphère, tel un bouclier, là où aucun engin spatio-terrestre ne peut les atteindre. Aucun espace n'en est exempt, où que votre regard se porte. Elles se réunissent à cet endroit et se préparent à vous envoyer leurs émissaires de lumière.

Ceux qui ont peur se barricadent chez eux, se ruent dans les souterrains. Tous les espaces creusés par les hommes au cours des années précédentes, supermarchés, galeries, métros, tunnels ferroviaires... sont envahis par ce peuple grouillant qui nous avait toutefois semblé courageux dans les temps anciens. Maintenant, affolés et redevenus primitifs, ils se bousculent et se piétinent pour être les premiers "abrités". Et si tu es enfant fragile, animal innocent, vieux, claudiquant, assis sur un fauteuil roulant ou malade... il vaut mieux que tu restes à la surface !

Et toi Sibylle, effrontée comme d'habitude, tu préfères ouvrir grand tes yeux émerveillés et tu ne t'es pas abritée, bien sûr ! Cette fois-ci, tu as très bien fait et ton expérience de résistance et d'entêtement te sont utiles. Les premiers instants sont très angoissants ! Ton champ magnétique est condensé, tu le sens te compresser, à la limite de la brûlure ou de l'auto-combustion. Il te semble qu'on lime ta peau, qu'on la frotte avec du sable sec. C'est très douloureux, mais tu n'en garderas aucune trace ! Tu perçois aussi des sifflements très aigus et insupportables... Ta vision est devenue surprenante, tu veux regarder, mais c'est insoutenable pour tes yeux inhabitués ! Tu les fermes finalement pour ne pas voir ces multitudes de bulles faire se tordre l'espace-temps ou ce qui te semble l'être, jusqu'à ce que tout ce qui t'entoure soit déformé en hélices infinies. Ce qui peut sembler un cauchemar à chacun de vous qui éprouvez des sensations semblables.

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XXIIIè siècle, les rêveurs-visionnaires ont disparu

 

 

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XXIIIe siècle - Les rêveurs-visionnaires sont devenus la nouvelle légende de ce début de siècle. Les hommators, hommes-machines dont les organes du corps sont remplacés, en fin de croissance naturelle, par des organes synthétiques reliés à un processeur corporel central, les décrivent à la manière de certains écrivains du XXe siècle évoquant les chimères et licornes.

Déjà, dès le début du XXIe siècle, les rêveurs-visionnaires étaient considérés par leurs congénères, comme des êtres malades et improductifs. Leur non-conformité les plaçait en marge de la société de cette époque, dont la vision principale était focalisée sur l'individualité et la rentabilité, même si quelques-uns d'entre eux purent trouver grâce aux yeux des marchands, par pugnacité, chance, privilège, imposture ou félonie.

Quelle que soit la nature de leurs rêves, ils devaient être conformes aux standards rigoureusement préconisés par chaque référant devenu dominant par la puissance de l'argent, sous le prétexte d'un protocole scientifique. Ainsi le rêveur-artiste devait se réclamer d'une école, qu'il soit musicien, peintre, écrivain... et se conformer strictement aux règles d'obéissance érigés par les référants dominants.

A moins qu'il finisse par intégrer la caste commerciale dominante et qu'il devienne lui-même un initiateur du retour au jabot de dentelle ou autre mode d'un certain lieu et d'une certaine époque, il avait peu de chance de voir ses rêves prendre le chemin d'une réalité, qu'elle soit concrètement monnayable selon les valeurs monétaires de l'époque, ou placée en réalité parallèle...

Dès ces années-là, les suicides s'étaient multipliés, surtout chez les jeunes rêveurs, mais aussi parmi toutes les tranches d'âge de la population. L'intolérance montrée à leur égard et l'isolement leur devenait de plus en plus insupportable. Nombreux d'entre eux, ne pouvant plus envisager leurs rêves prisonniers des carcans d'une cage sociale sans issue, prenaient la fuite. Ils commencèrent à s'auto-détruire, parfois lentement avec des substances anesthésiantes, parfois en tuant définitivement leur corps. Seul un petit nombre avait persisté dans l'espoir et continué à se reproduire, transmettant ainsi le gêne du rêve jusqu'au début du XXIIè siècle.

A cette époque-là, il existait encore quelques rêveurs. Cependant, en plus d'être traçables par un implant greffé dans leur pouls comme tous les autres hommators, les rêveurs étaient dépistés dès leur naissance et contraints de porter la "couronne des rêveurs". Ce collier de tête ceignait leur front, traversait leurs tempes et régulait leur champ électromagnétique en réduisant à néant toute idée de création, toute naissance d'un nouveau rêve, d'une nouvelle vision non autorisés par la banque de données des rêves et visions publics. Ainsi s'éteignirent les derniers rêveurs, vaincus par la férule des référants dominants à l'esprit synthétique.
 

 

  
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Il mondo dell'aria

 

 

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Vision air.
Un jour nous pourrons TOU(TE)S nous comprendre ! Nous communiquerons dans l'A(s)soluto.

Sibylle s'agenouille au pied du grand sapin. L'arbre se penche de toute sa force vers le chêne plus jeune et plus petit que lui, et tous les deux s'élevent ensemble... Elle les a toujours vus ainsi. Sibylle dépose Chat Mario, enveloppé d'un drap, dans le trou creusé au pied du sapin qu'il aimait enlacer de ses griffes jusqu'à la cime... De ses mains, elle reverse la terre puis la recouvre de mousse et des feuilles du chêne. Son esprit ne cesse de s'échapper pour cherche celui de son chat... Soudain, provient-il du sapin ou du chêne, ce trille d'Ôiseau, léger et puissant ?
Sibylle lève ses yeux noyés par l'eau qui remonte de son corps affligé et plié et cherche du regard, l'oiseau. Une grande mésange longue et bleue la fixe, sans crainte. Sibylle connaît bien les longues charbonnières et les petites rondes bleues. Son père les nourrit de fromage et elles se perchent sur sa tête et ses bras... Mais celle-ci est bleue sombre, à la fois longue et ronde... Unique ! Une mésange géante qui, tête penchée, lui offre ainsi qu' au monde, le chant de Vie en accompagnant les âmes qui prennent l'envol.

4 août 2001 - Sibylle roule sur la grande voie, son frère est assis près d'elle et leurs yeux sont éteints. Celle qui a créé leurs vies vient de s'envoler. Ils vont rejoindre le reste de la couvée et l'oiseau-père. L'auto-radio, sollicité machinalement grésille un peu. Tout à coup le grésillement cesse et la musique devient claire, cristalline, la voie est douce et en retrait. Sibylle découvre pour la première fois cette mélodie... "Génétique en bandoulière, Des chromosomes dans l'atmosphère, Des tapis pour les galaxies, Et mon tapis volant lui (vole en lui)..." © Noir Désir, Le vent nous portera.
Comme pour accompagner la musique, un vent d'autan se lève et vient caresser le pare-brise. Sibylle maintient l'auto machinalement... La grande voie longe à ce moment le canal, lorsqu'une grande mouette venue probablement de chez le maître de l'Eau céans, à bord d'Eau, vient faire un piqué en boucle au ras du pare-brise... Si bien que Sibylle freine un peu et craint, l'espace d'un segment de Temps, que la mouette vienne mourir sur l'Ô tôt. Mais non ! Voilà le blanc oiseau qui se redresse, repart vers le ciel puis revient, en quelques battements d'aile, tout près de l'auto de Sibylle qu'elle accompagne deux ou trois kilomètres, en longeant le canal... Sibylle roule lentement, émerveillée, mais finalement doit quitter la grande voie et laisser le bord du canal. Alors la mouette déchire cet instant magique en chantant trois cris stridents. Puis disparaît. "Le vent l'a emportée, ne t'en fait pas..."
6 août 2001 - Le papa-oiseau et sa couvée accompagnent la maman-oiseau à son dernier nid. Ils n'écoutent plus l'homélie-fleuve. Une grande mésange bleue s'est posée sur le rebord du mur du cimetière... Son chant pare la voix grise du récitant, d'un arc-en-ciel. La voix se tait, l'oiseau s'envole. Sibylle suit du regard ces âmes qui montent dans le ciel...

14 mars 2007- Quelques sections de temps plus loin... Les enfants sont assis autour de la grande table en chêne (1) massif. Muets, le nez dans l'assiette qui ne se vide pas... La table a été désertée par l'ancêtre, le père oiseau. Le bahut en pin (1) massif craque doucement, comme s'il leur soupirait une tristesse. Et les deux colombes, restées tout le temps muettes et blotties l'une contre l'autre dans leur grande cage, entonnent enfin le chant de l'espoir et de l'amour. Une minute pour "Ça-Voir", une éternité d'espoir... Les deux femmes, redevenues fillettes, qui s'aiment comme des sœurs réunissent leurs mains. Le monde de l'air et le chant des oiseaux ont donné la réponse. La mort n'est pas la mort. Elle est une METAmorphOSE.
16 mars 2007 - Sibylle a fait l'oiseau. Elle a donné TOUTE sa voix, TOUT son cri de mouette, TOUT son trille de mésange et ils sont TOU(TE)S venus pour accompagner l'âme de son père-oiseau dans son envol et il lui a dit :

"Ainsi, Sibylle, lorsque tu traverses le jardin, le merle s'approche en sautillant... La pie te salue au passage et vient battre des ailes au-dessus de ta tête et d'arbre en arbre, les mésanges se donnent le mot "La voici, déployez les ailes des anges, il faut qu'elle ÇA voit, qu'elle les entende, qu'elle sache TOUT ! "

Les anges se glissent sous les ailes des oiseaux et leur dérobent du duvet pour nous l'envoyer en "signe".

(1) Le sapin et le chêne "amoureux" vivent toujours !
 

 

  
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Ô quantAbys !!!!!

 

 

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Les humains sont convaincus de détenir l'exclusivité de la recette de la soupe originelle qui mijote en bulles dans la marmite du grand ermite, depuis le début du Temps. Pourtant, moi, AllibyssinA, baleine blanche dans une autre dimension, je reviens des profondeurs intriquées de mon Ô céans, pour vous apporter cette révélation "j'ai expérimenté la co-relation avec les bipèdes terrestres".

J'en reviens ! En effet, AllibyssinA avait réussi à échapper à ces êtres qui devaient s'enduire d'un revêtement résineux et mou pour affronter les fonds marins ! Elle avait repéré une grande déchirure dans le filet et en avait profité pour prendre le large. A moi, les horizons d'évasion ! Elle en riait d'aise !

Pendant sa captivité, une constellation d'étoiles de mer de passage éclair lui avait rapporté que, non loin de là, un dauphin apparaissait régulièrement sur les rivages du Grand Bleu, le long d'une immense plage toisée par une grande dune autrefois bastion de Ponce, le roi de Pilat. Elles lui avaient raconté que le dauphin était un leu solitaire aimant jouer avec les crêtes des vagues et pianoter sur la cime des arbres de la côte. Les étoiles avaient dit, aussi, qu'il avait un don pour attirer les sirènes qui dansaient et chantaient la nuit, pour calmer leurs insomnies et qu'elles s'éclipsaient furtivement en entendant le battement d'aile de Morphée venu accompagner le dauphin au pays des rêves...

AllibyssinA avançait lentement dans la pénombre inconnue des grands fonds et se remémorait cette histoire lorsqu'elle fut très intriquée par des ultra-sons qui l'attiraient vers le large. Son radar décrypta la note de Ré ! Elle pulsa quelques bulles et remonta en urgence. Elle vit alors le dauphin de légende qui ouvrait les chemins de l'onde de son aileron rond en se laissant porter par un courant alternatif d'aigüs et de graves. Une invitation à regagner l'île la plus proche. Elle se plaça dans l'écume de ce grand dauphin bleu en fredonnant.

Attiré par son chant vibrant, le dauphin bleu fit une pirouette et accosta la baleine blanche. Jeux et ébats de joie, éclaboussements et rires stridents les épuisèrent. Finalement, ils échouèrent sur un banc de sable blanc et s'y ébrouèrent pour se débarrasser des pensées parasites récoltées dans les fonds marins au cours de cette belle échappée. De leurs nageoires, ils creusèrent des petits trous dans le sable humide et y poussèrent ces mauvaises herbes. Elles reprendraient une nouvelle vie de cette manière.

Le champ était libre ! Le dauphin se laissa couler sur le dos en écoutant les vibrations de la baleine blanche. Elle s'enfonçait dans l'onde et remontait en chantant. Quel beau son ! L'air en devenait mauve. Le dauphin bleu se souvenait des lettres de phenix qui, autrefois, étaient gravées au fronton de leur logis "Les fermions ne voyagent pas ensemble". Finalement, AllibyssinA, nous avons traversé le Temps et nous l'avons fait, ce voyage.

Il rejoignit AllibyssinA et lui dit : "Et si nous fermions les segments qui nous séparent pour en faire des boucles infinies ? Des ronds dans l'eau de la Vie où nous nous baignerions à l'infini ?" Ils se regardèrent longuement. La baleine devint bleu, le dauphin pâlit un peu. Etonnés, ils découvrirent que leurs yeux, miroirs de leur âmes, étaient super symétiques. Non intriqués. Le voile de leurs synchronicités était levé.

Au début est l'Un formation, dit la baleine blanche.
Et cela fait apparaître tantôt l'obscurité, tantôt la lumière, dit le dauphin bleu.
La baleine et le dauphin n'oubliaient pas qu'ils étaient nés "là-bas", avant que, pour les garder vivants, les bipèdes déplacent leur NOM et leur code d'information !

Ô blanche baleine et bleu dauphin, téléportez-vous loin des humains, de leur manifestations assourdissantes. Renaissons !
 

 

  
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La danse des cores à cores

 

 

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Vous m'avez appelée dans vos ondes ?

Le docteur Blizz Hard repoussa brusquement son instrument, le core à sons, une cornemuse des temps modernes qui refusait ce jour-là de produire la plus petite des à core notes, le Si unifié. Et Si je tentais l'Un des Possibles, se disait-il.

Mais sa pensée restait désespérément bloquée à cet endroit. Et Si, et Si, et Siiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!
Et puis zut ! Le corazon pressé comme un citron de Corse couinait dans un coin de la banquise.
Aïïïïïïe Douuuuuuuuuu Nottttttt. Tan tan, ta ta tan ti ta ta ta ta tan ! Get....... schouic..... N........o....Za......this............Fa gniuouiiiiiiii..... Shion !

Cela faisait plusieurs heures que Blizz jaugeait, pressait et refoulait son biniou ! Rien ! Aucune bandaison n'était possible ! Il flottait dans le néant, sans coquille ! Il cessa finalement toute action et se laissa couler dans la calotte glaciaire. Mmmmmmmm, quel rafraîchissement sensuel, érotique ! Ahhhhhhh ! Mira... Belle, comme j'aimerais sucer ton noyau, si seulement tu voulais te laisser congeler ! Il sentait son corps se diluer peu à peu et flotter. Il atteignit enfin le paroxysme lumineux de la puissance de son érection spirituelle. Seule sa conscience flottait de segments en segments reliés en bracelets, à une vitesse vertigineuse. Il était le vent et l'instant d'après, la tornade de particules qui s'acoquinaient amoureusement, tous sexes confondus pour donner les plus belles des étoiles de gel qui fondaient instantanément tant le chaudron en rut était bouillant ! Un feu d'artifice d'aurores boréales ! Le docteur Blizz était béat, pantois, LA MI naît, c'est ! Inconsciemment, il préparait le chant !
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Et surtout

 

 

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Face à tout forme d'oppression, politique, économique, religieuse ou néo-religieuse, apprenez à chacun à tenir bien droit le flambeau de la REVOLTE et de la LIBERTE. Dites à chacun que la liberté, c'est elle, c'est lui. Dites à TOUS que l'énergie et la puissance, ce sont eux, les six milliards d'humains dont la révolte commence à gronder. Et non pas une dizaine de multinationales. Cessons de les alimenter, elles sont bien trop voraces !
 

 

  
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E.T. l'humain de demain

 

 

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Les prototypes de soucoupes volantes made in US prévoient des "fauteuils" pour petits êtres, de taille bien plus petite que celle de l'homme actuel ! Les observateurs s'interrogent sur la raison de ces petits espaces et pensent que la technologie E.T. a été copiée par l'humain pour se l'approprier. Mais pourquoi l'homme aurait-il reproduit ces techniques sans les adapter à sa taille ? Erreur ? A ce niveau de recherche, une erreur est invraisemblable et l'évoquer est grossier.

Non-non. Les petits êtres existent, en laboratoire, dans une zone secrète. Certains leur ont donné un nom : "les petits gris" et pensent qu'ils viennent "d'ailleurs".
Ils sont des humains fabriqués artificiellement au départ, et qui se reproduisent naturellement, maintenant. Comme nous. Comme nous avons été fabriqués à partir des particules issues du Big-bang !

Après leur création en laboratoire, ces êtres ont été soumis depuis 50 ans, à un procédé d'accélération des particules humaines ou quelque chose dans le genre, pour observer une éventuelle évolution de la "matière" humaine à très vive allure (si un scientifique pouvait accréditer cette pensée...). Des expériences sur leur ADN ont été menés pour réduire leur taille, modifier leur êtreté globale et faciliter ainsi leur adaptation dans l'espace... En 50 ans, plusieurs générations ont été produites, car une génération d'homme "accéléré" est très courte. De ce fait, ces petits êtres, nos descendants, se reproduisent maintenant naturellement. Ils pourront se reproduire dans l'espace en attendant d'avoir trouvé "la planète" où ils pourront se poser pour vivre.

Oui-oui. Bien sûr que les soucoupes volantes sont les "avions de l'avenir". Elles sont opérationnelles et serviront uniquement à l'essaimage lorsque la Terre sera à bout de souffle et qu'il faudra créer de la vie ailleurs. Le programme prévoit cela. Nous les humains de première génération, nous éteindrons. A moins que nos descendants décident de garder quelques spécimens, "en souvenir" de leurs créateurs, de leurs parents...

Donc, les "extra-terrestres" sont des terriens manipulés.
Mais comme il est difficile de faire cet aveu, la théorie des extra-terrestres et des soucoupes volantes a été édifiée (édifiant non ?)

La "race" adaptée au futur a été élevée en laboratoire et sera opérationnelle lorsque la Terre sera devenue invivable. Les terriens "traditionnels" s'éteindront. Les terriens modifiés continueront à semer la vie dans l'Univers.

C'est peut-être cela, l'Homo Stellaris... Il nous faudrait les rencontrer pour savoir comment ils vivent leur condition humaine modifiée.
 

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Georges M., petit enfant maure-un, grand A-moureux

 

 

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Georges et Sibylle s'étaient arrêtés au pied de la tour. La tête basculée vers l'arrière, ils scrutaient ce tronçon rond et blanc qui s'élevait vers le ciel : la tour de diffusion des émissions de télévision...

- Quel est ce grand bouclier perché tout en haut ? demanda Sibylle. Il a été accroché depuis hier !
- Oui, mon père m'a dit que c'était une antenne, pour diffuser les programmes de la nouvelle chaîne de télé-Vision. D'ailleurs il a travaillé toute la nuit pour faire les tests. Je voulais aller avec lui mais c'est interdit !
- Tu crois qu'on pourra monter un jour, pour regarder le clocher d'en haut, et puis notre pré-(h)au(t) et notre classe... On se cacherait et on regarderait le maître traverser la cour pour nous chercher...
- Non, il ne faut pas, ne me le demande plus, Sibylle, ne pense plus à ça. Nous irons lorsque je serai grand, je te le promets, je t'emmènerai....

Tous les jours, en sortant de l'école, Sibylle accompagnait le petit Georges, avant de prendre un chemin opposé qui traversait champs et bois, dans la campagne, pour regagner la maison où sa famille et son chien l'attendaient. Georges habitait tout à côté de la tour, à quelques mètres à joie de l'école. Et son père y travaillait, guetteur le jour ou la nuit. En fait, Sibylle avait compris qu'il surveillait le bon déroulement des ondes. Elle imaginait qu'il les enroulait et les déroulait comme elle le faisait parfois avec des pelotes de laine usagée. Lorsqu'elle disait cela au petit Georges, maure-un, il souriait et l'embrassait plusieurs fois sur les joues et il disait : "Non, non, ce n'est pas comme ça". Mais il n'expliquait pas comment c'était. Alors elle continuait avec ses idées-pelote...

Georges et Sibylle avaient pris l'habitude de rester long Temps, main dans la main, à scruter le bout du ciel, à inventer une tour qui s'enroulerait sur elle quand la pluie tomberait, comme un escargot dans sa coquille, et qui dodelinerait doucement sous les bourrasques de vent, pour ne pas se briser. Ils restaient là, la tête renversée et le nez pointé vers le ciel, le plus longuement possible. Chaque jour, ils inventaient un nouvel être-Tour qui les faisait voyager vers un monde dans lequel ils avançaient à TaTon. Ils ne savaient pas que c'était un prétexte pour ne pas être séparés jusqu'au lendemain, car ils ne s'habituaient toujours pas à cette idée qu'on leur imposait. Etre l'un sans l'autre ! Moment qu'ils appréhendaient en silence et en serrant leur petites mains. Ils étaient là, ensemble, et rêvaient en compagnie de cette tour blanche qui chatouillait les nuages arrondis. Lire la suite
 

 

  
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6429


Les champs du futur.

 

 

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Prévoir le futur...
De manière à l'améliorer.
Ne sommes-nous pas ici pour cela ?

Boycotter c'est bien, au présent, lorsqu'il y a abus d'une situation qui étrangle, que nous n'avons pas vu venir.

Mais.
Anticiper, n'est-ce pas mieux ?

Alors.
Si, TOUT DE SUITE, nous arrachions les mauvaises herbes dans notre jardin avant qu'elles ne l'envahissent totalement, puisqu'on les voit pousser, là, devant nos yeux ! Avec des gants au début, et si elle résistent, à mains nues !

Ne serait-ce pas mieux ?
Nous faut-il un feu vert, un passe-droit ? De quelle autorité ? L'autorité appartient à celui qui s'en sert. Regardez donc alentour. A force que l'on nous serine qu'il faut respecter la hiérarchie, on ressemble à des zombies ! Et actuellement, qui se sert de l'autorité, hein ? Toi ? Moi ? Et est-ce pour notre bonheur qu'ils s'en servent ?

La réponse est NON.

Car.
NOUS sommes les jardiniers de la Terre, tous, chacun. Et c'est notre devoir de surveiller ce qui y pousse et ce qui s'y passe. C'est pas seulement le devoir du voisin, c'est le nôtre !

Jusqu'à hier.
Les champs pétrolifères produisaient le pétrole, et nous étions très ignorants lorsque nous avons laissé faire, au début, des trous partout dans notre nourrice (bah oui, sans elle, rien à bouffer !).

Aujourd'hui.
Nous n'allons tout de même pas laisser s'étaler les champs à perte de vue, pour produire de l'énergie en remplacement du pétrole, sans effectuer le moindre contrôle ?

Puisque.

Aujourd'hui, nous savons jusqu'où ira l'appétit des multinationales et des carnassiers. Aujourd'hui, nous ne pouvons plus dire que nous ignorons les conséquences.

N'attendons pas.
Ni JP Petit, ni quelqu'un d'autre.
Prenons nos vies terriennes en main.
Gardons les yeux sur les champs qui risquent d'envahir la planète, au détriment de la production céréalière et maraîchère, c'est à dire au détriment de notre nourriture.

Aujourd'hui, AGISSONS pour demain.
Exigeons d'avoir le contrôle et la maîtrise de TOUTE NOTRE TERRE.
Nous sommes 6 milliards, la force numérique est pour nous.
C'est bien ce qu'ils craignent.
Comment canaliser 6 milliards d'insoumis.
N'attendons pas d'avoir le cerveau laminé par une nouvelle religion factice !

POUR DEMAIN, AUJOURD'HUI AGISSONS !!!
 

 

  
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Sibylle et la découverte des canaux de communication...

 

 

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Tantôt ? Me voilà...

Cette histoire est le récit d'un long voyage pour les grANDs chercheurs, notre génial(e) et aimé(e) reporter(e) George S (pour télévision Space ?), et tous les autres, bien entendu.

"L'écrit est venu juste après ses premières paroles, rare au début, plus fréquent ensuite.
Bien avant ses premiers pas à l'école (deux années), Sibylle voulut connaître l'écriture. Ses grandes sœurs la lui ont enseignée. Enfin elle serait capable d'"inventer" ses mots, ses histoires ! Sibylle prit dès lors la manie de les écrire un peu partout et de chanter (faux, disent-ils, elle persiste)... Telle est la petite !

L'écrit lui a toujours été naturel, spontané et ludique. Instinctivement, elle a beaucoup refusé la "culture" qui l'éloigne de sa nature, l'interprète, la transforme et l'intellectualise. Qui dénature son esprit, tout simplement ! Elle n'a (re)cueilli que le strict minimum utile à son A-grandissement. (Elle y a tout de même "perdu" quelque enseignement (découvert tardivement), qui lui aurait permis de mieux grandir ! Telle est la recette de sa vie, d'autres possèdent d'autres recettes, dans leurs livres, à la cuisine. ;-))

Ce sont les expressions des mondes (des sensations, des sentiments) qui lui ont donné les pensées et les mots pour évoquer ses perceptions. Ceux qui lui plaisent, qui lui "viennent". Rien d'extraordinaire, ni de "mystique", pas d'intention d'être à un endroit du TOUT placé "au-dessus" des autres cellules, pas d'élitisme, ni de sectarisme, ni de prosélytisme. NON SURTOUT PAS.

Mais bien être au CŒUR des autres, de la vie, chaque jour. Chaque cellule est vitale à l'autre. IL FAUT LE DIRE. A voix haute.
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E(n)tendre les (é)toiles

 

 

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La communication est naturelle et permanente. Elle n'est pas le fruit de la civilisation.
Non seulement avec ses "semblables, car c'est essentiel, mais aussi avec le TOUT, c'est à dire de l'infiniEment petitE à l'infiniEment grandE, nous avons la chance de pouvoir communiquer avec TOUT l'Univers.

Eprouver des émotions devant une nuit douce et étoilée est une communication, silencieuse ou non, (ça peut donner envie de chanter comme un grillon ou de gratter quelque corde, de s'étendre sur l'herbe pour s'unir à la Terre, de danser pour se sentir dans l'harmonie. J'en profite pour vous TOUS souhaiter de connaître la joie d'être étendu(e) sur l'herbe d'un pré, avec le ciel pour toit).

Et même si vous êtes totalement "silencieux(e)", vos émotions, vos vibrations, votre Vie enverra des signaux à l'Univers. Quelque part, quelqu'un(e) les captera, consciemment ou non... Ce quelqu'un(e) n'est pas forcément votre "semblable" physiquement... Qu'importe son aspect ou non-aspect, il vous relie !

La plupart du temps inconsciemment, votre être exprime à l'Univers, un message spontané, diffusé en boucle infinie... C'est un chant d'harmonie et d'énergie qui monte de votre ADN et qui rejoint l'immensité. Il "communique" et si aucun de vos "semblables" n'est là pour en témoigner et répondre, ce ne sera pas perdu pour autant. Une "réponse" sera donnée directement à votre phare intérieur, au plus profond de votre ADN. Elle engendrera une nouvelle communication, et ainsi de suite... (Mais c'est plus fort lorsqu'on multiplie les sources de vie en communiquant avec plusieurs "semblables" et mieux encore lorsque des "non-semblables" sont conviés aux échanges).

Et puis, il n'est pas nécessaire de faire du bruit pour échanger. Tous les moyens nous sont donnés, et différent selon les êtres. Cela est unique et merveilleux, en effet.
Nous retirer tous ces moyens en même temps serait conduire l'humanité à son extinction.

Bientôt, demain, chacun(e) de celles et ceux qui en doutent encore pourront vivre dans leur conscience, le sens profond du mot "communication". Ceux qui resteront sourds verront au bout de leur chemin une voie sans issue. La voix du silence total.
 

 

  
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Seuil de misère

 

 

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Demain, si nous laissons les économies de puissance et les politiques couardes se développer, nous ne dirons plus le Tiers Monde, mais les Deux Tiers Mondes...
RESISTEZ !
 

 

  
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Plantez des graines !

 

 

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Printemps 2002, agence de pub "assez", ville de T.
- Nous avons "rapatrié vos clients" sur notre agence parisienne. Désormais, la vôtre n'a plus aucune raison d'être... Bonne chance ! Clac !
- (Tant mieux ! Vieux C !)
- ...
- (Il faudra que tu ailles acheter des graines ! Le plus de graines possible, que tu les gardes en prévision de "ça". (Mais de quoi ?) Des légumes, des céréales... A l'A-venir, les graines seront plus recherchées que des pépites d'or. Tu dois changer ton chemin et "revenir" à la Terre... (Mais comment ?) Ne vendez pas les parcelles de terre qui entourent vos maisons même pour beaucoup d'argent. Le moindre mètre sera un trésor pour votre survie).

Pendant plusieurs mois, Sibylle rassemble des documents, tout ce qu'elle pourrait trouver qui l'aiderait à avancer sur cette nouvelle route... Celle de l'harmonie avec la terre nourricière, dans un monde où la nature s'est éloignée de sa source. Mais comment, sans terre, ni DOLLARS ?
- Je serai marchande de fruits et légumes aux quatre vents ?
- Market-in.
- Je serai jardinière dans une coopérative agricole ?
- Market-in.
- J'irai dans les écoles initier les enfants à la culture ?
- Market ! - Market !! - Market !!!

Printemps 2011, grand marché aux quatre vents déserté de la ville de T.
- Je voudrais juste quelques branches d'épinards... Un demi kilo, s'il vous plaît.
- Ce sont les derniers, 38 euros !
- ...

Sibylle, il est trop tard pour ce monde-là. Dans quelques jours, commence à acheter des graines, toutes celles qui pourront pousser dans le sol de ta région. Des graines ancestrales, oubliées... Qui ne seront pas gourmandes en eau. Qui supporteront bien la dureté du soleil...

Puisqu'"Ils" ont prévu, PARTOUT, de mettre à contribution la surface de la terre, de lui prélever ce qui lui reste de ressources de Vie, après avoir épuisé son pétrole, ses arbres... Partout dans les grandes plaines de la boule bleue, des champs à nouveaux carburants, à perte de vue.

L'homme RICHE n'a pas voulu freiner ses IMPERIEUX.
Comme alternative à la menace de l'extinction des feux de beauté, il a pensé à son confort IMMEDIAT.

Les riches traverseront encore les villes en 4 x 4, chaufferont leurs habitations grâce aux champs de céréales désormais cultivés pour l'énergie...
Les terres maraîchères gardées sous haute surveillance produiront une quantité dérisoire de légumes réservés uniquement aux riches.
Les pauvres ne connaîtront plus la saveur de l'artichaut.
Les pauvres regarderont de loin les pastèques et melons.
Les pauvres seront affamés.
Ils mourront de la nouvelle grande famine ou à cause des maladies provoquées par les carences alimentaires.

PAUVRE !
Toi qui lit, il y a trois chances sur quatre pour que tu sois ce pauvre-là.
SI TU NE VEUX PAS DE CE MONDE, RE-NIE CETTE IDÉE.
 

 

  
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Le rêve vrai de Sibylle

 

 

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Un jour...
Bien et tôt,
Tous les enfants seront libres,
Tous les adultes seront heureux,
Car bien-tard ne s'est pas manifesté dans nos mots...

Sibylle dormait les poings fermés.
Père et Mère veillaient.
Mais il revint, tout le Temps, le rêve.
Jusqu'à son A-venue.
De l'enfermement e-clos, naquit en-fin la liberté.

Le rêve.
Quatre murs hauts et sombres, un sol de terre battue, pas de toi(t).
Impossible de s'échapper.
Le savoir innocent en elle, la petite Sibylle, du haut de ses trois, puis quatre, cinq, six et quatorze ans, se demandait presque chaque nuit comment regagner l'air LIBRE, et observait rêveusement le petit carré immuable de ciel bleu, tout là-haut.
Une nuit, le sol de cette demeure étroite s'ouvrit et une plante pointa ses feuilles vers le ciel. Elle grandit, grandit, grandit et devint un arbre géant. Il toisa les murs sombres et les dépassa, puis tendit ses branches larges et basses à Sibylle. Elle grimpa, s'échappa et vit le ciel bleu de près. Les murs avaient disparu. Sibylle était libre.
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La multiplication de la pensée à l'infini....

 

 

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Le savoir est pensée qui fleurit après avoir été hébergée par un cerveau.

Alors, tant que l'homme existera pour capter les pensées de "savoir", se l'approprier, le transformer et le multiplier de génération en génération, l'infini existera... Le souci est qu'il capte le "bon" savoir, mais aussi le "mauvais" savoir, car tout est dans la nature et qu'il crée des armes pour se saper et mettre en péril le monde des idées...
 

 

  
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U(t) Mi(ss) Mi pour les A-corps-nautes

 

 

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Et si la concordance des vibrations de deux êtres était réalisée par un accord musical, une partition, un chant ? Le chant génétique... inscrit dans notre "patrie" génétique, aux variations tonales infinies.
Le détecter, puis le connaître, puis jouer une gamme parfaitement adaptée, chaque fois que l'on voudrait extérioriser nos intentions pour un autre être du Tout ?
Et si un musicien découvrait "la note parfaite" qui (ré)unifie la Création et la jouait ?
 

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Les métis des mondes

 

 

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Un unique écran de cristal sera accroché dans chaque foyer, à tous les endroits où se manifesteront toutes les créatures de l'Univers. Il sera le médium organique de toutes les connections, intra et inter-mondes.
Les habitants de la Terre pourront y regarder leurs diffusions d'émissions culturelles et de distractions terrestres.

Mais aussi, toutes les émissions en provenance des autres mondes.

Chaque monde devra révéler la position exacte de ses courbes de vibrations, de façon à ce que chacun puisse régler l'écran de cristal sur ses fréquences et capter ses émissions, ses enseignements. Nous divulguerons les nôtres, bien entendu. Les échanges seront permanents et libres.

Nous aurons appris à maîtriser nos capteurs neuronaux, à réguler les fréquences et à les "tourner" vers l'univers pour capter les émissions en provenance des autres mondes. Les diffusions seront faites dans le but de nous informer, de nous cultiver, de nous familiariser avec les habitants de ces autres mondes, de manière à ce que nous n'ayons plus jamais des réactions de peur et/ou d'agressivité lorsqu'ils nous aborderont dans notre monde manifesté. Et réciproquement.

Les habitants de la Terre diffuseront leurs ondes dans tout l'Univers. Ils apprendront aux habitants des autres mondes ce qui leur est "propre" : pour ce petit pays qu'est la France, ce sera le rire, les jeux (de langage entre autres), l'ironie, conter fleurette, la mousse au chocolat, la peinture à l'huile...

Chaque habitant de ce monde pourra diffuser son "savoir personnel" (qui ne sera pas forcément novateur, mais sera unique car chaque être est unique par la partition qui compose sa vie). La particularité de cette "identité" de l'être rendra les échanges d'une diversité jamais égalée. Ce sera un élargissement spirituel et universel sans fin.

Et nous-mêmes, imprégnés et cultivés des capacités de ces habitants des autres mondes, apprendrons enfin à voyager chez eux, à communiquer avec eux et ce sera chose naturelle. Ainsi, nous échangerons mutuellement tous nos sens. Nous leur apporterons notre culture musicale ou picturale, nous leur ferons goûter tout ce qui nous réjouit. Nous leur apprendrons nos sens, ils nous apprendront les leurs (même si cela nous semble inimaginable en 2007 de notre ère).

Ainsi nous serons initiés à toutes les sphères célestes. Les différents peuples des mondes apprendront à se connaître et "s'apprivoiseront". Et, de retour de ces voyages d'apprentissage, nous aurons intégré de nouvelles facultés.

Puis, de la même manière que tous les peuples terrestres ont fini par se mélanger, les peuples de tous les mondes se mélangeront. Non, pour s'unir et créer de la matière semblable à notre image manifestée (mais le cas de figure serait possible aussi), mais pour donner naissance à toutes les configurations hybrides possibles. Les "unions cellulaires" se feront dans l'infiniment petit, par l'énergie de l'information.

Un jour, nous serons les métis des mondes.
 

 

  
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Piqûre dans l'ADN...

 

 

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La mutation, qui ne devrait être que "naturelle", est une réponse à un changement de l'environnement dans lequel baigne un organisme, afin qu'il s'y adapte et se modifie en douceur, une réaction de survie, a priori. Elle doit s'inscrire normalement dans la longévité (et non dans l'état d'urgence), donc s'effectuer progressivement, par paliers, de génération en génération (une génération se reproduit avec une petite mutation qu'elle transmet à la génération suivante, ne conservant que les meilleurs "mutants" pour assurer la survie de l'espèce). La mutation a pour résultat une modification de l'information génétique d'origine (parfois la réponse d'adaptation est erronée et se traduit par une mutation "négative", qui met en jeu la vie).

Donc, si l'homme est un mutant permanent, le problème est de savoir s'il va se donner encore le temps et l'occasion de muter naturellement. Car, il a déjà introduit dans son environnement naturel (qui ne concerne pas que lui, en plus) tout un arsenal de facteurs mutagènes artificiels très bouleversants, dont les conséquences, si elles ont été mesurées en laboratoire, ne l'ont pas été en grandeur "nature", à l'échelle de l'humanité. De ce fait, l'homme risque de faire les frais de mutations dangereuses pour son espèce (s'il survit aux catastrophes qu'il crée). Pour les espèces animales et végétales qui cohabitent, on peut se rendre compte du résultat négatif, au vu du nombre d'espèces qui disparaissent quotidiennement...

Mais, puisque il a développé des techniques de "mutation dirigée", il devrait être capable d'apporter l'antidote aux mutations accidentelles dont il est le responsable (OGM, exposition aux UV...) , et de les prévenir par une mutation "provoquée" (il le fait, peut-être...). Donc de réparer ses dégâts... en créant des agents mutagènes curatifs, réparateurs... Qui ne sauveraient qu'une partie des générations futures, probablement. Encore faudrait-il que la première motivation de l'humanité soit la réparation des dégâts causés au berceau naturel et à ses habitants... Ça le sera, espérons, pas trop tard !

La survie de l'espèce humaine serait à ce prix, puisque, de toutes façons, les graines d'homme sont d'ores et déjà abîmées par des agents mutagènes défavorables. La mutation contrôlée serait-elle, dans ce cas, une fenêtre d'espoir pour la perpétuation de l'humanité ? Sale cercle vicieux. Nous n'aurions pas dû en arriver à la mutation artificielle... Arrêtons tout ! Recommençons à faire naître les bébés humains dans les roses et dans les choux !

Et puis, Homme, qu'est-ce qui était gravé sur ta carte-mère d'origine et que tu as bousillé ? Amour Universel ? Immortalité ? Paradis ? Il a été perdu mais est dans nos gênes ! Et c'est nous qui l'avons perdu et nous continuons (ou recommençons). Notre mort est le résultat d'une mutation génétique de dégénérescence...
 

 

  
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C'était hier, ce sera demain...

 

 

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Et les tomates seront rouges et cueillies à point et on pourra les croquer à pleines dents, après les avoir rincées sous la pompe du puits...Et les canards mangeront les escargots après la pluie, de la vraie ! Ils seront heureux et les canes pondront des gros œufs dont on fera des flans à la pomme râpée (du verger) et parfumés à l'orange ou au citron...

Et les poules picoreront le gravier dans le pré où pousseront des pâquerettes arrosées de pipi de vaches blanches et noires... Celles qui donnent des litres de lait avec lequel on peut faire cette crème si douce que l'on ajoute à des petites galettes que l'on appelle palets, une douceur de Palais, oui ! Le soir on traira les vaches pour récolter leur lait, avec nos mains pour qu'elles soient heureuses (si, si, vrai de vrai !). Et on pourra troquer ce bon lait contre quelques kilos de bon pain...

Parce que non, on ne les mangera plus, nos compagnons de Vie ! On sera éveillés à la nature et au sens de la Vie, à tous les sens. Quand on aimera, ce sera différent, on aimera en TOUT !

Et on pourra s'asseoir dans les prés et "tuter" les grillons curieux, les écouter se taire sous terre à l'approche humaine et reprendre leur chant lorsqu'enfin on sera couchés dans l'herbe. Et qu'on suçotera les fleurs roses et sucrées dont ils raffolent...

Et on pourra cueillir les petits champignons blancs des peupliers et les croquer avec du sel... Et observer les mantes-religieuses tisser leur cocon (splendide !)

Et on pourra aussi aller jusqu'au puits, au fond du pré et pomper de l'eau naturellement propre pour arroser les légumes du potager délicatement au pied, avec l'arrosoir, pour ne pas écraser les plants avec des trombes d'eau... et remplir l'auge pour abreuver les vaches repues de bonne herbe tendre et fraîche, avant qu'elles aillent se reposer à l'ombre des pommiers...

Et ensuite on se rendrait au verger. Prunes mauves, petites pommes rouges et jaunes, grandes poires dorées... pêches de vigne (les vraies), cerises cœur-de-bœuf, mûres dans les buissons et figues violettes... et les noisettes, les noix que l'on disputera aux écureuils, loirs et au renard (oui-oui).

Puis on poussera nos pas jusqu'à la pente douce du verger, plein sud. Mais chut ! Nous approchons des ruches ! Laissons faire leur ami qui retire de leurs maisons des rayons gorgés de miel sombre comme un délicieux caramel !

Et au retour, on décrochera une grappe ensoleillée de la vigne treille qui garde l'entrée de nos maisons... ouvertes au monde.
 

 

  
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La danse des particules

 

 

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Vous flottez peut-être, Mme Kshukon...
Mais avez-vous remarqué que la promiscuité de l'Arbre et de cette machine dévoreuse d'Espace et de Temps semble favorable à l'évasion des rêves et des légotisations imaginaires de toutes sortes ? Impossible d'en accrocher un, même tout petit, aux belles feuilles bleues et lustrées de cet haricot géant à perches et racines ! Ils fuient, tous, vous dis-je, effrayés qu'ils sont pas ce trou néant !

On dirait que je suis moi-même aspirée dans votre univers et je dois résister avec force pour garder quelques bribes de ce monde-ci. Le comble est que si je me laisse aller, je ne pourrai revenir... Les grands inconscients ont perdu toute imagination et le professeur Tell ne maîtrise plus "la machine"...
Nous pouvons flotter en symphonie de particule en particule et nous enivrer de l'euphorie de l'infinité des informations simultanées. TOUT est musique ! TOUT est lumière. Dansons la première danse ethnique de cet autre monde.

A nous en faire (re)tourner les rêves !
 

 

  
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Et si l'être humain pouvait s'adjoindre une mémoire numérique

 

 

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4 janvier 2....007 : une idée a germé dans un tête et n'a pu être exploitée pour raison d'encombrement des circuits de mémoire biologique... Deux semaines plus tard, l'idée surgit à nouveau dans un autre cerveau et ne peut être développée pour la même raison...
Toutes ces idées qui sillonnent la noosphère et mettent parfois tant de temps pour trouver un cerveau qui les porterait et développerait ! Alors que, mirées sereinement sous toutes leurs coutures, ces idées seraient peut-être les graines d'un grand bond de l'esprit vers une vision universelle et une évolution gigantesque de l'humanité ?

Et si le cerveau pouvait être équipé d'un relais pour assurer les fonctions de survie de l'être humain qu'il pilote ? Un batterie énergétique qui centraliserait toutes les pensées générées pour "la survie, c'est à dire aboutissant à des actions telles que se nourrir, se déplacer, résoudre les conflits matériels... alors qu'en l'état actuel des choses, ces pensées monopolisent simultanément de nombreuses régions de notre cerveau, lui laissant peu de loisir pour "penser à autre chose".

Imaginons qu'il nous soit possible de nous délester de ces pensées encombrantes dans un accumulateur central auquel on se brancherait en cas de nécessité, via un circuit propre afin de ne pas solliciter le cerveau, s'il est occupé à mener à leur terme des idées en gestation. Ce système central en libre-service offrirait un assortiment d'idées "de base" nécessaires à toutes les actions quotidiennes, répétitives et peu (ou pas) créatives,

On pourrait s'y connecter soit de l'extérieur par liaison électrique, et notre branchement servirait à accomplir en "pilotage automatique" les actions choisies. Soit par le biais d'une mémoire numérique de secours introduite dans notre boîte crânienne et reliée au cerveau qui déciderait lui-même des pensées qu'il doit attribuer à ses régions naturelles ou à sa mémoire de secours...
Les deux systèmes pourraient être utilisés pour augmenter l'efficacité du cerveau en cas de multiplicité d'actions à accomplir.

Les idées prospectives, les émotions, les sentiments pourraient alors occuper la place libérée dans le cerveau et être développées. Ainsi on accorderait toute son importance à la naissance de l'Idée.
 

 

  
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Reconnaître les cas d'abus de télépathie

 

 

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Nous pouvons être en présence de deux sortes (au moins) d'individus "télépathisés" : les inconscients et les conscients. Parmi ces derniers, certains y prennent plaisir avec complicité. Cet état leur permet, en effet, d'irriguer et de nourrir leurs id-entités, d'apprendre à se défendre contre une utilisation agressive de la télépathie. Nous ne les considérerons donc pas comme des victimes, mais comme des expérimentateurs (trices) et cobayes conscients.

Des synchronicités diverses leur (ont fait et) font vivre des expériences inédites de télépathie, avec des sources aussi variables qu'agréables. Ces personnes peuvent connaître des "pics" très élevés de fusion télépathique avec des sources particulièrement puissantes, capables même d'atteindre leurs émotions corporelles. Ces pics sont généralement suivis de périodes apathiques proportionnelles à la hauteur du pic... A cause de leur passion naturelle, certaines éprouvent de la difficulté à se maintenir en équilibre de perfection au niveau dit "Zéro degré"...

Il semble aussi qu'elles aient été confrontées inopinément à ces expériences latentes de télépathie dès leur jeune âge, faisant office "d'initiation". Cependant, la prise de conscience de ces facultés nichées en elles-mêmes a été très longue à émerger de façon claire.

Curieusement, les connections électroniques sont apparues comme des canaux révélateurs.

Ces connections seraient-elles un media armé ? Cela se pourrait, en effet, ou le devenir très rapidement, si l'intention de télépathie qui accompagne leur usage se révèle néfaste, castratrice de liberté et de libre-arbitre... Le résultat dépendra logiquement du mal-être individuel du sujet atteint et du degré d'obéissance et de soumission des masses à ce rayon télépathique... A suivre de très près.

Chez ces êtres "télépathisés conscients", le r-éveil a eu lieu, à l'aube de l'utilisation d'une arme télépathique antipathique, ramification d'un certain Haarp. On peut donc penser que la multiplication de leurs expériences leur permettra d'être "immunisés" et contre-armés lorsque les armes "officieuses" seront (sont) mises en service contre elles (et les autres). On peut aussi espérer qu'elles seront en mesure d'opposer à ces armes, des flux anti-télépathiques.

Pour l'instant, tel est leur souhait.

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Jeu de société "Les mondes vibrants"

 

 

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En 2020, plus personne ne sera attiré par les "univers virtuels" et tous les jeux virtuels de création de mondes individuels ou collectifs qui auront fleuri jusque là tomberont en totale désuétude.

Tous les humains, en effet, auront été initiés au Tout et seront (enfin) informés que le vide n'existe pas. On leur aura appris que de multiples "univers", actuellement invisibles à leurs yeux inadaptés à de multiples dimensions, cohabitent avec le leur, de façon réelle, à la manière d'un "mille-feuilles", lorsque nous observons en coupe ou à la manière de ronds dans l'eau après plongeon si nous nous plaçons en vue haute.

On saura aussi qu'il faut connaître les degrés de vibrations de chaque "monde" pour le perce-voir, comme nous avons besoin de complicité pour nous rapprocher d'un autre être (et ressentir ses vibrations). Et de la même manière qu'il faut des coordonnées topograhiques pour connaître la nature d'un terrain, déterminer la position et l'altitude d'une montagne..., nous aurons des cartes des mondes, de type holographique, nous renseignant sur leurs positions vibratoires et des guides de "voyage".

Des techniques de conditionnement de notre corps physique et de concentration de l'esprit pour les placer en harmonie avec le taux vibratoire du monde à explorer seront enseignées gracieusement à chacun. Les codes d'enseignement seront universels et visuels, semblables à nos symboles actuels de sécurité routière, pour nous être familiers, et enseignés de façon "traditionnelle", longue et technique ou courte et télépathique, pour les êtres qui auraient cette faculté déjà opérationnelle. Tout être ayant cette connaissance aura le devoir de l'enseigner librement aux autres, car nul humain ne devra plus jamais être dans l'ignorance.

Certes, on pourra toujours aller découvrir la cordillère des Andes pour notre plaisir terrestre. Mais sans aucun déplacement physique, nous pourrons aller explorer tout ce que la plupart d'entre nous n'a encore jamais "vu", même si certains l'ont pressenti. Cela se fera sans but lucratif. Ce sera un nouvel "état".
 

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Utilisation des particules énergétiques saisonnières au XXIè

 

 

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Et si nous instaurions une utilisation des énergies terrestres selon les saisons ?
Nous "dépenserions" les énergies données par les éléments et la Nature, de manière à la laisser se reposer et se régénérer les trois-quarts du Temps et ainsi, nous n'épuiserions pas toutes ses énergies simultanément. Nous pourrions adapter la durée des saisons énergétiques aux particularités climatiques des régions, en harmonie avec le calendrier de la Nature.

Par cette utilisation saisonnière, en "roulement", permise par la révolution de la Terre, nous n'utiliserions pas partout sur la planète et au même moment, les mêmes énergies. Une fois cette utilisation mondialement planifiée, il ne serait pas possible d'y déroger globalement sans consultation planétaire. Tout argument commercial et de profit serait d'emblée écarté. Les seules "entorses" à cette règle devront revêtir un caractère vital pour une région qui aurait besoin de les pratiquer et en outre, devront être très ponctuelles. Les échanges et les "prêts" d'énergie seraient possibles et obligatoires en cas de pénurie dans une région, sans aucun profit.

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Affaiblir les membres et neutraliser la tête simultanément.

 

 

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Dans ce qui nous concerne, les membres sont autonomes ou peuvent le devenir, ce qui fait une différence conséquente dans la conduite à tenir. Mais il serait essentiel de mener les deux actions de pair et de concert, avec musiciens tous instruments (cordes, sifflets, caisses roulantes, bombardes) et chef d'orchestre bien éclairé. Première donnée en spectacle après plusieurs répétitions.

II nous faudrait créer un groupe de membres libérateurs ramifiants qui devront neutraliser les membres oppresseurs ET leurs outils, ramifiants aussi... Et ceux-ci sont pire que le chiendent ! Aux têtes esclavagistes, il faudrait opposer des têtes libératrices. Les deux sont nécessaires, de front !

Leurs outils sont nos oppresseurs immédiats. Et commencer à libérer l'humanité, en la libérant de l'œil des caméras, des badges de pointage et de sécurité, des bornes scanneuses... de tous les rayons X et autres pointés dans nos directions, de tous ces carcans qui se font de plus en plus invisibles, subtils et qui se resserrent de plus en plus sur nos id-entités. L'acte affaiblirait (un peu) la tête et serait le très symbolique signal pour l'attaquer ! Grosse grippe !

Mais, les têtes esclavagistes sont très casquées, très protégées, par leurs fameux outils... Pour détruire la cible, ne faut-il pas l'attaquer avec ses propres armes et outils ?
La réussite dépendra de l'ampleur des actions libératrices et de leur diversité, de leur originalité, de leur inoffensivité sur le cours de Vie. Pour détruire la tête de la tique, il faut faire capituler ses capitaux et effilocher ses capitonnages. Séparer la tête des membres (ou vice-versa) et finalement jeter la tête au feu, au cas où elle se régénérerait.

Roulement anti-gains des multinationales.
S'arrêter un jour sur l'une.
Mais arrêter de consommer TOUT ce qui la nourrit.
Une autre fois sur l'autre.
Déchirer TOUS les faisceaux, un autre jour.
Il nous faudrait arrêter TOUT le superficiel pour nous retrouver en TOUT.
Et être TOUS unis..... contre les imbéciles.
Il le faudrait....
 

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Et si on déclarait les animaux "égaux des hommes" ?

 

 

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Et que l'on établisse des lois universelles de protection, qu'on les respecte et fasse respecter, qu'on déclare le légendaire commandement "tu ne tueras point" applicable au règne animal ?

Les globicéphales noirs, de la famille des dauphins, sont en voie de disparition lente, encore une espèce de plus... Pour mémoire, son quotient d'encéphalisation est de 5,7 (celui de l'homme est de 7,5 alors que celui du chimpanzé de 2,5). Dans les îles Feroe, les globicéphales noirs sont assassinés dans des mares de sang, uniquement pour le bon plaisir de l'homme... Alors que ce dauphin est protégé (j'ai du mal à écrire qu'il est interdit de les tuer tellement tuer et à plus forte raison, pour le plaisir, est absurde en plus d'être odieux).
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Deux yeux: mission alvéolaire égarée

 

 

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7 janvier 20000007.
La Terre est recouverte de milliards de couches alvéolaires. Chaque alvéole abrite une Résidente et les zones alvéolaires forment trois régions, elles-mêmes structurées par trois, jusqu'à l'unité.

Dans la région Claire-Obscure, verte, les résidentes extraverties sont affairées à la captation et au classement des émissions de l'environnement, ses constantes et oscillations. Leur mission est d'(ob)Tempérer la région orange. Dans la région Obscure, orange, les résidentes introverties écoutent les effets de leurs sourdes unions cellulaires, leur mission est de contaminer la zone verte par la passion. Dans la région Claire, bleue, les résidentes récoltent Toutes les informations pour réussir la symbiose de Tempérance et Passion.

Région Claire.
Du groupe d'alvéoles spongieuses de surface dédiées à la captation des émissions symbiotiques, un chant vibratoire cristallin s'élève. Une alvéole ronde vibre et s'apprête à recevoir Twamie, nouvelle Résidente qui vient de naître.

Trois petites bulles pas plus grosses que la tête de trois petites épingles reliées par un micro-fil sans fin à l'organe Uni, logé au centre des couches alvéolaires : le cerveau et ses trisphères, celle consacrée exclusivement à la naissance Idéo-numérique, celle qui explore uniquement la naissance Idéa-dermique et celle qui cherche totalement la naissance parfaite Idéo-Idéa.

Twamie connaît d'emblée ce pour quoi elle est née. Elle se met à son œuvre sans plus attendre pour capter l'émission très faible, qui lui paraît être en fin de parcours, et ainsi la sauver du Non-Être. Cette onde émise au départ de 2007, passée inaperçue aux yeux de ses aïeules alvéolaires, la titille, l'alerte et affecte simultanément ses trois bulles.

Elle les réunit donc et après une danse à trois, symbolique et symbiotique dont elle ignore l'origine, la Danse de la Trompe-à-l'Œil (que ses aïeules, lorsqu'elles vénéraient le Cerveau-Trompe, nommaient Danse de l'Eléphant), elle reçoit enfin le message. Elle découvre alors une tentative de symbiose arbor-archéo-lithique, qu'elle transmet immédiatement au Cerveau...

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L'élite en alvéoles

 

 

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31 décembre 2006: on assiste à ce phénomène sectaire depuis plusieurs années déjà. Il est parallèle à l'idée élitiste qui plane sur la planète, celle qui veut nous faire accepter, à coups de multiples slogans, l'idée que "l'élite" puisse correspondre aux "maîtres de notre Monde" afin qu'ils confortent leur avènement...
Celle qui tire l'esprit vers le bas au lieu de l'élever. On revient incessamment au même problème, un infime pourcentage élitiste dominant, alors que la Vie a besoin de Tout pour être, pour faire grandir l'Esprit, donc de tous, sans mur, sans barrière...

Mais, à ceux qui pourraient être tentés de croire qu'ils font partie de "l'élite" (tellement c'est humainement tentant), je dis : à moins d'appartenir à la poignée d'humains qui fait la pluie et le beau temps sur notre petite planète (donc au groupe de manipulateurs), le fait que vous vous considériez comme "l'élite" est la signature de votre manipulation, et, pas un seul instant, vous n'êtes réellement libre.
Il n'y a pas d'humains "d'en haut", ni d'humains "d'en bas". Il y a des humains différents qui ont des missions différentes, pour le Tout, donc pour les autres, et pour eux. Ceux qui ont pris conscience et ceux qui peinent à ouvrir les yeux... Ceux dont l'environnement a été favorable à leur éveil et ceux qui cherchent encore comment se nourrir, le corps d'abord, pour la survie, l'esprit, ils y penseront lorsque le corps sera serein.
On peut considérer que certains humains sont plus "grands" par leur esprit, non pas lorsqu'ils fréquentent les écoles élitistes (c'est à dire lorsqu'ils donnent beaucoup d'argent pour acquérir du savoir), mais lorsqu'ils donnent un peu de leur esprit pour éclairer l'esprit des autres, ceux qui ont encore faim, et ceci sans tambour ni trompette.

Aujourd'hui, le phénomène sectaire saute aux yeux dès que le bac a été franchi.
Les grandes écoles sont baignées par le flot élitiste. Gare à ceux qui voudraient y surfer librement ! Mais il gangrène aussi la crèche. Certes toutes les mamans, tous les papas sont tentés de croire que leur "fruit" est un génie, lorsqu'on le leur dit si sournoisment.

Je suis donc tentée de considérer ce scénario comme "réalisé", tellement il se conjugue au présent. Sans prise de conscience et sans opposition immédiate, la future société, (si elle existe) sera alvéolaire. Cloisons autour de l'individu, cloisons autour du groupe d'individus, cloisons pour le Tout. Strictement l'inverse de Vie.

PARENTS REAGISSEZ ! (et nous sommes tous parents et responsables directement ou indirectement)
Votre fruit n'est pas extraordinaire, il est né par vous, mais vient de l'Arbre à fruits.
Vous êtes les jardiniers. Selon votre latitude et votre environnement, le fruit sera sucré ou acide... porteur de noyau ou de pépins !
Si son âme s'annonce grandiose, remerciez l'arbre et non vous-mêmes et ne cherchez pas à la aire pousser dans une boîte cher payée.

Alors, faites tomber les cloisons, tant qu'il est Temps ! Ne vous repliez pas dans des lieux qui seront les geôles de vos esprits !
 

 

  
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Prem's omission

 

 

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Ville de T. 24 décembre 2011, 13 heures.

Dans les rues commerçantes, les gens se hâtent de faire leurs emplettes de Noël et se bousculent un peu devant le plus grand des magasins populaires de la ville. Ils soufflent, ils ont du mal à respirer pleinement et veulent en terminer au plus tôt, avec leurs courses. Dans un instant, ils regagneront l'air tiède et conditionné de leurs bureaux, climatisés pour les plus chanceux d'entre eux.

Deux rues plus loin, tous les arbres de la place W., déjà bien amochés les années précédentes par la mise en service de la ligne B du métro, sont calcinés et s'effritent. Les terrasses des bars qui faisaient la renommée de cette place sont désertes, bien que des pergolas de tissu réflecteur ou de bois, aient été tendues tout autour de la place, pour abriter les passants.

Il fait 43°. Le ciel est bleu dense, pas un seul nuage, même pas de ceux qui accompagnent le beau temps. Tissus légers doublés d'une pellicule de métal réflecteur recouvrent totalement la peau des gens, y compris celle du visage. Ces vêtements ont été mis en vente dans toutes les boutiques, y compris d'alimentation, les bureaux de tabac et les pharmacies, dès le mois de juin précédent. Les pharmacies sont également pillées de leur stock de médicaments anti-inflammatoires.

La population multiplie les maux qui se manifestent par des brûlures : gastrites provoquant des vomissements, inflammations osseuses diverses invalidantes et rhinites chroniques. Les animaux sont, bien entendu, très atteints. Mes chats éternuent et tentent de nettoyer leur museau, en vain. La journée, je les installe entre le grand couloir et la salle de bains, seules pièces de mon appartement qui ne sont pas inondées des rayons de soleil. Je les "libère" la nuit. Une fois, la chatte "rebelle" a réussi à regagner le salon pour s'installer au soleil, derrière la vitre, geste qui lui était coutumier, "avant"... Lorsque je l'ai relevée de sa torpeur, elle était déshydratée et son poil, chocolat noir de nature, était devenu chocolat au lait... Je l'ai baignée et badigeonnée d'huile d'olive. Elle s'en est sortie, mais semble être devenue neurasthénique...

Des lunettes très sombres, des chapeaux ou casquettes sont obligatoires, les rayons du soleil brûlent les rétines et les peaux, même les plus foncées. Il est impossible de stationner plus d'une dizaine de minutes dans un endroit ensoleillé. Nul n'a plus de désir de lézarder au soleil, ni de tenter un bain dans une piscine, publique ou privée. La peau, déjà asséchée par l'air qui provoque fréquemment des combustions spontanées et des flammèches, se gerce et se boursoufle systématiquement, avec douleurs et irritations.

14 heures.
Dans leur hâte de regagner leur travail ou l'ombre, tout simplement, les passants se croisent et s'ignorent... Ils ne relèvent presque jamais la tête. Cependant une grande ombre masquant un instant le soleil à très vive allure les contraint à regarder le ciel...L'avion, si cela en est un, est un triangle noir.

Après de vifs allers et retours, il adopte une position quasi stationnaire.
Je suis atterrée. Les passants sont subjugués.

Le triangle noir laisse échapper des papillons multicolores.
Les passants sont émerveillés. Je suis effrayée.

Les papillons volètent comme des billets au vent.
Ne touchez pas aux papillons ! Les passants tendent leurs mains...

Ils touchent, tombent et meurent, en masse.
Et le triangle noir disparaît.

25 décembre.
35° seulement aujourd'hui.
Le soleil est voilé.
Quelques nuages se pointent à l'Ouest.
La ville enterre ses morts.
 

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Cache-Cache Tout

 

 

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La mort de la matière ne sera plus nécessaire dans le monde manifesté. Les êtres ne décéderont plus mais disparaîtront subitement. Inutile de les chercher. Inutile de tenter des parades, de trouver un bouclier de protection. Inutile de procéder à des funérailles... Toute tentative sera vaine. Un jour, tout est arrivé par H-Rés et son jeu "Cache-Cache pour Tout"...

Au début, ce n'était qu'un jeu joué en réseau par les humains de la planète en terre, la dernière création d'un savant rebelle et allumé, H-Rés. Pour faire aboutir ses calculs de recherche de méthode afin de rompre massivement les ficelles factices qui relient les humains au Cosmos et détecter ainsi les faussaires d'Amour, il avait mis sur pied ce jeu de masques des dimensions.

Il les utilisait avec succès pour dissimuler des pans entiers d'hypothèses bien trop voyantes et clinquantes, afin de trouver et tester les incohérences de sa vision. Le jeu était si drôle et si accessible que l'humanité entière se connectait pour jouer. Pour sa plus grande joie. Cependant, même le grand serveur Planète Terre ne supportait pas autant de connections simultanées. Aussi lui avait-il fallu trouver un moyen de rendre une partie des joueurs inopérante, sans toutefois les faire disparaître du jeu, à leur insu, donc. Cela signifiait les écarter l'espace d'un Temps, mais comment ? Puisqu'il était hors de question d'éthique de les rendre "morts".

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Disons-le tous

 

 

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J'ouvre le bal et j'emballe le mal dans une timbale...

Je l'aime.
Vous m'êtes essentiels.

Et si, au lieu d'émettre des vœux polis et rituels, nous nous promettions simplement de lier nos pensées pour faire grandir l'Esprit ?

Je commence... Je me relie à toi, à Toi, à toI à TOUT TOI !
 

 

  
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De Vénus à Mars, notice pour communication branchée

 

 

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Mip…mip…nut… schroui…fuz…iaou…glonk !
Connexion acceptée. Vous entrez dans une zone cosmique pacifique inter-stellaire.
Veuillez déposer votre combinaison de sécurité anti-atomes crochus dans le caisson
de lavaison à l'entrée du l'aime, lorsque vous explorerez la face cachée de la planète rose.
Nous vous conseillons de vous placer en mode émetteur-récepteur amplifiant bipolarisé.
Ce mode décuple la captation des bulles convergentes malencontreusement égarées
par le hasard asynchrone des pôles célestes et portées par des vents soufflant à bulle-sens.
Non lo sai, cosi fan tutti perche la vitta e bella, ma e pericoloso sporgersi !
Mip…mip…schoui…schlurk…glonk… Tuz ! Brouillage.
Les toiles écran des particules en suspens sont tendues entre les mondes.
Mais Vénus est en réception illimitée de vos univers sidérants.
Votre antenne tactile étant intouchable, il est vital que vous restiez connecté.
Afin de ne pas disperser l'émission de pensées hilarantes,
nous les consommerons sans délai lors de notre prochaine connexion "sexe à pile et faste".
Ou bien nous les stockerons en prévision de disette au cas où la bise dirigée des mains des maîtres
viendraient nous congeler. En attendant la foule connection, la seule.
L'unique qui donne accès au merveilleux voyage intemporel.
Bienvenue à bord et goûtez la coupe d'hydroamor multicolor,
le plus sympa des myo-relaxants à l'effet phytorotique immédiat.
 

 

  
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L'amour au pôle sud, l'humour au pôle nord

 

 

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Cela nous réchaufferait.
Ces nouveaux modes d'expression des conflits doivent donc être inventés, car il semble que ceux qui sont en vigueur soient un échec.

Pourtant...
Pour exprimer nos différences d'être et de pensées, nous sommes naturellement munis de plusieurs atouts pacifiques qui devraient nous éviter des issues sanglantes: les capteurs et émetteurs que sont l'entendement et l'expression (paroles, gestes), via leurs organes respectifs disséminés dans les corps.

Si l'évolution au long cours de l'humanité devait se diriger vers la permanence d'une attitude guerrière, il me semble que la matière (les corps), au lieu de les perdre progressivement, aurait au contraire, développé des armes naturelles adéquates pour la défense et l'attaque, plus ou moins semblables à: ergots en forme d'épée, épines dorsales en dents de scie, mâchoires en marteaux, yeux lance-flammes... Seulement certains humains (mais le sont-ils?), en retard d'éveil spirituel, peureux peut-être, conservent ces reliquats corporels d'un autre temps et globalement en voie de disparition... (Tu me captes, George S., qu'en pense t-on sur la nébuleuse de la ionosphère?).

Si l'on observe son évolution, on dirait, au contraire, que l'humanité est programmée pour aller vers une attitude de paix. En effet, la matière humaine se défait progressivement de ses caractéristiques primitives de protection et d'agression. Moins de poils, moins d'ongles, moins de canines... Moins de testostérone ! Début d'une "féminisation" de la matière humaine et accroissement très rapide de la quantité d'esprit par de multiples moyens naturels et/ou techniques, parmi lesquels la communication planétaire.

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