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Evolution non prévue

 

 

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Tous les jours, l'humanité rejette des molécules qu'elle a crée indépendamment du milieu : anxiolitiques, PCB, DDT, parabènes... la liste est très longue. Au fil des temps, ces produits s'accumulent, empoisonnent, détruisent le milieu, et surtout sont inertes non sécables ni réutilisables.

Longtemps les plantes et les animaux ont continué à exister, à se développer tant bien que mal, parallèlement à ces molécules. Puis un arbre assailli par des molécules de PCB que rejetait une usine un peu plus loin réussit pour survivre à les absorber, à les isoler dans des capsules lipidiques un peu comme le systéme anaérobique. Le "truc" se transmit au fil des générations, des catégories de plantes se spécialisèrent en fonction des polluants présents dans leur milieu.

Pour les pollueurs se fut une aubaine, ils pouvaient se dédouaner de toute leur action (ou plutot non action) malveillantes. Des arbres correspondants au polluant rejeté furent plantés et la pollution diminua fortement sur le globe.

Peu de temps après apparurent aux urgences des hopitaux des personnes empoisonnées avec une énorme concentration d'un polluant dans leur sang. Aprés enquéte, on découvrit que les plantes utilisaient les polluants pour se défendre, si bien que si l'on décidait de couper une branche ou même d'arracher une feuille, l'arbre par des micropores rejetait sous forme de gaz le polluant absorbé, d'autres l'utilisaient sous forme liquide prêt a être injecté par l'intermédiaire d'une aiguille, d'une épine... Ce système existe vraiment chez le murier: tant qu'il n'est pas coupé, donc pas stressé, il ne fait pas d'épines.

Le nombre de malades, de morts explosa et l'on dut finalement se poser les bonnes questions.
 

 

  
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