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| Et si... Et si, effectivement, nous régressions?
Nous commençons déjà à nous comporter comme des bêtes: aux actualités, nous nous délectons des faits divers sanglants (ohlala, dis donc, la/le pauvre... je n'aimerai pas vivre comme ça), nous nous inquiétons pour les résultats du foot quand des gens meurent dans le monde, nous allons voir des cadavres humains aux expositions... Ce qui compte le plus pour nous est notre petit bien être personnel, de plus en plus.
Et si nous redevenions des bêtes, en quête d'un plaisir instantané et ephémère?
Alors, alors, les guerres éclateraient dans le monde, le territoire étant l'enjeu le plus précieux des animaux, les plus faibles mouraient de faim, laissant place à une humanité endurcie physiquement, aux réflexes vifs et aux muscles développés, mais incapable de sentiments tels l'amour, l'amitié, la gentillesse ou tout simplement le respect.
Comment, après tout, aimer si on été encouragé a tuer dès son plus jeune âge, sans la moindre pitié ni le moindre regret?
L'humanité du futur serait donc une humanité bestiale, qui se sert des griffes et des crocs. Car, bien évidemment, tous les intellectuels se feront tuer, par dépit ou par peur...
Des hommes-animaux, donc, qui s'entretuent sans y penser, ou qui, s'ils y pensent, le font avec plaisir.
Un bannissement total des arts sera également à observer: après tout, ce n'est pas essentiel pour survivre, non?
Et puis, soyons clairs, dans cette humanité animale, les artistes et les scientifiques ne seront plus qu'une légende, voyons...
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MOONDANCE 
