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| Certains disent que tout ce que l'homme est capable d'imaginer peut se produire. Dans ce cas, il est intéressant d'étudier les romans de science fiction, voire de fantaisie, pour établir la carte la plus exhaustive des futurs possibles, et de ne pas se limiter à des théories purement fondées sur la raison.
L'imaginaire humain, parmi l'éventail de créatures qu'il a créé, a toujours été fasciné par les morts-vivants, aussi appelés, plus communément, les zombies. Ainsi, les zombies apparaissent dans bon nombre de scénario de romans post-apocalyptiques, comme la cause de l'extinction de l'humanité.
Certes, il peut paraître ridicule d'imaginer la fin de notre monde bien réel, par une épidémie aussi improbable. Néanmoins, la zombification, sorte d'épidémie très contagieuse qui transforme les humains en morts-vivants, toujours plus nombreux de par leur exponentielle croissance, qui s'accorde avec l'extinction de l'espèce humaine, pourrait prendre un tas d'aspects, bien plus réalistes.
Prenons pour exemple une épidémie qui, malheureusement, touche beaucoup l'humanité de nos jours: le Sida. Les humains infectés n'infectent-ils pas les humains non infectés ? Et ceux-ci ne peuvent-ils pas à leur tour infecter d'autres humains jusqu'alors "sains" ? Force est de constater, aussi déplorable que cela soit, que bon nombre de "sains" stigmatisent les humains infectés.
Imaginons à présent que le sida, ne se transmette plus par échange de sang ou relation sexuelle, mais par simple contact. L'espèce humaine se déchirerait alors en deux parties: les "sains" et les "non sains", qui fuiraient les autres comme la peste.
Il est ici important de rappeler notre source originale: la zombification. Car, tout comme ce phénomène fictif, notre maladie aura comme conséquence la séparation de l'espèce humaine en deux, qui créera une véritable guerre entre nos deux parties.
Plusieurs scénarios sont alors possibles, suite aux premières infections de "zombies".
Le premier est l'éradication pure et simple des premiers zombies. Il nécessiterait une réactivité à toute épreuve de l'État dans lequel l'infection s'est développé. Il faut alors espérer que l'infection ait lieu dans un pays développé. Imaginons les inégalités actuelles comme plus prononcées encore dans le futur: les pays du Sud seraient pauvres comme jamais, alors que les pays du Nord seraient si avancés technologiquement qu'ils pourraient certainement empêcher l'arrivée de nouvelles maladies. L'épidémie commencerait donc certainement dans un pays du Sud, qui serait incapable de la stopper rapidement.
Nous en venons alors à un second scénario possible: la propagation de notre "zombification". En très peu de temps, des pays entiers sont presque intégralement "zombifiés". Effrayés par ce phénomène, les nations voisines décident de rayer entièrement les pays touchés de la carte. L'épidémie s'arrête, au prix de millions de morts.
Un troisième scénario verra cette destruction échouer, et notre épidémie atteindrait alors les pays jusque là les plus puissants, jusqu'à toucher la planète entière, ne laissant pas une seule parcelle "saine". Resteraient alors des poches de résistances d'humains "sains", qui lutteraient avec conviction contre les infectés. Ce scénario peut aboutir à l'extinction totale de l'humanité: l'ensemble des hommes étant infecté par le virus, qui finit par s'avérer mortel.
Un ultime scénario garde l'hypothèse que certains des plus riches (ou des plus chanceux) "sains" parviennent peut-être à se protéger sur des îles ou dans des bunkers souterrains. Ils attendent alors l'extinction de la "race" des "infectés", et décident de quitter leur isolement une fois le reste de l'humanité détruite, quelques années, voire dizaines d'années après le début de l'épidémie.
La nature aura alors commencé à reprendre ses droits sur les vestiges de l'humanité, et les quelques poches de survivants devront repeupler la terre, si tant est que l'épidémie ne revienne à nouveau les infecter...
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