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On ne peut ni y échapper ni l'éviter

Ce matin est un matin comme les autres. Le réveil sonne et j’attends les infos de 7h15. Tiens, bizarre, il n’y a que de la musique. Je me lève doucement pour ne pas réveiller ma femme qui dort. Je jette vaguement un œil par ma fenêtre… Ce brouillard est bizarre, cette lueur rouge orangée me rappelle ces images de guerre au journal télévisé, quand un feu ravage une ville. En me rendant à mon boulot je remarque qu’il n’y a pas beaucoup de monde sur les routes; Je pense que les gens qui ont assez d’économies profitent de leurs 2 dernières années pour faire du farniente, pour rester chez eux en famille. Mais quand je vois les premiers cadavres sur le bord de la route, je comprends… Les gens ont peur, ils sont devenus fous: ils tuent, ils volent, ils violent… En panique, je rentre chez moi pour retrouver ma femme et notre fille. Mais il est trop tard, une bande de jeunes a fait toutes les maisons de mon quartier: toutes les femmes ont été violées et tuées, tous les enfants sont morts, les hommes qui se sont défendus sont gravement blessés et sont eux-mêmes devenus assoiffés de sang.
Je cris dans ma cuisine, je pleurs. L’émotion est telle que je prends un couteau et que je sors dans la rue… bien décidé à me venger, à tuer moi aussi.
Ce matin n’est finalement pas un matin comme les autres.
La fin du monde ne sera pas dans 2 ans… mais dans 2 jours.

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	8372	On ne peut ni y échapper ni l'éviter

		Ce matin est un matin comme les autres. Le réveil sonne et j’attends les infos de 7h15. Tiens, bizarre, il n’y a que de la musique. Je me lève doucement pour ne pas réveiller ma femme qui dort. Je jette vaguement un œil par ma fenêtre… Ce brouillard est bizarre, cette lueur rouge orangée me rappelle ces images de guerre au journal télévisé, quand un feu ravage une ville. En me rendant à mon boulot je remarque qu’il n’y a pas beaucoup de monde sur les routes; Je pense que les gens qui ont assez d’économies profitent de leurs 2 dernières années pour faire du farniente, pour rester chez eux en famille. Mais quand je vois les premiers cadavres sur le bord de la route, je comprends… Les gens ont peur, ils sont devenus fous: ils tuent, ils volent, ils violent… En panique, je rentre chez moi pour retrouver ma femme et notre fille. Mais il est trop tard, une bande de jeunes a fait toutes les maisons de mon quartier: toutes les femmes ont été violées et tuées, tous les enfants sont morts, les hommes qui se sont défendus sont gravement blessés et sont eux-mêmes devenus assoiffés de sang. Je cris dans ma cuisine, je pleurs. L’émotion est telle que je prends un couteau et que je sors dans la rue… bien décidé à me venger, à tuer moi aussi. Ce matin n’est finalement pas un matin comme les autres. La fin du monde ne sera pas dans 2 ans… mais dans 2 jours.
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