EXPLORATEUR DU FUTUR:
LORD NIKODEL

Nombre de scénarios créés:  2

 

 


Scénarios 1 à 2 sur 2

7275


2063

 

 

Afficher tous les scenarios du meme type

Ce matin n'était pas comme les autres pour Yann. L'avocat de sa femme avait pris rendez-vous avec lui cet après-midi. Ce qui lui coupait tout son week-end et sa femme le savait. Lorsqu'elle et son avocat s'étaient connectés sur la base de donnée personnelle de Yann pour voir quels créneaux étaient libres, Yann le savait, il en était persuadé, sa femme avait choisi le mercredi sachant pertinemment que ses deux jours de repos il les prenait pour se rendre à des kilomètres près d'un lac pour y pêcher. Le seul loisir non interdit qui lui procurait le plaisir de s'évader de son appartement miteux. En faisant ainsi sa future ex-femme lui bloquait la possibilité de sortir de la ville car le rendez-vous prendrait l'après-midi. Il le savait car son père, la procédure de divorce était à cette époque bien plus simple qu'avant. L'avocat réunissait les deux parties et par le truchement de la base centrale et des deux puces demandait à l'ordinateur de diviser en parts égales ce que possédait en commun le couple. Il n'avait pas eu d'enfant et jusque là le regrettait, il aurait souhaité faire sauter un fils sur ses genoux, mais aujourd'hui il se disait que c'était aussi bien ainsi. N'auraient à souffrir que lui et sa femme. Il se demandait si sa femme souffrait. Et puis non il s'en fichait. Tout ce qu'il savait c'est qu'elle avait encore réussi un de ses coups car si la procédure de divorce ne demandait pas plus d'un quart d'heure en général, il fallait attendre des heures avant de pouvoir se rendre dans le bureau de l'avocat, des heures passés avec d'autres couples en attente de leur rendez-vous, des heures passés avec les malheurs d'autrui.
Alors qu'il se dirigeait vers le bâtiment de l'administration réservé aux procédures de couple son esprit était las, il n'arrivait à rien d'autre qu'à regretter d'avoir perdu les quelques heures qu'il passait habituellement loin de chez lui pendant des repos. C'est ainsi qu'en traversant une des nombreuses routes situées au coeur même du centre administratif découpé en d'innombrables bâtiments qu'il la vit. Il l'entendit tout d'abord, des crissements de pneus et de frein. Puis il la vit, un de ces moyen de transport réservé à l'élite, il n'en connaissait ni le modèle ni la marque, mais les lignes épurées et féline ne trompaient pas, cette voiture valait cher. Il se jeta en arrière pour l'éviter et le conducteur eu la présence de faire de même en sens opposé. Quand il eu repris ses esprits il vit que la voiture était encastrée dans le mur en face de lui. Autour de lui la rue était déserte et il se lança auprès du véhicule afin de constater les dégâts.
-"Bonjour,..Yann."
La femme qui avait prononcé ces paroles sortait péniblement de la voiture et se tenait face à lui. Elle avait semblé hésiter mais elle avait prononcé son nom, comment le connaissait-elle? Il ne l'avait jamais vu auparavant. Fière et droite elle s'époussetait comme après une simple chute sur un sol poussiéreux. Elle semblait indemne.
-"Vous... vous connaissez... mon... mon, vous me connaissez? arriva-t-il a balbutier" impressionné tant par la désinvolture de la jeune femme que par l'incongruité de ce qui se passait.
-"Oui, rétorqua-t-elle, et pas mal de choses d'autre, mais nous n'avons pas le temps, remettons à plus tard cette discussion autour d'un thé et des madeleines.
-Mais... heu c'est que
-Je n'ai jamais su conduire ces engins automatisés, rien ne vaut une bonne boite manuelle. Vous avez une voiture?
-Heu... enfin c'est que..." Elle l'observait à travers ses lunettes
-"Je sais que vous avez un modèle courant de la marque la plus achetée ici, une grise en plus, parfait ce sera plus facile, on court chez vous!"
Sans qu'il ai pu dire un mot elle s'empara de son bras et le tira dans la direction d'où il venait. Il se débattit en premier lieux, puis il se laissa faire par la jeune femme, son cerveau déconnecté de toute réalité. Après une course effrénée pendant laquelle son inconnue semblait fuir quelque ennemi invisible il stoppèrent sous un porche. Là elle sortit un objet court semblable à une télécommande faite dans une matière souple et avant qu'il esquisse le plus petit mouvement elle l'avait enroulé autour du poignet de Yann qu'elle avait tenu pendant leur course. Il ressentit un léger picotement puis elle annonça d'un air exité:
"-Une de moins!
-Hein, quoi une de quoi ?
-Une puce en moins, je viens de te la désactiver, repris-t-elle.
-Mais pourquoi? Que..!
-Au fait je me présente, Sabrina je fait parti des TRAPPES.
-De quoi? repris le pauvre Yann qui se sentait perdu de plus en plus.
-Les TRAPPES: Terriens Réveillés Anti-Puce Pour lElevation Spirituelle, nous avons moins d'une demi-heure pour rejoindre ta voiture et fuir avant qu'ils ne se mettent à te rechercher, viens cours!"
 

 

  
Evaluer ce scénario
Ecrire une suite ou une alternative à ce scénario | Commentaires (2)
 
 

7274


Opposition des deux K

 

 

Afficher tous les scenarios du meme type

Il était devenu évident pour certains humains que le Kapitalisme devenait honteux et le Komunisme n'avait rien de réjouissant. Alors que certains hurlaient leur idées tantôt claires et lumineuses et d'autres plus folles dans des colloques alter-mondialistes, se développa une conscience parmi ceux qui fréquentaient le pouvoir de près sans réellement le manipuler.

Ainsi on vit des capitaines d'industrie chercher un sens à leurs vie en rejoignant des ONG, d'autres consacrant leur immense fortune à des fonds d'investissement en commerce équitable ou bien en fondations. Le point commun de ces aventures encore timides au début du XXIe siècle avaient pour dénominateurs communs de s'appuyer sur les ressorts de l'économie capitaliste alors en place et difficilement détronable. Ces objecteurs partaient d'un constat simple, pour distribuer de la richesse il fallait de prime abord en créer. La société capitaliste était le moyen le plus efficace à court et moyen terme pour ce fait.

Des opposants favorables à une vision manichéenne du prolétariat contre le capital virent là dans ces "alter-capitalistes" comme ils aimaient se nommer, des manipulateurs. Les partisans de la révolution les estimaient comme plus dangereux que les capitalistes qui, estimaient-ils, avançaient à visages démasqués, et les combattirent donc. Les dirigeant capitalistes voyant une menace à travers eux d'une perte d'un peu de leur assise sur le monde les firent disparaître.

Ainsi le monde se retrouva de nouveau de son fait devant une opposition stérile ne menant à rien sinon à une lutte des classes destructrice. Les leaders de cette alternative continuent à se retourner dans leur tombe, incapables de comprendre pourquoi les uns et les autres avaient pu les détester. Eux qui étaient employeurs modèles, boursiers avec une visée équitable, patrons de PME en développement durable. Leur vision n'eût pu jamais être comprise.
 

Afficher les scénarios connectés

 

  
en réponse au scénario 1079 | Evaluer ce scénario
Ecrire une suite ou une alternative à ce scénario | Commentaires (1)
 
 

Scénarios 1 à 2 sur 2


Base de données
des scénarios

Sommaire