Scénarios arborescents
Arborescence du scénario 1550

Le plaisir : le remède de nos maux.

C’est « Le Plaisir », en lui-même, qui dicte nos comportements. Et dans ce domaine, chacun voit midi à sa porte…. Mais comment pourrait-il en être autrement ?!! Le plaisir n’est-il pas le carburant de notre humanité ? Une sorte de soupape nous permettant d’évacuer toutes les tensions accumulées ?… La question est de savoir si nos plaisirs vont justement évoluer avec le temps ? Vont-ils être modelés par les nouveautés technologiques ? Allons-nous « prendre le temps » de les rechercher, de les savourer, de les apprécier ? Allons-nous perdre l’usage de certains sens (le goût, l’odorat) pour en privilégier d’autres (la vue, le toucher, l’ouie) ? Et puis, accéder à certains potentiels de notre cerveau n’est-il pas quelque part une forme de plaisir ?…

Créé par Zephira le 10/02/2003 | Evaluer ce scenario
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TROP de plaisir = la cause de bien des maux

La Volonté de puissance est le carburant de l'humanité. Le plaisir est davantage un lubrifiant - pour parler mécanique - et, à ce titre, il ne faut point en abuser. Le plaisir est en effet le contentement de soi-même, le moteur d'un certain bien-être (cf. Dictionnaire): il est la drogue dure de l'esprit contemplatif, car s'il permet de jouir d'une situation, il ne peut par contre la dépasser puisque le dépassement de soi nous oblige généralement à changer de peau et à détruire ce qui nous plaisait. Le plaisir ne recherche pas les nouvelles contraintes que le désir, par exemple, juge lui nécessaires. L'abus de plaisir nous assujettit entièrement à nos pulsions parce que celui-ci va toujours rechercher les conditions nécessaires à son surgissement. Il devient alors une canne pour esprit boiteux, une excuse à son propre dépassement, et c'est pourquoi il ne faut pas devenir trop gourmand de ce mets certes savoureux. En outre, nos plaisirs seront très certainement modelés par la Technique et réciproquement, parce que nous voudrons qu'ils soient assouvis, et ce quels qu'en soit malheureusement le prix. Aussi, au sujet de l'accès aux potentiels encore inconnus de notre cerveau, je dirais qu'il y a sans aucun doute un plaisir de la découverte, néanmoins il ne doit pas être la fin, mais un moyen ! Voire une simple étape… D'où la nécessité de subordonner le plaisir à la réflexion, à la critique.

Créé par yannick.borin1 le 11/02/2003 | Evaluer ce scenario
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