Scénarios arborescents
Arborescence du scénario 1476

La mondialisation : libérale ou humaniste ?

Cette idée de nouvel être humain mérite réflexion car aujourd'hui déjà, nous pouvons pressentir l'émergence de deux idéaux opposés. En effet, il s'agit d'un idéal à consonnance libérale qui prône la mondialisation du business et d'un idéal qui souhaite une mondialisation humaniste. La mondialisation est nécessaire tout du moins pour rassembler les êtres humains autour de mêmes projets tels que la sauvegarde de la planète, la lutte contre la famine et la maladie et pour parvenir au plus beau rêve: une paix mondiale... Mais la mondialisation du business fait peur et à juste titre d'ailleurs parce qu'elle profite à une minorité d'industriels lesquels se moquent éperdument de leurs congénères dont le quotidien rime avec chômage, insécurité et lassitude... Alors deux courants vont s'opposer et le vainqueur déterminera l'avenir de l'homme: soit le monde des affaires s'impose et nous tomberons dans le côté obscur, soit nous essayons de construire un autre monde non pas basé sur les valeurs actuelles mais sur des sentiments plus nobles en laissant le profit absolu hors jeu et là l'humanité sera gagnante... A l'heure actuelle, c'est du 50-50, mais le virage amorcé ne prend pas le chemin que souhaitent probablement quelques milliards d'hommes et de femmes... Notre destin serait-il entre les mains d'une poignée de Davotiens ?

Créé par vivelaposte le 28/01/2003 | Evaluer ce scenario
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Pourquoi opposer des idées quand on peut sélectionner ce qu'elles ont de plus juste ?

Nous n'assistons pas à l'émergence de deux idéaux totalement opposés, mondialisation humaniste versus mondialisation libérale, ou Bien versus Mal. Il s'agit ici de conceptions idéologiques vieilles de plus d'un siècle maintenant, et qui apparaissent aujourd'hui totalement obsolètes, à l'heure des entreprises transnationales, des bio- et des nanotechnologies.
D'une part la mondialisation a commencé en 1492 avec Colomb foulant du pied de ce qui allait devenir les Amériques, et ce fait efface toute possibilité de retour en arrière. D'autre part, avec 8 à 10 milliards d'habitants sur Terre d'ici 2050 et une réduction croissante de certaines ressources naturelles et fossiles, il sera impossible de subvenir aux besoins élémentaires de tous en faisant de l'écologie humaniste l'unique voie de secours de l'humanité, à moins de proclamer l'inconscience nouveau paradigme de l'humanité en pleine chute.
Tout, absolument tout reste encore à faire avant d'atteindre cette absurde paix mondiale. Ça ne vient donc à l'esprit de personne que, en ce moment même, se déroulent peut-être des guerres intergalactiques bien plus meurtrières ? Tous ces "idéaux", "côté obscur", que sais-je encore, ne sont que des préjugés moraux conçus par l'homme par peur de l'inconnu et de l'action devant une réalité bien plus terrible qu'on ne l'imagine.

Créé par yannick.borin1 le 04/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Le profit pourrait devenir la base d'une nouvelle répartition

Réfléchissons autrement : Le profit est un moyen de répartir les richesses créées. En effet, si on sort de la logique qui fait du profit le bénéfice exclusif de l'entreprise on peut imaginer de le redistribuer à ceux qui en ont le plus besoin au niveau mondial. Cela sous-entend que les administrateurs comprennent l’intérêt de réfléchir à long terme (et cessent de piquer dans la caisse). Ils créeraient un pouvoir d'achat dans des pays qui en sont dépourvus et s'attireraient l'approbation de l'opinion publique. Ce système de répartition donnerait à l'argent le sens d'un outil de développement et d'entraide mondiale. A la suite d'une prise de conscience du "monde occidental" chaque salarié aurait une nouvelle considération de son travail: au lieu de remplir les caisses de son employeur pour qu'ensuite celui-ci daigne créditer son compte bancaire, l'employé saurait qu'il participe activement à l’équilibrage des niveaux de vie. Dans mon idée les écarts de rémunération seraient amoindris, la durée du travail diminuée et le chômage absorbé. En effet, si on ne travaille plus pour le profit on peut élaborer une autre répartition des tâches. Mais rien ne saurait fonctionner sans passer au-delà de notions préhistoriques comme le racisme et l'égoïsme. Avant tout nous devons apprendre que le profit personnel n'a qu'un intérêt très limité et temporel quand nous pourrions mieux répartir le fruit de notre travail et souder ainsi l'humanité au-delà des différences culturelles.

Créé par anoineantone le 05/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Le bénéfice partagé vu d'un autre oeil.

Dans le cas de figure où des corporations investiraient leur argent dans la nutrition, l'éducation, l'abri et tout ce qui touche à une vie humaine, leur pouvoir deviendrait encore plus absolu. Des enfants nés, élevés et morts au profit d'une compagnie, qui possède leur ville, peut-être même leur contrée. L'argent serait monopolisé par quelques méga-corporations (mot tiré des livres Shadowrun). Or pour garder leurs monopoles et s'agrandir, ils devront combattre et mettre au point de nouvelles armes et autres. Ainsi le problème ne viendrait plus des gouvernements, mais des dirigeants d'entreprises. Retour au point de départ. Les guerres, au lieu de dépendre des caprices d'hommes d'état, dépendrait des caprices et des bénéfices de Mégalomanes.

Créé par peanut_arachide le 09/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Des ONG, pas des entreprises ..

Plutôt que d'immenses corporations je préfére imaginer que de nouvelles ONG a but humanitaire adoptent les techniques commerciales et productives modernes afin de dégager des bénéfices qui leur permettront de financer leurs projets de développement. Mais les résultats de ces projets (écoles, habitats, cultures, .. ) seraient la propriété et sous la responsabilité de ceux à qui ils profitent et ne pourraient appartenir à ces ONG pour éviter justement une possession des personnes. Globalement, au lieu de récolter des fonds, les ONG pourraient devenir productives de bien & services afin de s'auto-financer. Ce serait ausi pour elles une assurance de leur autonomie par rapport aux gouvernements.

Créé par anoineantone le 20/03/2003 | Evaluer ce scenario
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DIfficile d'arrêter la machine...

Cette idée de partage équitable est fort louable mais comme toute noble idée elle peut vite se détourner de l'effet souhaité, réflexion développée dans le scénario précédent...Certes le destin du monde ne se résume pas à une confrontation entre le Bien et le Mal (quoique...) et d'accord ou pas la mondialisation est là et bien là...Toutefois cette dernière n'est pas un mal à partir du moment où les peuples du monde arrivent à se comprendre, à partager et à s'entraider sans vouloir pour autant en dégager une quelconque suprématie...Le penser à long terme me semble essentiel...cependant l'état d'esprit dans lequel nous nous trouvons ne nous le permet pas...et notre salut vient peut-être d'un changement d'état d'esprit que la mondialisation pourra peut-être répandre...

Créé par vivelaposte le 11/02/2003 | Evaluer ce scenario
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Impossibilité de changer l'homme

Je ne pense pas qu'on puisse réellement changer l'homme et son état d'esprit..

Comment peut-on parler de société alors que celle-ci n'est dirigée que par des bandits? On pourra continuer d'instaurer de nouveaux systèmes, les hommes auront toujours la même façon de se méfier de leurs congénères... C'est presque compréhensible,..

J'ai envie de dire: l'homme, ce n'est pas celui que vous voyez tous les jours à la télévision, dans les journaux. Ce n'est ni une marionnette d'un jeu sans règles qu'est peut-être la vie. L'homme, c'est cette petite âme charnelement enveloppée, qui se balade sous vos yeux ou un peu plus loin, là-bas. Chaque homme est bon, je continue à le croire.

Hélas, dès qu'on instaure une une notion de hiérarchie, de société, d'économie, l'homme n'est plus homme, mais hommes, au pluriel. Paradoxe absolu qui nous est imposé in front. Parce qu'avec cette notion de podium, d'échelle, de truc sur lequel chaque homme peut, surtout, doit grimper, et ça de plus en plus haut, l'homme se pare d'une coque où il est écrit : "compétition" et se transforme en gros amas d'égocentrisme et d'égoïsme. Parce qu'ils oublient d'"utiliser" leur coeur (sûrement leur tête avec) quand ils poussent les autres pour pouvoir monter les échelons de plus en plus haut. Ce n'est plus la loi du plus fort, mais celle du plus malin. Du plus riche, Du plus beau..

Je ne reproche rien ni à ces hommes (eux, vous, moi), ni à la société, ni à l'économie, ni à la socialisation.. Finalement, la vie est plus que belle et tant pis pour ceux qui ne prennent pas le temps de se retourner pour regarder comme le ciel est beau, tellement ils sont pressés de monter l'échelle de la réussite et du mérite.

Créé par Wildchild le 08/11/2006 | Evaluer ce scenario
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Mise en place de dispositions "carotte et bâton" au niveau mondial vis-à-vis des industriels

Une entité politique centrée sur l'humain et la Planète, de niveau national (états) ou mondial (ONU), met en place un cadre législatif impératif strict sur les entreprises. Ces lois ne sont pas basées sur la surtaxe des activités polluantes, mais sur l'interdiction de telles activités dans un but lucratif si une autre technologie pouvant asssurer le même service ou un service comparable est disponible mais plus cher. Le choix des activités concernées (utilisation de nitrates, de combustibles fossiles, de solvants, la déforestation,...) est soumis à votation périodiquement. Parallèlement, les activités économiques ayant comme effet de protéger ou de restaurer la nature (développement d'éoliennes, de techniques de culture non-polluantes, de peintures biologiques,...) sont encouragées financièrement au niveau des entreprises (contrats de faveur, participation financière salariaux pour nouveaux emplois,...) par cette entité politique. L'objectif de protection biologique de la planète et de l'être humain n'est plus un élément d'un programme politique mais une obligation légale inscrite dans chaque législation nationale.

Créé par flaviocortes le 25/10/2005 | Evaluer ce scenario
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