Scénarios arborescents
Arborescence du scénario 1398

Définition de l'Arbre des Possibles (Extrait du Petit Larousse 2012)

Plus connu sous le nom de « Possibliers », ce spécimen fût le premier chaînon d’une nouvelle espèce : «l’homme végétal ». Nourrie à partir de semence humaine, cette variété amorça le rapprochement de l’Homme à la Nature. Ces arbres fruitiers poussent en terre fertile à partir d’une graine animale appelée « inspiration ». De nombreux jardiniers en mal de pensées ont semé à tout vent des champs de « futuriers ». Les Paysagistes sont devenus Humanistes. C’est ainsi que naquît la culture créatrice, qui est à l’origine des « sites arbo-logiques ». L’Arbre des Possibles symbolise aujourd’hui le retour à la terre, une loi de la Nature qui nous concerne tous…

Créé par stephanie.zeitoun le 17/03/2003 | Evaluer ce scenario
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Roman du XXIe siècle

Le roman du XXIe siècle devra envisager la Connaissance, et le chaos historique humain selon un point de vue métamoral, comme l'attribut divin nécessaire pour que l'homme puisse inventer Dieu. La parabole de Nietzsche sur la Genèse rejoint fort bizarrement, pour un athée tel que lui, certaines inspirations de la Kabbale, ou des Gnostiques: Si Dieu a créé toutes chose, Il a aussi créé le Serpent, et s'Il vit en toutes chose, Il vit aussi dans le Serpent, qui est Sa créature, c'est Dieu, donc, qui s'est glissé dans la peau du Serpent pour "tenter" la femme, et ainsi porter la Pomme jusqu'aux lèvres d'Adam. Cela faisait partie des nécessités propres aux lois matérielles du Monde, comme l'image la plus terrible que tout idéaliste ne peut concevoir sans se mettre à trembler: que la Connaissance et le Mal (le Mal selon les prêtres et leurs imitateurs idéalistes), c'est-à-dire la sexualité, donc la séduction, l'ambition personnelle, donc l'initiative historique, la maîtrise du verbe, donc les sciences, tout cela donc puisse procéder de cet Appétit divin, de cet instinct de nutrition, de vampirisme absolu, devrai-je dire, dont est dotée la conscience, cet Arbre de la Connaissance qui ressemble plus à une pieuvre omnivore insatiable qu'à un Sapin de Noël.

Créé par yannick.borin1 le 17/03/2003 | Evaluer ce scenario
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De l'impossibilité de faire marche arrière

Nous ne pouvons pas retourner à la terre, car aujourd'hui tout nous pousse justement à la quitter, et nous ne devons pas retourner dans nos cavernes non plus, parce que nous sommes de plus en plus nombreux à vivre dans des mégapoles. Je ne suis pas de ceux qui souhaitent faire table rase du passé, et effacer ainsi toute l'histoire de l'Homme, sous prétexte qu'ils ne veulent plus que l'Homme évolue. Quand on s'intéresse un minimum à l'histoire de cette humanité, on s'aperçoit assez rapidement que l'Homme s'éloigne constamment de la Nature, parce que sa survie en dépend. Il faut être extrêmement naïf pour penser que l'avenir de l'Homme se situe à la campagne, au milieu des animaux et de la forêt, en petite communauté tribale, loin de toute civilisation, alors que tout se passe ailleurs, dans des laboratoires, des complexes industriels, des centres de recherche, où des scientifiques (et leurs mécènes) dépensent toute leur énergie à améliorer la vie des hommes, à reproduire la Nature, à préparer la vie orbitale de l'Homme et ses inter- et intra-connections avec les machines, bref à imaginer et fabriquer le futur.

Créé par yannick.borin1 le 17/03/2003 | Evaluer ce scenario
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A l’impossibilité d’échapper à son destin ?

Non seulement, nous ne pouvons pas faire marche arrière mais nous sommes aussi poussés – attirés dans cette branche artificielle. Certains Hommes sont sûrement trop nostalgiques, il faut leur pardonner, mais il était tellement bon le temps où l’on pouvait ressentir la Vie autour de nous … Bref, revenons à nos machines ! L’avenir de la Vie ne semble pas très optimiste mais je n’aime pas cette fatalité. L’avenir, notre avenir, n’appartient pas seulement à ces laboratoires, à ces complexes industriels… Il NOUS appartient aussi. Mais si jamais on venait à vivre artificiellement dans un décor fabriqué de toutes pièces, j’espère sincèrement que l’on pourra toujours mettre de la couleur dans nos vies… Et si tel n’est pas le cas, espérons que l’on trouvera d’autres planètes habitables… Excusez-nous Dieu… mais… euh… pourrait-on avoir un autre essai pour réaliser un semblant de paradis terrestre ?…

Créé par Zephira le 17/03/2003 | Evaluer ce scenario
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Le monde n'est pas technologique, mais culturel... Et si les "interdisseurs" l'emportaient?

Le monde ne se modifie pas au même rythme que la technologie, seule la culture permet de mener ou pas certaines recherches. C'est la culture de la haine qui a poussé Hitler à construire les V2 et ce sont ces V2 qui ont permis la conquête de l'espace. Pour dire les choses sincérement, je pense que deux courants culturels dominent la pensée humaine: un courant rétrograde personalisé par les "interdisseurs" et un mouvement plus global et libéral. Je crois qu'à court-terme, nous sommes voués à vivre sur "terre 17" (voir "Nous les Dieux"). Il ne tient donc qu'à nous de faire en sorte de comprendre et d'éduquer. Si nous ne pouvons y arriver, le monde court à sa perte... Car l'évolution deviendra une "involution", une absence d'évolution, le monde un monde figé et égocentrique, ce ne sont pas les technologies qui nous ont fait progresser mais les idées: de la Rennaissance à la Révolution de 1889, en passant par les Lumiéres, Le moteur central de l'humanité reste et restera sa vision du monde, sa conception de l'autre et de l'espace, dont dépend son approche à la réalité objective et subjective. Si les interdisseurs gagnent, notre réalité se restreindra de plus en plus pour ne plus dépasser le bout de nos livres saints. Alors continuez de voir loin et d'apprendre aux autres à voir loin.

Créé par Anonyme le 06/12/2004 | Evaluer ce scenario
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et si l'avenir de l'homme était A LA FOIS dans la nature et dans les machines ?

L'homme de demain ne pourra vivre à la campagne, avec-les-petits-oiseaux-et-tout. Entendu. Cependant l'évolution de la planète nous montre que nos successeurs devront rester conscients de leur appartenance à la nature et au règne animal: l'homme ne peut-être détaché de la terre, ne serait-ce que parce qu'il respire le même air, boit la même eau et en consomme les fruits. il n'est guère étonnant que des PDG de sociétés informatiques suivent des cours de méditation zen, pour se reprendre contact avec leur nature animale, afin de la mettre en adéquation avec leurs spécificités humaines, qui -arrêtons de le croire- ne sont pas incompatibles! Nous pourrons évoluer vers ce que nous serons quand nous serons conscients de ce que nous sommes: des animaux qui pensent et ressentent des pulsions et des émotions.

Créé par sherbaux le 18/03/2003 | Evaluer ce scenario
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