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| Depuis les premier pas de l'Homme dans la robotique une question est vite venue à l'esprit de nombreux scientifiques: Peut-on qualifier un robot d'intelligent ? Dans un certains sens ces robots pouvaient effectuer des calculs à une vitesse vertigineuse et largement supérieure à celle de l'Homme. Mais est-ce réellement de l'intelligence à proprement parler ?
L'intelligence à pour définition la capacité de comprendre, de relier des éléments entre eux qui jusqu'alors étaient séparés ! Donc rien à voir avec de simples calculs qui sont, certes, très complexes mais restes reliés par la science des mathématiques.
L'Homme a très vite eu la prétention de créer une "intelligence artificielle" chez les robots. Mais ce n'est qu'après plusieurs siècles d'études acharnés que l'Homme créa enfin ce que l'on pouvait vraiment définir comme une IA. En effet, cette première IA allait redéfinir la nature de l'Homme elle-même. Pour faire simple les scientifiques ont créés un cerveau robotique ayant un fonctionnement très proche de celui de l'Homme, des signaux électriques étaient échangés entre cet organe cybernétique et le reste du corps de la machine afin de le contrôler à 100%. Le fonctionnement de l'IA était basé sur un apprentissage par recopie. Donc plus le robot vivait d'expériences, plus il apprenait un savoir faire qu'il pouvait partager avec les autres robots. Mais encore une fois le robot recopiait, il n’inventait pas, il n’innovait pas, l’appellation d’IA était encore remise en cause.
Malgré tout cette forme d’IA redonna un second souffle de vie à l’humanité, même si cette IA ne faisait que recopier les capacités de l’Homme, elle le faisait avec beaucoup de génie. On a tout d’abord vu des IA ouvriers, puis vendeuses, puis artisanes, puis bureaucrates. Le cerveau cybernétique fonctionnait plus rapidement que le cerveau de l’Homme, utilisant 100% de ces capacités contrairement à ce dernier. Leurs capacités à apprendre était telle que l’on a rapidement vu des robots avocats, professeurs et même quelques uns sont devenus des conseillers d’état. Bientôt elles remplacèrent les Hommes dans tous les métiers à risques: militaires, policiers, pompiers, vigiles,...
Ainsi l’Homme du troisième millénaire a pu se passer du plus grand fléau dont il a été victime: Le travail !
Les Hommes n’étaient plus obligés de travailler car les IA le faisaient plus vite et plus efficacement. Evidemment il y a eu une phase de transition assez compliquée, il était vrai que l’Homme avait de tout temps toujours travaillé. Cette habitude, ancrée dans les couches les plus profondes de l’esprit de l’Homme était le pilier de la société telle qu’elle est définie et remettait en cause la raison même de l’existence de cette société: il suffisait de quelques IA bons marchés pour se faire construire un habitat avec tout le confort nécessaire. Ces dernières faisaient tout ! De l’extraction de minerais pour la construction jusqu’à l’éducation des enfants en passant par les soins médicaux, la cuisine, la conversation... Alors à quoi bon vivre en société pour faciliter des échanges entre les Hommes qui n’étaient dorénavant plus nécessaires !
Au début tout le monde y trouvait son compte: plus de crimes, plus d’épidémies, plus de guerres on en arriva à un point tel que le gouvernement ne servait plus à rien ! Il n’y avait plus de chômage car plus de travail, la monnaie n’existait plus, pourquoi faire? l’IA fournissait tout gratuitement et avait une espérance de vie quasiment illimitée. Et si on manquait d’IA il suffisait de demander à une IA de fabriquer une autre IA, tout simplement !
Plus aucun Homme ne travaillait mis à part quelques hurluberlus qui le faisaient pour le plaisir. Ainsi ce n’est que bien plus tard, bien trop tard qu’un Homme, un scientifique, c’est rendu compte de l’effroyable vérité: Le nombre d’Hommes diminuait proportionnellement au nombre d’IA qui, elles, augmentaient. Et d’après ses dernières études, la planète était colonisée à plus de 80% par les IA, il ne restait à présent que quelques centaines de milliers d’humains par ci par là, totalement inconscients du dépérissement de leur espèce. Comment l’auraient-ils su ? Plus de statisticien, plus de gouvernement, plus de médias. Tout les Hommes s’étaient renfermés dans l’ermitage, dans l’élévation de la conscience et de la paix intérieure, à tel point qu’ils ne prenaient plus le temps de savourer les plaisirs charnels, la plupart n'y pensaient même plus car de toute façon ils ne croisaient plus de personnes susceptibles de convenir.
Le scientifique avait pris confiance de cette atroce vérité mais ne pouvait plus avertir ces congénères. Ce n’est que quelques siècles plus tard que le dernier Homme disparut et que la planète Terre devint la propriété des IA.
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KANTYN 
