EXPLORATEUR DU FUTUR:
COQLION

Nombre de scénarios créés:  4

 

 


Scénarios 1 à 4 sur 4

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La nouvelle île de beauté

 

 

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Tall, les yeux collés au hublot de l’avion qui atterrit, se souvient. Il y a juste 20 ans… Il était à Mexico pour présenter son nouvel essai sur l’énergie positive dans le vaudou.
Il avait reçu la nouvelle comme un coup de fusil en plein cœur ! Séisme, Port-au-Prince en ruines, cadavres, blessés, disparus, vertige, NOOON…….

Heureusement, les secours avaient été rapides et efficaces. Le bilan, très lourd quand même, ne s’était pas trop aggravé. Les conséquences avaient su être maîtrisées.

Ensuite, il avait fallu reconstruire. L’urgence avait été bien gérée mais le choc des images digéré, le monde s’était intéressé à autre chose.

Mais les Haïtiens sont un peuple courageux et fier. Ils se sont souvenus de leurs aïeux, qui avaient choisi la liberté quel qu’en soit le prix !
Ils avaient décidé de se reconstruire, d’en finir avec la malédiction. Un nouveau séisme, de volonté et d’espoir, cette fois. Ils surent convaincre, surtout des partenaires du Sud. La ville de Kobé envoya des experts pour éviter de reproduire les erreurs dans cette région sensible. Cuba s’investit dans le programme santé. Le mouvement africain « la Ceinture Verte »aida à reboiser le pays…

L’avion descend maintenant vers cette tache verte si chère à ses yeux. Il remercie les Loas, ces dieux de la nature et du cosmos, si bienveillants quand on sait les vénérer.
La terre se rapproche encore. Tall aperçoit maintenant les maisons colorées, les constructions élégantes, l’empreinte du savoir-faire des architectes haïtiens. Alentour, des bois, des prés, des champs, des haies… Haïti n’est plus cette île aride, Haiti n’est plus maudite, elle est redevenue un paradis où il fait bon vivre.
 

 

  
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Le perfectionisme

 

 

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C’était une erreur d’abolir absolument toutes les références religieuses. Les hommes n’avaient plus de repères puisque même l’humanisme, l’éthique, les règles de vie en société s’inspiraient plus ou moins des préceptes religieux.

Alors, maintenant, on étudie toutes ces formes de religions ou de philosophie, depuis les cultes lointains, animistes, jusqu’aux sectes qui s’étaient multipliées juste avant l’Interdiction, en passant bien sûr par ce qu’on appelait les « Grandes Religions », celles qui avaient influencé diverses cultures.

Un but commun semble réunir tous ces courants de pensée. Il se résume en un mot: mieux. Mieux vivre, mieux se comporter envers les autres humains, les animaux, l’environnement… Rien que des bonnes idées en somme !

Mais alors, où se trouvaient la source des dysfonctionnements observés ? Les historiens philosophes ont mis en évidence un point récurrent dans pratiquement tous les courants qui ont déviés: la soif de pouvoir, le besoin de dominer.

Donc, c’était la hiérarchisation qu’il fallait combattre, pas l’essence même des règles. Il suffisait d’adapter celles-ci. Réunir les hommes autour de cet objectif commun: le mieux. Le mieux-vivre pour chacun, qui passe forcément par une meilleure vie en société, de meilleures relations mondiales, une meilleure gestion de l’environnement. Une recherche constante du beau.

Ce sont les bases du nouveau concept de la Vie. Les règles sont édictées au fur et à mesure par les citoyens, adaptées selon les circonstances. Chacun peut prendre la parole, chacun est utile, chacun est libre pour autant que ses actions contribuent au mieux-être et n’entraînent pas de conséquence néfaste pour d’autres humains.

La palabre est le moteur de la vie en société. On y propose des améliorations, on évalue, on anticipe. On y discute des comportements déviants, comment les éviter, comment les corriger…

Cette nouvelle philosophie est à la fois universelle, dans le but ultime à atteindre, et diverse, puisqu’elle admet tous avis différents.
Elle ne connaîtra jamais l’intégrisme puisque ses règles sont appelées à évoluer sans cesse: tout est toujours perfectible, impossible de se scléroser.

Voilà, Mammy, ce que nous enseignent nos professeurs dans ce nouveau cours, le perfectionisme.
 

 

  
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Le Messie

 

 

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Johnson Denis se dit que ça doit être possible. Il suffit de régler la machine assez loin dans le passé et d’y rencontrer les hommes d’alors, de leur prédire cet avenir inquiétant et morose, sans morale, sans éthique, cette société de la loi du plus fort, de la lutte perpétuelle, pour un bout de terre, pour amasser toujours plus de richesses, pour une croute de pain, pour un verre d’eau, de ce monde sans fêtes et sans joie, le sien, celui qu’il connaît trop bien...

Johnson Denis va leur inventer un Dieu, qui serait tout-puissant, qui verrait tout et qui serait infiniment bon. Un Dieu qui récompenserait la générosité, l’amour, le don de soi. Qui punirait les excès de méchanceté. Qui pardonnerait, car il faut laisser une chance aux hommes dans l’erreur. Oui, une bonne religion, prêchant paix et amour, voila ce qui pourrait améliorer ce monde inhumain.

Et Johnson Denis, après avoir mis au point son scénario, entreprend le voyage. Il rencontre les gens d’alors, parle, enseigne, soigne, console, parle encore. Il se fait plein d’amis qui répandent à leur tour ses paroles de bon sens et d’espoir. Ils sont de plus en plus nombreux à suivre le Messie, à croire à ce Dieu Merveilleux, à vouloir obéir à ses règles si douces.
Johnson Denis est content, il peut retourner chez lui, dans son siècle, apprécier les progrès que sa religion n’aura pas manqué d’apporter à l’Humanité.

Il s’installe confortablement, sourire aux lèvres, allume la télé pour se rendre compte en direct des changements survenus. Stupeur ! Un homme vient de se faire exploser, criant le nom de Dieu, dans une galerie commerçante, tuant et blessant des centaines d’innocents. Dans un autre pays, des gens se battent, s’égorgent, se haïssent, car ils ne rendent pas le culte à Dieu de la même façon. Ailleurs encore, un sinistre prédicateur interdit, au nom de la religion de Dieu, toute forme de joie, de culture.

Johnson Denis en a vu assez. Il éteint l’écran et reste assis, effondré. Ne peut-on donc pas sauver le monde de sa folie ?
 

 

  
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Afrocentrisme

 

 

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L’Afrique est libre et unie. Elle a viré tous les conseilleurs profiteurs, tous les exploitants exploiteurs, tous les aideurs humanitaires en sous-développement. Elle a gardé ceux qui viennent chercher la connaissance. Elle a supprimé les frontières, a créé une Afrique de communautés autogérées et solidaires. Elle a remis à l’honneur la Palabre, qu’elle avait négligée, pour élire ses responsables, pour désamorcer des conflits, pour rendre la justice… Comme elle s’est libérée de ses influences intéressées, les dictateurs n’ont plus rien à gagner en prenant un pouvoir immérité et démesuré. Donc il n’y a plus de dictateur. Elle a endigué les effets du réchauffement en reboisant, en gérant admirablement son environnement. Elle profite de ses nombreuses ressources et ne connait plus ni guerre ni famine. Les femmes, souvent moins égoïstes, moins tentées par le pouvoir absolu, plus proches de toutes formes de vie, ont une place prépondérante dans la société. Les indices de qualité de vie y sont au maximum. Les autres peuples ont le regard tourné vers ce continent de la réussite. Partout dans le monde, on tente de penser « africain ». Parce que ça semble fonctionner très bien. Parce que c’est la bonne manière de penser l’avenir. L’afrocentrisme a détrôné l’eurocentrisme. C’est une forme de pensée non envahissante, adaptable à l’infini de l’humain…
 

 

  
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