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| Ce sont comme vous le dites les changements de conditions écosystémiques d'une époque à une autre qui sont à l’origine de l’émergence du végétarisme.
En effet l’australopithèque faisait partie intégrante de l’écosystème et y était impliqué bien plus viscéralement que nous, étant un maillon de la chaîne alimentaire.
L’homme moderne s’en distingue par sa place toute différente, ainsi nous faisons toujours partie de l’écosystème planétaire mais néanmoins nous ne nous plaçons plus au même niveau dans la chaîne alimentaire.
Aujourd’hui l’homme moderne ne chasse et ne pêche plus que par loisir (ou pour réguler artificiellement les populations animales dont les prédateurs naturels ont été éliminés par l’homme), il domine cette chaîne.
C’est donc à lui qu’incombe le maintient de l’équilibre écosystémique puisqu’il en est le principal modulateur de par son intense activité industrielle.
D’autre part les animaux consommés par l’homme possédaient effectivement des propriétés biochimiques indispensables à l’homme.
Mais d’où ces animaux tirent-ils ces éléments qui leurs sont au même titre indispensables ?
De 2 sources: l’une est végétale, l’autre est la consommation d’animaux utilisant la 1ère source.
Arrêtons donc de croire que la viande nous est aussi indispensable qu’à notre cher ancêtre (qui devait en consommer bien moins que les occidentaux).
Enfin l’évolution tant physique qu’intellectuelle de l’humanité ne résulte pas de son alimentation, rappelons pour la 1ère qu’elle est le produit de mutations génétiques et que la 2nd a pour moteur essentiel la modification du style de vie (ex: passage du nomadisme à la sédentarisation )
L’évolution apportée par le végétarisme résiderait donc plutôt dans la compréhension de ce qu’implique ce nouveau style de vie… Afficher les scénarios connectés
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