Scénarios arborescents
Arborescence du scénario 470

l'abolition de la monnaie n'est une belle théorie que sur le papier...

partons du postulat que la monnaie n'existe plus et que chaque personne, après avoir bénéficié d'une formation ou d'études gratuites, doive participer au bien-être de la communauté selon son savoir et ses capacités.
prenons l'exemple d'un boulanger qui, après avoir distribué son pain gratuitement, va lui-même faire ses propres courses dans son village ou sa ville avec pour simple obligation de prouver qu'il oeuvre lui-même pour la communauté. il pourrait ainsi de même "acheter" ses vacances, ses vêtements, des cadeaux pour ses enfants etc...
imaginons maintenant que ce boulanger, pendant ses vacances, réalise que l'endroit qu'il a choisi pour décompresser est plus agréable à vivre et qu'il veuille s'y établir: la violence ressurgirait alors puisque pour ce faire, il serait obligé de ruser, d'agir malhonnètement pour s'octroyer la place du boulanger déjà en activité dans cette ville, et qui s'y trouve très bien, tout simplement parce que l'homme désire et qu'il désire toujours plus que ce qu'il a, même si ce qu'il possède est suffisant à son bonheur.
l'homme est un convoiteur né, l'envie ne le quitte pas, mais l'absence d'envie tuerait l'homme, ce n'est pas là où le bât blesse. la solution se trouve peut-être du côté d'un gouvernement idéal, un gouvernement qui ne trouverait aucun intérêt personnel à gouverner. peut-être faudrait-il instaurer un service gouvernemental (un peu comme l'ancien service militaire) où les gens qui gouvernent au mieux seraient récompensés à la fin de leur service, mais seulement s'ils ont bien travaillé, mais là encore, qui distribuerait les bons points, sinon un être humain doté lui aussi de faiblesses humaines, donc corruptible?

Créé par krenouillette le 07/07/2003 | Evaluer ce scenario
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comment dire?

peut etre ce boulanger a une autre passion, il pourra alors partager son temps entre la boulangerie et son autre passion, ce qui permettra au boulanger en place de se diversifier lui aussi, etc...

Créé par Anonyme le 22/07/2003 | Evaluer ce scenario
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Le partage supplante l'envie

Nous avons donc notre cher boulanger qui veut s'installer dans une nouvelle ville. Mais pour cela, nous dit on, il doit prendre la place du boulanger qui vie sur place. L'erreur est grossière pour deux raisons. Premièrement, s'il faut qu'il travaille pour obtenir ce qu'il veut des autres, il n'a alors rien à faire dans une ville qui a déjà un boulanger car cela signifie qu'il est dans la ville sans travailler donc, il n'a plus à recevoir de nourriture. Deuxièmement, mettons que notre ami boulanger veuille vraiment venir vivre dans ce village qu'il aime tant. La solution est simple: il s'agit de partager! Le fait de ne plus avoir de monnaie implique, dans le système proposé, que tous le monde travaille. Cette situation va sûrement augmenter le nombre de personnes souhaitant devenir boulanger (après tout c'est un très beau métier). L'Homme n'a alors qu'à partager son temps de travail. Un boulanger prépare les baguettes pendant qu'un autre se charge des croissants ainsi les deux termineront plus tôt leur travail sans pour autant s'entre-tuer pour la place de Boulanger du village. Il se peut aussi que les deux boulangers alternent leur présence: l'un partant en vacances pendant que l'autre travaille puis vice-versa. Ceci s'applique non-seulement aux boulangers mais peut valoir aussi pour tout autre métier: Tout n'est que PARTAGE.

Créé par mahitibobmatthieu le 29/12/2003 | Evaluer ce scenario
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