Voyage Scalaire...

La formation de « mini trou noirs » dans l'accélérateur de particule du LHC en 2010 fut étudié de près.

Avec la découverte de 5 particules encore inconnues, on découvrit une dissociation énergétique de la conscience lié à l'observation de ses particules.
17 nano-secondes séparaient les résultats effectifs d'un déplacement d'une particule par rapport à son observateur humain… autant dire qu'on changea l'observateur plus d'une fois, et tout le personnel du LHC - comme des invités cobayes - se prêtèrent à l'expérience.
On essaya avec un singe, un chat, une souris… aucun résultats probants : il semblait clair que la conscience influençait de manière radical le comportement des particules après une collision, 17 nano-secondes après la fameuse celle-ci. Uniquement avec des humains.

On envoyait des atomes dans l'accélérateur, la collision entre deux atomes avait lieu formant une considérable quantité d'énergie et des mini-trou noirs ; le cerveau d'un observateur (branché ou non ; sur des capteurs de modification quantique pour analyse) modifiait la trajectoire des particules 17 nano-secondes après la collision !

La conscience avait 17 nano-secondes d'écart par rapport au réel : la conscience pure ne percevait les faits, les modifiaient, les invoquaient ou interagissait avec un battement de temps de 17 nano-secondes ! une éternité à l'échelle des particules !
Nous étions à 17 nano-secondes de nos corps !

L'enveloppe charnelle et l'activité du cerveau étaient donc dans un « présent » que la conscience ne pouvait rejoindre que 17 nano-secondes après... Nous étions voués à jamais à être des êtres du passé.
La conscience et ce retard de quelques micro-secondes sur la pensée et l'activité du cerveau avait donné lieu à d'innombrables débat sur le potentiel humain, sa capacité de raisonnement, son influence sociale, ses caractéristiques politiques… On en vint aux mains à la chambre des députés et au Sénat en demandant à ce que le premier ministre face l'expérience pour vérifier qu'il était humain, à ce que des sénateurs facent un voyage sur terre auprès des pauvres !

On sentait un renouveau, une nouvelle énergie chez les nouveaux philosophes, les anciens sans qu'ils lèvent le bout de leurs plumes crevant autour de leur protecteur présidentiel ! Tandis que la société du dehors des tours de cristal et de l'establishment faisait trembler le pouvoir et changeait radicalement depuis des centaines d'années l'idiocratie bestiaire.

Ca avait aussi fichu une pagaille prodigieuse aux croyances idiotes religieuses, qui du coup tentaient de retenir leurs moutons en expliquant que 17 nano-secondes avait été créer par dieu pour conduire les hommes vers la science… Le Pape Benoît en vint lui même à traiter d'hérésie la science qui est le domaine de Dieu en invoquant une frontière neutre entre le Divin, nos ignorances et ce que l'on ne doit pas chercher sous peine de brûler en enfer… Ce à quoi avait rétorquer l'Immam Padishauw que le feu sacré était dans l'esprit de l'homme… 2 million de morts cette année là …. Comme disait le chanteur antique, « on compte »…

Et la planète des humains se tournait maintenant, inexorablement, vers la connaissance et la réflexion en abandonnant les rites et la peur progressivement… des nouveaux phénomènes sociaux apparurent comme « l'altruï-don » où l'on s'échangeait 17 objets de tous les jours, des packs gratuits de 17 légumes et fruits contre 17 livres… Les individus revenaient naturellement à la bonté collectives en ayant une image d'eux même rassurante, leurs indiquant à chacun qu'ils étaient « un tout pensant, avec les autres ».

L'humanité ne demande qu'à penser… les croyances sont pour ceux qui ont besoin de manipulations.

Quand d'autres s'écharpaient ou voyaient leurs gagne-pain fuir, certains se permettaient de réfléchir. Et quelques chercheurs d'envisager des voyages de la conscience en exploitant ce laps de temps « éternel » de 17 nano-secondes à l'échelle des particules élémentaires !

Ce fut rapide.

Vers mars 2060, alors que le premier humain allait poser le pied sur Mars, avec dit-on 20 ans de retard sur le programme à cause des guerres religieuses, fut révellé le premier Nano-Dôme ; juste au dessus du LHC.
On l'appela tout naturellement « Seventies ».
L'équipe du professeur Vach Guyon avait mis au point une machine fantastique : en utilisant l'intrication quantique (transportation plus vite que la lumière d'un photon) ; il l'avait mise au point en focalisant sur le cerveau d'un « Nanonaute » pour transporter… sa conscience ! Evidemment ce furent les 5 particules scalaires trouvées au LHC qui furent utilisées et non les photons qui aurait été catastrophiques (les premières études ont rendu fou les 12 cobayes et en même temps millionnaires au vu des polices d'assurances).

Le premier test eut lieu avec John Boormann du MIT Insitute, Physicien spécialiste de la théorie des cordes, Boormann est surtout connu pour ses travaux sur l'énergie noire produisant des galaxies hyper-stables... et son prix Nobel pour le premier voyage scalaire !

Je m'éclipse ici pour vous laissez ses commentaires du premier voyage de la conscience dans l'espace, le voyage scalaire, l'interface universelle avec l'espace et les galaxies…

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« Bonjour ! c'est John Boormann. Je suis dans le seventies, alias le nao-dôme. 17 nanos-secondes : c'est un temps très court pour nous ! Mais nous avons la chance d'avoir le LHC qui produit en même temps des particules scalaires de 5 types différents et aussi des mini-trou noirs !
Les 5 types de particules vont servir à scanner ma conscience, un peu comme une imprimante peu se servir de 3 couleurs pour faire une photocopie. C'est très rapide ! juste après une collision d'un atome d'hydrogène et d'un carbone, les particules sont orientée magnétiquement vers moi et par… l'essentiel : ma pensée et ma volonté ! En me traversant, je deviens ces particules et ses particules sont moi. Ensuite toujours dans un flux magnétique sur-puissant je suis envoyé vers un mini-trou noir que produit une seconde collision… par précautions, nous avons choisi un rythme rapide de collisions, c'est à dire un frôlement de ma conscience assez loin des mini-trou noirs mais répétés, pour ralentir le temps… Comme un ancien moteur à essence à 4 temps…
Ainsi celons nos calculs 17 nano-secondes multiplier par 3 secondes de collisions pourraient donner jusqu'à 2 heures de voyage en frôlant les mini-trou noirs… je vous laisse deviner le nombre de collisions nécessaires…

Je suis dans un caisson vertical, nous avons choisi de capter la totalité du corps avec sa conscience plutôt que le seul cerveau, 1 mètre sur 1,50 de large. Nu, Une de mes dents étant bionique captant les images interprétatives du cerveau, le son, et les pensées de mon cerveau. Devant moi, un panneau de boutons lumineux que je ne vais pas décrire, une infinité de capteurs et derrière moi pareil… chacun devant scanner ma conscience et l'envoyer derrière moi dans les tubes nanométriques vers les mini-trou noirs et cela à une vitesse proche de la lumière. Une fois frôlés les mini-trou noir stabilisés, elle est canalisée par une fibre de polarium vers la destination. Pour l'expérience nous avons choisi l'exo-planète GJ 436b remarquable par sa composition et son eau ! je n'aurai aucun besoins de respirer ni de m'alimenter. Je suis l'observateur et si la dent bionique fonctionne vous pourrez tous confirmer ce voyage exceptionnel… Voyager dans l'univers par la conscience c'est un peu comme rêver que nous sommes tous issu d'une même merveille en même temps : le choix de la curiosité. un cadeau vraiment exceptionnel à l'Humanité !
J'ai « go » sur tous les paramètres sur le panneau de boutons coloré !

J'appuie sur le bouton marqué « terminal » clignotant rouge. C'est parti ! je me positionne… 20 secondes chronos avant le jet !

« Initial » crient les hauts parleurs du caisson… j'appuie sur go…
C'est doux comme de la ouate… une chaleur tiède sans peau m'environne, je ne flotte pas mais est plus la sensation d'être entouré par de l'eau… je n'ai aucun besoin de respirer… mais j'ai vraiment très soif… sans doute un effet du conditionnement psychologique en cas d'alertes, pour me ramener à moi même.
C'est comme une aurore boréale autour de moi, des mutations de couleurs perpétuelles. Difficile à croire que je voyage dans 17 nano-secondes, le temps ralenti par les mini trou noirs me laissent une infinité de temps, une latence suspendu dans une seule de ces 17 nano-secondes… oui c'est cela… 17… 17 dimensions ! des dimensions spatiales à l'intérieur du temps ? Pas étonnant que nos simulations en laboratoire échouent ! le temps devient espace à l'échelle des amas galactiques mais aussi à l'échelle des particules scalaires ! le temps n'est pas en secondes mais en espace comme un jet d'eau dont la source serai l'échelle d'observation dont les retombées serai l'espace où nous vivons. 17 dimensions à visiter en plus de la nôtre qui ne fait que commencer ! c'est sublime ! j'espère que ma dent bionique retranscrit mes données et mes pensées… ils seront content à coté de savoir ça. Même si les données vont prendre au moins 100 ans pour calculer… mais j'y pense… calculer ici ne prendra que quelques secondes sur terre ! fabuleux !
Des sortes de nuages me carressent comme une brise… de la matière noire, elle est finalement interactive… voilà je « vois » de ma conscience (nous nous sommes entendus sur les termes voir est mieux que pressentir) l'exo-planète GJ 436b… Elle se nommera Scalia, du non des bosons de higgs scalaires.
Comme prévu l'induction et les relais me font atterrir à la surface, devant une mer d'eau… on dirait un couché de soleil sur l'océan et sur terre. Le soleil est mauve à l'horizon ce qui donne un panorama de couleur assez inédit.
Le sol est sableux, des sortes de champignons rouges et bleus, incurvés sur eux mêmes, poussent dans les dunes. Il y a quelques buissons épineux dont la pesanteur déforme les branches pour les faire retomber par terre… dire que la pesanteur est la plus légère des forces régissant l'univers !
Ha ! j'ai cru voir bouger un être vivant, dans la mer, à une centaines de mètres de moi ! oui oui ! cela se confirme… ça sort de l'eau sur la plage… de forme humaine, une lance, non un trident à la main droite, un outil, il s'avance… il tien une forme de poisson à la main gauche. Il est sur la plage. Il regarde à droite et à gauche, ma conscience étant focalisée depuis la terre je ne peux pas me déplacer… il est à environ 80 mètres… il ressemble de loin à un.. heu.. poisson chat avec ses arrêtes sur le dos mais il a un nez et des petites oreilles. Il regarde tout autour de lui, il a la faculté de replier ses arrêtes parsque… il s'assoit devant le soleil mauve et mange goulûment ce qui ressemble à un poisson.

Je décolle ! non non le nano-dôme me rappelle ! j'ai pas assez observer ! il va falloir que je programme le « Seventies » pour des missions plus longues ; j'espère que ma dent bionique à infrastructure molléculaires à bien imprimer mon voyage…
Voilà… douce ouate autour de moi… impossible de m'échapper je dois retourner sur terre mais je sais que dans les 16 autres dimensions scalaires c'est sûrement possible. La prochaine fois je veillerai tel un Christophe Colomb à surseoir à mes obligeances… j'espère que cette phrase sera coupée au montage pour la presse !

Retour… aïe ! de nouveau cette affreuse et intolérable sensation de soif ! c'est le protocole pour confirmer ou infirmer l'identité du voyageur &endash; si jamais d'autres voyageurs existent -.

Ok ! nominal ! je me sent las… »

La dent bionique retranscrit parfaitement le voyage de John Boormann et toutes ses pensées.
Sur terre cela avait duré quelques micro-secondes quand à l'enregistrement 1 heure et 33 minutes.
Sortit du caisson, instantanément après son voyage, il fut conduit en soin intensif pour… déshydratation. On affina les capteurs ainsi que les découvertes exponentielles d'exo-planètes. Dans la même année John reçu le prix Nobel, un humain marcha enfin sur la planète Mars (ce qui suscita le rire de tout le monde) en se cassant la figure, et on octroya au Bouddhisme et au taoïsme la représentation &endash; sans douleur &endash; de la conscience humaine libre au travers de l'univers.

John Boormann s'en est allé un soir, lors d'un voyage. Ces derniers mots retranscrit par sa dent bionique ont décrit un chemin vers la 16 ème dimension… ces derniers mots furent : « vous n'avez même pas idée… » nous sommes toujours dans cette recherche, et nous enverrons des explorateurs vers des destinations pratique avant de rechercher Boormann.
Son corps est enterré au cimetière du Père Lachaise, sa conscience navigue là où il voyage.