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Partout là où il est, dans TOUT et non à le chercher obstinément aux endroits où l'on espère le trouver mais où il n'est pas, pour répondre la plupart du temps à des exigences contraignantes de la vie sociale (éducation, religion, intérêts divers).
Une gueuse, un gueux en haillons éveille t-il les pensées d'amour des humains du sommet de la pyramide, et même des autres ? Peu de chance, a priori, puisque le regard va se porter en premier sur le probable cheveu hirsute et l'apparence des guenilles. Pourtant cette gueuse, ce gueux a toutes les chances de porter en lui un grand potentiel d'amour.
Aussi, sans une volonté de dépasser le mur de la vision et de transcender son résultat, le "vu", par des gymnastiques spirituelles, nous restons confinés dans un univers de miroirs réfléchissants. Le sens de la vue agit comme un tyran despote sur les autres sens. Il nous faudrait nous équiper de verres correcteurs pour rectifier cette anomalie de la vision, pas encore reconnue comme telle.
Mais dans moins d'un siècle, un scanner à identité profonde équipera les humains. La greffe d'une cellule télépathique cérébrale à micro-ondes directement sur la pupille et reliée simultanément à toutes les régions du cerveau par un réseau d'ondes, devrait nous permettre de communiquer en toute sincérité.
Condition sine qua none : la liberté d'utiliser ou non ce dispositif et celle de choisir la possibilité de rester "inconnu" des autres, d'activer la cellule lorsqu'il nous semblerait avoir détecté l'amour. Cela sous-entend une activation individuelle maîtrisée de cette cellule. Des conditions agréables d'utilisation supposent un degré très élevé des consciences.
Ainsi, les célibataires timides en quête d'amour (qui ne sont pas des fous -pas tous-) pourraient activer leur cellule à identité profonde et se laisser séduire et séduire aussi. Que dis-je ? La séduction étant un jeu d'apparence, ils pourraient aimer et se laisser aimer profondément.
En attendant, pour un avenir plus proche : une utilisation très fréquente de son sixième sens, de manière à le muscler et faire en sorte qu'il remarque très vite l'amour qui passe, paré d'un arc-en-ciel (ne serait-ce pas une aura ?), à la caisse du supermarché ou perché sur un arbre, un bouquet de violettes à la main. S'octroyer toutes les chances en épurant son cerveau des statuts matrimoniaux de convenance sociale. Quels qu'ils soient, ils sont les muselières de l'amour, celui qui s'échange et qui nous relie, par un, par deux, par 1 + 1 = 3, au TOUT.
A court terme, il est urgent de ne plus avoir peur de l'Autre, de lui parler, de l'aimer. Aucune raison pour en avoir peur ne peut être avancée (hormis les cas de psychopathes avérés). Chacun doit prendre cette responsabilité de se lier à l'autre autrement que par intérêt, de la même manière qu'il doit prendre la responsabilité de défendre l'avenir de sa planète. Les autres, c'est nous et nous sommes les autres. Nous somme TOUT (S).
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