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| Durant les années dites des "50 gaspilleuses" qui avaient suivi les "30 glorieuses" et les "20 piteuses", une personnalité française engagée en environnement a fait basculé le destin de la planète.
Claude Allègre contre Paul Ariès. Les conditions climatiques étaient devenues tellement insupportables que la France a choisit de laisser son destin aux mains des personnes qui s'y connaissaient le mieux. Un vote a eu lieu pour savoir lequel des deux serait élu président, et finalement, vu que 87% des votes furent blancs, les deux hommes durent apprendre à cohabiter.
Les idées fusaient par milliers chaque jour, mais il fallait l'accord des deux personnalités pour la mise en place d'une loi ou d'une réforme, et comme lorsque l'un des deux proposait quelque chose, l'autre refusait catégoriquement l'idée émise, ils furent remplacés par l'autre candidat le plus prometteur: Nicolas Hulot.
Dès la deuxième semaine de son règne, il mit en place une réforme qui fut vite acceptée par la France et qui intéressa de très près les autres pays qui eux aussi commencaient à ressentir les effets du réchauffement clmatique et de la pollution: "Le Programme d'Aide d'Urgence de Désintoxiquation à Echelle Planétaire".
Cette réforme était assez autoritaire:
Art. 1: Il est interdit de conduire ou de faire fonctionner un quelconque engin utilisant un moteur à explosion.
Art. 2: L'énergie électrique se devrat d'être produite uniquement par des centrales solaires, ou d'autres sources d'énergies renouvelables.
Etc, etc,...
Le programme PAUDEP interressa grandement l'ONU, et les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité furent représentés par Bud Dickinson (Etats-Unis), Wu Lihong (Chine), Richard Mallender (Royaume-Uni), Grigori Pasko (Russie), et Nicolas Hulot (France, vous vous en doutez bien). Les "Casques Bleus" devinrent les "Casques Verts", et lutaient non plus dans des missions humanitaires, mais des missions à but écologique.
Au début, tout le monde approuvait cette réforme. Mais lorsqu'elle fut accompagnée de nombreuses autres lois quelques années plus tard, des manifestations éclatèrent. Les éco-terroristes (le sens du mot a énormément changé) commencèrent par de petites représentations de leur mécontentement, et l'Etat n'en avait pour ainsi dire, "rien à faire". Mais ces pollueurs se rassemblèrent en un comité qui les rassemblait tous, qu'ils vivent aux U. S. A ou au Nigéria, et qui menacait de plus en plus la politique écologique mondiale. Ils avaient aussi rallié à leure cause les grandes multinationales comme "Coca-Cola" ou "Toyota", qui ne voulaient pas fermer leures usines considérées comme trop polluantes.
Une fois la grande majorité des entreprises du monde du côté des éco-terroristes, ils menacèrent les pays de la PAUDEP de les fermer, et ceux-ci durent renoncer à ce projet si important à leurs yeux et qui avait fonctionner à merveille durant des années où les emmissions de CO2 avaient été divisées par 3000. Les industries réclamèrent alors le "Droit de Fabrication sans Contraintes", qui leur auttoriserait la fabrication intensive de leur produits sans aucune contrainte, qu'elle soit climatique ou non.
Cette opportunité leur fut accordée, et c'est pour cela qu'aujourd'hui, Samedi 29 Mai 3010, je vis dans un abri sous-terrain, protégé des pluies acides et de l'air qui n'en est plus un.
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