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| Les banlieues grondent et s’embrasent incontrôlables. Des salariés menacés de licenciement séquestrent leur patron et se livrent à des actions ou des exactions de plus en plus violentes. Usés par le labeur et la pression d’en haut, des employés mettent fin à leurs jours, laissant famille et amis en détresse. Ces phénomènes de destruction et d’autodestruction, de frustrations réprimées et de vexations, s’intensifieront et atteindront un point de non retour. Les gouvernements de la République Française se succèderont, beaucoup ne feront rien, d’autres ne pourront plus rien. La situation deviendra explosive et intenable.
Plongée dans ce chaos, dépassée, la France intègrera la Communauté Internationale. Ce sera l’occasion pour le conseil des sages de structurer une autre instance de l’appareil politique de la SDNU (Société des Nations Unies): la Direction Internationale des Ressources Humaines. Cet organisme aura en charge le corps social. Il veillera à intégrer et à assurer à chacun de ses membres, le nécessaire pour vivre décemment (logement, travail, soins, éducation…) et des opportunités de croissance. Par une division sensée du travail, prenant en compte les aptitudes de chacun, par une meilleure organisation et répartition des taches, la Communauté Internationale augmentera considérablement sa productivité et sa compétitivité, la qualité de ses services et des marchandises fabriqués. S’en suivra alors une période d’essor sans précédent. Mais surtout, en reconnaissant à sa juste valeur chaque citoyen, en leur offrant une place valorisée, en garantissant des droits justes et équitables pour tous, en promouvant dans le travail et dans la vie quotidienne, liberté, responsabilité et créativité, la Société des Nations Unies engendrera l’ordre dans la liberté, la maturité de l’humain et son épanouissement social. Les prisons se videront !...
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