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Transfert des données "talent"

 

 

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Pour implanter les données dans les cerveaux de ses clients, la société faisait appel à des médecins anesthésistes qui plaçaient le client dans un état de "supra conscience", qu'on pourrait comparer à l'inverse d'un coma: le patient était inconscient, mais les facultés cérébrales étaient décuplées, voire infinies. Les neurones étaient très malléables, créaient rapidement de nouvelles connexions, et se spécialisaient dans des taches plus complexes.

Des neurobiologistes soumettaient ensuite le cerveau à de diverses stimulations, spécifiques au talent souhaité par le patient. Le cerveau, en réponse à ses stimulations créait les connexions nécessaires pour effectuer les taches demandées.

Pour apprendre à jouer du piano par exemple, on stimulait au même moment la zone de l'audition avec une fréquence sonore, la zone de la vision avec la touche du clavier correspondant à cette note, et la zone du toucher avec le doigté correspondant. Le cerveau créait seul les synapses permettant de relier les trois données. Au bout d'une heure, le client connaissait les doigtés de toutes les gammes, accords et harmonies, au bout de trois heures, il pouvait jouer Mozart, Beethoven, et tous les grands classiques. Au réveil, il pouvait composer une symphonie.

Pour les données sportives (arts martiaux, boxe, natation, tennis, saut à la perche), un stimuli visuel, et un stimuli électrique au niveau du muscle permettaient de créer dans le cerveau un réflexe en réponse à la stimulation.

Et ainsi de suite pour la peinture, les langues, la conduite, la danse, les mathématiques...

En état de supra conscience, on pouvait assimiler des années et des années de données de talent.

Il avait fallu des années aux scientifiques pour récupérer les données cérébrales des plus grands sportifs, politiciens, musiciens, chercheurs de l'Ancien Monde, et les rendre assimilables par des cerveaux novices.

Le savoir avait désormais la valeur des dollars. Désormais, on achetait le solfège et l'anglais, on se payait la chimie, la pâtisserie, et on avait oublié la signification du mot "apprendre".
 

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