EXPLORATEUR DU FUTUR:
RODYZ

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Terre d'asile

 

 

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An 2018

La terre a subit de graves pénuries d'eau actuellement et la chaleur ne cesse d'augmenter mois après mois.
Les idéaux pacifistes se sont envolés et le souvenir des tubes des années 90 emplit mon esprit.
Comme ce temps était beau, nous jouions dans les cours d'écoles, grimpions aux arbres et construisions des cabanes naïvement.
A présent, le sang de bonne qualité est devenu rare et je n'ose plus sortir de ces bois de mon enfance.
Seul refuge, seul terrain ou je peux encore survivre, enfin je ne sais pas, je ne sors plus, toute électricité a été coupée il y a de cela quelques années.
Le sang, voilà la ou je veux en venir.
Je ne vois que violence depuis des mois, les gens ne se saluent plus, ils grognent, s'insultent comme des loups errants.
Le dernier gouvernement dont j'ai eu vent avait insisté sur les
recherches médicales et le génome humain. J'avais d'ailleurs été le cobaye d'une de leurs expériences.
On m'avait moi et les miens embrigadés par la force dans des vaisseaux d'une taille inimaginable pour un provincial comme moi.
Ce n'est que quelques années plus tard, à mon retour de cette expérience ratée que je livre ce récit:

"Désormais la terre est dévastée".
je sors de ce vaisseau, le sol est gelé, le ciel illuminé et mon coeur détruit.
Les locataires étaient du genre sadiques, et je n'étais pas préparé pour une hostilité de ce genre.
On m'a bafoué, on m'a molesté, on m'a taxé, on m'a drogué, on s'est moqué de moi,
on m'a tué mon âme d'enfant en me faisant passer pour un taré.
Oui, je suis fou maintenant, il le voulaient peut être, faire de moi juste un sadique, juste un violeur de femmes, quelqu'un qui ne savait pas s'évader.
Je suis sorti et comment est ce monde maintenant?
A mes yeux, vous êtes tous morts, et je le suis surement aussi.
Des automates, voila ce que je pense que vous êtes, vous obéissez au système, d'un système, qui m'a englouti, qui n'est plus bien vivant aussi.

Alors qu'y a t il dans ce miroir, que vous ne verrez jamais?
Il y a des poupées, il y a des monstres à tête intellectuelles, il y a des Ogres.
Les monstres aux commandes du vaisseau spatial nommé "terre de tarés",
les monstres sont aux commandes, ils ingurgitent des médicaments à se faire sauter toute raison, ils rient entre eux, certains retrouvant la tête pleurent d'être dans ce camps.
Les poupées, mises en chambres de soie, marchent tels des robots bas de gamme.
Elle évoluent comme des tortues, elle font un chemin défini mais tapent contre les murs, et ne font que tourner en rond, passant de coton à coton.
Parfois, on les fait sortir; les monstres ont besoin de s'amuser un peu en leur faisait vivre certaines expériences.
Si on tachait cette poupée, si on lui mettait un peu d'acide sur sa céramique, que se passerait il? Si on lui casse la jambe, arrivera t' elle a survivre aux ogres?
Et combien de temps?
Et les ogres? Et bien ils étaient les premiers à vivre dans ce vaisseau, leur destin étant de s'en échapper, les seuls pouvant les aider étaient les monstres de Terre.
Heureusement, et à leur détriment, les poupées demeuraient l'obstacle à leur évasion.
Elle agissaient comme des aimants sur les ogres, leur fournissant nourriture et amusement, les ogres ne pouvaient se lasser de pareil festin.
Mais avec l'aide des Monstres humains, l'affaire se compliquait pour l'avenir de Terre.
Car il était une mission de ce vaisseau, c'était de protéger les hommes des ogres.
On avait donc fait construire un vaisseau en forme de bateau, dans lequel les poupées dirigées par un seul homme, contrôlaient et nourrissaient l'illusion des ogres de vivre dans un monde idéal.
Le problème est que l'homme fut vite lassé de tant de justice.
Il émit l'hypothèse que les ogres pouvaient eux aussi avoir droit au vrai bonheur, et, oubliant sa mission première, fit escale sur une planète similaire à la terre.
Il recruta des Monstres de Terre et jamais plus nos destins ne furent les mêmes.
J'étais une poupée, on m'avait nommé "petit taré" et mon rôle était de faire rire les ogres.
Ma carrure gringualete ne me laissait pas une grande durée de vie. Souvent ils me cassaient,
et mon père, mon créateur, Homme 1, avait toute les peines du monde à retrouver les pièces de mon corps dans ce vaisseau.
Ce qui faisait rire les ogres en moi, était l'opposition que mon créateur avait construit entre mon physique et le leur. J'étais petit, eux monstrueusement grands, mes cheveux blonds leur faisant oublier le manque de chevelure sur leurs crânes difformes et bosselés.
Ma naïveté face à leur cruauté que leurs ancêtres leurs avaient inculqués.
Les poupées avaient cette particularité de paraitre parfaites, alors que leur durée de vie ne dépassait pas 5-6 ans.
Leurs créateurs ne voulaient pas que leur conscience se développe au delà d'un certain âge.
Elles auraient pu devenir tristes de leur sort et transmettre aux successeurs leur virus.
Au contraire les Ogres vivaient quelques centaines d'années, ce qui expliquait leur apparence atroce.
Ils étaient grands, gros et gras, des dents jaunies par leur nutrition détestable.
En effet, ils se nourrissaient même de certaines poupées, se cassant les dents avec plaisir certain. Casser du beau leur procuraient une jouissance sans nom.
Leur visage étaient presque humains, mais avec comme particularité, une mâchoire avancée, peu de cheveux, et surtout les années faisant, et leur sadisme aidant, ils développaient des tics et tocs désagréables à leur vue.
Certaines poupées, comme moi, avaient pour mission de les imiter, enfin plus précisément les observer et calquer leurs défauts pour en faire une caricature drôle et désuète de sens.

L'essentiel de la vie sur ce vaisseau se résumait en une course incessante entre Ogres et poupées.

Mais que faisaient les Monstres de terre alors pendant ce temps la.
En fait le vaisseau, était divisé en deux étages.
Le rez de chaussée étant la propriété et le logement des ogres et des poupées.
Le premier étage était tout naturellement réservé aux monstres humains.
Homme 1, était lui obligé de se fondre dans le paysage, tantôt ogre, tantôt poupée, tantôt monstre de terre, il ne pouvait se reposer qu'en se faisant passer pour un monstre de terre et avait son logement attribué au nom de " Sale à mèche".
Les Monstres de terres étaient eux, en observation constante, ils ne cessaient de bâtir des hypothèses sur leurs expériences farfelues.
Leurs quartiers au rez de chaussée était battis de verres incassables et nous, poupées, ne pouvions que les regarder rire entre eux avec un regard sadique.
Mais il était un lieu ou on les monstre humains, m'ont plongé dans ma destinée.
Ce lieu réservé à l'expérience de "sale papa" était une chambre ou on me laissait dormir; mais il y avait dans cette chambre une porte qui ouvrait sur la chambre du plus vieux et pervers des Ogres, "Molesto".
Je ne dormais jamais bien dans cet endroit et des que l'expérience de "sale papa" était terminée, il ne restait pas grand chose de moi, Homme 1 étant la seule personne a dénier me sauver et me réparer des que l'occasion se présentait, c'est à dire des que
"sale papa" était rentré dans ses quartiers se reposer.
Les offensives commençaient tôt le matin, les poupées à peine réveillées par l'allumage automatique des lumières, les monstres humains lâchaient les ogres sur leur terrain de prédilection.
"Douce agonie" était une poupée crée pour donner du plaisir aux ogres tout en insufflant des maladies qui les tuait selon un rythme nécessaire pour que leur reproduction ne soit pas gênante au sein du vaisseau.
Je me rappelle de cette poupée, car elle faisait partie du même bloc que moi.
Sa beauté était si précise que je regrettais pareille invention quand je voyais sa fonction au sein de toutes ces expériences…
 

 

  
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