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| La terre, celle que nous connaissons...
L'enfant naît, désormais il apprend à connaître son lieu de vie, les adultes lui apprennent à sentir pleinement son écosystème et à vivre au travers.
Ces années d'instruction, connaissance de la Terre, apprendre à lire et à écrire, apprendre à voir et reconnaître, la faune, la flore...
Peut-être deviendra-t-il médecin, si les plantes, les pierres lui parlent.
Peut-être deviendra-il éthologue, par attrait, entre autre du langage animal ?
(...)
L'enfant grandit, l'adulte croit en lui, car ici le choix d'enfanter est une vocation, et non pas un à côté, ni une fin logique...
Quant pour lui arrive le jour du "service", de son instruction il aura retenu et compris les armes essentielles, il souhaite faire le "service", l'esprit fort, il l'a compris très tôt, il est doué et saura mener à bien sa mission.
Le moment voulu, il partira seul, en fonction de ses aptitudes, les "sages" lui réserveront une destination.
Enfin il y est, il se peut qu'il rencontre des humains, mais pas de certitudes, il ne se sent pas seul pourtant, et pour cause il ne l'est pas...
Alors qu'il s'installe pour trouver le repos, un hurlement se fait entendre, puis deux, plusieurs... des loups ?
Il en est certain, le langage des loups, son coeur tape fort, mais point de peur, çà y est la quête peut commencer...
Celà fait un certain temps que l'humain ressent la Terre, et si quelques explorateurs mènent des recherches spatiales, pour le savoir, et parce que telle était leur voix, la priorité au savoir terrestre est donné et primordial, d'ailleurs le premier service vérifie ce savoir.
Ici on ne regarde pas les étoiles, on les raconte aux enfants, ici on ne se promène pas en forêt, on fait connaissance avec elle...
Et lui c'est le monde de la mer qu'il convoite, peut-être qu'au terme de son service, son rapport bien ficelé, les "sages" lui ouvriront cette porte, tel est son choix, telle est sa vocation.
Son grand-père était explorateur de la mer, il s'est perdu, la Nature est, et par essence, ni bonne, ni mauvaise, c'est ainsi.
Il est des dangers pour cette vie, ne croyez pas qu'ici tout soit "calme, luxe et volupté", la Vie est un combat, la Terre notre combat, bien des esprits voudraient nous en dévier, mais les pieds bien sur terre nous voulons garder, même si le pied-marin, et ici le danger que nous combattons sont, entre autre, les sublimateurs de " l'au-delà", moi c'est tout d'abord l'eau d'ici qui m'intéresse, j'espère ne pas m'y perdre comme mon grand-père...
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FRéDéRIQUE 
