EXPLORATEUR DU FUTUR:
SIBAR

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Les Uni

 

 

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Année 3245 après J. C, ou plus exactement année 1233 après l’Année Noire, notée « A. N » dans nos journaux quotidiens qui s’affichent en temps réel dans notre esprit libéré.
L’homme a survécu. C’est déjà plutôt une bonne nouvelle…A priori.
En 2012, comme l’avaient prédit la civilisation Maya, un alignement des planètes exceptionnel à engendré un dérèglement planétaire sans précédent. La terre s’est vengée du mal que l’homme lui a infligé pendant des siècles en se révoltant. Les volcans, les tremblements de terre, les cyclones et les tsunamis, toutes les forces réunies en un seul cri venant des entrailles de notre planète ont tout balayé. Quelques mois auront suffit. Les survivants finiront le travail en se livrant à des guerres pour le feu, la nourriture et les armes.
Pourtant, là où on pensait la fin du monde, quelques uns n’ont vu qu’une étape. Un événement. Les prémisses d’un changement.
Lorsque trop d’idées surviennent et se mettent en applications, il fini toujours qu’un ignorant touche le mauvais bouton et qu’il faille tout recommencer autrement.
Les années qui ont suivies l’Année Noire ont été forgées par les plus résistants d’entre nous, les constructeurs de l’avenir.
Tout à été repensé pour ne pas reconstruire ce qui avait été détruit, mais pour construire autrement.
La force de l’homme est dans sa folie. Il fallait être fou pour imaginer un futur qui ne reposait pas sur l’histoire, mais sur l’espoir. Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.
Une poignée d’hommes et de femmes se réunissant en secret avaient décidé de créer demain. Mais demain ne serait pas le jour suivant aujourd’hui. Demain serait un nouveau jour.
Ils décidèrent d’oublier l’histoire, le passé, et de chasser de leur esprit tout ce qui avait été fait avant eux. Les guerres, les armes, l’amour, la télévision ou les ordinateurs, tout.
« Prenez une page blanche et écrivez un rêve. Quelque chose qui ne peut pas exister tellement c’est beau. C’est vers ce rêve qu’il faut tendre. »
Alors ils rêvèrent. Ils essayèrent de nouvelles voies. Inventèrent de nouveaux horizons. Ils ne purent s’empêcher de manquer d’imagination au début, revenant irrémédiablement vers des fondations connues par le passé. Peu à peu pourtant, quelques uns s’éloignèrent de ce qu’ils savaient pour dessiner un avenir nouveau, ne reposant sur rien qu’on avait pu imaginer jusqu’alors.
Ces hommes écrivaient l’histoire d’un homme nouveau-né, ignorant tout, animé par sa seule bonne volonté de bien faire.
Cette année 3245 après J. C – ou 1233 après A. N -, nous célébrons notre bonheur chaque jour, tout comme les années précédentes. L’homme ne souffre plus.
Ho biensur, il reste les souffrances connues et maitrisées comme la maladie ou la vieillesse, la douleur physique d’une mauvaise chute ou d’un accident, mais la souffrance la plus grande, la souffrance intérieure, est devenue légende.
Ne plus rêver à demain, mais vivre aujourd’hui.
Ce fut le grand rêve des constructeurs de l’avenir.
Ne plus avoir peur de demain parce qu’aujourd’hui est un bon jour et il y a tant à faire.
Supprimer la peur de l’esprit des hommes. C’était le défi de nos sauveurs.
La peur qui fait tuer, la peur qui donne faim, la peur qui assoiffe et rend fou.
En 2061, l’une des premières cité-nouvelle avait finie sa construction.
Les bâtiments étaient ovales, signe de la naissance d’un nouveau monde.
La notion de famille n’existait déjà plus à ce moment là. La famille n’était plus que l’humanité tout entière. Et grâce au Soigneurs, le rêve pu prendre vie.
La médecine ne reposait plus sur le passé, et il avait fallu inventer de nouvelles méthodes, des nouveaux gestes de soin. Le patient n’était plus vu comme un homme malade, mais comme une partie du tout qui ne fonctionnait plus. Chacun s’arrangeait donc pour que le malade aille mieux, pour le bien de tout le monde. C’est par cette approche nouvelle que les premiers penseurs apparurent vers l’année 112 après A. N.
Les penseurs…Des êtres capables de sentir les émotions des autres et d’agir en conséquence.
Une nouvelle évolution de l’homme avait vu le jour d’elle-même.
Et aux penseurs, succédèrent les « Uni ».
L’homme, par sa capacité à s’adapter dans un environnement et un mode de pensée, avait muté pour parvenir au rêve qu’avaient fait les survivants de 2012. Les « Uni ». Des êtres qui sentaient, entendaient, parlaient, par leur simple pouvoir de l’esprit. Occupés par la simple seconde dans laquelle le cœur bat pour amener le sang chargé en oxygène au cerveau. Des esprits libérés de toute pensée se projetant à un point différent de l’instant présent.
Leur esprit était pleinement là, ici, et maintenant.
Ces hommes étaient capables se lire dans les pensées, mais également de communiquer directement par l’esprit, sans interprétation par le langage. Dans le vieux monde, à ce qu’il parait, certains disaient « un dessin vaut mieux qu’un long discours ». Un Uni répondrait qu’une pensée transmise à l’autre veut mieux qu’un dessin. Ces hommes révolutionnèrent le monde. Et par le jeu de l’évolution, chaque homme naissant aujourd’hui n’est plus un homme, mais un « Uni ».
Alors me direz-vous, que sont devenus les ambitions, les envies individuelles, les pulsions égoïstes, l’instinct de survie si le groupe s’égare?
Cela n’est plus. Les Uni sont une seule et même entité formée par tous.
Le bien du groupe est la notion qui nous anime. La violence n’existe plus parce qu’elle est synonyme de perte de temps et de fracture du grand tout. Notre planète est notre mère. Par elle nous mangeons, nous vivons. Grâce à elle nous sommes là, les yeux ouverts vers le soleil et la vie.
La terre à su nous frapper jusqu’à ce que nous demandions pitié il y a plus de 1000 ans, et nous avons su apprendre d’elle. Nous avons su, grâce à nos ancêtres les hommes, fonder un monde nouveau.
Nous ne mourrons pas plus vieux que les hommes.
Nous ne sommes pas plus grands, plus minces ou plus intelligents.
L’Uni n’est qu’un descendant de l’homme, adapté à une planète qui vit, réagit, respire, et nous donne un abri et la chance d’être ici. Demain ? Demain est un autre jour, et nous sommes aujourd’hui. Et il y a tant à faire aujourd’hui…




 

 

  
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