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| Dans un futur lointain la terre sera en voie d'extinction, c'est d'une autre planète que l'histoire se situe.
Il était une fois la vie, il était une fois la mort; il était une fois l’espérance, il était une fois le désespoir. Mais surtout, il était une fois Malka. C’était une planète née de la collision entre vénus et mercure, entre amour et haine, cela avait sans doute forgé le caractère de ses habitants. La planète, au commencement, était superbe, paradis perdu au milieu du grand Vide, entourée d’étoiles. Les saisons étaient parfaitement régulées, la nature pleinement développée et variée, la vie commençant à naître. On aurait pu voir le bonheur et la tranquillité se promener paisiblement sur cette planète, cette enfant, fruit de contradictions.
Rapidement, des arbres avaient poussés et de ces végétaux étaient sortis des êtres appelés elfes, immortels, d’une beauté éblouissante. Parmi eux, certains possédaient des dons : voir à des milliards et des milliards de Km, comprendre en regardant, l’histoire de chaque chose. Ainsi, un jour, l’un de ces êtres, nommée Lia, vit une planète bleue, mais d'un bleu étrange, impur est un mot qui lui convenait bien car de nombreux déchets en tout genre flottaient à sa surface. Elle était en piteux état, la vie était certes toujours présente, mais rare, il y avait des animaux, et des êtres ressemblant à Lia. Leur point commun est qu'ils étaient tous squelettiques.Ils semblaient porter sur eux toute la misère du monde, les yeux remplis de tristesse et de haine, les enfants y compris. Comment expliquer cela ? Lia s’interrogeait sur ces questions.
La réponse était simple, mais elle l’ignorait. Sa curiosité naturelle l’incita à interroger ses aînés. Ils observèrent la planète bleue, et tout en observant, des larmes de tristesse et de compassion coulaient doucement sur leur visage. Ils comprenaient l’histoire de cette planète. La voici en quelques phrases.
Il y avait eu une fois la vie, semblable à celle sur Malka, des hommes et des femmes heureux, des enfants insouciants;un printemps, un été, un automne, un hiver, qui revenaient toujours à la même époque en se gardant chacun trois mois de l'année. Ceux qui l’habitaient se nommaient hommes ou animaux. Les uns n’avaient cessés de s’entretuer, les autres avaient du en subir les conséquences. Par exemple, des hommes politiques corrompus à la recherche de pouvoir et d'argent avaient accepté de voir des forets anéanties, des lacs puis des mers asséchées, dans le but de satisfaire au bon plaisir de constructeurs véreux. Au fur et à mesure que les siècles s’étaient écoulés, ce phénomène n’avait cessé de s’accentuer. Ce ne fut qu’en l’an 3000 que les hommes se rendirent compte que, du haut de tout leur orgueil, ils s’étaient auto détruits et devaient en subir les conséquences.
Les aînés, l’expliquèrent à Lia, puis aux autres membres de la planète. Ainsi, les erreurs commises par les terriens ne se répétèrent jamais sur cette planète qui continuera d’exister pendant plusieurs millénaires.
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LAURE 
