Scénarios arborescents
Arborescence du scénario 919

Problème de transfert

Outre le fait qu'il est inutile d'attendre qu'il y ait 200 lions pour qu'une hiérarchie apparaisse (la présence d'un mâle dominant suffit), et que les tensions existent dès qu'il y a plusieurs mâles sur un même territoire, cette analogie est impossible parce que 1) les lions ne sont pas des éleveurs/cultivateurs (ils sont donc incapables d'ADAPTER leur environnement à leurs besoins; 2) les lions n'ont aucun savoir scientifique (ils sont donc incapables de REPRODUIRE la Nature en laboratoire); 3) les lions ne sont pas franchement un modèle d'efficacité ou d'activité intense (sauf quand il s'agit de sexe), alors que les PRODUCTIONS de l'Homme sont innombrables.

Créé par yannick.borin1 le 25/04/2003 | Evaluer ce scenario
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Problème d’imagination et de remise dans le contexte premier

Je trouve personnellement l’image des lions tout aussi valable qu’une autre.
Ne soyons pas si cartésien. Que les lions soient une espèce à tendance de domination de nos jours est une chose. Cela aurait pu en être tout autrement. Ce n’est pas par ce que c’étaient des lions qu’ils étaient destinés à ce mode de vie. Ce sont les conditions de vie qui les ont amenés à adopter ce comportement.
Un reportage montrait que la différence d’évolution qui s’était opérée entre les chimpanzés très actifs et agressifs et les Bonobos plus lents et tranquilles était due a la différence de nourriture disponible dans le milieu ou vivaient leur ancêtre commun. Donc l’idée que je retiens du scénario est identique.
Même s’agissant de Lion les ressources disponibles par rapport à celles nécessaires déterminent la qualité des rapports entre individus. On s’est toujours battu pour la conquête des territoires et des ressources permettant d’assurer la survie, du moins de ses gènes. Ce n’est pas une simple question de caractère prédéfini. Pour ce qui est de la relation à l’homme, le fait d’avoir des connaissances et des capacités à adapter notre milieu n’est pas véritablement un avantage. Cela peut au contraire nous conduire plus rapidement à notre perte. Tout ce qui n’est pas adapté disparaît. L’homme refuse de s’adapter, il ne veut pas changer et veut dominer les choses à son gré. Alors est ce l’homme qui détruira sa planète à force de vouloir la faire à son image ou la planète qui se débarrassera de ce virus trop encombrant.

Créé par William le 05/06/2003 | Evaluer ce scenario
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