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L'or gris ou le baril de connaissance

 

 

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Comme un air de déjà vu

Une pandémie mondiale suffit à donner un élan plus impactant à ceux qui s’ efforçait de mettre en pratique leur devoir d’ éveil, à faire naitre une conscience plus développer chez certains, à ouvrir l’ esprit des autres, quant au reste cette situation ne fait que les braquer encore un peu plus et leur coquille s’ épaissis. Un fossé spirituelle lentement esquisser sur quelques décennies se creuse de plus en plus vite et avec de plus en plus de conviction.
Le doute s’ installe, les m½urs sont bousculées, les modes de vie s’ adaptent tant bien que mal, certains se révoltent, d’ autres acceptent, s’ acceptent eux et ce qui se présente. Néanmoins tous ces esprits ont pour point commun de se poser les questions importantes dans ces moments ou le sort de l’ humanité pourrait bien basculé en un clin d’ ½il. Au plus profond d’ eux, même ceux qui ne veulent pas le laisser paraitre, philosophent sur la condition humaine, leur libertés, la légitimité de leur dirigent à prendre certaines décisions, leurs conditions, leurs actes passés et à venir.
Il semble qu’ un monde nouveau pointe le bout de son nez et que celui que l’ on connait tende à disparaitre, pour le pire… ou le meilleur


Mais où donner de la tète

S’ en suit coup sur coup une crise bancaire, vous savez de celle que l’ on se plait à appeler crise économique pour que cela semble dissimuler le comportement délirant des banques centrales et leur planches a billet incontrôlable. Mais celle-ci n’ est pas comme les autres, 1927 est une promenade de santé à côté, et celle-ci sonne le glas d’ un système sans limite basé sur la frénésie du désir et pour qui rien ne compte si ce n’ est le besoin irrépressible de grossir quoi qu’ il en coute.
Les Hommes, bien que pour certains révoltés de cette mascarade d’ innovations étouffants le progrès, trop occupé à leur survie, embarqué dans la ronde de la mondialisation y ont tous plus ou moins participé et trouvé quelque chose à y gagner, rare sont ceux qui ont eu le courage et la force de vivre à contre-courant, de s’ écouter. A ce stade, la civilisation tout entière est perdante dans ce jeu dangereux qui nous fait tous foncé tête baissé dans le mur sans même prendre le temps d’ avoir du recul, de regarder devant, derrière ou même sur les côtés, d’ ouvrir les yeux en clair. Mais à quoi bon, le système déjà trop encré dans le quotidien a creusé un réseau de galeries enracinées dans l’ esprit du plus grand nombre, en ressort des habitudes et des comportements insensés et tenace. Pour changer la donne certains sonne l’ alerte, essaie de convaincre, de toucher, de séduire ou d’ éveiller mais cela semble hors de portée alors ne voyant pas l’ impact escompté se manifester on continue, la flemme finis par être plus forte que l’ envie.
On rentre dans une période sombre, choqué de ce qui lui arrive, l’ Homme perds le contrôle, la confusion s’ installe, le désordre règne en maître, plus rien n’ est régis par un quelconque bon sens, la morale n’ a d’ apparence plus sa place ici-bas. Une guerre civile à éclatée, elle est mondiale. Les vitrines sont brisées, les magasins pillés, en 48h on ne trouve plus rien à manger ou que ce soit, l’ essence se raréfie et tous ce que l’ on trouvait en abondance devient précieux. Des clans se forment pour mieux survivre, les familles se barricadent pour échapper aux rixes qui font rages et les seules âmes qui osent se faufiler en dehors de leur terrier ressemblent plus à des fauves sorties de cage qu’ aux bipèdes que l’ on pensait dotés de compassion. Le sang coule et ceux qui le peuvent tente d’ échapper au vacarme des villes pour gagner des zones isolées donnant l’ espoir d’ un répit.


Sortir la tête de l’ eau

Après plus de 6 semaines de luttes intenses, la planète se réveil dans un silence de mort, les combats semble s’ essouffler comme si les Hommes commençait à se lasser de jouer aux soldats. Les temps qui suivent cette catastrophe systémique semblent insurmontable pourtant une lueur d’ espoir éclaire un certain nombre d’ esprit grandissant. Deux solutions s’ offre à l’ humanité: laisser le volants à ceux qui veulent à tous pris s’ accrocher au monde d’ avant ou reprendre les commandes afin faire naitre une nouvelle aire.
Le mouvement de conscience avorté à l’ aube du bouleversement renait de ses cendres en réoccupant les esprits qui n’ ont pas perdu de vue ce qui les fait rêver, l’ homme veut trouver sa place, veut écouter son c½ur et veut que tous ses semblables en ais eux aussi l’ opportunité, hormis ceux qui tiraient finement les ficelles avec une intelligence à toutes épreuves, tous les esprits prennent consciences qu’ être heureux mais seul à l’ être n’ as aucune saveur.
Ce Big reset n’ est-il pas une opportunité de faire mieux finalement, de faire grandir puis fleurir le germe que nous portons en nous et qui n’ attend que de recevoir un peu de la Lumière pour s’ épanouir, une opportunité de changer les modes de pensés pour un monde plus sage, encrés dans l’ ici et maintenant et portés sur un avenir long terme ?
La clef se trouve peut-être dans l’ acception, toute la création semble suivre des cycles, il est nécessaire de tomber pour apprendre de nos erreurs. A l’ aube du printemps il est de mise de nous mettre au travail pour vivre cette idéale dont on rêve tant et faire l’ effort de le construire. Ne somme nous pas maître du futur dans lequel on plonge chaque seconde ? L’ éveil est la voie royal, façonner notre monde en façonnant notre esprit afin d’ apporter du bon sens à nos décision et de la joie autour de nous. Il y a surement bien des âmes qui ressentent le besoin d’ exploité les ressources dont ils disposent en eux pour servir une idée plus haute.
La conscience collective se renforce jour après jour car de plus en plus de brave l’ alimente de leur envie de voir une collectivité organisée pour le bien de tous.


Un nouveau souffle

2030, 9 milliards de petites mains qui ½uvre à imaginer et construire un nouveau monde, à préparer la succession. L’ avenir se dessine sous un nouvel angle, il est enfin admis que la vérité est éphémère et ce qui en découle est bénéfique pour tous dès lors que l’ on cesse de taire nos fous, vous savez ceux qui émettaient des idées novatrices qui au début dérangeaient, faisaient peur et que l’ on a mainte fois essayer de faire taire, de décrédibiliser ou d’ enfermer, ces idées émergentes, qu’ il auraient fallu sublimées plus tôt, sortie de la tête de ces même fous que l’ on a finis par considérer à raison comme des génies, bien que trop tard, après leur décès, dieux seul sait combien leur aurait été utile le succès qu’ ils méritaient de leur vivant.
Le temps perdue et l’ énergie dépensés à supprimer ce contrepouvoir que nous offre sur un plateau ces audacieux n’ est pas ce qui importe le plus car le temps à la force de vaincre pour laisser toujours éclaté la vérité, le plus grave c’ est la douleur infligée à ces personnes qui essayaient de se faire entendre et que l’ on maintenaient la tête sous l’ eau.
Mais fort de cette apprentissage l’ Homme s’ appuie sur ces expériences passées démontant sans complexes les vérités établies pour en formuler de nouvelles.
Un nouveau mode de développement apparait, le progrès prend une nouvelle orientation et s’ inspire de sources inépuisables de connaissances vieilles comme le monde, elle a tous testez ou presque pour sélectionner ce qui se fait de mieux. Bon nombre ont l’ intuition qu’ un souffle de vie l’ habite, qu’ elle respire et s’ amusent à la nommée Gaïa. On s’ inspire de cette nature pour développer des technologies bluffantes qui imitent certains comportements, qui s’ approprient certaines caractéristiques des différents règnes, qu’ il soit animale, végétale ou encore minérales. Ce mécanisme continue d’ améliorer la condition humaine avec l’ avantage supplémentaire de lui laisser le temps de se retrouver, de se tourner vers lui. Finis les boulots d’ usine ingrats, notre technologie s’ en charge et l’ homme d’ aujourd’ hui se dirige vers des métiers orientés sur le bien commun, l’ avenir, la préservation de la planète. La création d’ emplois s’ enflamme dans les domaines de la recherche et développement, il y a de plus en plus d’ artistes, d’ artisans, l’ agriculture prend un nouveau départ et les jobs qui participent à bâtir un monde nouveau ne manquent pas.
Cette société porté sur l’ éveil prend soin de son prochain, lui donne toute les chances d’ utilisé son plein potentiel avec un système éducatif totalement repensé et accessible à tous qui laisse apparaitre une sorte de capitalisme modéré. Le capitalisme n’ est pas complètement abolie car il est bon d’ avoir un peu de concurrence, ce challenge pousse les esprits vers le haut mais les extrêmes on disparues et ne sont plus envisageables par le système lui-même, les ultras riches ont disparues tous comme les ultras pauvres, un plafond de richesse à été fixé là où l’ on considère qu’ il ne sera de toute façon pas possible de dépenser autant en une vie sachant que le surplus sera très utile à la société. Tout le monde a accès à un confort de vie décent et il est possible pour tous de faire mieux, d’ avoir du bonus ou de vivre humblement.
L’ argent a perdu la place qu’ il occupait, ce n’ est plus que le moyen de facilité les échanges. Aujourd’ hui c’ est la matière grise qui vaut de l’ or, étant tous doté d’ un cerveau chacun à la capacité de s’ en sortir et le cours des matières première le plus surveillé est le baril de connaissance qui a l’ avantage, contrairement aux biens matériels forcé d’ être divisés quand on les partages, de ce multiplier quand on le transmet.

 

 

  
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