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Fin de Gaïa

 

 

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« LA FIN DE GAÏA »

An 6245 après l’A. H. (l’aube de l’humanité)
Secteur étoile Véga, constellation de la Lyre.

John rentra de son inspection autour de l’astronef « Humanité2 » le visage marqué par une certaine euphorie.
Il venait de découvrir, flottant dans le vide interstellaire, une capsule d’un type ancien, marquée par une longue présence dans le cosmos.
Il se rendis immédiatement dans le poste de commande, rendre son rapport et montrer sa trouvaille au commandant Mathias.
Ce dernier l’emporta dans sa cabine pour une inspection plus poussée.
Elle mesurait 20cm par 15cm, et sur son flanc était écrit un texte …EN TERRIEN ANCIEN !
Ses souvenirs le ramenèrent sur ce qu’il avait appris de la terre.
Une planète habitée par près de 12 milliards d’individus qui était devenue planète morte depuis déjà longtemps sans que l’on sache exactement pourquoi. Les légendes les plus folles avaient circulé, les terriens auraient étés, soit disant, à l’origine d’autres communautés dans l’espace par l’essaimage de groupes à la recherche d’une planète d’accueil…peut être la sienne…
Ce qui était sûr c’est que cette communauté, qui avait évoluée en parallèle, sans aucuns contacts, avait été étudiée par le biais de différent message qu’elle avait envoyé par ondes radios dans l’espace.
Il avait pu ainsi, faisant parti de la caste supérieure, apprendre leurs langues.
L’intérieur de la capsule ne contenait qu’un morceau de papier écrit à la main.

« Houston, vendredi 16 mai 3345. Galaxie de la voix lactée. TERRE.

"Je livre ici les derniers mots d’une humanité proche de l’extinction. Je m’appelle Phil Barden, je suis physicien, et je rapporte les raisons qui ont conduit notre terre à mourir bientôt…et nous avec.
Pendant des milliers d’années notre humanité a toujours voulu maîtriser et profiter encore plus de la nature et de son environnement. Les textes anciens rapportent qu’au début de notre vingtième siècle, l’homme avait déjà amorcé notre perte.
Tout était prétexte à profiter des bienfaits de dame nature, mais sans tenir compte d’une exploitation raisonnée des ressources. Bientôt les mers se vidèrent de la faune aquatique, l’élevage, toujours plus intensif, fut le témoin de maladies qui ravagèrent les cheptels.
Les transports, la productivité, et l’urbanisation à outrance avait engendré une augmentation de la pollution atmosphérique si forte que toutes les forêts disparurent peu à peu par le biais de pluies acides et l’augmentation de plusieurs degrés des températures moyennes.
La faune et la flore vivant en symbiose de ces écosystèmes en furent modifiées, voir tout simplement annihilées. Ceci obligeant l’homme à trouver des palliatifs peu efficaces au problème de la teneur en constante progression en Co² dans l’atmosphère.
Les ressources énergétiques, avant l’avènement de la fission nucléaire était à 90% dépendante du pétrole. Cette énergie a été sans nul doute la pire chose qui puisse être arrivé à l’humanité. Son pouvoir de pollution était énorme et les difficultés à l’extraire obligea l’homme à aller toujours plus loin dans la destruction de régions entières afin d ‘en faciliter l’extraction. L’homme, avide, ivre de pouvoir, se livra des guerres fratricides pour la détention de cette richesse. Des guerres éclatèrent, on rendit plus d’un tiers de la planète inhabitable du fait des radiations découlant des explosions des bombes H.
Les gouvernements cherchèrent des solutions mais comme tous politiques, ils n’avaient qu’une vision à court terme.
Des voix s’élevèrent mais trop peu nombreuses pour être entendues. L’humanité sombra alors dans Une déchéance irréversible. Les villes devenues invivables furent désertées. Les structures politiques, étatiques et même économiques volèrent en éclat et l’on vit bientôt des hordes d’hommes vivre en tribus, vivant de pillages, puis de chasse…et puis plus rien….
La nature à décidé de ne plus rien nous donner. Nous l’avons détruite, exploitée, nous nous sommes mentis à nous même, pensant être supérieurs alors que nous en faisions partie intégrante, dépendants d’elle et elle de nous.
Aujourd’hui Gaïa se venge. Les phénomènes climatiques, dont nous sommes responsables, ont fini d’achever notre travail. Il ne me reste que peu de temps…. La quasi-totalité des continents est maintenant sous les eaux, j’ai vu un Tsunami géant se dessiner sur les écrans des radars du centre de la NASA…
C’est pour dans quelques heures…. Et puis tout sera dis.
Je livre ce message comme nos ancêtres qui jetaient une bouteille à la mer pour qu’un jour, si une autre forme de vie, ailleurs, lit cela, qu’elle comprenne nos erreurs et surtout, de grâce, qu’elle ne les commette pas à nouveaux. »

Lecteurlambda-Décembre 2010
 

 

  
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