EXPLORATEUR DU FUTUR:
CHARLIE BERTé

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Fin du monde, non! Fin de l'humanité, oui...

 

 

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182.

182 est le nombre de prédictions de fins du monde qui ont été prédites jusqu'en 2013.

Pourtant les humains ne sont qu'une race arrogante qui pensent survivre à la terre alors qu'ils n'en sont que des parasites (dont la définition est:
a/ adj. inv. Inutile et importun; b/ adj. inv. Désigne un être vivant, animal ou végétal, qui se nourrit aux dépends de l'organisme vivant qui l'abrite; c/ nom masc. pl. Perturbations dans la réception des signaux radioélectriques... mais ça n'a rien à voir).

An 3001.

Maintenant, tout ne peut aller que mieux. Après tout, une fois qu'on a touché le fond, on ne peut qu'y rester ou remonter; mais on ne peut descendre plus bas.

Et l'humanité à touché le fond.

Seulement pour bien comprendre, il faut d'abord revenir longtemps en arrière, mais pas trop non plus... juste d'un peu plus d'un millénaire, avec le développement de la médecine (qui a permis aux vieux de vieillir, aux enfants de vivre, aux humains de se multiplier en repoussant les frontières d'une nature sauvage qu'ils ont fini par emprisonner derrière des grilles appelées "réserves naturelles", comme ils ont mis les indiens dans des réserves), des technologies (machines à vapeur, à pétrole, à nucléaire; bombes, bombes atomiques et nucléaires, bombes bactériologiques, bombes humaines...) et de l'industrie massive.

Cette dernière à rendue l'humain plus actif. Se brimant pour accomplir une activité souvent inutile pour la productivité de la communauté, il se consola, pendant plus d'un siècle, en consommant des choses aussi peu nécessaires que ne l'est son travail. "L'inutile, l'apparat, le superficiel et surtout le plus facile", voilà sa devise!

Pendant ce temps les guerres dictatoriales devinrent une mode: on appela les deux premières "la première et la deuxième guerres mondiale" et elle marquèrent tant qu'il fallut presque un siècle avant qu'une autre ne reprenne, puis une autre, puis encore une autre. La population mondiale chuta de plus de la moitié: En 2104 on compta 2 412 588 013 âmes humaines dans le monde entiers.

Malheureusement (ou son contraire?), après la destruction de l'Homme par l'homme, se fut la révolution de la Terre. Les choses se passèrent un peu comme si plusieurs armées de puces avaient élu le dos d'un chien comme champ de bataille et, pour se débarrasser de ces parasites, le mammifère se gratte encore et encore jusqu'à ce que son maître lui fasse plusieurs shampooing d'antipuces, parce qu'elles sont coriaces ces sales bêtes!

En somme, il y eu des tremblements de terre, des inondations, des sècheresses, des périodes glacières, des ouragans et un tas d'autres cataclysmes.

Enfin, ce fut la nuit. Des mois durant. Les humains qui restaient, tout juste 20 736 personnes (elles sont coriaces ces sales bêtes!), s'étaient tous réunis dans Paris. Certains avaient profité de la dernière période glacière pour quitter le continent américain par l'Alaska, traverser la Sibérie et l'Europe de l'est pour rejoindre la capitale française. Lorsque le jour réapparut, les satellites ne comptèrent plus aucune vie humaine ailleurs que dans cette ville qui n'en n'était plus une, d'ailleurs: un beau champ de ruine dans lequel la nature a repris ses droits.

Les humains s'organisent. Ils veulent reconstruire.

La Nature n'est pas d'accord. L'humain est bête et veut reproduire ce qui n'a pas marché. Alors se répand une épidémie de peste qu'on pensait avoir vaincu. Le proverbe dit: "Ce n'est pas la petite bête qui va manger la grosse". Pourtant, cette fois-ci, l'infiniment petit a eu raison de son contraire.

Nous sommes en 3001 et la "Grande épidémie" a eu lieu il y a tout juste un an, ne laissant que 144 habitants.

A l'heure où j'écris ces mots, nous sommes organisés en société autarcique dans laquelle les mots "travail" et "monnaie" sont interdits. Chacun développe ses talents selon l'envie, les mettant aux profits des autres.

L'agriculture n'est plus. La Terre a repris ses droits sur toute sa surface.

On a découvert dans les archives d'internet qu'un visionnaire du nom de Masanobu Fukuoka, né le 2 février 1913 et mort le 16 août 2008) était un agriculteur japonais, connu pour son engagement en faveur de l'agriculture naturelle (Masanobu Fukuoka a vraiment existé). En inventant "l'agriculture du non-agir" il avait tout compris ou presque:
En laissant faire la nature, et en limitant au maximum les interventions humaines nécessaires, il réalisa que le rendement de sa production de riz était meilleur qu'en agriculture classique. Même sans apport extérieur, sa méthode d'agriculture avait pour principal effet d'enrichir le sol plutôt que de l'épuiser.

L'idée était venue en regardant les forêts. Il s'était aperçue que si l'homme n'intervient pas, la Nature s'équilibre. Le japonais a passé des dizaines d'années à cultiver sans jamais labourer...

C'est ce qui nous a convaincu d'essayer. D'ailleurs, on commence à voir quelques résultats positifs.

Puisqu'on a du temps devant nous, on a décidé de trouver une solution pour que, si avenir de l'humanité il y a, rien de nos erreurs passées ne se reproduisent.

Einstein disait que l'être humain n'utilise que 10% des capacités de son cerveau, ou quelque chose de ce genre. Nous tentons de découvrir les 90 autres %, dans le but de devenir plus... comment dire... HUMAINS. L'empathie se développe petit à petit dans nos rangs, de même que la télépathie. Nous, Humains, nous vivons enfin en osmose avec la Terre, les humains, les animaux, les plantes, les minéraux, les bactéries, les atomes. A ce jour, nous sommes UN. Nos 144 cerveaux sont comme connectés les uns aux autres. Plus besoins de mots, on s'exprime en sentiments.

Au proverbe, " L'union fait la force", moi je préfère dire "L'union fait la sagesse", ou plutôt non, "L'union fait l'esprit".
 

 

  
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