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| Dans un avenir lointain, la race humaine se verra face au mur, elle aura épuisé toutes ces options car elle a attendu trop longtemps pour agir. Elle aura vu la pauvreté, les maladies, la famine, elle aura épuisé la grande majorité de ses stocks de matières premières, de ses richesses en biodiversité. Il restera un seul impératif, changer de mode d’être ou mourir, là adviendra un nouveau monde.
Dans ce monde, tout est contrôlé minutieusement, la moindre volonté a besoin d’une sorte d’autorisation pour exister, que ce soit le besoin de se nourrir, de se déplacer, de procréer tout est régulé, vérifié, soumis à approbation par les machines.
Ces machines, des ordinateurs connecter à tout, diriger par des hommes bien nés dans le but d’impacter au minimum l’univers de l’humanité.
Des modèles mathématique issus de l’étude quantitative et qualitative des comportements périodique et apériodique stable et instable dans des systèmes dynamiques non linéaires et non déterministes, régissent notre vie: respiration, repas (quantité et qualité), effort physique et mentale, ainsi qu’exercices de lévitation, de télékinésie... et autre facettes tous sera contrôlé dans le but d’améliorer les capacités des êtres humains à vivre dans un monde aux ressources limitées mais dans le but n’est plus de croitre mais d’évoluer.
Chaque comportement d’être vivant sur la planète terre, chaque comportement d’éléments naturels (mer, plaques tectoniques, orage, vent...) est mesurée et contrôlée pour atteindre l’un des premiers buts dans l’évolution de l’humanité qui est la stabilité.
Atteindre un équilibre nul grâce à une équation qui englobe tout ce qui se meut et ce qui est palpable. Que ca soit la valeur des gens, ou la force des déferlentes, que ca soit les réserves d’oxygène, les déchets dans l’espace, tout est calculé mis dans une balance, dans le but ultime d’atteindre le zéro parfait.
La croissance est considérée comme une utopie et une hérésie. Les petits des humains sont conditionné dés leur naissance et même avant à ne pas demander plus que ce qu’ils ont et ne pas demander moins. Ils vivent dans le but d’évoluer spirituellement, d’évoluer humainement, physiquement et psychiquement. Ils connaissent l’histoire de leur espèce et des autres (car les animaux et plantes sont considérés comme des égaux qu’ils se doivent de respecter).
Les individus vivent en petits groupes organisés en fonction de leurs gènes et personnalités afin d’optimiser leurs interactions. Ils habitent dans des structures autonomes qui produisent leur propre énergie, recycle leurs propres déchets et participent au recyclage des excès des ancêtres considérés comme étant des malheureux, aveugles et peu intelligents.
La lignée des biens nés qui gouverne l’univers des êtres humains, sont des individus issus des premières modifications génétiques sur l’homme. Ces modifications ont permis l’avènement d’un être humain plus adapté à la complexité des phénomènes qui l’entourent (plus résistant, moins attaché à son individualité, plus créatif et plus sensible, plus performant intellectuellement). Cette nouvelle génération d’êtres humains reste fondamentalement la même que l’autre, mais elle a réussi à donner un nouveau souffle à la planète Terre considérée comme la réserve naturelle de l'humanité, in-extremis avant le point de non retour. Ces biens nés ne sont pas des despotes mais des entités neutres. L'humanité et les êtres vivant sont considérés comme les éléments positifs et la planète, le cosmos est considérés comme l’élément négatif de part ses meurtrissures, sont instabilités générales, que les autres composantes essayent de contrebalancé.
La balance de l’humanité est depuis la nouvelle ère négative, car l’Homme essaye de réparer les torts des ancêtres mais il faut des décennies pour rattraper ces erreurs. L’objectif de la balance à zéro n’est pas certain, il suffirait qu’un battement d’aile de papillon quelque part pour que tout vacille définitivement. L’être humain est conscient de sa fin, il essaye de trouver l’équilibre dans cette éternel déséquilibre, il cherche par l’ordre à sortir du chaos.
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ONDE 
