EXPLORATEUR DU FUTUR: SIDDHARTA Nombre de scénarios créés:  17

Scénarios 1 à 17 sur 17

	7635	Les robots de demain prendront exemple sur les cafards
		Les robots du futur pourront grimper aux murs et zigzaguer sur les toits grâce à des techniques motrices empruntées aux cafards, dont les déplacements, défiant les lois de la gravité, sont exposés dans une étude publiée mercredi des chercheurs de Cambridge (Grande-Bretagne). Fruit de 300 millions d'années d'évolution, l'espèce Nauphoeta cinerea utilise deux petits coussinets sous ses pattes pour se déplacer sur les parois, y compris la tête en bas. Des travaux antérieurs avaient permis de montrer que ces coussinets étaient recouverts d'un mince film de liquide gras, dont la composition reste inconnue. Ce film agit comme une gouttelette d'eau coincée entre deux plaques de verre, qui restent fermement collées l'une à l'autre par la tension de surface. Les coussinets du cafard, eux, adhèrent à la surface avec laquelle ils sont en contact si on tire dessus mais se détachent s'ils sont poussés. Les deux mouvements étant nécessaires au déplacement, un coussinet sert "d'orteil" pour tirer et un autre de "talon" pour pousser, ont constaté les zoologistes Walter Federle et Christofer Clemente, dont les travaux paraissent dans la revue Proceedings of the Royal Society, l'équivalent britannique de l'Académie des sciences. Ces découvertes devraient être utiles aux roboticiens, qui s'inspirent également d'autres créatures aux pattes adhésives, comme les araignées. Des robots hominiformes actuels sont d'ores et déjà capables de monter sur des parois, mais rencontrent de graves difficultés dès qu'il s'agit de redescendre. Leur tête restant orientée vers le haut qu'ils soient en montée ou en descente, leurs pieds, dessinés pour tracter et non pour pousser, ont le plus grand mal lors de la désescalade. "Un pied de robot inspiré par un insecte générant des tractions et poussées pourrait permettre de mieux manoeuvrer", a expliqué à l'AFP M. Federle.
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	7497	Nudité
		Dans un avenir plus ou moins proche, le monde sera naturiste. D'une part, parce que la température de la terre aura sensiblement augmenté, rendant le port d'habit inutile. D'autre part, parce que tous les tabous concernant le corps humain auront disparu. Même la mini-jupe, symbole de la libération de la femme dans les années 1960, sera devenu ringard car trop longue! (Ne voit-on pas déjà l'émergence du Jean taille-basse qui laisse entrevoir une ficelle de string qui dépasse?). Je nous vois déjà d'ici, nous les hommes, devenus des papys centenaires, nostalgiques du temps où nous essayions d'imaginer ce qui pouvait bien se trouver sous ce morceau de tissu volant au vent, masquant le sanctuaire des sanctuaires.... Mais je m'emporte! A la Saint-Valentin, le cadeau en vogue pour ces messieurs sera le porte-couilles dont la fonction (dois-je vraiment préciser?) empêchera tout le bastringue de virevolter dans tous les sens. (La forme de l'objet reste encore à imaginer...). Pour ces dames, on offrira un Ipod de sexe. (là, non, je ne précise pas...). Bref, les fantasmes seront ailleurs que dans l'imagination nue d'un corps habillé, mais plutôt, dans l'imagination des pensées d'autrui. On ne se dira plus: « Qu'y-a-t-il sous cette jupe? » Mais « Qu'y-a-t-il dans ce cortex préfrontal? ». Vivement l'avenir!
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	7491	Les destructeurs d'Ego
		Bonjour à tous. Je viens vous livrer mon témoignage dans l'espoir d'être entendu. Sur ce site, j'espère trouver des gens assez d'ouverts d'esprit pour me croire. Je vous préviens, c'est assez difficile à avaler. Bon, je me lance, nous verrons bien: J'ai été attaqué par des extra-terrestres. Je ne peux pas le dire autrement, mis à part peut-être le terme "attaqué". A la place, devrais-je dire "Transformé"? Le lieu et les circonstances ne sont pas très importants. Ce qui compte est ce qu'il advint par la suite. Ceci dit, afin que vous me croyez, je vais essayer d'être le plus précis possible. Bref, ça s'est passé il y a quelques semaines, un soir au clair de lune alors que je me balladais avec mon chien en laisse dans un bois près de chez moi. Alors que je débouchais dans une clairière, je vis, posée sur l'herbe, une sorte de gigantesque soucoupe volante, silencieuse et éclairée de mille feux. Il y avait plusieurs créatures longilignes affairées autour de ce vaisseau dont les lumières aveuglantes m'empêchaient de les distinguer nettement. Mon chien aboya, ce qui trahit ma présence. Les créatures tournèrent la tête dans ma direction. Elles avaient deux grands yeux luminescents et un crâne surdimensionné par rapport au reste du corps. Je sais, ça peut paraître caricatural, car on représente généralement dans les récits de science-fiction, les « petits hommes verts » sous cette forme mais c'est pourtant ainsi que je les ai perçu. Une partie de moi voulait fuir, tandis qu'une autre, fascinée par cette rencontre si ardemment désirée depuis des lustres (Qui n'a jamais émit le souhait de rencontrer des extra-terrestres?), me laissa clouée sur place. Ensuite, tout alla très vite. L'une d'elle dégaina ce que je pris pour une sorte de pistolet laser et me tira dessus. Le rayon me toucha en plein coeur, cependant je ne ressentis aucune douleur, juste une émotion diffuse, comme un rayonnement intérieur. Le choc me fit tomber à la renverse, lachai la laisse de mon chien qui s'enfuya en gémissant. Alors que j'étais allongé, je vis les créatures regagner à la hâte leur vaisseau tandis que l'une d'elle s'approcha de moi. Elle me parla, je pense de façon télépathique, car j'entendis sa voix dans ma tête. Elle me dit: « Ne t'inquiète pas, tout ira bien. Tu es guéri de toi-même. D'ici peu, ton peuple le sera aussi». Ayant prononcé ces mots obscurs, la créature rejoignit le vaisseau qui décolla dans un silence fracassant, puis fila vers le firmament à une vitesse prodigieuse. Je restai là, sur l'herbe humide, étendu sur le dos, me demandant ce qui s'était passé, avec la peur d'essayer de bouger et de ne pas pouvoir. Je ressentais toujours ce rayonnement intérieur irradier au plus profond de moi et je compris soudain ce dont il s'agissait. Car mon MOI intérieur se dissolvait petit à petit. Tout ce qui auparavant me définissait en tant que MOI, l'être soi-disant unique et aux caractéristiques propres, était en train de se déconstruire. Toutes mes obsessions, mes manies, mes envies, mes objets de plaisir dans lesquels ma petite personne se complaisait alors s'envolaient. Mes qualités et mes défauts m'apparurent ni plus ni moins comme des noms, des adjectifs vides de substance. Et les jours suivants, le phénomène a continué. Jusqu'à aujourd'hui où la transformation semble achevée. Tout ce qui se rapporte à mon ancien moi a disparu. J'ai enfin l'impression d'être libre, d'être sorti d'une cellule capitonnée. Afin de vous donner un exemple, le simple fait d'écrire « JE » dans le texte que JE vous livre relève de l'exploit: Le mot « JE » m'est devenu neutre, singulier, presque étrange. Mon propre nom n'est maintenant pour moi qu'une étiquette, pareil à un code-barres qu'on colle sur une barquette de viande. Mon voisin que je détestais avant parce qu'il avait une plus grosse voiture que moi, m'apparaît à ce jour différement. Non plus comme « MON » voisin mais comme un homme doté d'un esprit et qui recherche le bonheur à sa façon. Comme tout à chacun. JE comprend aujourd'hui la phrase de l'extra-terrestre: « Tu es guéri de toi-même. » Ce soir-là, ces créatures m'ont guéri de l'Ego, source de tous les tourments de l'homme actuel, de tous les conflits, de toutes les incompréhensions entre les peuples. Suis-je le premier d'une longue série? « Dici peu, ton peuple le sera aussi ». Ces paroles résonnent encore en moi avec la force d'un espoir infini...
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	7478	Nouvelle avancée vers la création d'une vie artificielle
		Des chercheurs américains de l'Institut Venter ont fabriqué le premier génome synthétique d'une bactérie, étape cruciale pour la création du premier organisme vivant artificiel dont les applications potentielles sont jugées importantes, selon des travaux parus jeudi. Il s'agit de la plus grande structure d'ADN, les éléments de base de la vie, jamais fabriquée par l'homme, soulignent les auteurs de cette recherche publiée dans la revue Science datée du 24 janvier 2008. "Ceci est une avancée enthousiasmante pour nos chercheurs et cette discipline", se réjouit Dan Gibson, principal auteur de ces travaux auxquels a participé Craig Venter , fondateur de l'Institut et pionnier controversé des biotechnologies. "Toutefois nous continuons à travailler vers le but ultime d'insérer un chromosome synthétique dans une cellule et d'amorcer ainsi la création du premier organisme artificiel", ajoute-t-il. Il s'agit en fait de créer de toute pièce une nouvelle bactérie en lui greffant un génome fabriqué sur mesure pour qu'elle puisse remplir une fonction spécifique. Cette recherche "représente la deuxième de trois étapes vers la recréation d'un organisme vivant entièrement artificiel", précise Dan Gibson. Pour l'étape finale, les chercheurs de l'Institut Venter vont tenter de créer une cellule artificielle de bactérie basée sur le génome synthétique de la bactérie Mycoplasma genitalium qu'ils viennent de reproduire. Demain, le premier homme synthétique? [plus d'infos]
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	7460	Onde radio
		Alors qu’il démarre le moteur grâce aux clefs restées sur le contact, une autre pensée subite l’assaille : « L’autoradio, bon sang ! » Sa main bondit pour appuyer sur le bouton power de son lecteur CD MP3. Après une seconde interminable, la première station préenregistrée s’affiche en caractères rouges sur le petit écran numérique rectangulaire. Et, comme par miracle, des baffles incorporées s’envolent une mélodie salvatrice dans ce silence angoissant. « Dieu soit loué ! » respire Benoît. Benoît n’en croit presque pas ses oreilles soulagées. Il reconnaît la douce mélopée envoûtante de KT Tunstall, Black horse and the cherry Tree, qui résonne dans l’habitacle de sa voiture. Enfin une voix, enfin une preuve de vie ! « Ca veut dire qu’il y a encore quelqu’un de vivant à part moi ! Il y a forcément quelqu’un qui passe les disques…non ?». Un doute le taraude, étant peu au fait du fonctionnement d’une radio de la bande FM. Il attend la fin de la chanson qu’un éventuel animateur prenne le relais et annonce par exemple que la première personne à contacter le standard gagnera soit un chèque de 1000 euros, soit un mug en plastique. La chanson se termine, KT Tunstall égrène ses dernières notes de guitare… Benoît est tout ouïe, les doigts de ses mains moites crispés sur le volant. Un blanc sur la bande FM. Un silence pesant. Puis… KT Tunstall remet ça, la chanson Black Horse and the cherry Tree repart du début. « Ouhouh !… Ouhouh ! » « Ca tourne en boucle !… » Espoir envolé en une note de musique de trop. Nouvelle idée soudaine. « France-info ! Y a pas de musique sur France-info ! Uniquement des informations en direct ! » Fébrilement, ses doigts cherchent la fréquence de France-info, la captent et les oreilles de Benoît entendent… le silence. Puis… le silence. Encore et toujours. En tremblant, il passe en revue les différentes stations. Certaines passent en boucle une même chanson, d’autres émettent le même silence angoissant. « Je suis vraiment seul alors… » Benoît n’a plus de doute. Ce qu’il espérait au début n’être qu’une vaste plaisanterie, un gag de la caméra cachée (« Ils » sont rudement forts pour piéger les gens !), s’est vraiment transformé en cauchemar. « Et s’ « ils » étaient encore plus forts que ce que je pense ? S’ « ils » avaient poussés le vice jusqu’à truquer mon autoradio ? ». Il faut qu’il y ait une explication de ce genre, car son esprit rationnel ne peut concevoir un phénomène si énorme. « Et pourquoi moi? Et qui sont-ils, bon sang ! » Sa raison commence à vaciller, tandis qu’il enfonce la pédale d'embrayage et enclenche, dans un état second, la première vitesse de sa boite manuelle. Direction: le hangar, son lieu de travail. « Là-bas, il y aura l'explication à tout ça. Il le faut... »   Afficher les scénarios connectés
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	7423	Appel à l'aide
		C’est en arrivant près de sa voiture que, soudain, une pensée l’assaille. « Mon portable!» Benoît sort de sa poche intérieure son GSM. L’affichage lui indique la présence du réseau des télécoms. Niveau comme d’habitude assez faible car représenté par un petit bâton, et dû à l’éloignement exagéré de son village avec une borne hertzienne. Mais présence d’ondes tout de même. Ses mains tremblent tandis qu’il passe en revue les personnes de son carnet d’adresse, cherchant étrangement qui serait plus apte à l’aider dans pareille circonstance. « Appel à un ami, putain ! » Son cerveau, bouillonnant d’idées incongrues, comme s’il s’était branché sur une autre chaîne, le fait penser à ce jeu où le candidat dispose de quatre jokers dont le coup de fil à un ami afin de répondre à des questions de plus en plus complexes pour gagner le maximum d’argent. Puis se rend compte qu’une voix, n’importe laquelle, ferait l’affaire. Juste entendre une phrase, un mot, une syllabe et il serait sauvé. Il appuie sur Composer, au hasard de sa liste de noms enregistrée dans la puce de son téléphone et porte l’écouteur à son oreille avide. Une sonnerie. Deux sonneries. Interminables. Trois sonneries. « Bon sang ! Allez ! » Quatre sonneries… Puis une voix, enfin ! Une voix féminine. « Allô ? » Un Allô libérateur ! Puis un silence qui attend qu’on le comble. Dieu soit loué ! Mais j’ai pas reconnu la voix… -Oui, c’est… c’est Benoît ici ! C’est qui ? J’ai composé le numéro au hasard et je… « Ah ah ! En fait, je vous ai eu ! Il n’y a personne pour le moment chez moi, mais vous pouvez laisser votre message après le BIP et je me ferais une joie de vous rappeler dès que je peux ! » BIIIIP !… Un bip totalement déprimant, puis de nouveau ce silence qui assourdit le crâne prêt à exploser de Benoît, telle une cocotte-minute sous pression. Il avait reconnu la voix de son amie Florence, dont le message enregistré sur son répondeur l’avait tant fait marrer jadis! A cet instant précis, il se demande bien pourquoi. Il trouve ce message d’une stupidité affligeante. Finalement, au lieu de faire confiance au hasard, il va faire appel à un ami. «Je vais appeler Georges. Mon ami d’enfance avec qui j’ai fait les quatre cent coups. Et c’est mon dernier mot, putain de merde ! » Une sonnerie. Deux sonneries. Benoît sent qu’il transpire de plus en plus au fur et à mesure que son cœur s’emballe. « Allez, Georges ! Réponds ! » Soudain, un déclic à l’autre bout du fil. Et le silence. Benoît ne s’entend pas crier. -Allô, Georges? C’est Benoît, tu m’entends? » Pas de réponse. Ou plutôt si. Comme un murmure inaudible. « Des interférences ? Le souffle du vent ? Ou la voix de Georges trop lointaine ? A moins que j’ai basculé sur la messagerie, mais je connais le répondeur de Georges, c’est pas son message habituel! » -Georges, est-ce que tu m’entends ? Je ne t’entends pas ! Si tu m’entends, rappelles-moi ! Allô ? La communication se coupe. Benoît regarde, perplexe, l’écran de son portable et attend, fébrilement. Mais son téléphone reste muet. Benoît ouvre la portière de sa voiture et s’assied au volant. Il se regarde dans le rétroviseur sans se reconnaître, ses yeux perdus dans un tourbillon d’incompréhension. « Mais qu’est-ce qui m’arrive ? »   Afficher les scénarios connectés
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	7390	Un Popol bien gênant
		Un matin, Ratman entre furieux dans le bureau du professeur Sam Démange. « Que m'avez-vous fait, docteur? » -Comment ça? Que se passe-t-il Ratman? -Il se passe que Popol me parle maintenant. Il parasite mon cerveau en m'envoyant des pensées obscènes auxquelles je dois faire un sacré effort pour retenir les pulsions sexuelles. -Mince alors, se murmure à lui-même le professeur... Ca doit être son côté bien humain qui remonte à la surface. -Que dites-vous Docteur? -Non, non, rien, je me disais que ça me rappelait certains de mes collègues. Comme tu vois, tu apprends à devenir un homme, un vrai de vrai! -J'en ai marre de vos expériences! J'ai l'impression d'être devenu un vrai cobaye! Tempête Ratman dont le pénis s'allonge soudainement et à une vitesse sidérante fend l'air jusqu'au professeur, l'entoure tel un boa constrictor et le soulève littéralement de terre. Ratman se rend compte de son « geste » déplacé, et laisse retomber lourdement le professeur dans son fauteuil en cuir. Il sort du bureau en claquant la porte. Le docteur Sam Démange se remet de ces émotions, puis décroche son visiophone. Un homme mince en costume et aux lunettes de soleil, apparaît devant le professeur en vision holographique. -Oui, docteur? Que se passe-t-il? -Agent Smith, il faut que vous interveniez, il devient mutin, je ne peux plus le tenir. -Ok, j'arrive avec deux de mes collègues. Retenez-le. Grâce à son ouïe extra-sensorielle, Ratman a entendu la conversation à travers la porte. Il penche la tête vers son sexe et lui dit: « Mon vieux Popol, il est temps pour nous de déguerpir! »
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	7385	Séance de Zapping
		Sur son lit d'hôpital, Ratman regarde la TH (Télévision Holographique autrement appelée péjorativement l’Holo ou Lolo) . Il zappe. Chaîne 26: Le JT. Une présentatrice aux dents exagérément blanches annonce un attentat à la bombe de gaz hilarant dans un restaurant spécialisé dans les gencives de porcs transgéniques. Vingt deux personnes sont mortes de rire dans l'attentat, et 35 autres, prises de spasmes nerveux, ont été transportées d’urgence à l’hôpital du Pseudo-Miracle. L’attentat, non revendiqué, porte la signature de la guilde des subversifs. Leur leader, Circus, est toujours activement recherché par les agents de la firme privée Sécuri-Cops… Un encadré montre la photo de Circus : un homme habillé en clown rigolo. Il zappe. Chaîne 105: Il tombe sur un match de Massacrator présenté par Jean-Pierre Fauxcul: Dans une arène circulaire, cinq anciens rugbymen doivent foncer sur un homme seul et le but est que l'homme seul attrape une petite boule en mouvement tout en échappant à ses cinq adversaires qui doivent ni plus ni moins le massacrer. Le présentateur : « Héééé ! Je vous rappelle, chers Lolospectateurs, que la cagnotte a atteint la somme considérable de 300 000 Plakass! Encore personne n’a réussi l’exploit d’attraper cette maudite petite bille d’argent avant de se faire ratiboiser le portrait ! Alors, est-ce pour ce soir ? ». Le candidat d'aujourd'hui est un jeune homme à lunettes qui fait face aux cinq brutes épaisses en tenant un balai. Le signal est donné, la petite boule s'élance à toute vitesse autour du terrain sphérique. Tandis que les cinq gros musclés se précipitent vers le jeune homme, celui-ci se place à califourchon sur son manche à balai, et attend. Comme rien ne se passe, il se met à courir, toujours avec le balai entre les jambes, mais malheureusement pour lui, il se fait très vite rattraper par les cinq monstres qui lui sautent dessus à pieds joints, lui cassent ses lunettes, et puis tout le reste... La partie s'achève sur un bon mot du présentateur vedette. Pub. Il zappe. Chaîne 1254: Flash spécial: le criminel multirécidiviste Yvan Skivol s'est échappé de sa cellule et s'est débarrassé de son implant émetteur en se sciant le bras. Quiconque contribuant à l'arrestation de ce dangereux psychopathe se verra offert un an d'abonnement à notre magazine-sponsor « Coucou la voilà»... Il zappe. Chaîne 42560: Emission scientifique. « Du nouveau pour les amateurs de la batavia! Les biologistes ont réussi à condenser le goût et les vitamines de cette salade disparue depuis des années dans la petite pilule-déjeuner que vous connaissez bien! Vos papilles vont raffoler, sacrés veinards! » Il zappe. Chaîne 3504812 : Roman feuilleton. « Oh Carla ! Comme je t’aime ! » , « Moi aussi Nicolas, je t’aime ! C’est fou ce que le pouvoir te rend beau ! Allez, viens, fais-moi l’amour ! » « Désolé, pas le temps ma chérie, le travail m’appelle. Je dois travailler plus si je veux gagner plus, tu sais bien ! Et ainsi, je pourrais te commander l’enfant dont tu rêves tant… ». Ratman éteint Lolo et s'endort.   Afficher les scénarios connectés
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	7384	Où apparaît le futur-vilain-gros-méchant de cette histoire
		Année 2031 : Boy Georges a 70 ans et, malheureusement pour lui, plus toutes ses dents. Son nouveau dentier le fait zozoter et pour chanter, du coup, c’est pas top. Il a essayé une reconversion en tant que DJ mais la maladie de la vache folle qui commence à le ronger le fait trembler et il a dû se résoudre à ranger ses platines au placard. Bref, pour lui, ça sent la fin. Il se remémore sa gloire passée, les années 1980 quand il chantait « Do you really want to hurt me ? », ses séances sado-masochistes et tout le toutim. Ah, nostalgie, quand tu nous tiens ! C’est en errant un beau jour sur la digue de Neo-Dunkerque, la capitale Mondiale de la Jet-Set (Qui aurait pu deviner que le nord de la France prendrait la place de notre Ibiza actuelle et deviendrait un jour si tendance?) que le vieux Boy Georges rencontre Massimo Gargia (un célèbre jet-seter Italien). -Ma qué ! Mon vieux Boy ! Tu fais peine à voir ! Qu’est-ce qui t’arrive ? -Ze suis trop vieux pour chanter et za me rend tout triste. -Bah! Allez! Comme je t'aime bien, je te donne un tuyau. Tu vois le laboratoire là-bas, au bout de la digue? Ils recherchent des volontaires pour effecturer des expériences sur la longévité et le rajeunissement. C'est un peu risqué mais très bien payé. Tu ne le regretteras pas, crois-moi. -Bof, après tout, qu'est-ze que je rizque?   Afficher les scénarios connectés
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	7382	Dunkerque Apocalypse
		Par ce samedi matin de novembre, le plafond céleste de la région Dunkerquoise était boursouflé d'épais cumulus grisâtres. Les torchères des hauts-fourneaux de l'usine Arcelor-Mittal crachaient une fumée du même ton de gris et dont les volutes malsains se mariaient uniformément avec la couleur du ciel. Ce qui, pour un observateur naïf, pouvait laisser penser que l'usine affichait une vitrine sidérurgique pour masquer sa véritable vocation qui était d'être une gigantesque fabrique à nuages. Un autre observateur, poète et optimiste lui-aussi, aurait pu, à l'inverse, imaginer que ces cheminées étaient en réalité d'immenses aspirateurs, dont le rôle était de faire disparaître la brume du ciel. Idée confortée par la présence, non loin du site, des cinq éoliennes (cinq énormes ventilateurs!) qui tentaient tant bien que mal de chasser l'amas de cumulonimbus vers le large de la mer du nord. Dunkerque, la ville de Jean Bart, célèbre corsaire de Louis XIV, dont la statue trônait fièrement au milieu de la place portant son nom et tournée, l'épée levée en geste de défi, vers l'Angleterre, était assiègé. Cerné par un nouvel ennemi féroce des temps modernes. Encerclé par quatorze sites classés SEVESO, tous plus dangereux les uns que les autres. Le pompon revenant sans nul doute à la centrale nucléaire de Gravelines, qui, pour être la plus dangereuse, n'était peut-être cependant pas la plus polluante des usines du littoral nordique. Il était 8h35. La plage était quasiment déserte. Seuls une poignée de promeneurs matinaux, dont certains attendaient que leur clébard ait trouvé, en reniflant, un petit coin déjà utilisé par d'autres chiens pour se soulager, et quelques joggeurs courageux, foulaient soit la digue soit le sable dur délaissé par la marée descendante. Les villas Malouines, encore ensommeillées, se réveillaient à peine. Samedi matin 24 novembre 2010 à 8h35, Dunkerque se réveillait. A 8h36, Dunkerque n'existait plus. Il fallut juste un souffle. Rien à voir cependant avec un souffle divin. Dieu n'y était pour rien, pas la peine donc de l'implorer ni de lui coller sur le dos l'étiquette: “Destructeur de l'humanité”. Tout commença par un grondement lointain en provenance de Gravelines, instantanément suivi par une onde de force pure dévastatrice, balayant, en une escalade de lumière aveuglante, chaque site classé seveso l'un après l'autre, tel des châteaux de cartes, augmentant par effet dominos la puissance cataclysmique de l'explosion. La couleur grise du ciel vira au rouge infernal tandis que les raffineries Total et BP explosèrent en d’extraordinaires gerbes incandescentes, tel le Vésuve entrant en éruption pour recouvrir Pompéi de sa lave toxique. Les éoliennes du site d’Arcelor s’envolèrent, les pâles des hélices longues de cinquante mètres chacune se transformant en arme destructrice, fauchant et décapitant des bâtiments entiers, dont le bienveillant phare Dunkerquois, haut de ses 63 mètres et de ses 276 marches en colimaçon, qui fut coupé à sa base et arraché de son socle rectangulaire. Le fier obélisque creux imita la tour de Pise un court instant avant de s’écrouler dans la rade du port qu’il surveillait depuis 1843 de son unique oeil lumineux de cyclope. Suivant leur ordre dans l’onde de choc circulaire, les majestueuses villas malouines se disloquèrent, soufflées d'un coup, comme si le grand méchant loup des trois petits cochons avait voulu réécrire la fin de la fable. L'horloge du temps venait de s'arrêter brusquement, toute vie alentour se retrouva suspendue en quelques secondes. Des milliers d'hommes, femmes, enfants, animaux et végétaux disparurent, beaucoup furent désintégrés, leurs molécules subatomiques éparpillées aux quatres vents. Le dôme de lumière irradiée qui avait anéantit dans un rugissement terrifiant le réacteur de la centrale nucléaire se mua en un gigantesque champignon radioactif, telle une créature guerrière surgie de l'enfer, surplombant, victorieuse, la désolation de son champ de bataille...
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	7377	Le Blog de Ratman
		An 2082: Bonjour, je m'appelle Ratman. J'ai été élevé dans les Egouts par des rats mutants. Après plusieurs péripéties (voir ci-dessus), j'ai pris conscience que la réalité dans laquelle on m'avait confinée n'était que virtuelle. J'ai réussi à retrouver mes origines et à revenir parmi mes semblables. Enfin, quand je dis mes semblables... à quelques exceptions près en fait. Le professeur, Sam Démange, de l'hopital où j'ai été transporté s'occupe très bien de moi. Il m'a pris sous son aile, m'a fait passé toute une batterie de tests (assez barbant d'ailleurs) et a commencé mon instruction. Il a été surpris par ma faculté à apprendre en 2 semaines ma langue maternelle, plus l'anglais, l'allemand et l'Italien. Apparement, l'encéphalogramme holographique lui a montré que j'avais un cerveau hors norme, ce qui explique, parait-il, la taille de ma boite cranienne. (ou l'inverse je ne sais plus...) Toujours est-il que cela me donne quelques facultés psychosensorielles que mes congénères de ce monde n'ont pas. De plus, Sam et ses condisciples médecins semblent fascinés par mon appendice sexuel qui a le pouvoir de s'étirer à l'infini... Enfin, à l'infini je ne sais pas, je n'ai jamais testé aussi loin. Ce qui est sûr c'est que, étant Ragondin, ou plutôt enfant, je m'amusais à aller chatouiller le museau de mes copines rates, qui se trouvaient à plusieurs centaines de mètres de moi, du bout de... hum... ma queue de rat. Est-ce si extraordinaire pour vous? Pour moi qui ai toujours vécu avec cette organe, cela me semble tout à fait normal. Mais bon, il apparaît que mon instructeur en blouse blanche trouve cela fabuleux. (Peut-être n'a-t-il pas été très bien pourvu par dame nature! Ahahah!). Enfin bref, ils ont donc ausculté « Popol » sous tous les angles et ont découvert « un truc insensé » (qu'il m'ont dit): Soi-disant qu'un petit cerveau (avec deux hémisphères) est logé dans mon gland et confèrerait donc à Popol une vie propre. Personnellement, je vous le redis, je ne suis pas étonné... Tandis que les tests et analyses de mes nouveaux « amis » sur votre humble serviteur continuent et me retiennent ici, dans la chambre blanche 412 de cet hopital, je commence à me demander si je fais vraiment parti des leurs...   Afficher les scénarios connectés
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	7355	Ratman : Renaissance
		Rat-boy, conduit par son mentor Rat-Staquouère, arrive, au terme d’une longue marche pénible, au pied d’une grande échelle en fer fixée dans le mur et qui monte vers le firmament de la voûte céleste. -Voilà, fils, le chemin qui te mènera dans le monde du dessus. Dans ton monde… -Merci pour tout, Rat-Staquouère. Ne te fais pas de soucis pour moi, tout ira bien… Enfin, j’espère… Sur ces dernières paroles, Rat-Boy entreprend l’ascension vers un monde inconnu. Alors qu’il gravit les barreaux de l’échelle, il entend, au-dessus de lui, une sorte de pulsation sourde qui se fait de plus en plus distincte au fur et à mesure qu’il grimpe. Des sentiments ambivalents d’excitation et de peur, jusqu’à aujourd’hui inconnus, tourbillonnent en lui, le faisant prendre conscience de son statut d’humain. A mi-chemin, Rat-Boy se retourne et regarde en bas : tous les rats mutants ont rejoint Rat-Staquouère et admirent religieusement l’Ascension de leur Messie. Dans la foule des rats qui se pressent, Rat-boy reconnaît ses amis d’enfance, avec lesquels il a partagé tant de jeux. Mais l’heure n’est pas à la nostalgie, son destin est en marche et il ne peut reculer. Résolument, Rat-Boy reprend son ascension. Il perçoit de plus en plus nettement le plafond céleste, et entend toujours la lointaine pulsation. Bientôt, il touche enfin le ciel, lequel est dur en fait, et recouvert d’une substance phosphorescente qui donne cette impression d’un ciel étoilé ainsi que cette luminosité spectrale aux Egouts, son futur-ancien monde. Après le dernier barreau, l’échelle en fer se courbe et est scellée dans le béton, au-dessous d’une traille circulaire. De toutes ses forces, l’enfant-rat la pousse. La bouche d’égout se soulève, laissant pénétrer un léger courant d’air sifflant, qui embaume d’odeurs suaves et inconnues. L’ouverture est étroite. Rat-Boy se hisse. Essaie de sortir la tête. Son crâne démesuré coince. Soudain, il entend une voix : « Allez, poussez ! Poussez plus fort ! Respirez…….. Poussez ! Poussez encore ! Respirez….. » Après des efforts terribles, sa tête commence à émerger du trou dégoulinant. Ses joues, visqueuses de sueur, glissent plus facilement. Il sort le cou, un bras puis le deuxième… il s’extirpe en entier, et roule, épuisé, sur le ventre nourricier, les yeux fermés, sa peau nue toute plissée d’avoir été si rudement étirée lors de l’extraction. La Terre vient d’enfanter Rat-Boy. Ou plutôt, Rat-Boy est devenu : RATMAN ! Epilogue de ce chapitre : Le déménageur qui donne ses consignes et ses encouragements à ses deux collègues en train de pousser un lourd meuble à quelques mètres de la bouche d’égout s’interrompt net lorsqu’il voit sortir de terre le jeune garçon à la tête disproportionné….   Afficher les scénarios connectés
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	7352	Ratman: révélations
		Rat-boy erre tristement dans les égouts, suite à la révélation de Rat-Bout-Gris. Il se rat-pelle son enfance, des souvenirs heureux le rat-trapent, mais finalement, tout cela n'était que rat-contards! Toute sa vie n'est qu'un rat-massis de mensonges! Au détour d'un tunnel, une ombre essouflée avançant vers Rat-Boy se profile sur la paroi voûtée et visqueuse. Il s'agit de Rat-Staquouère, son mentor, affolé. -Rat-Boy, mon fils, enfin, je t'ai cherché partout! Pourquoi as-tu quitté le nid si soudainement? -Ah tiens, tu tombes bien toi! J'en ai appris une bien bonne, tu n'as fait que me rat-conter un tas de conneries, sale mentor va! -Mais, c'était pour ton bien! J'ai voulu t'enfermer dans l'environnement doré des égouts afin de te préserver de la réalité du monde, comme ça a était dit dans le pa-rat-graphe précédent! se défend Rat-Staquouère. -Ca suffit, j'en ai assez de cette masca-rat-de! Je vais partir d'ici en faisant le voeu de libérer le monde du joug infernal de l'existence. Y-a-t-il d'autres choses que tu m'as cachées, Rat-Sta', man? -Heu... oui, mais presque rien... Te rappelles-tu de la légende que ta nourrice te narrait lorsque tu étais Ragondin? Elle te parlait souvent d'un monde au-dessus de celui des Rats. Un monde magique, magnifique, mais en même temps plein de fureur, et de dangers. Un monde étincelant mais souillé, un peu comme un diamant pure tombé dans le plus dégoûtant des excréments de Troll. T'en souviens-tu? -Oui, je me rappelle de cette légende que me racontait souvent Barbe-à-Rat, ma nourrice... -En fait, ce n'est pas une légende. Ce monde existe bien. Et tu en viens, Rat-Boy. Tu n'es pas un Rat, tu es un Humain! -D'accord, tout s'éclaire! C'est pour ça que je n'ai pas un poil sur le caillou! -Tu as raison, fils. Il est temps pour toi de retourner à tes origines, et d'accomplir ta destinée d'homme-rat... a biento lé zami   Afficher les scénarios connectés
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	7351	Ratman : Prise de conscience
		C’est en cette époque troublée (ou devrais-je dire : C en 7 époc troublé… texte traduit en vieux français par mes soins) que le garçon-rat, adulé par la majorité des rats mutants des égouts (une minorité menée par Rat-Stapopoulos rejetant ce « faux-messie », cet « usurpateur imberbe »…) d’à peine vingt ans, prend conscience que l’environnement doré des égouts dont a voulu l’enfermer son mentor, le Rat-Staquouère, afin de le préserver de la réalité du monde, n’est qu’un leurre. En effet, c’est lors d’une petite escapade fortuite que Rat-boy rencontre un rat aux poils grisâtres. -Qui es-tu ? Et pourquoi as-tu les poils gris ? demande Rat-boy -Je suis le Rat-Bout-Gris, et j’ai les poils gris car je suis un vieux rat. -Vieux ? Que veux-tu dire ? demande Rat-Boy, ignorant ce qu’est la vieillesse. -Oh toi, tu as encore des choses à apprendre… Viens, suis-moi… Le Rat-Bout-Gris mène Rat-Boy par des conduits tortueux et pleins de fange jusqu’à une décharge souterraine. Là, sur une paillasse, se tordant de douleur, se trouve une rate. -Qu’a-t-elle donc ? demande Rat-Boy, éberlué. -Elle est malade. Elle a la rate qui se dilate… Malheureusement, on ne peut plus rien faire pour elle. -Malade? Que va-t-elle devenir ? -Mon pauvre Rat-Boy, elle va mourir. Comme moi bientôt. Comme nous tous un jour… -Mourir ??? Qu’est-ce que c’est que mourir ? -Purée ! T’es vraiment con… C’est ça la vie, mon Rat-Gars Muffin : on nait, on vieillit, on tombe malade, on meurt et on disparaît à jamais. -Mais…Mais c’est pas possibleuuuuuuu….. On m’aurait mentiiii alors ? -J’en ai bien peur ; Mais rassure-toi, comme on dit chez nous : à bon chat bon rat…. (je sais, ça veut rien dire mais ça fait bien…) Tu veux de la pizza ? -Non, merci, snif ! J’ai pas faim ! La suit o prochin épizod   Afficher les scénarios connectés
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	7343	Quelques rappels futuristes
		Des petits rappels futuristes s'imposent: An 2039: première grande réforme orthographique (dans le plus pure style SMS du début de ce siècle). (le mot « orthographe » devenant « ortograf » par exemple...) C'est en 2062 que nait Ratman: un bébé humain déposé à la hâte dans les égouts par sa mère, affolée par la méga explosion de la bombe à neutron lancée par la guilde des Subversifs sur Neo-Dunkerque, mégapole très prisée par la Jet-Set mondiale. La guilde des Subversifs, combattant le nouveau gouvernement mondial instauré par le multiplexe militaro-capitaliste, mettent le monde à feu et à sang. La légende dit que Ratman a été recueilli et élevé par des rats mutants peuplant les égouts et mangeant des pizzas, car celui-ci a été reconnu, d'après les saintes écritures, comme le nouveau messie des rats... En 2080, un savant fou nommé Boy Georges (ancien chanteur des années 1980, ayant servi de cobaye à des expériences sur l'immortalité et dont le cerveau à, par un hasard scientifique, doublé de volume), décide de transformer un être humain en machine volante destructrice afin de règner sur le monde....   Afficher les scénarios connectés
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	7337	Guerre contre la Naegleria Fowleri
		On ne combat efficacement que ce qu'on connait bien. La Naegleria Fowleri, plus communément appelée « l'amibe dévoreuse de cerveau », est donc étudiée tout naturellement dans un laboratoire militaire américain classé secret défense. Les biologistes se trouvent cependant confrontés à un problème de taille: l'amibe meurt dès qu'elle est privée de nourriture; c'est-à-dire dès que le cerveau qui leur sert d'hôte meurt. Autrement dit, une fois que le sujet contaminé est mort, le cerveau n'étant plus irrigué, les cellules cérébrales meurent et l'amibe disparaît. Les scientifiques de l'armée ont donc besoin de cobayes humains. Eh oui, malheureusement, comme dans toute guerre, il y a des dommages collatéraux...
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	7330	Retour à la réalité
		- Eva... hum... Mademoiselle Eva.... Réveillez-vous, s'il vous plaît. - Hmmm...? - Sincèrement désolé de vous ramener à des choses plus terre à terre, mais le temps imparti de votre simulation neuronal est terminé... - Hein? - Hum... Oui, veuillez m'excuser... la simulation a ce fâcheux défaut de donner au sujet quelques difficultés pour se rebrancher avec la réalité... Je me dois malheureusement de vous raffraîchir la mémoire: vous êtes venu chez nous afin d'effectuer pendant une heure un voyage dans notre simulateur de vies que nous avons appelé EDEN (Emulateur D'Explorations Neuronales) . Vous aviez choisi comme thème: JE SUIS PRESIDENT DE LA TERRE. Entre nous, je vous félicite de votre choix. D'ailleurs, avec mes collaborateurs, nous avons observé avec intérêt l'intégralité de votre processus scénaristique sur notre écran de contrôle et, franchement, nous avons assisté à l'un des plus inventifs des scénarios. Nous avons été tellement charmés que, je peux vous le dire maintenant, vous avez gagné une heure de simulation supplémentaire... heure bonus qui vient, à mon grand regret, d'arriver à échéance. - ...? - Par contre, rien ne vous empêche de « replonger » pour la troisième heure consécutive dans ce scénario que vous semblez maîtriser à merveille, chère mademoiselle Eva! Ah!ah! Ceci dit, vous pouvez aussi changer radicalement de scénario. Celui qui est en vogue actuellement est: JE SUIS UNE ROCK-STAR. A moins que vous soyez interessée par notre valeur sûre: JE SUIS UN MESSIE NOMME JESUS. Mais si tel est votre choix, il me faut votre autorisation de débiter votre compte de 25000 Plakass supplémentaires... Alors, que décidez-vous... Eva? Hmmm?
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