Scénarios arborescents
Arborescence du scénario 9212

Le libre échange des savoirs

La Communauté Internationale a maintenant pris son essor, suscitant la convoitise des pays non fédérés. Pour prévenir, toute agression militaire, la Société des Nations Unies organise ses défenses, son armée, ses forces de surveillance et de contrôle. Sans gardiens, aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur, les lois et les règles de vie peuvent être transgressées, les droits de l’homme et du citoyen non respectés. La Communauté Internationale, sans nuire aux libertés civiles, se doit de surveiller à l’intérieur de ses frontières comme à l’extérieur.

La Police Internationale, née de l’union des services de police de tous les Etats membres, assurera l’ordre sans violence. D’autant plus, que le confort matériel et surtout la reconnaissance physique et morale des personnes (droit à la différence, droit d’expression, droit d’association, droit de culte…) qu’offre la Communauté Internationale à ses concitoyens, incite au calme et au respect des lois.

Par ailleurs, l’armée de la SDNU (Société des Nations Unies), née de l’union de toutes les forces des Etats membres, impressionne et dissuade d’éventuelles agressions extérieures.
Ainsi, décuplée par la mise en commun des moyens, des services, des infrastructures, du personnel et des informations, l’efficacité des Gardiens de la Communauté Internationale va très largement contribuer à la paix et à la sécurité, à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières (qui s’agrandissent au fur et à mesure des nouvelles adhésions)

Le seul danger potentiel réside dans l’espionnage, le piratage, la contrefaçon... A l’instar de l’Italie, asphyxiée par son retard technologique et institutionnel, certains Etats non confédérés chercheront à spolier la Communauté Internationale, à acquérir illégalement des connaissances et des innovations, à dessein d’être leader dans cette nouvelle révolution industrielle en marche (initiée avec la résolution des questions écologiques), de sortir de la crise et d’accroire leur influence et domination sur les autres nations. Seulement, déjoués par le contre-espionnage efficace de l’Union Mondiale et devant l’inanité d’une telle entreprise, puisque le libre échange des savoirs, des œuvres artistiques et culturelles est légitimé à l’intérieur de la Communauté Internationale, beaucoup d’entre eux et en premier lieu l’Italie, se joindront à la Société des Nations Unies, recevant et partageant leurs découvertes, initiant une nouvelle Renaissance scientifique, artistique et spirituelle.

Créé par felipe le 07/01/2010 | Evaluer ce scenario
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Le Droit international

(Suite du chapitre 6: le libre échange des savoirs.)

Dernière étape de la construction de la Société des Nations Unies: la restructuration de la Cour Internationale de Justice. Pour que l’appareil gouvernemental soit complet, il ne manque plus, à la Communauté Internationale, que de se doter d’une instance juridique indépendante et d’un code de loi international (indispensable pour rendre justice). C’est à l’occasion du conflit entre la Grèce et la Turquie que ce système juridique et ce droit international vont être éprouvés.

Nation historiquement belliqueuse, la Turquie déclarera la guerre à la Grèce (5ème conflits entre ces deux peuples) et procédera à d’importantes manœuvres militaires: des affrontements violent auront lieu sur mer; suivie d’une invasion terrestre de grande envergure qui fera de nombreuses victimes. La Grèce, agressée et malmenée, demandera l’adhésion à la Société des Nations Unies et saisira la Cour internationale de Justice. Refusant tout cessez-le-feu, toute confrontation juridique, refusant la résolution par le droit du conflit, la Turquie s’exposera aux sanctions de la Cour Internationale de Justice. L’embargo étant insuffisant et dérisoire, le Conseil des Sages, en concertation avec les quatre autres instances étatiques, déclarera la guerre à la Turquie.

Par sa victoire éclair sur la Turquie, se soldant par la libération de la Grèce et l’adhésion de la Turquie (une fois sa peine acceptée et acquittée), la Société des Nations Unies affirme sa détermination à faire régner la paix, en usant de la force si nécessaire. Ce recours à la force est légitime, puisqu’il est dicté par une volonté de défense des droits des hommes et des peuples, par la protection des opprimés et des agressés, et surtout, parce qu’il fait suite à une décision indépendante d’une Cour de Justice Internationale. Il est clair que l’usage de la force fait actuellement dans les conflits du Proche-Orient est contraire à ces principes de légitimité. Ingérence, invasion (au lieu de défense ou d’autodéfense), poursuite d’intérêts d’état particuliers (pétrole ou autre), aucun jugement rendu par une cour internationale, aucune défense juridique accordée et condamnation sans appel par l’un des pris-à-partie dans le conflit (et non par un tiers arbitre) sont contraires au droit et discréditent complètement la communauté internationale.

Créé par felipe le 07/01/2010 | Evaluer ce scenario
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