Scénarios arborescents
Arborescence du scénario 9187

Vers un gouvernement mondial (chapitre II)

(Suite du Chapitre I: la troisième guerre mondiale n’aura pas lieu !)

La SDN, l’ONU, la communauté européenne sont des tentatives avortées de constitution d’un corps social mondial, apportant toutes leur pierre d’expérience pour l’édification d’une société mondiale à venir. L’Europe du libre échange est une erreur, mais elle impulse un mouvement essentiel d’intégration des nations. Le gouvernement mondial prendra naissance lors de la résolution de la crise Russe/Hongroise, seule issue possible pour éviter le pire, un conflit mondial. La Société des Nations Unies s’édifiera alors sur les ruines de la communauté européenne, et de part la puissance humaine, financière, technologique, juridique et sociale qu’elle décuplera, elle intégrera au fur à mesure, les autres pays non affiliés, aspirés par cette dynamique mondiale, y trouvant tous un intérêt. Débutera alors un âge d’or sans précédent pour l’humanité.

Synthèse (ou métissage) de multiples systèmes politiques, réconciliant la bipolarité idéologique du monde (abrogeant ainsi les tensions), la Société des Nations Unies tire ses fondements sur le droit naturel et les droits universels de l’homme qui en découlent. Régie par le principe de séparation des pouvoirs, elle s’articule autour de cinq organismes (pouvoirs) autonomes et indépendants: le Conseil des Sages (qui prend les décisions politiques et qui légifère), la Cours Internationale de Justice (qui met en application les lois et juge), le Conseil de Sécurité (qui veille au respect des lois et à l’application des peines et sanctions financières ou militaires), le Trésor Mondial (organisme financier qui gère les ressources, les biens, les monnaies, les impôts…) et la Direction Internationale des Ressources Humaines (qui veille à préserver son capital humain et gère la division du travail)

Sept membres par organismes. Les décisions sont prises à l’unanimité par les sept. Pour l’exercice de leurs fonctions, les sept membres recrutent unanimement des collaborateurs, constituant ainsi un ministère ou une assemblée. Nul étant au-dessus des lois, tout dirigeant étant tenu pour responsable de son action et de l’action de ses collaborateurs, le choix se fera consciencieusement, en vertu de la compétence et non par manœuvre politicienne ou par accointance. Etant déjà élus et en place, le choix ne sera pas non plus démagogique ou intéressé. L’assemblée constituée élira à la majorité leurs dirigeants parmi les membres de l’assemblée et des dirigeants de structures inférieures ayant volontairement portés leur candidature (réciprocité du système, comme en amour, je choisis celui qui me choisit). Pour les mêmes raisons, les choix seront faits en âme et conscience, en fonction de la compétence. Qui voudrait se choisir un mauvais directeur ? Par ailleurs, pourquoi se défaire d’un dirigeant ou d’un collaborateur compétents. Toutes charges et fonctions seront reconductibles et à durée indéterminée. Ainsi, on ne peut remplacer qu’un poste laissé vacant. En cas d’incompétence avérée (recours juridiques), il est possible de licencier un membre de l’Etat ou un dirigeant. Tout citoyen n’est révocable que par l’autorité l’ayant mis en place (les collaborateurs sont révocables par les dirigeants et les dirigeants révocables par les collaborateurs).

Cette organisation se démultipliera de manière pyramidale, au niveau national et régional, pour prendre en compte les spécificités de chaque milieu. Tout citoyen aura des droits, issus de la loi générale et de la loi locale (application du général au particulier). Tout citoyen aura des devoirs: le respect des droits des autres. Tout citoyen aura des charges (suivant sa fonction). L’organisme central et les organismes de tutelle fixeront ainsi des directives (cahier des charges), des taches à remplir. Ce qui est mieux que des commandements et des impératifs. Ils détermineront les objectifs que chacun, en fonction de sa situation et avec ses moyens propres devra atteindre. A tout niveau, est ainsi garanti liberté (responsabilité), autonomie et créativité. Ce qui n’exclut évidemment pas la collaboration. Bien au contraire.
Au cœur du système, se trouve l’Education Internationale (répercutée en Nationale et Régionale). L’éducation sera accessible et gratuite pour tous, pour que chacun ait les mêmes chances. Elle sera non obligatoire, entendu que le renoncement à ce droit fondamental pourrait être des plus préjudiciables pour la personne et le collectif. Elle aura pour but de transmettre un savoir, des compétences et une culture mondiale, ciments des civilisations et de l’humanité. Elle partagera ses connaissances afin de permettre l’éclosion des compétences de chaque citoyen (pour un meilleur épanouissement personnel et collectif). Tout savoir sera donc enseigné, avec égale considération (pas de matière privilégiée). En début de cursus, un tronc commun obligatoire, axé sur des fondamentaux afin de donner à chaque citoyen une même culture de civilisation. Et au fur et à mesure de l’avancée et de la maturité, des disciplines choisies...

Tout est possible. Faisons tous ce même rêve pour que tout devienne possible. Militons pour une organisation mondiale et pour les droits de l’homme avant qu’il ne soit trop tard ! !

Créé par felipe le 03/01/2010 | Evaluer ce scenario
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La fin du libéralisme !

(Suite du chapitre 2: vers un gouvernement mondial)

Pour éviter la troisième guerre mondiale, un ordre nouveau s’est mis en place. A son début, la Société des Nations Unies (SDNU) ne se compose que de quelques pays européens et de la Russie. On retrouve les pays impliqués dans le conflit ayant accepté l’arbitrage international, la résolution par le droit de leurs différents, et de pays neutres, telle la Suisse, servant diplomatiquement de médiateurs. Mais la SDNU reste encore fragile. Car de grandes puissances et beaucoup d’autres pays ont rejeté ce projet. Parmi eux, l’Angleterre.
Pour la première fois de son histoire, l’Angleterre est sérieusement menacée, se trouvant dans une situation plus que critique. Ruinée par cette crise économique mondiale perdurante, affaiblie par un siècle de politique du pire, minée par les conséquences de ce libéralisme économique déshumanisant (chômage, misère, émeutes et grèves), ébranlée par les conflits avec l’Irlande du Nord, l’Angleterre sombre. Et finit, elle l’irréductible, à demander la protection des états membres de la Société des Nations Unies.

Le gouvernement de la SDNU aura en charge de résoudre tous les problèmes liés à la mondialisation. En accueillant l’Angleterre, se poseront les questions des orientations économiques mondiales. Sortir de la crise, relancer l’économie, apporter une solidité et stabilité financière aux états membres, lutter contre la misère… ce qui se ramène à changer ce système économique défaillant cause de tous ces maux, sera la priorité du premier conseil des sages (crée au moment des tensions internationales précédemment évoqués). Pour se faire, il structurera un autre organisme d’Etat indépendant: Le Trésor Mondial.

Ce serait une erreur de faire table rase de tout l’appareillage économique existant. La monnaie, de plus en plus virtuelle, permet une masse considérable d’échanges, donc d’enrichissement. Le tissu industriel est efficace et la technique nécessaire. Ce qu’il faut donc, c’est plus de régulation. La vertu de l’échange est l’équité. Si l’échange est équitable, il profite à tous. S’il ne l’est pas, l’un s’enrichit au dépend de l’autre, cause d’inégalités et au final de l’effondrement de tout le système, puisque le capital étant amassé chez l’un, plus d’échange n’est alors possible. Or, la fluctuation et les écarts de prix ne permettent pas l’échange équitable. Toute spéculation est donc corrosive. Ainsi, la première directive économique du gouvernement mondial est la fixation des prix. Par la fixation des prix (fusion de l’économie de marché et de l’économie marxiste), l’économie sortira de la crise, le monde connaitra une croissance sans précédent, tous les pays membres s’enrichiront.

Quand les prix ne sont pas fixes, si la spéculation est rendue possible, les échanges sont déterminés par les valeurs d’échanges (prix) et non par les valeurs d’usages (qualité). Le marché sera, par conséquent, remporté par les plus offrants. La concurrence féroce conduit à la guerre des prix, où seuls les plus forts et les plus gros subsisteront. Cette baisse des prix n’est qu’en apparence profitable au consommateur. Car pour maintenir des prix bas, les entreprises délocalisent, précarisent, rognent sur les salaires et imposent un management inhumain (pertes d’emplois). Et au final aboutit au monopole des multinationales qui imposeront alors des prix forts pour obtenir les marges les plus élevées (pertes du pouvoir d’achat.)

Si les prix sont fixes et partout les mêmes (ainsi que pour les salaires), si la spéculation n’est plus possible, les échanges seront déterminés, inversement, par les valeurs d’usages (qualité) et non par les valeurs d’échanges (prix). Le marché sera par conséquent remporté par les plus performants en termes de qualité. Plus de guerre de prix, mais une course à la modernisation et à l’exellence. Plus de monopoles. Plus de délocalisation (moins de chômage). Les travailleurs qualifiés seront valorisés (donc hausse des salaires). Plus de management basé sur la rentabilité, mais sur la revalorisation des salariés et de leur créativité...

Créé par felipe le 04/01/2010 | Evaluer ce scenario
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