 | | | | | | |  C'est plus un commentaire qu'une suite, mais imaginons quand même:
je pense que nous autres êtres humains appartenont à un cycle animal et que la société n'est qu'une illusion ou une pure invention de nos esprits pour nous organiser et survivre. Car la société nous prend en charge et nous prenons en charge la société.(avec plus ou moins d'amplitude selon les peuples...autre débat)
Pour revenir au thème principal: la dure réalité du chômage et la pauvreté: nous autres humains aimons à nous placer dans des catégories sociales de toutes sortes: étudiant, travailleur, chômeur, retraité, handiccapé, etc... Mais en fait, tous ces termes ne font que décrire des situations ou des états (temporaires ou permanents) et ne décrivent en aucune façon la réalité de notre existence.
Car je pense (et j'ai peut-être tort), que la loi du plus fort s'applique tout autant dans nos société post-modernes que 2000 ans auparavant. Simplement, nous avons "voilé" cette dure réalité par des créations intellectuelles et sociétales (comme les statuts, les titres de métiers, les états) pour adoucir notre vision de la vie.
Ainsi, un étudiant Bac +5 se sentira mieux armé et plus fort qu'un chômeur sans baccaulauréat car c'est la société qui le dicte (= norme). Mais en quoi ce Bac +5 serait-il plus intelligent ou plus doué que l'autre jeune?
Donc la question est de savoir: la loi du plus fort s'applique-t-elle de manière différent dans nos sociétés ou est-ce notre volonté commune d'instaurer un nouvel ordre qui se détache de l'ordre naturel?
Si la réponse à la première question est oui, alors c'est une vision pessimiste du chômage qui s'impose à nous avec d'un côté ceux qui ont les moyens et le pouvoir (les diplômés, les fortunés) et de l'autre la grande masse impuissante et de plus en plus misérable.
Si la seconde question a plus de sens, alors il est possible de rendre compatible quête de l'argent avec une réalité moins dure car ce n'est plus le plus fort qui s'imposera, mais celui qui s'aura au mieux utiliser le système. C'est l'agilité contre le pouvoir à l'état brut.
Et ceci pourrait annoncer la fin des structures élitistes et non souples actuelles qui ne seront plus un gage de réussite mais plutôt un symbole du passé.
Alors apparaitront des communautés de personnes n'ayant pas besoin de passer par le circuit "classique" de l'éducation et du travail, qui se gèreront toutes seules sans l'aide des Etats ou de la société. Ces communautés ne connaitront point le chômage car elles n'auront pas besoin de gagner de l'argent. L'argent cessera d'être une référence et quand ce jour arrivera, alors effectivement soit il y aura un retour à la force brute (je suis le plus fort et le plus évolué= sélection naturelle), soit il faudra trouver un moyen (utopique?) d'intégrer ces gens dans les sociétés modernes et démocratiques.
Ce qui est certain, c'est que quand une majorité de la population ne peut accéder au confort et à la satisfaction des besoins essentiels, elle trouve naturellement refuge dans d'autres formes d'organisations.
Et les terroristes pourraient fort bien exploiter ce sentiment de misère pour faire passer leurs messages.
Mais ceci est un autre scénario...
Créé par mavyalex le 16/07/2007 | Evaluer ce scenario
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