Scénarios arborescents
Arborescence du scénario 7172

Là où les jours s’en vont

L’implant devint systématique. Les êtres humains étaient connectés ensembles, via cette formidable envie de se regrouper, de s’unir, de vivre intensément et plus loin, en se sachant multiple et unique. Le temps passait, le progrès des technologies était fulgurant. Des colons étaient à mi-chemin de Proxima du Centaure, sur une exo-planète nommée Argulus.

L’Implant bénéficiait sans cesse d’améliorations.
Deux personnes connectées pouvaient librement devenir l’une de l’autre, voir avec ses yeux et ressentir le corps de l’autre comme le sien. On « vivait » l’autre, allant du partage des émotions, des pensées, à la sensation du vent sur la peau, les cheveux. L’amélioration de l’Implant pouvait désormais connecter deux individus en leurs rêves ; ils pouvaient s’adonner à une vie plus que virtuelle, plus que sensitive, une véritable vie subconsciente…

Des années passèrent, encore. S’amplifiait sans cesse au sein de l’Humanité cette volonté d’unicité, cette envie surpuissante de fonder une harmonie entre la vie individuelle et l’aura collective. Devenir l’autre n’était pas un viol de l’intégrité, mais une logique de partage, d’enrichissement mutuel. Il semblait qu’une forme d’amour, naturel et spontanée naissaient de ces communions, et l’Implant démultipliait les capacités intellectuelles, dépassait l’imagination de l’imagination, engendrait des possibles encore jamais explorés.

Au départ, la connexion s’établissait entre deux individus, avec un maximum de 4 membres. Le cerveau supportait difficilement les amalgames des informations partagées, tant aussi bien les pensées, les rêves que les sensations du touché et de l’odora par exemple.
On le modifia, après quelques années de recherche, pour arriver à une forme de communion universelle sans cacophonies, sans rendre le porteur d’Implant aliéné par trop d’informations successive.

Vint le jour de cette grande connexion de l’Humanité, des milliards de cerveaux ensemble, portés sur la même longueur d’onde quantique, un Big Bang tant émotionnel que philosophale ! Des milliards d’individus qui ne faisaient qu’UN seul processus, une seule voie et en mêmes tant toutes les voies humaines, les voix, les choix et tous les processus. C’était comme un don d’ubiquité, partout ou un humain se trouvait, la connexion totale à toutes les sources d’informations, à tous les savoirs, à toutes les émotions, à toutes les images vues des yeux humains,… Les rêves devenaient collectifs. Il n’y avait plus de réelle différence d’ailleurs entre le songe et la Communion de l’Implant, le cerveau ayant adopté le partage comme subconscient, le défouloir des idées frustrées s’étant transformé en une projection positive psychologique. C’était un bien être fou, que nul n’aurai pu un jour imaginer.

L’Humanité se dota en même temps qu’un univers intérieur, d’une identité… Elle prononça son premier « Je » son corps étant milliards, son regard étant partout.
Les individus restaient actifs. Rien n’avait changé matériellement. Les individus travaillaient, on construisait des bâtiments, on se passait le bonjour en se croisant. Il y avait juste une sensation de légèreté chez les individus, parfois d’abscence d’expression significative sur les visages. Les recherches continuaient de manière exponentielle avec un taux de découverte prodigieux.. L’esprit quand à lui était connecté en permanence, loin, très loin des corps, de la biochimie.

On s’aperçu à cette époque que de plus en plus de personnes décédées corporellement, ne l’était pas dans la Communion collective de l’Implant. Ces personnes avaient transférer leurs vies dans la mémoire collective, et continuaient d’interagir normalement, sans même avoir eut l’ impression de mourir…

L’Implant et la communion, l’espérance de toujours, au sein du partage et de la compassion, oui, l’Humanité collective venait de découvrir l’Immortalité.

Créé par karquen le 15/10/2007 | Evaluer ce scenario
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Là où les gens s’en vont

L’unicité de la société humaine, rendu possible par l’implant, permit de donner naissance à l’âge d’or éternel de l’humanité.

Quelques siècles plus tard, les terriens envoyèrent une expédition afin de retrouver les colons de Proxima. Pour une raison étrange, la communication entre la Terre et Argulus fut coupée soudainement. Certains scientifiques pensèrent qu’il s’agissait d’une des conséquences d’un vent solaire extrêmement puissant qui aurait brouillé définitivement les ondes entre les relais de communication voguant dans l’espace.

La première chose que vit l’équipe d’expédition était stupéfiant. Au lieu d’une planète protégée par une atmosphère artificielle semblable à la Terre, se trouvait une terre abandonnée de toute vie. Ils repérèrent ce qui semblait être les vestiges d’une des cités humaines et s’y rendirent.

Il n’y avait plus d’air, plus d’atmosphère, plus de vies aux alentours. Pas un cadavre ne jonchait le sol. Après quelques heures de recherches, l’équipe des techniciens se penchait sur l’ordinateur central, chargé de relier les communicants entre eux, de gérer l’électricité et de veiller à la survie de ceux qui étaient entrés dans la Communion Collective de l’Implant.

Au moment où ils parvinrent à réactiver l’ordinateur, qui s’était désactivé pour une raison inconnue étant donné que le métal dont il était doté le protégeait de tous types d’environnements même des plus hostiles, ils reçurent simultanément le message des autres membres de l’équipe leur informant qu’ils avaient retrouvé des cadavres en partie décomposées à plusieurs kilomètres en dehors de la cité.

Quelques temps plus tard, ils retrouvèrent dans la base de données différents relevés. D’abord, ils virent que l’énergie du champ de force protégeant l’atmosphère vivable de la cité était à un niveau nul.

Ensuite, ils cherchèrent l’historique de la puissance de ce champ au cours de ces dernières années. Et c’est avec effarement qu’ils virent que cette puissance nulle était apparue depuis longtemps… et même au début de la création de la cité, ce qui était impossible. La communication entre les deux planètes s’était coupée il y a seulement une cinquantaine d’années.

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Créé par Schopen le 03/11/2007 | Evaluer ce scenario
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Là où tout s'en va, voir le scénario: “Niente”.

Après que l'Humanité ait été créé et que les problèmes argulusiens ait été réglés, l'Humanité ait resté au statut quo, ne découvrant plus rien car tout avait déja été découvert, ne pouvant plus rien faire de nouveau car tout avait déjà été fait... Et, comme précisé dans le titre, on en arriverait au possible "Niente".

Créé par High-tech man le 10/11/2007 | Evaluer ce scenario
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