 | | | | |  Le départ de la crise informatique fut aussi flou que les raisons de sa venue. Certains accusent un génie de l'informatique particulièrement doué, un groupe terroriste ou anarchiste, voire carrément l'erreur humaine.
Toujours est-il que cela débuta lorsque les premières bombes tombèrent sur l'Iran; des documents censés être secrets furent mis au goût du jour, incriminant une grande société américaine qui finançait la logistique (nourriture, matelas, WC...) des forces de l'OTAN présentes sur le front, mais aussi l'implantation massive de produits américains, de telle façon que n'importe quel produit acheté sur le sol Iranien portait le logo de la société.
Cette découvert fit polémique et l'ONU ordonna le retrait des forces sur le territoire Iranien. La société vit ses actions s'effondrer, son directeur ainsi que le président, qui entretenaient d'étroites relations furent forcés de démissionner. Une enquête fut menée pour connaître les raisons des fuites d'informations, mais ses aboutissements furent inconnus.
La suite arriva très vite.
Quelques années plus tard, un jeune garçon, pour s'amuser, tenta de pénétrer sur le site de la CIA et se rendit rapidement compte qu'il possédait tous les droits d'accès, la nouvelle se répandit comme une traînée de poudre et toutes les institutions gouvernementales de tous les pays furent assaillis par des millions d'internautes.
Tandis que les Ufologues et les théoriciens du complot jubilaient, on se rendit compte que la source de ces évènements était un virus capable de venir à bout de n'importe quel codage puisqu'il parvenait à décrypter n'importe quel algorithme. N'importe quel terminal possédant un accès direct ou indirect à internet pouvait en être victime.
Bien que la plupart des ordinateurs et serveurs concernés furent débranchés dans les heures qui suivirent la nouvelle, le mal était déjà fait, et nombre de dossiers secrets étaient accessibles au grand public.
Les répercussions politiques furent énormes, en l'espace de quelques jours, tous les politiciens du monde entier souffraient d'insomnies, le taux de démissions atteignit de nouveaux records tandis que les pays du monde entier réglaient leurs comptes: tout le monde ayant un moyen de pression sur l'autre, les polémiques se multipliaient. Ironiquement, ce furent les pays les plus pauvres qui eurent un avantage sur les autres, ces derniers ayant moins de comptes à rendre aux pays riches, car possédant moins de moyens.
Outre la politique, l'économie connut la pire crise depuis que nos ancêtres ont inventé le troc: toutes les plus grandes banques et entreprises se virent pillées pendant les quelques heures critiques après la découverte, tous les cours de la bourse s'effondrèrent si bien que plus rien n'avait la moindre valeur, pas même la vie humaine.
Le taux de criminalité atteignit de nouveaux sommets tandis que les polices et autres autorités manifestaient pour sauver leur financement inexistant, les riches se cramponnèrent à leurs possessions sans valeur tandis que les sans abris purent squatter sans problèmes, les loyers ne valant plus rien !
Mais tandis que les relations internationales s'envenimaient de plus en plus, sociologues, philosophes et autres visionnaires se questionnèrent: cette crise rendrait-elle justifiable n'importe quel acte de violence, ou au contraire, les rendrait totalement superflus ?
Créé par Apalmemnom le 30/03/2010 | Evaluer ce scenario
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