Scénarios arborescents
Arborescence du scénario 2426

Le retour de l’homme providentiel

Il s’agissait d’Adolf Schacht qui présenta en direct à la télévision son programme dans les années à venir au cours de son mandat présidentiel... s’il était élu par le peuple fasciste, bien entendu. La presse s’empressa de noircir leurs pages en rappelant le parcourt de cet homme d’exception.

Créé par Schopen le 22/12/2003 | Evaluer ce scenario
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Un programme progressif et progressiste

Pendant les 15 jours précédant son élection officielle, une véritable querelle naquit dans les rangs des nationalistes modérés. Les uns croyaient qu’un véritable changement politique naîtrait avec l’arrivée de Schacht au pouvoir. Les autres se rappelèrent son changement d’attitude lors de l’unification du courant fasciste. L’armée des rebelles fut divisée et certains rebelles se battirent au côté de l’armée régulière contre leurs anciens camarades. Le but des fédéralistes fut atteint. Le jour des élections, les troupes rebelles furent considérablement réduites. Il ne fallut pas plus de 2 mois pour les anéantir. Les fédéralistes extrémistes fascistes gagnèrent la guerre. Leur position fut consolidée.
Le programme politique de Schacht ne changea en rien de celui de ses prédécesseurs. Cependant au fil des années, des petites retouches juridiques changèrent lentement les fondements de la société fédéraliste et extrémiste du Fascisme mondial. Parmis les réformes, certains domaines administratifs furent confiés aux anciens pays qui constituaient le monde d’antan, ceci afin de régler les problèmes liés à la trop grande complexité bureaucratique de l’Administration mondiale. D’autres décrets présidentiels condamnaient les agresseurs des « ouvriers » à payer une amende qui devenait plus importante chaque année. Durant les 10 premières années de son mandat, peu de réactions émanèrent des cadres du parti.
Au contraire, sa récente victoire contre les rebelles et ses petites réformettes les rassurèrent. Il fallait bien, après tout, lâcher un peu de leste. C’était à cause de leur absence de réforme qu’ils en étaient arrivés à la guerre civile...

Créé par Schopen le 01/01/2004 | Evaluer ce scenario
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Les dérives progressistes

Cependant, les réformes plus audacieuses de la décennie suivante agacèrent sérieusement les fédéralistes. L’exaspération atteignit son paroxysme lorsqu’il exposa simultanément 2 grands projets de sa politique d’ouverture administrative, sociale et économique.
Le premier était de faire entrer un pays dans le cadre d’une autonomie administrative progressive sous protectorat fasciste.
Le deuxième était la reconnaissance des ouvriers comme humains et l’obtention progressive du statut de citoyen. Pour des raisons de rendement, les métiers manuels allaient progressivement être administrés par des robots. La recherche dans le domaine de la robotique avait fait un bon en avant ces 10 dernières années. Les tendances nationalistes et modérées de Schacht s’exprimaient explicitement.
Le Président Adolf Schacht fut convoqué au Conseil du Parti Fasciste afin d’obtenir des explications sur les dérives progressistes de son programme. Malgré les arguments rassurants du Président sur sa volonté de calmer les esprits et d’éviter qu’une nouvelle guerre civile ne se produise, le Conseil contraignit Schacht à revenir sur son projet de réformes. Ce dernier se plia donc à la décision du Conseil, qui avait la possibilité de le destituer...

Créé par Schopen le 10/01/2004 | Evaluer ce scenario
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L’attentat de Paris

Quelques semaines plus tard, une explosion fit renverser l’antenne principale de la Tour Eiffel sur le nombre important de touristes venus se rassembler pour le bicentenaire de la construction de ce monument historique parisien. 200 ans après l’Exposition Universelle de 1889, la « Dame de fer » dominait toujours les hauteurs du bassin de la plus belle ville du monde. Le ministre de l’Intérieur fasciste s’était rendu sur place pour suivre l’enquête sur les circonstances de cette explosion. Les enquêteurs se dirigeaient en effet vers la piste terroriste. Les nationalistes modérés étant très actifs dans la région, cet acte leur fut naturellement attribué.
Lors de sa visite sur les lieux du drame, un homme passé inaperçu tira à bout portant sur le ministre fasciste. Ce dernier mourut sur le coup. Une panique s’empara de par le monde. Le Président et les membres du parti ne surent trouver un chef de la police aussi doué que celui qui venait de passer de vie à trépas.
Depuis plus de 10 ans d’expérience dans ce ministère, son réseau relationnel dans les services secrets fascistes lui permit de déjouer aisément les complots nationalistes. La perte de cet homme était d’autant plus grande qu’il était à deux doigts de mettre définitivement un terme aux agissements de ces terroristes.
Néanmoins, cette enquête était devenue depuis peu top secrète. L’investigation des enquêteurs leur avait permis de s’apercevoir de la complicité de certains membres des cabinets du gouvernement fasciste avec les nationalistes. Avant de les accuser ouvertement, il attendait d’obtenir des preuves tangibles...

Créé par Schopen le 17/01/2004 | Evaluer ce scenario
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Un procès bâclé

Dans les jours qui suivirent l’assassinat du ministre, les anciens inspecteurs, chargés de l’enquête conduite par le ministre défunt, furent embarqués par la police pour complicité de meurtre. Selon les policiers chargés de l'enquête sur les circonstances de cet assassinat, leur mission d'infiltration au sein des groupes terroristes comportait certaines ambigüités. Certains témoignages mirent au jour leur double jeu et leur implication dans cet attentat.
Bien qu’ayant clamé haut et fort leur innocence, ils furent condamnés à mort.
Ce procès express mené dans un climat de vengeance, fit perdre toute chance d’en apprendre davantage sur les résultats des investigations de la cellule antiterroriste de l’ancien ministre...

Créé par Schopen le 24/01/2004 | Evaluer ce scenario
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Le déclin des fédéralistes

Leurs indécisions ne faisaient qu’aggraver la situation. Des manifestations nationalistes terrorisèrent les rues, les prisons furent prises d’assaut et des nationalistes dangereux furent ainsi libérés.

Créé par Schopen le 31/01/2004 | Evaluer ce scenario
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La solution Schacht

Le Président se rendit au Conseil du Parti afin de trouver une solution efficace à ce problème. C’est ainsi qu’il proposa de prendre les choses en main en obtenant les pleins pouvoirs. Après tout, c’était grâce à son action que la Guerre Civile avait pu être mise au tapis. Un renouvellement de cette tactique ne serait pas une maladresse stratégique.
Le lendemain, après de longues discussions, les dirigeants du parti, ainsi que le Conseil, donnèrent les pleins pouvoirs au Président Adolf Schacht. Cette procédure constitutionnelle fut récemment introduite par le Président lui-même. Les pleins pouvoirs seront donnés au Président lorsque les fondements du Fascisme mondial seront mis en danger...

Créé par Schopen le 07/02/2004 | Evaluer ce scenario
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« Vive le monde libre »

C’est alors qu’au lendemain de cette décision, deux décrets du Président mirent un terme aux fondements du Fascisme mondial. Le premier donnait la totale indépendance aux anciens pays du monde pré-fasciste. Le deuxième donnait aux ouvriers le statut de citoyen du monde. Tout atteinte à leur intégrité physique et morale serait condamnée à une peine de prison allant de 2 à 10 ans. Miraculeusement, les actions terroristes des nationalistes prirent fin quelques jours plus tard.
Des poches de résistance fédéraliste se développèrent un peu partout dans le monde. L’État-Major, opposé à cette révolution politique, tenta de répondre en organisant un coup d’État militaire dans les capitales politiques de Nuremberg et de Rome. Malheureusement, si les généraux étaient restés fidèles au Fédéralisme, les colonels, lieutenants, caporaux et soldats étaient favorable à la réforme du président. En effet, sans faire de vague, les sous-officiers de l’armée fasciste furent progressivement renouvelés par des nationalistes, fidèles au Président Schacht. Les sous-officiers n’obéissant plus aux ordres de leur supérieur, ces derniers ne servaient plus à rien.
Depuis de nombreuses années, le Président nourrissait de profondes convictions nationalistes. Sa tactique, basée sur le long terme, avait pour ambition d’affaiblir le pouvoir fédéraliste afin de faciliter et de conforter son pouvoir de décision. Et pire que tout, il faisait partie d’une société secrète que l’on pensait définitivement anéantie... celle des Francs-maçons.

Créé par Schopen le 14/02/2004 | Evaluer ce scenario
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Épilogue

Les faibles résistances fédéralistes donnèrent raison à Adolf Schacht.
Ainsi, après plus de 50 ans d’existence, le régime fasciste tomba en désuétude.
Lentement, le pluralisme politique s’installa de nouveau, donnant naissance à un renouveau des idées de jadis, que ce soit le libéralisme, le socialisme, le gaullisme,... Les théories raciales disparurent à tout jamais... Du moins, seuls quelques groupuscules clandestins subsistèrent. Mais la Démocratie mondiale fut ainsi restaurée et le monde d’antan retrouva ses couleurs de vies.

Créé par Schopen le 21/02/2004 | Evaluer ce scenario
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