 | | |  Elle se reveilla ce matin avec son teint si pâle. La première chose qu'elle fait, c'est d'allumer ses fenêtres. Oui, aucune ouverture vers l'extérieur n'existe, dans le monde où elle vit. Celles-ci ont été remplacées par des écrans. Elle choisit un paysage enneigé. Elle travaille au musée de la Nature. Là-bas subsiste le dernier sapin, sous globe, bien sûr. Le monde extérieur, un cauchemar pour les habitants de la terre. Il y a longtemps déjà que les gouvernements du monde s'étaient mis d'accord pour créer un monde enfermé dans des blocs de béton, avec des néons remplaçant le soleil, de l'oxygène de synthèse. Seules deux portes existaient.
Depuis le jour où l'on découvrit que le virus du sida était présent dans le lait des vaches. Les scientifiques avaient déjà des doutes avec la fièvres aphteuses, la vache folle, le cancer de la peau venant du soleil. Oui, la nature était néfaste pour les hommes.
Les gens ne semblaient pas être dérangés par l'absence de ciel, de soleil, d'animaux. Ils se sentaient en sécurité, mais malheureusement, d'autres maladies se propagèrent.
Elle réfléchit encore et conclut que la vie humaine, sans la nature était encore plus néfaste que la nature. La nature est bonne.
Créé par lucie.leveder le 13/01/2003 | Evaluer ce scenario
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