Scénarios arborescents
Arborescence du scénario 11172

Gratuité

Nous sommes en 2092, 80 ans après le début de la crise financière de 2012. Après d'innombrables efforts, la crise a continué et à causé la fin du capitalisme... Plus d'Europe, le FMI n'existe plus, plus d'alliance ou de commerce extérieur...
Les pays se retrouvent isolés et replié sur eux mêmes et la misère est partout, excepté les quelques fortunes à la tête des pays. Les gouvernements se sont succédés: communistes, extrême droite... Aucun n'est parvenu à remonter la pente. Bref, la société a touché le fond, elle ne peut désormais que remonter!

Puis, dans le peuple, parmi la misère, une idée naît, grandit, se nourrit, voyage. Ainsi éclate à nouveau une révolution qui place à la tête du gouvernement un leader qui prône une idée qui renverse le monde ancien: supprimer la tradition ancestrale de l'argent, fonder une société basée sur la gratuité. En effet, on considère que le travail que l'on fournit, notre apport à la société, nous donne accès à presque tout, gratuitement.

Se posent plusieurs questions: et les chômeurs? Et les travaux difficiles? Pourquoi les faire si l'ont a les mêmes droit que tout le monde ? Et si tout est gratuit, il n'y aura pas de limite aux excès!

Chaque travailleur est recensé et utilise ses empreinte digitale pour accéder aux services, ressortir d'un magasin avec son panier etc... Ainsi, pas de vol de carte, badge ou quoi que ce soit qui puisse distinguer un travailleur d'un chômeur par exemple. L'augmentation de la demande dans les entreprise aussi titanesque que soudaine, le besoin de reconstruction, le développement, la recherche et le service public ont annihilé le chômage. Il ne reste que quelques centaines de chômeurs, non motivés par le travail.

Pour ceux là ainsi que pour ceux dont le travail est important, difficile et requérant des sacrifices, il convient de préciser les choses:
Ceux qui ne travaillent pas (ce serait un manque de volonté, pas de travail n'oublions pas) seraient restreints dans le choix de produits, n'auraient pas accès à certains services etc... Ainsi, quelqu'un qui n'apporte pas sa contribution à la société ne pourrait pas acquérir la voiture de sport dernier cri qui vient de sortir.
Pour les travailleurs "importants" (un ministre ou l'équivalent par exemple) jouissent de privilèges rares (à préciser, pour ne pas refaire de classes sociales)

Des limites d'acquisition sont calculées et fixées afin de réguler à volonté la pollution, le développement... (par exemple, pas plus de 12 habits/ mois et par personne ou 3000km/mois et par voiture). Ces limites sont les mêmes pour tous, supprimant ainsi le pouvoir d'achat.
Pour les excès, une police des excès est créée et remplace la police que nous connaissons. Un agent se trouvent à tout lieu d'acquisition: il a le droit de suspendre l'accès à un produit/service en cas d'excès ou de mauvais comportement voire de l'interdire définitivement (par exemple, griller un feu rouge= interdiction de conduire pendant quelques jours, ou acquisition de 20 téléviseurs= confiscation + suspension des droit d'acquisition sur les téléviseurs).


Il reste de nombreuses pistes à explorer sur le sujet, j'attends vos suggestions avec impatience...

Créé par Rémy le 30/05/2012 | Evaluer ce scenario
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La rébellion des exclus

Le système de gratuité, qui semble bien marcher, présente un défaut. Les plus consuméristes, ceux qui ont été punis par la police des excès, se rassemblent et se révoltent et arrivent à prendre le contrôle d'une région, d'un pays, d'un continent, et pourquoi pas du monde. Ils rétablissent la société de consommation et la planète périclite de plus en plus vite.

Créé par Derec le 07/07/2012 | Evaluer ce scenario
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