17.02.2012
La propulsion ionique, prochaine étape pour les fusées


La propulsion ionique utilise des ions accélérés qui sont expulsées à l'arrière de l'engin, créant une poussée infime mais continue pendant une très longue distance, à l'inverse des fusées classiques dont l'accélération est très forte pendant les premières minutes, mais ensuite, tout le carburant étant épuisé, l'accélération devient nulle et la fusée continue sa lancée à vitesse constante. Au final, une fusée à propulsion ionique s'avère bien plus rapide qu'une fusée classique.

C'est sans doute ce moyen que nous utiliserons dans les prochaines décennies pour des voyages habités vers les lunes de Jupiter et de Saturne qui abritent peut-être des formes de vie, comme Europe, Titan ou Encelade.

Voici une animation qui montre une course entre des engins à propulsion classique et ionique:

voir l'animation

Ce principe d'accélération faible mais constante est aussi utilisé par les voiliers solaires.

La propulsion ionique n'a longtemps été présente que dans la science fiction mais elle est maintenant une réalité. Trois sondes spatiales lancées récemment utilisent cette technologie: la sonde Deep Space 1 lancée par la NASA en 1998, la sonde européenne Smart-1 lancée en 2003, et la sonde américaine de la "mission Dawn" lancée en 2007 pour aller étudier les gros astéroïdes Ceres et Vesta entre Mars et Jupiter.

Ces sondes ont d'abord été lancées par des fusées classiques (Ariane 5 pour Smart-1, fusée Delta II pour les sondes américaines) car la propulsion ionique n'est pas assez puissante pour échapper à l'attraction terrestre. Il est donc probable que dans le futur, des navettes classiques amèneront d'abord les voyageurs à une station orbitale d'où partiraient les fusées à propulsion ionique.


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