Intervention De
ce nuage apparut un cylindre, vert pâle nacré,
peut être bien de 200 à 300 mètres de
long. Ses contours étaient floues, et il se
plaçât avec une agilité et une
rapidité folle au dessus des bâtisses. Quand
le pauvre Joseph, paniqué, la ramassa, deux heures
peut être s'étaient écoulées. Il
l'a porta sur le lit, malgré une tempête de
protestations. A cette époque, aucun paysans ne
devait être malade, c'était une forme
d'attitude à la rudesse des travaux agricoles. Elle
resta au lit jusqu'à la soirée, tout du moins
le pauvre Joseph s'y efforça, quand il compris
finalement que son épouse allait très
bien. 9
mois après cette aventure, naquit Alphonse. Un
bébé bien joufflu, qui ravissait ses parents
de sourires et babillas de poupons. Joseph rentra un soir, bredouille de sa chasse, et l'enfant lui tendis un objet. La Thérèse était occupée à son linge. Il pris l'enfant sur ses genoux. - Alors mon petit Alphonse tu joue ! c'est quoi ça ? un pipeau ? - non c'est un laser papa, avec lui tu ramènera des lapins, si tu ne t'arrête pas tous les jours pour faire joujou avec la dame de la cabane. Pris de panique, Joseph mis la main sur la bouche de l'enfant. Puis s'étant assuré que personne ne fut à l'écouter relâchait sa prise -
Et comment sais-tu tout cela toi ? Une nouvelle fois, Joseph mis la main sur la bouche de l'enfant. -
d'accord, d'accord, d'accord
. Heu tu ne dira rien
à Maman hein ? je t'apporterai le plus beau des
joujoux si tu ne dis rien hein ? Le
soir, après une discutions animée, la
Thérèse et Joseph décidèrent
d'emmener le « petiot » à
l'école. Médusée la classe s'assis en silence. La journée fut une journée d'observation où l'on regardait cet étrange « bébé » au premier rang, graver sur son ardoise les réponses en calculs et en lecture de l'histoire. Il fut rapidement adopté et devint la mascotte de l'école, puis de l'internat. A 15 ans, Alphonse Verrier entra à la faculté des sciences de Paris. On menti sur son age, prétextant une maladie qui empêchait la peau de vieillir. Boulimique de savoirs, il assistait à plusieurs cours et faisait l'étonnement des professeurs, notamment le professeur Biot qui le recommanda aux plus éminents astronomes de l'époque. Il obtint à 20 ans un crédit de Monsieur Henri Poincarré pour créer son propre laboratoire d'astronomie, près de l'observatoire de Meudon et une chaire à l'observatoire astronomique de la Sorbonne. Un soir alors qu'Alphonse traversait le bois de Meudon par « promenade » un tres imposant cylindre vert pâle et nacré apparut de dessous un petit nuage. Il se posa dans une clairière isolée par d'épais chênes millénaires. Alphonse, loin d'être surpris, se dirigeât vers cet étrange objet tombé des nues. Un être à silhouette humaine apparut devant cet « baleine » de nacre et de métal verdoyant. -
Bonjour Référent dit Alphonse. L'histoire ne dit pas comment le vaisseau vert nacré disparût, ni comment Alphonse, parvint à souffler quelques formules à Henri Becquerelle pour la découverte de ce qui allait être l'énergie nucléaire et aussi la terrible bombe A. Alphonse Verrier disparut officiellement en 1934. Certains anciens élèves en 1950 affirment l'avoir croisé aux Etats Unis, vers la base 51, d'autres encore à NASA en 1960 d'autres au Japon jusqu'à récemment en 1990 au Synchrotron du CERN, des photos et des ressemblances troublantes avec le « jeune » Alphonse Verrier Notre humanité serait-elle surveillée par d'étranges intervenants ? Ces intervenants sont-ils humains ? Nous pouvons chaque jour constater la rapidité des progrès technologiques. Mais qu'advient-il de l'organisation des hommes et leurs évolution en sociologie ? Y a t-il une volonté humaine à améliorer collectivement le quotidien ? Alphonse Verrier aura t-il un jour à intervenir directement sur la sociologie terrestre appliquée ? Si nous détenons l'avenir entre nos mains alors les réponses existent bien, quelque part, par la décision du testeur et de son Référent. |