La vie immortelle ?

La pérennité de la vie pourrait dépendre de la quantité d'esprit et d'énergie qui resterait en suspens...

Car Terre détruite ne signifierait pas Cosmos mort, sauf si elle en est un organe vital et il semble, d'un point de vue scientifique, que ça ne soit pas le cas. Et si Terre est détruite à 100 %, le problème de survie et de reconstruction d'un monde sur elle ne se pose plus. Pour envisager la survie de l'humanité, il faudrait qu'elle ait déjà emménagé un lieu de survie extra-planétaire. L'a-t-elle fait ?

De multiples probabilités surgit une question : "Quelqu'un, sur cette planète, est-il, à l'heure actuelle, préparé à affronter les conséquences d'une catastrophe planétaire ?" et trois options (dans la mesure où des humains y survivraient).

Premier cas.

Le groupe d'humains rescapés aura entre ses mains le manuel du "Parfait Créateur du Meilleur des Mondes". Cela pourrait être en réalité un ordinateur centralisant toutes les possibilités, tous les cas de figures de Vie. Dans cette éventualité, on peut imaginer que toutes les étapes de création d'un nouveau monde auront déjà été analysées et prévues dans le détail, sauvegardées dans un lieu accessible à une minorité et que le groupe de survivants sera informé pas à pas des initiatives à engager pour reconstruire le monde. Comme tuteuré par l'ordinateur, en quelque sorte. Mais aurons-nous atteint ce Meilleur Possible lorsque le cas se présentera ?

Cette option implique par ailleurs, que le "manuel" aura pris en compte d'éventuelles directives et/ou conseils donnés par des êtres ayant atteint un degré de conscience universelle très élevé, que l'on pourrait qualifier de "sages".

Cela suppose aussi que les quelques survivants auront tous LA capacité à se relier au TOUT, autrement que par leur intellect, de façon à se mettre à l'œuvre en ignorant leur individualité. Enfin, leur environnement devra être idéal, ils ne devront pas subir les tourments de l'adaptation qui conditionnent habituellement le développement de la matière, en milieu "naturel".

Toutefois, si la quasi destruction se produit demain ou très rapidement, c'est à dire en l'état actuel de notre monde, il me semble que l'on collectionne les chances pour que les survivants soient des personnes qui auront eu le pouvoir de se protéger dans des abris (côtiers) prévus pour ce genre de catastrophe (ils doivent bien exister). Ces individus seraient alors probablement les "puissants" de cette planète.

Justement (ou injustement) ce sont ces mêmes puissants qui, mieux que personne à ce jour, tenant entre leurs mains la connaissance de l'état réel d'alerte de la planète et la possibilité d'en changer le cours, ne semblent pas intervenir en sa faveur... Bien au contraire. Ils insistent pour le faire péter...

Construiraient-ils un monde meilleur, même en disposant de toutes les clés pour y parvenir ? J'en doute, car je doute de l'altruisme de leur esprit (vous avez vu, dans altruisme, il y a truisme, je le savais bien que l'Esprit descend du Grand Cochon). Donc, THE END, my friend.

Qui sait ? Ils attendent (ou provoquent peut-être) sa fin pour faire l'expérience de la Création, grandeur réelle, en reconstruisant la vie "à leur manière"... A suivre...

Façon d'écrire, car ce sera difficile à suivre, et même si l'on admet qu'une poignée de "puissants" réussira dans la création de Vie après avoir détruit les habitants de cette planète-ci, nous ne le saurons jamais. Il est probable que les générations qui suivraient les qualifieraient de "Dieu" et ignoreraient tout de leur idée créatrice. Ce serait-ce déjà produit ?

Deuxième cas.

Le groupe rescapé devra faire face à une catastrophe où rien (ou presque) n'aura été programmé à long terme, pour la survie de l'espèce. La reconstruction du monde sera donc fortuite et dépendante de l'environnement dans lequel évoluera le groupe. Cet environnement sera le résultat immédiat de l'ampleur et de la nature de la catastrophe. Planète inondée ? Planète désertifiée ? Qualité de l'air, de l'eau... Restera t-il des végétaux, des animaux, des ressources vitales ?

Et, en supposant que les survivants possèdent tous un très haut indice de spiritualité, ils resteront avec leurs corps, donc avec leurs nécessités vitales et tout ce que cela implique d'agressivité, accrue du stress immédiatement généré par la catastrophe et probablement très difficile à évacuer pendant plusieurs générations, si toutefois plusieurs générations arrivaient à se succéder. Il me semble plutôt que les rescapés seront voués à une très rapide extinction, par l'agressivité, la maladie physique, "mentale"... Car, si l'ampleur de la catastrophe était totale (TOTAL, va savoir...), ils seraient confrontés à une phénoménale involution quasi immédiate à laquelle ils n'auraient pas le temps ni les moyens de s'adapter. Donc, THE END, my friend.

Troisième cas.

L'Esprit.
L'humanité sauvée par le "souffle" de la création ?
L'intervention "divine" ou l'impossibilité permanente d'attenter à la Vie ?
Cela supposerait que Terre soit un organe vital de Cosmos, ce qui n'a pas été démontré, me semble t-il.
Terre éclatée, Energie et Esprit demeureraient.
Et une question aussi (toujours la même) : à quelle fin l'esprit a t-il traversé l'homme ?
Allez chercher la réponse dans la dimension adéquate, s'il vous plaît.

Voilà mes visions, Félix, je nous vois mal barrés.

Désolée d'y apporter aussi peu de joie, mais la joie, tu la portes en toi, n'est-ce pas ?

Mais nous pourrions demander, exiger LE savoir.
Nous pourrions tenter LE dernier espoir.
Freiner de nos quatre sabots.
Les fers à cheval portent drapeau...