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Si chaque année à Noël, les gens, au lieu d'acheter un arbre en plastique ou un arbre coupé, acquéraient un arbre, d'une espèce quelconque, plutôt petit, avec des racines. Ils l'accueilleraient un jour ou deux, chez eux, puis la restitution à la Terre, commencerait.
Les arbres seraient plantés.
Après quelques années, les forêts de Noël grandirait, on viendrai accrocher aux branches des arbres un présent naturel, vrai, offert à la nature, dont elle se nourrirait.
On observerait les décors de la nature : la lune, les étoiles dans le ciel et les étoiles (d'araignée) brillantes perlées de givre, la neige naturelle, les boules seraient les fruits d'hivers, kakis, pommes de pins… la lumière du soleil et les oranges, suivant les latitudes.
Tant de cadeaux offerts à nos sens, à nos vies
Plantez des arbres…
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Commentaires
Essaimons la vie... |  dolphindigo* encore une fois, tes mots parlent au vent qui souffle sur mes branches...
Mais avec le réchauffement, la neige sur les sapins sera de plus en plus rare, non ? Ça ne fait rien, on y accrochera des perles d'océan... ou alors on creusera des boules dans la nouvelle banquise... et on les suspendra aux branches !
Tu sais, hier j'ai dû faire un passage (obligé) dans une grande surface (très grande) et là, il y avait près de 100 m2 sur le parking devenus cimetière à sapins.
Ils étaient presque tous coupés, à terre, mon cœur s'est serré et j'ai eu une pensée pour l'homme des forêts de sapins et pour les rois de ces forêts...
Une grande partie serait jetée car il était plus de 16 heures et qu'elle ne serait pas vendue.
On tue des animaux que l'on stocke dans les frigos de la communauté européenne pour finalement les jeter.
On tue les arbres... et on les jette.
Et on fait la fête.
Ils ne m'ont pas déposée sur la bonne planète.
Je ne suis plus à leur fête.
La nature crie et je pleure quand ils se réjouissent de l'atrophier.
Et j'ai pensé ce que tu as écrit.
Quand j'étais petite, notre sapin était vivant et ne mourrai pas pour notre plaisir.
Mon père en choisissait un assez petit qui poussait en forêt.
On le replantait dans un gros pot et on le décorait avec des décors glanés
dans les bois, des écorces, de la mousse, du houx sauvage, des pommes de pins, des cailloux, des nèfles... les bois étaient des malles aux trésors, et quelques boules et guirlandes achetées "en ville" (qui ont duré toute mon enfance et mon adolescence).
Comme cet arbre nous avait donné de la joie, on allait le replanter avec respect dans son lieu d'origine et il continuait sa vie d'arbre... Mon père surveillait sa croissance.
Cette année, un bébé-pamplemousse a été l'arbre élu. Mon frère me l'a donné il y a quelques temps et j'avais décidé qu'il serait l'arbre de Noël, comme tu le décris. Je ne lui ai infligé aucune décoration ridicule. Si un jour, je trouve l'endroit où il pourra pousser heureux, je lui donnerai la pleine terre...
| Posté par L'épistéolienne le 24/12/2006 |
un vécu | Troublante coïncidence. Aujourd'hui, on m'a offert un olivier. C'est la première fois que je reçois un arbre en cadeau de Noël... | Posté par L'épistéolienne le 25/12/2006 |
foret de noel |  Belle idée, yapuka !
Créont partout en france des associations dévellopant cette belle idée.
| Posté par un anonyme le 05/01/2007 |
merci |  certain(e)s ont des graines d'idées, d'autres les font germer. Yapuka!!!
| Posté par dolphindigo* le 08/01/2007 |
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