|
|
Si l'arbre existe, c'est parce que ses racines ont poussé et poussent proportionnellement à son tronc et au rythme de son temps. Au premier coup de vent, viendrait aussi un vent contraire et l'arbre garderait ainsi son bel équilibre.
L'arbre grandit en hauteur; il étire son faîte vers le pôle nord pour chatouiller la noosphère. Mais comme il fait frais en hauteur, il doit aussi faire pousser ses racines vers le pôle sud pour réchauffer sa sève et alimenter la Vie.
Oui, l'arbre est Tout, l'arbre est Vie : racine, branches, feuilles, fleurs, fruits. L'arbre vit à quatre temps comme les saisons. Il n'est pas rythmé par le passé, présent et futur, puisque ces notions ne sont pas nées du temps, mais des dimensions latentes. Il a forcément des racines car il a été planté et qu'il a commencé à pousser. Le jardinier l'entretient quotidiennement.
C'est en comprenant Tout, tous hémisphères réunis, ceux de nos boules, ceux de notre belle boule nourricière que nous bâtirons la dimension que nous appelons "futur". Nous le construisons en permanence, puisque nous pensons en permanence.
Cet arbre n'est pas un bâton décharné. Il est spécial, mi-arbre à palabres, mi-arbre à came, il invente les Possibles qui déclencheront les soupapes du Futur.
Et le jardinier, devenu le mécano de cet arbre à combustion, veille à l'explosion des bourgeons.
Ne pas écrire ni dire le "passé" puisque nous le portons comme une vieille casserole, il ne nous loupe pas, il nous harcèle et nous mord les talons. Par contre, il est important de dire et d'écrire "l'avenir", car nous nous donnons ainsi toutes les chances de nous créer un présent permanent synchrone et conforme à nos aspirations.
|
|
|
|
|
Commentaires
Saint Bradbury, plante-nous des arbres ! |  Généalogie, histoire familiale fils conducteurs à tensions... Au bûcher juges, bourreaux, jadis et naguère ! Hérétiques...
Recette :
- Nettoyer la dite "vieille casserole" une dernière fois (peace) et la ranger dans une boîte.
- Ensevelir la boîte dans le sol, (avec le Requiem de Mozart pour la forme et le fond est un plus).
- Planter un arbre par-dessus.
- Semer des graines de printemps.
- Arroser avec beaux souvenirs récents.
- Tailler avec des sourires.
* * *
L'arbre est vie. Il est aussi possible d'en savourer les tendres feuilles. Ou de le saisir à bras le tronc pour... lui parler, l'aimer, tenter de le ressentir lui qui brave les saisons et défie les siècles à l'échelle humaine...
Si un chêne pluri-centenaire pouvait parler, que dirait-il ?
| Posté par Serendipity le 19/07/2011 |
C'était du second degré |  Toutes les juxtapositions ne prennent pas racine dans la réalité.
| Posté par L'épistéolienne le 19/07/2011 |
Pas de fumée sans indien ? | Dans la réalité personnelle, certainement, et heureusement.
Ton utilisation de l'arbre est très belle, très forte. J'aime beaucoup. Et le commentaire était dans l'impulsion du ressenti à la lecture... Donner pour donner à qui lira, toi ou quelque autre ;)
C'est avec plaisir que je commenterai tous tes autres textes mais, (bon sang !), tu es prolixe ! (non péjoratif) Je te retourne le "belle plume", la tienne étant nettement plus affûtée ! Pas mal de tes hypothèses rejoignent les miennes, avec quelques variations.
Y compris l'opinion concernant l'anarchie (sourire ;) )
Intéressant... tes sources d'inspirations m'intriguent. Les variations plus encore. :)
Nota :
J'aime beaucoup l'histoire de Yoni... même si la relation dépeinte est un peu trop fusionnelle et étouffante à mon goût (opinion très personnelle), elle est toutefois fort belle. | Posté par Serendipity le 19/07/2011 |
Le bonheur. |  Mais tu te confond, encore et toujours, et je me répéte, encore et toujours... ^^
Il ne faut pas tout voir dans la réalité et garder une partie pour soi est parfois une idée comprise.
Le vois-tu seulement ?
| Posté par Satanos le 19/07/2011 |
|
|
|
Ecrire un scenario
