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création informatique

 

 

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Une société artistique gérée par ordinateur serait quelque chose de concevable dans quelques centaines d’années. Pourtant ce ne serait pas une mauvaise chose.
Les créations serait alors formatées, avec peu d’originalité, adaptées au désir de chacun sans surprise et bref parfaites et purement commerciales et donc sans âme et sans intérêt.
Recensant simplement les idées qui marchent et qui plaisent sans plus de profondeur, ni aucune avancée. Ce n’est qu’une réponse, mais sans question derrière, donc sans solution.
Ce qui est intéressant dans une création humaine n’ayant pas de but commercial, c’est la passion que l’auteur a mis dans son œuvre à faire partager une émotion.
Une œuvre est réussie quand elle fait écho a notre propre existence et qu’elle apporte quelque chose d’essentiel dans notre vie. Les bons créateurs ont cette sensibilité qui leur permet d’être reliés à la noosphère pour assembler harmonieusement des bribes de vie, ce que ne peut encore réaliser concrètement une machine d’elle-même.

 
 
 

 

Créé par William le 23/12/2002 | Evaluer ce scénario
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Commentaires

15 ans plus tard, les machines peuvent être

Certes, j'ai l'avantage du temps écoulé pour ce commentaire. Je crois qu'on pourrait repenser cette question aujourd'hui.
Car les prouesse d'Alpha Go zéro nous ont montré qu'en ne fournissant que la règle du jeu, un algorithme est capable d'apprendre (sans information complémentaire) en créant et simulant.
Ainsi ce jeu robotique a su découvrir des stratégies inédites, inconnues de l'homme en 2000 ans de pratique de son propre jeu.

Si l'on donne à l'algorithme, une définition claire de ce que nous attendons de l'art, alors les créations seront totalement inédites, originale. Le plagiat n'existerait pas.
Mais peut-être qu'un point essentiel de l'art est qu'il se pratique, plus qu'il ne se reçoit. Ainsi, les algorithmes proposeraient des sortes d'objets philosophiques, quand les humains se rattacheraient à un art primaire, naïf et pratiqué par tous.

Est-ce le lien que nous faisons avec l’½uvre en elle-même qui nous émeut et nous interroge ? Ou bien est-ce un dialogue indirect avec son auteur ? Un langage de plus et rien de plus ?

Posté par RAINETTE le 02/11/2017


 

 

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