Certes, j'ai l'avantage du temps écoulé pour ce commentaire. Je crois qu'on pourrait repenser cette question aujourd'hui.
Car les prouesse d'Alpha Go zéro nous ont montré qu'en ne fournissant que la règle du jeu, un algorithme est capable d'apprendre (sans information complémentaire) en créant et simulant.
Ainsi ce jeu robotique a su découvrir des stratégies inédites, inconnues de l'homme en 2000 ans de pratique de son propre jeu.
Si l'on donne à l'algorithme, une définition claire de ce que nous attendons de l'art, alors les créations seront totalement inédites, originale. Le plagiat n'existerait pas.
Mais peut-être qu'un point essentiel de l'art est qu'il se pratique, plus qu'il ne se reçoit. Ainsi, les algorithmes proposeraient des sortes d'objets philosophiques, quand les humains se rattacheraient à un art primaire, naïf et pratiqué par tous.
Est-ce le lien que nous faisons avec l’½uvre en elle-même qui nous émeut et nous interroge ? Ou bien est-ce un dialogue indirect avec son auteur ? Un langage de plus et rien de plus ? |