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Et si nous nous connaissions déjà ?

 

 

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Cela fait trois cent fois, au moins, que je vous écrit. Enfin si c’est bien moi… Comme d’habitude, on commence par le Big Bang, ma naissance, ma femme, mes enfants, un accident de voiture, ma mort… là tout s’accélère.
Je suis happé de mon corps par des particules messagères et emmené dans un volume de matière noire. C’est chaud et pâteux, on peu se déplacer dans les images-pensées- ressentir-souvenirs des autres, en remuant notre conscience avec un flagelle d’énergie noire.
On discute pendant un temps fou, on retrouve ses proches, ses animaux de compagnie, on échange nos impressions toujours sous forme d’images-pensées-ressentir-souvenirs ; on se montre nos erreurs et nos bonheurs. Mes chiens me montrent des images de nonos énormes, sûrement un desiderata futur !
Des professeurs terriens et des autres mondes donnent des cours de physique, on élabore un arbre des possibles quand à notre présence dans la matière noire ou la matière sèche. On cherche un moyen pour se laisser des messages à chaque cycles de « vie sèche ». Un moyen de ne pas oublier...

On s’entraide, car certains sont perturbés et proposent des images sans informations précises, obsessionnelles ou en boucle. On les inonde de nos propres images et les consciences perturbées reprennent une cohérence. D’autres, Les dinosaures et autres créatures féroces de l’univers sont calmées par les discours figurés soporifiques d’hommes politiques la plupart du temps. Une fourmi a même créé un mouvement pan-insectisme pour une bibliothèque de souvenirs sur les stratégies de combats en aïkido.
Chacun son truc.
On s’enrichi d’informations et on apprend très rapidement, notre curiosité est insatiable. Nos images sont sans cesse plus nombreuses.
On sait que parfois, on peu interchanger nos vies dans le monde sec. Même si la conscience reste notre, nous vivons une autre incarnation, mais on ne peux pas le confirmer.
On se regroupe par centre d’intérêt, bon enfants, puisque on ne peux pas mourir ni se faire de mal, il n’y a pas de douleurs, pas de buts financiers, pas de compétitions, pas de paroles, pas de gestes, pas de colères, pas de sommeil ni fatigue, pas de corps… juste des échanges d’informations sous formes d’images de vécu… on s’offre des apéros virtuels autour d’un thème partagé… parfois notre conscience est touchée par des images terribles de massacres, de torture. On se promet de faire quelques chose pour éviter cela. On gonfle, les images venant emplir notre soif de curiosité à chaque instant, la conscience s’abreuvant de savoirs et d’informations à n’en plus finir…

On papote encore quand le Big Crunch nous comprime d’un coups dans une particule unique d’information.
Alors on fusionne (c’est là que l’on oubli tout, la pression des images est si intense que nous perdons notre individualité) et ça explose. On naît, grandi, vit… Et voilà… encore une fois, je vous écrit, l’ordinateur portable sur les genoux et en ressentant tout le poids de cette liberté relative. Enfin si c’est bien moi, si je n’ai pas échangé ma vie avec un autre dans un cycle passé. Si il n’y a pas eut une fluctuation dans ce dernier Big Bang, on peu dire que l’on se connaît déjà, et que vous avez déjà lu ces lignes !

Bon, On en rediscutera plus tard. A tout à l’heure…
 

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