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CRHCRHSH… Voici la suite du journal… SHFH… de Julien…

 

 

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SH…

« L’évolution prévue par ces hommes du début du siècle dernier qui me paraît la plus marquante est celle de l’écosystème. Nous sommes bien arrivés au point de non-retour écologique qui a amené un réchauffement climatique et un effondrement de l’auto-régulation aggravant le trou de la couche d’ozone et provoquant des tensions supplémentaires entraînant des guerres notamment de l’eau. Le changement de climat a permis à de nouvelles épidémies de se développer dans certaines zones tempérées exemptées jusqu’alors des maladies tropicales, maladies démultipliées par l’aggravation de la famine mondiale liée également au manque d’eau, ce qui a entraîné inévitablement une stagnation, puis une diminution de la population mondiale.

Il n’y a effectivement plus de calottes glaciaires dans les pôles, à part deux-trois glaçons de quelques mètres durant l’hiver de chaque hémisphère. Les cyclones ne sont pas plus nombreux, mais plus violents, pouvant dévaster un Etat entier des Etats-Unis. Je me souviens des archives vidéos du cyclone Katrina qui s’était abattu sur la Nouvelle-Orléans au début du 20ème siècle. Aujourd’hui, ces images terribles semblent des petites catastrophes encore gérables par le gouvernement américain de l’époque.

En revanche, le Gulf Stream ne s’est pas ralenti, du moins pas aussi rapidement que les prévisions de l’époque laissaient entendre.

Les ressources naturelles fossiles se sont en effet épuisées, mais les hommes ont réagi et ont trouvé d’autres ressources énergétiques et industrielles.

Evidemment, ce que le site appelle « le chaos » a amené une prise de conscience écologique. Toutes les ressources des Etats et une partie de celles des industrielles se sont tournées vers la restauration écologique passant par le règlement des conséquences immédiates et par la prévention.

Une taxe écologique a effectivement été créée. Cette « taxe carbone », nom inventé par un journaliste visionnaire, est un prélèvement progressif dont le montant est décroissant avec la diminution des émissions de gaz à effets de serre.

La consommation de produits alimentaires issus de régions peu éloignés – qui évite ainsi le transport par avion –, le remplacement des énergies fossiles par l’énergie renouvelable, bref tout ce qui permet d’éviter de consommer ces énergies a pu être rendu possible grâce à cette taxe qui contribue à taxer cette émission de gaz et donner un prix aux produits correspondant réellement au coût de leur transport.

Cependant, et malgré les efforts réalisés dans l’optique du développement durable, l’environnement idyllique imaginé par les hommes du 21ème siècle est encore un rêve lointain.

J’ai ensuite jeté un œil sur les autres thèmes. La biotechnologie, la nanotechnologie et l’intelligence artificielle se sont développés, plus lentement que les technologies liées à l’environnement.

La colonisation de Mars a bien démarré au cours du 21ème siècle. Mais la phase de colonisation est rapidement passée à une phase expérimentale environnementale. En effet, les nombreuses expérimentations écologiques sur Mars afin de favoriser sa terraformation a permis de nombreux progrès souvent décisif pour le développement sur Terre.

La compréhension globale du cerveau n’a pas encore permis le développement des pouvoirs dits « psychiques ».

La trop faible connaissance de la matière n’a pas (encore) permis d’inventer un moyen d’avoir une source d’énergie illimité, ni de découvrir les liens entre l’univers et l’ADN qui permettrait pourtant de connaître les secrets de l’évolution, encore moins d’avoir la maîtrise totale de la matière ou de voyager sans contrainte de planètes en planètes. C’est à peine si l’on maîtrise l’anti-gravité. La probable maîtrise du voyage dans le temps m’a fait doucement rire. Je ne peux m’empêcher de penser que le vrai voyage dans le temps est celui que je suis en train de faire.

En revanche, l’intérêt pour le développement écologique a permis de se rapprocher de la parfaite connaissance de la communication inter-espèce. Seule la communication avec les végétaux semble être plus difficile à aboutir.

En ce qui concerne l’habitat sous-marin, son développement s’est réduit à des laboratoires dont le but est de veiller à conserver la viabilité des océans pour les animaux marins.

L’ère du numérique perdure toujours à notre époque. Ces hommes du 21ème siècle ont bien perçu la révolution de l’informatique et de l’Internet. La circulation des idées est plus fluide, la télévision en 3D a effectivement débarqué dans les foyers du monde, les mondes virtuels se sont considérablement développés permettant même à certaines personnes d’y survivre pendant plusieurs années en ne se nourrissant que de nutriments. On peut effectivement parler de nomadisme immobile. D’ailleurs, je dois reconnaître que je suis le fruit de ce nomadisme, étudiant visitant un musée virtuel cloîtré dans sa chambre. Le télétravail est petit à petit devenu une « way of life » classique. Je me souviens des anciennes vidéos datant du 20ème siècle dans lesquelles l’on voyait des fêtes en plein air, des « concerts » comme l’on disait à l’époque, des « fest noz » et autres fêtes de la musique. Que cette époque devait être bénite.

Les auteurs de cet « ADP », comme ils l’appellent, avaient raison lorsqu’ils craignaient un « bunkering » technologique. J’ai d’ailleurs pris conscience à ce moment-là qu’il y a effectivement une sorte de rupture des liens sociaux. Mais parallèlement, ça et là, se sont développés de villages virtuels qui, au contraire, ont permis de renforcer ce lien social. Pour ma part, je ne participe qu’à un forum d’étudiants en cyber-archéologie. De ma courte déprime, j’y ai finalement vu un espoir. Seul l’air du dehors me manque. Drôle de paradoxe pour une société qui essaye de sauvegarder la nature, mais dont ses habitants ne jettent plus le nez dehors. Il faut dire que les conditions climatiques extrêmes n’ont pas non plus incités la population à partir passer des vacances réels à la montagne – dont les neiges sont quasiment inexistantes aujourd’hui – ou à la plage – au bord desquels l’on risque d’être surpris par une brusque remontée des eaux, tel un tsunami du début du 21ème siècle. L’absence d’utilisation des moyens de transport a permis la suppression de la taxe carbone, mais à quel prix ? Parfois, je me demande si la qualité de vie amélioré par le télétravail ne s’est pas finalement tarie.

En parcourant plus loin dans cette branche de la culture, appelée aussi idéosphère, je me suis aperçut que ces penseurs du 21ème siècle pensait que la légalisation des psychotropes serait l’une des issus d’une plus grande tolérance dans les sociétés humaines. Bien qu’il reste encore quelques efforts à faire, cette tolérance s’est effectivement développée entraînant une plus grande fraternité et une relative paix dans le monde. Si les quelques dernières dictatures, terroristes religieux ou idéologiques avaient disparu, l’événement colorié en jaune « paix dans le monde » aurait été un futur réalisé. J’étais surpris de voir que le concept de « plus de pouvoir pour les femmes » soit un futur probable, alors qu’il m’avait semblé que l’égalité des sexes étaient déjà réalisée à l’époque du site, du moins c’est ce que les professeurs et historiens nous racontent. Le matriarcat ne s’est pas développé, pas plus qu’au 21ème siècle du moins. L’euthanasie a effectivement été légalisée, cependant, la peur de la mort ne s’est que peu atténuée. Ce qui a changé, c’est l’émergence de l’idée que chaque être humain est libre de choisir quand sa vie prendra fin. En cela, il y a sûrement un plus grand soulagement et une souffrance atténuée pour les malades incurables atteint de maladies engendrant une douleur extrême.

J’ai parcouru ensuite le thème mutations économiques, sociales et politiques. Pendant plusieurs décennies, l’économie fixait son pourvoir sur l’homme. La technologie n’était utilisée qu’à des fins pécuniaires afin d’asseoir davantage la puissance économique des grands groupes industriels. Et puis, la réalité écologique s’est abattu sur le globe et la « globalisation » a revu sa copie et s’est adapté à ce monde en constant changement climatique. De ce fait, les contre-pouvoirs transnationaux comprenant des ONG ont pu faire entendre leur voix, notamment sur le plan écolomique (écologique et économique). De ce fait, la décroissance a fait son chemin entraînant une consommation plus raisonnable des ressources. L’économie circulaire et de fonctionnalité, une nouvelle fois imaginée par le grand journaliste du 21ème siècle initiateur d’un Pacte Ecologique, s’est donc imposée, permettant un nouveau contrat social et une réévaluation des paramètres économiques rendant l’économie au service de l’Homme et permettant une meilleure qualité de vie. Mais cette révolution écolomique a mis trop de temps à se mettre en place et les avantages prévues à cette époque ont été réduits. C’est la raison pour laquelle je me retrouve à consulter ce site à l’intérieur de son appartement exigu de 20 m² et non dans un « jardin d’acclimatation » comme l’on disait au 21ème siècle… » SH…

La connexion s’altère, je vais devoir écourter cet extrait… GRH… Mais avant de vous quitter, j’aimerais… GRHSH… j’aimerais vous informer d’une nouvelle qui vient de tomb… GRHSH… ma collègue, Nadia, a rencontré elle aussi… GRHFHSH… j’ai du mal à garder la connexion… GRHSHFH… En bref, Nadia a rencontré un archéo… CRHGRHSHFH… obligé de vous quitter, à la proch… GRHGRHGRHGRH…
 

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