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| Les tensions entre les deux Ordres ne tardèrent pas à s’amplifier. La première offensive vint des médecins par le biais d’un livre. Celui-ci, coécrit par les plus grands médecins, psychiatres, pharmaciens et chercheurs dans le domaine médical, dénonçait les dangers de l’hypnothérapie. Pour appuyer leur thèse, ils citèrent quelques extraits des « Druides de l’hypnose » du Docteur Mhylere.
Interrogé lors de la promotion de son nouveau roman, RobRobert, le principal intéressé se refusait à tout commentaire. Il ne voulait pas attiser la flamme qui ne tarderait pas à embraser les passions. Il y a quelques temps, il aurait donné son accord, car tel était son but : dénoncer les dangers de l’hypnose. Mais aujourd’hui, sa collaboration avec le CEH et le développement d’un Ordre le réunissant avec N.Kim avaient bousculé ses préjugés. Il était désormais plus ouvert et plus analytique que jamais concernant l’hypnose. L’attaque du corps médical lui semblait disproportionnée.
La réponse des hypnothérapeutes ne tardait à suivre avec un essai écrit en collaboration avec une dizaine d’hypnothérapeutes, de chercheurs en hypnothérapie et d’hypnotiseurs. Cet essai avait pour but de donner une liste de médicaments inefficaces que les pharmacies prescrivaient à leurs patients en collaboration avec certains médecins. Ils dénoncèrent ainsi un réseau mafieux. Pour renforcer leur pamphlet, ils se servirent des thèses de N.Kim accusant les groupes pharmaceutiques de manipulation et de corruption.
Interrogée, au cours d’une émission consacrée à la collaboration possible entre la médecine et l’hypnose, sur l’utilisation de ses essais dans cet ouvrage, N.Kim refusa toute déclaration allant dans ce sens. Elle condamnait cependant le fait de ne pas avoir été consultée dans l’élaboration de ce livre générateur de discordes et de haine.
La guerre des mots se poursuivait par la phase judiciaire et le schéma chronologique du rêve de N.Kim et du Docteur Mhylere semblait se construire malgré eux. .-)
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